Ce que l’on ne peut pas empêcher, il faut l’organiser

Ainsi pensait Korczak, en se rendant compte, par exemple,  de l’inefficacité de proscrire toute violence, et de l’inutilité de la dénoncer sans apporter aucune alternative. Démarche concrète, réaliste et matérialiste qui traduit la préoccupation d’un véritable éducateur.  Mais au delà, affirmation et compréhension profonde du travail de pédagogue social.

Il y a tellement de chose , en effet, que l’on ne peut déjà pas empêcher alors qu’elles nous concernent et nous impactent directement !

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Avant de concentrer toute mon énergie sur des violences éloignées, que l’on étale sous mes yeux, et que l’on présente comme insupportables, ne faudrait il pas que je prenne d’abord conscience de ces autres violences qui me concernent directement , moi où les groupes auxquels je prends part ? Certes. ce ne sont pas des violences si faciles à dénoncer; elles ne sont pas forcément en provenance d’enfants ou d’adolescents stigmatisés, ni si visibles et sonores, ni tellement entourées d’opprobre publique. Ce sont des violences bien plus intimes: celles qui nous entourent, qui nous baignent et que, pour cette raison, nous avons plus de mal à percevoir:

Violences de relégations ethniques, sociales qui sont d’autant plus cruelles et violentes qu’elles s’inscrivent dans le corps, la manière dont nous l’habitons, sa santé, sa représentation, son allure et sa dépréciation.

Violences économiques, que l’on ne peut mesurer que par des notions de privation, par essence, invisibles

Violence de l’ignorance volontaire de ces conditions, de la réalité de la vie des gens qui n’est plu vue que dans les chiffres et sur dossier; personnes et groupes qui ne sont plus approchés, mais fantasmés de loin en loin.

Et enfin, violence de l’éloignement de soi, par manque de mots, par manque d’interlocuteurs, par manque de pouvoir de penser sa vie et sa condition personnelle et collective.

C’est parce qu’il se tourne vers la source des violences, parce qu’il prend conscience de la violence qu’il représente parfois lui même, parce qu’il comprend comment les politiques sociales et éducatives, en toute inconscience les renforcent souvent, que le pédagogue sait que non seulement il ne pourra pas empêcher leurs effets ici ou là mais qu’en plus ses priorités sont ailleurs.

Sa priorité , notre priorité est justement de susciter de l’organisation, de reprendre de la conscience et du pouvoir.

Si une minorité sur cette terre peut sans vergogne dominer, exploiter et reléguer une majorité de pauvres et de précaires, ce n’est pas parce que cette minorité possède la richesse, qu’elle monopolise les armes ou la culture; c’est parce qu’elle est organisée. 

La véritable pauvreté, la véritable précarité c’est la désorganisation et la tâche de l’éducateur, du pédagogue social revient à cela: apprendre à chaque personne, comme au groupe que l’organisation est autant possible que nécessaire.

Nous devons apprendre à nous organiser en commençant par là où nous le sommes le moins présents: dans les brèches de nos vies, nos relégations, dans les espaces délaissés, décriés, les temps dits vides. Nous devons nous organiser dans ce que l’on a relégué à la vie privée pour que justement on ne l’organise pas: le couple, la famille, l’éducation, les amis, notre temps personnel.

Nous devrions organiser nos échecs, nos révoltes, nos colères pour sortir de l’impuissance. Ce n’est pas juste une question de sagesse et d’économie; il s’agit au contraire de retrouver ici la véritable intuition de Korczak.

C’est dans ce que nous ne contrôlons pas que résident nos meilleurs chances de produire une organisation efficace. Ce que nous contrôlons est souvent stérile et mort, sans surprise et sans avenir. C’est ce que nous ne contrôlons pas qui est la source d’énergie dont toute organisation a besoin pour naître.

Samedi

VSM :

Au programme : plantation de fleurs à bulbes, décoration de chaussons mignons, initiation au cerfs-volants, joujous et construction pour les petits, sans oublier la confection d’un fondant au chocolat.

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En plus de tout cela, une autre animation mais bien plus triste, un vieux chien errant, sûrement abandonné, qui se balade entre les tentes. Le petit Corentin appelle la police pour savoir quoi faire. On ne peut pas s’occuper de tout alors une dame l’emmènera chez le vétérinaire pour essayer de retrouver ses propriétaires….
Du côté de nos petits Robinsons, ça s’active bien, on fait fondre du chocolat pour le fondant, on trempe des bandes de papiers de soie dans la colle pour recouvrir le chausson réalisé il y a 15 jours. Anna, Dianké et Nadine sont finalement fini pour aller au bout de ce projet créatif, qui était le leur. Nous avons fait un petit bilan toutes les 4 pour se dire le positif comme le plus dure, car ce fut un projet bien laborieux mais au bout du compte, un joli chausson commun a été réalisé. Elles veulent qu’il soit exposé à notre soirée de la semaine prochaine.
Le cerf-volant papillon a volé un peu mais nous ne sommes pas des pros, alors son montage était déjà un atelier en soit.

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Bravo à tous d’avoir bravé le froid encore une fois !

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Champlan

Le soleil était au rendez vous aujourd’hui. Nous avons installé des tables et des chaises tout en mettant à disposition des feutres de couleurs et des feuilles blanches. Nous avons également emporté des coloriages en formes de lettres de l’alphabet afin que les enfants puissent colorier les lettres de leurs prénoms. Quelques uns ont su me dire quelle était la première lettre. Raoul et Lorena ont su épeler leur prénom dans la totalité et désigner chaque couleurs. Il était plus difficile pour les plus jeunes de repérer les différentes lettres mais ils étaient très motivé à apprendre.

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Avant de démarrer l’activité, je m’attendais à ce que ce soit mouvementé. Quelle erreur ! Ils ont été très concentré sur leurs dessins. Ils sont resté assis durant deux heures.

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Andra est une très jeune enfant. Elle était très fière de remplir sa page blanche de traces. Elle a choisie de garder la couleur noire, les autres ne l’intéressait pas. Elle me regardait avec un grand sourire, alors je la félicitais de cet effort et du résultat. Ça l’encourageait à continuer. C’est la première fois que nous avons partagé des sourires avec cette petite fille.

Raoul a fait un magnifique dessin dont il était très fière. Il a souhaité le garder avec lui contrairement à tout les autres.

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Lorena s’est appliquée a colorier chaque lettre de son prénom. Florencis a voulu colorier une fleur. Alors je lui en ai dessiné une afin qu’il la remplisse. L’activité fut longue. J’étais très fière de leurs dessins, je n’ai pas cessé de les féliciter. Plus je les félicitais, plus je remarquais du sérieux dans leur manière de dessiner. Ce fut un très bon moment de manipulation de feutres et de remplissage de feuille. Il était temps de se dépenser.

Je leur ai demandé s’ils souhaitaient faire un jeu et lequel ils souhaitaient faire. Iasmina voulait faire un « bras de fer chinois », jeu que je lui ai appris la semaine dernière… Belle continuité ! Elle m’a ensuite proposé le « chat glacé ». Nous avons pu courir et rire avant de passer au goûter.

Vendredi

La Rocade :

Ouaouh !!! Je ne sens plus mes doigts de pieds ! Nos visiteurs Jean-Francois, et Jean Luc, venus dans le cadre de notre Recherche Action, ne sont pas habitués et sont repartis bien vite avec Laurent ! Ils nous ont aidés à installer et ont fait la permanence avec nous. Ce temps, avant la sortie d’école, est propice à des rapports privilégiés car les enfants sont là au compte goutte. Je fais la connaissance de 2 frères, qui habitent à la Rocade depuis quelques mois. Avant ça, ils étaient à Ris Orangis et avant ça en Syrie. On fait de jolis masques ensemble, qu’on décore avec du papier de soie, des paillettes et des gommettes tandis que les plus petits se sont réfugié dans la tente « petite enfance »

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Après quoi, je reste encore un peu autour des tables pour jouer au double et au myto mais plus pour longtemps. J’ai trop froid aux pieds et les enfants aussi. Je les emmène se réchauffer avec Johanna qui proposent des jeux qui bougent. Je cours avec eux et une partie de chat s’improvise autour de la cuisine. C’est Laura qui anime un atelier de confection de beignet aux pommes.

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Avec le chocolat chaud muscade cannelle, ils seront les bienvenus !!

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Jardin :

Aujourd’hui nous partons pour notre rendez-vous avec les amis qui nous attendaient comme d’habitude au lieu de rendez-vous et tous ensembles, dans une après-midi ensoleillée nous prenons la route vers le jardin.
Dès notre arrivée chacun bien motivé, prend la bèche et commence à retourner le terrain, certains d’entre nous avaient remplacé la corde de la balançoire.

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D’autres ont mis une nouvelle corde et un sceau pour utiliser de nouveau le puits. Pleins de choses ont été faites cette aprèm et toujours de la bonne ambiance et de la rigolade pour cette séance de jardinage, bricolage avec les adultes.

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L’heure du goûter s’approche et nous attendons tous notre tartine et notre chocolat chaud avec impatience
A+ !

La ruche : maths et musique

Avec Iosiv, Cosmin et Théo, nous avons continué le cajon que nous avions démarré la semaine dernière. Nous avons coupé des tassaux à la scie sauteuse (attention sécurité ! Il faut le rappeler en permanence), en avons ajouté deux, puis nous avons percé des atssaux afin d’y faire passer la corde qui est censée claquer contre la dernière planche de bois, plus fine. Nous avns fait de beaux trous, sans incident envers le bois ou les fixations. Nous avons également consolidé les attaches en clouant les planches sur leurs tassaux. Puis est venue l’heure de fixer la corde. Nous avons collé des bouts de tassaux contre la planche côté afin de fixer une mécanique de guitare qui permet de tendre la corde. La tâche fut ardue, et même si nous avons réussi à fixer l a mécanique, notre système ne résiste pas à la tension de la guitare. A réfléchir pour la prochaine fois.
En tout cas, la perceuse, la scie sauteuses et le marteau étaient toujours jalousés par ceux qui ne les avaient pas dans les mains.

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Il a fallu confisqué les téléphones de Cosmin et Iosiv qui , sinon, ne s’intéressaient pas ce que l’on faisait. D’autant plus que Cosmin a été déçu de s’apercevoir que l’armature de derbouka qu’il avait amenée n’était pas réparable.

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Fatima était la plus jeune du groupe. Elle a pu ponser une planche de bois du cajon, afin de faire un cercle tout doux! Pour cela elle a utilisé du papier de verre à petit grain, afin qu’elle soit en pleine sécurité!

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Ensuite, nous sommes aller chercher différentes colles, une feuille canson, des ciseaux et des plumes. Le but était de créer un mini tapis sensoriel coloré pour que les enfants puissent découvrir diverses sensations en marchant dessus, les pieds nu.
Nous avons donc tracé un trait avant que Fatima découpe la feuille en carré ! Ensuite, elle a mis de la colle sur toute la surfasse avant d’y étaler les plumes de manière très délicate… « Wouaaah, c’est tout douuux ». Nous avons constaté que la colle en tube ne suffisait pas, nous avons pu rajouter de la glue et du scotch double face, avant de remettre une deuxième couche de plumes. Il était temps de laisser sécher le « carré, éveil des sens», et de rendre le « collier plume » à Fatima, désignée comme la reine de la douceur de la journée !!

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Voulant profiter de l’espace petite enfance, Fatima a terminé par faire un joli dessin en utilisant divers stylos tel que les crayons à paillette qu’elle trouvait très joli !!
Nous avons goûté en bonne convivialité.

Jeudi

Croix Breton

Alors, cette après-midi, nous avons prévu plusieurs jeux de société comme le scrabble junior, les jeux de construction, les legos tout ça pour nos chers enfants de la croix breton.

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Les plus petits ont construit des châteaux de princesses, tandis que les plus grands ont entamé une partie de balle au prisonnier endiablée.
Une supère belle ambiance, de la bonne humeur et de la rigolade étaient au rendez-vous.
Mais quand on rigole et on se sent bien ensemble, le temps passe plus vite, trop vite mais on en profite au maximum car avec ces enfants on a l’impression que le monde et plus heureux et plus joyeux.

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L’heure du goûter s’approche et nous nous asseyons sur le tapis tous ensemble pour faire une dégustation de la confiture de kiwi qui nous y est proposé par Marion et Gloria.

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A + !

Skate Park

Cet après-midi, il y avait Cosmin, Iasmina, Laura – qui faisait son premier atelier avec nous, et moi, Flora, à l’atelier du skate park. Iasmina et Laura ont distribué des nouveaux flyers de notre association avec les horaires des ateliers, l’adresse du nouveau local, notre numéro de téléphone ainsi que des informations à propos de l’asso, ce qu’on fait, qui anime les ateliers et qui nous soutient. Puis elles ont fait des jeux avec des enfants qui étaient nombreux à rejoindre notre atelier de rue après l’école.

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Le jeu du UNO a eu pas mal de succès, ainsi que le « blokus » ou encore le fameux jeu de « croc’carotte ».

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Cosmin a pas mal discuté avec Eddy, pendant que je lisais des livres avec quelques enfants.

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Puis, nous avons fait une petite pause lecture pour se réchauffer avec une session « gym » ! Plusieurs mamans sont restées discuter et boire un thé, ça faisait plaisir ! Nous étions tous contents de se réchauffer les mains autour d’un bon verre de chocolat chaud, et déguster la confiture au kiwi ou pour quelques réticents… de la pâte à tartiner au chocolat :-)!

La Ruche : Wissous
Aujourd’hui, les enfants de wissous sont venus à notre rencontre à la Ruche, nous amenant de beaux rayons de soleil lumineux par un grand froid d’hiver. Nous nous disons bonjour, pupik par ci, pupik par là, puis nous montons tous ensemble à l’étage, dans la grande salle.

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Nous avons commencé par proposer un jeu où chacun de nous peut toucher tout le monde, en choisissant de dire « clown », « acrobate » ou encore « directeur », chaque dénomination étant associée à une gestuelle sans paroles : La personne touchée désignée comme « clown » doit se mettre à imiter des pleurs, celle désignée comme « acrobate » doit tenir une main sur la hanche et placer l’autre en l’air, enfin celle désignée comme « directeur » doit lever un bras en l’air et bouger l’autre en rythme sous ses jambes écartées, tant que personne n’est venu les « délivrer ».
Pour délivrer un clown, on lui fait une grimace, pour délivrer un acrobate, on se place à côté de lui en levant le bras en symétrie, enfin pour délivrer un « directeur », il faut passer sous ses jambes, qu’est-ce qu’on s’amuse !!!!
Ensuite, on a joué tous ensemble au « chat »balle, « chat foulard » et « chat diabolo », pour se protéger du « chat balle », on se recroqueville vite en boule au sol, pour se protéger du « chat foulard », on fait de belles vagues avec les bras, et enfin pour se protéger du « chat diabolo », on imite un diabolo bras repliés, mains tournées vers l’extérieur, et jambes pliées.
Ensuite, on a joué à un jeu coopératif, attention «ohé du bateau »…. aucun membre de l’équipage ne doit mettre un pied dans l’eau sous peine de devoir s’allonger et d’être porté par les autres. On se répartit en 2 équipes et c’est la loi de la solidarité qui doit vaincre pour faire gagner son équipe.
Est venu ensuite « le jeu du bateau » : répartis en 2 équipes, chaque enfant doit garder le pied marin et tenir en équilibre sur les agrés du parcours, et le dernier enfant doit ramener vers l’avant le dernier agrés resté derrière lui,et c’est une belle chaîne de « solidarité enfantine » qui se déploie ! Attention capitaine du bateau, les grands doivent aider les petits !

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Pour terminer en beauté, qui a envie de faire des acrobaties ? Les enfants avancent avec la patinette,
seuls puis à deux, ils ont vraiment adoré !!!

Et comme on ne se quitte jamais avant d’avoir partagé un bon goûter, voici du bon chocolat chaud, et du bon pain tartiné de chocolat, puis on se dit tous « au revoir », emmitouflés dans un manteau et un bonnet, hiver oblige ! Aujourd’hui, on eu aussi la visite de Rachka, et de Laurent.

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A la semaine prochaine !!!

TAPISSERIE DU PROJET AUTRE CLIMAT

Aujourd’hui, j’emmène 2 femmes, Sadio et Sonia pour notre première séance de confection de notre tapisserie sur la 5ème saison. D’après des dessins d’enfants réalisés cet été, un « carton » a été réalisé mettant en scène des animaux et végétaux imaginaires et métissés dans des environnements nouveaux : un « rhinours » dans un décors enflammé avec de la pluie de feu, un drôle de mouton et son berger dans le ciel sous des étoiles tombantes, des fleurs stalactites butinés par des papillons géants, des oiseaux audacieux sous un soleil de neige.
Nous avons décidés, qu’avant l’inauguration du jeudi 12 février, nous allions faire quelques essais pour sensibiliser notre public, se familiariser un peu avec la technique mais aussi choisir les couleurs des fils.

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Hier, nous avons tatoné, appuyer sur les pédales pour lever les cadres selon le rendu que nous voulions, pour ensuite passer les fils et former des « duites », c’est a dire des lignes.
Noëlle, qui es notre professeur, a monté une toile pour faire un échantillon de la grande tapisserie final : il s’agit du petit berger et d’une étoile sur un dégradé de bleu. Chacune notre tour, nous nous asseyons et nous essayons au métier à tisser. Nous suivons pas à pas les instructions de Noëlle car, il faut le dire, tout cela est bien complexe. Sonia et Sadio sont toutefois très intéressées. Sadio nous raconte que son grand-père faisait ça au Mali, et confectionnait des pagnes, des tissus pour les mariages et les grandes occasions. Ce serait donc vraiment valorisant pour elle, si, par ce projet, elle pouvant suivre les traces de son grand-père.
Nous imaginons revenir jeudi prochain avec Sonia et d’autres femmes qui n’ont pas pu venir cette fois-ci. Il nous faut notamment choisir les différentes couleurs dans lesquelles nous piocherons ensuite.

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Mercredi

Bel Air

Cette après midi, il y avait beaucoup d’enfants sur les divers ateliers. Nous avons apporté des jeux de constructions qui ont su être investi par les enfants. En effet, plusieurs grandes tours de KAPLA ont été dressées.

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Nous avons testé un nouveau jeu récemment acquis: le « scrabble junior ». Les enfants de tout âges ont participé. Même Timéo, 6ans a su prouver à quel point il était doué en orthographe ! Pendant ce temps là, un match de foot a été mis en place par Thibault et Iasmina !

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Ça a permis aux enfants de se dépenser et surtout de se réchauffer avant de faire un grand jeu collectif. En effet, un « chat » géant a permis aux enfants de tout les âges de partager un bon moment et de jouer en coopération. Ils ont pu faire preuve de solidarité et d’entraide en formant des équipes.
Thibault a pu créer du lien avec les enfants en jouant à « Croc carotte » avec Johanna. Marwa et Kaïs ont pu expliquer les règles du jeu à tout le monde, ce qui fut très intéressant. Les quilles de couleurs nous ont amené à pouvoir faire un bowling en extérieur. Par la suite, les quilles se sont transformé en instruments de jonglage, ce qui a permis cohésion et rigolade !

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Marwa et Timéo ont gentiment préparé le goûter qui clôtura cette belle après midi dans une convivialité !

Jardin

Cette après-midi on se retrouve avec le groupe d’enfants pour notre séance de jardinage et biologie au jardin. Nous avions bon espoir d’avoir une après midi ensoleillée mais nous n’avons pas eu cette chance. Cela ne nous a pas empêché de passer un atelier dans la joie et la bonne humeur. Très vite on prend nos bêches et nous commençons le travail, petits et grands, ensemble nous mettons la main à la pâte pour avancer.

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Nous sommes heureux d’être ensemble, on rigole tout en travaillant et comme deux heures ne sont jamais suffisantes pour nous, on en profite un quart d’heure de plus , avant de prendre le goûter bien chaud et partir à la maison pour certains d’entre nous et au local pour les autres.
A bientôt !

Wissous

Aujourd’hui,avec les enfants nous avons débuté par un jeu collectif. Nous avons joué à l’épervier qui consiste à passer d’un camp à l’autre sans se faire toucher par l’épervier. Les enfants étaient très contents de jouer à ce jeu ,ils étaient très motivés et voulaient recommencer ce jeu puis faire un cache cache. Ils étaient super heureux d’y jouer.

Aline avait préparé un atelier créatif. Elle avait ramené des masques en carton pour qu’ils en fassent. Ils les ont décoré avec des gommettes et les ont colorié. Ils étaient très créatifs ils ont fait plein de masque.

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Quand ils ont eu fini leurs masques, les enfants ont marqué dans leurs cahiers ce qu’ils ont fait aujourd’hui,on les a aidé à écrire en français.
Le goûter s’est passé dans le calme.

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La ruche

Aujourd’hui, Johanna et Victoria, à l’initiative de l’imagier trilingue (Roumain, tzigane et français) nous ont rejoints pour un premier atelier en commun. Elles animeront avec nous 3 séances en tout afin de recueillir les imaginations des uns et des autres en les laissant revisiter et s’approprier l’imagier en continuant les dessins qui y sont proposés, en les modifiant et en y intégrant leurs histoires…voilà un beau projet ! L’idée étant de constituer de la matière pour une correspondance entre les Robinsons et plusieurs autres groupes avec lesquels Johanna et Victoria travaillent : des groupes du camp de Grigny, un groupe d’enfants du 11ème arrondissement de Paris ainsi que plusieurs classes.
Nous avons accueilli 6 enfants de Champlan et une du quartier sud de Longjumeau : Cosmin, Ionut, Alex, Samuel, Ricardo, Renaldo et Fatima…pour un atelier haut en couleurs, en imagination parfois débordante, en énergie parfois explosive et en goût !

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Nous avons tous ensemble cuisiné une grande tarte au chocolat qui sera partagée pour le goûter et un belle fournée de mini-tartelettes que les enfants pourront rapporter chez eux pour les faire goûter à leurs familles…s’ils arrivent à maîtriser leur gourmandise sur la route du retour ! L’atelier cuisine nous a permis de nous familiariser avec le vocabulaire culinaire en français et en roumain.

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Puis dans un deuxième temps, Victoria a proposé aux enfants de chanter une chanson en roumain et du coup plein d’autres sont venues à l’esprit des enfants, alors tout le monde s’est mis à chanter. Nous en avons profité pour illustrer ces quelques chansons pendant un temps plus posé. Les imaginations des uns et des autres ont produit de véritables petites œuvres ; dommage que certains n’aient pas eu suffisamment confiance en eux et n’on cessé de déchirer leurs feuille à chaque fois qu’ils réalisaient un dessin ou parfois n’osaient même pas dessiner certaines choses en préférant nous demander de le faire à leur place…mais cette confiance se travaille au fil du temps, alors ce temps, nous le prendrons !

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Mardi au Local

Mon point de vue d’en haut…

Cette après midi, trois enfants étaient présents au sein de l’espace petite enfance, situé à l’étage du local. Sofie, Erwan et Sidi ont tout les trois entre deux et trois ans. Les jeux proposés étaient ainsi adaptés à leur âge. Ils ont su se prêter les jouets et se donner des signes d’affections. Il est arrivé parfois que deux enfants souhaitent le même jouet, malgré la multitude de jeux existant en double.

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J’ai pu intervenir à chaque moment afin de verbaliser à l’enfant qu’il était important de partager les jouets et qu’il pourrait l’avoir un peu plus tard… La socialisation de l’enfant est un processus, elle n’est pas innée. L’enfant a besoin de ces échanges et de ces interractions afin de construire sa propre personnalité. De plus, le « jeu libre », dut à l’aménagement de l’espace travaillé avec Iasmina, a permis aux enfants d’être autonomme dans leurs jeux. Ils ont pu me montrer quelles étaient leur préférence à chacun, ce qui me permet de penser à leur proposer certaines activités les fois prochaines.

Une jeune enfant a pu se séparer de sa mère pour la première fois. Elle a pu jouer un certains temps. Je lui ai lu des histoires jusqu’à ce qu’elle prenne le telephone, me le mette à l’oreille et me dise « c’est maman ! ». Nous avons utilisé le jeu pour faire exister sa mère, de manière symbolique qui était, à ce moment là. Le jeu symbolique est possible lorsque l’enfant a acquis la permanence de l’objet, soit le fait que sa mère, n’étant pas présente physiquement, est existante quand même et reviendra vite la retrouver.

Dès le retour des femmes, Sofi était très heureuse de retrouver sa mère et a pu profiter de l’atelier cuisine avec elle. Je suis restée dans l’espace petite enfance avec les deux autres garçons avant de déguster les délicieux plats préparés. Ce fut très convivial !

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Mon point de vu d’en bas …

J’ai été en bas autour de la table avec des filles, des mères, des grands-mères ;mais avant tout des femmes qui ont besoin de se retrouver. Retrouver cette peau originelle de femmes. Certaines se séparent pour la toutes premières fois de leur petits. C’est une belle expérience à voir !

Entre femmes, ces mères discutent, rigolent, partagent.

En effet les petits en haut , les mamans partent aux courses.

On discute ensemble autour du menu d’aujourd’hui. La conclusion sera : une salade accompagnée de tapas mozzarella sur son lit de tomate , des bricks entre terre et mer, un tiep et un délicieux fondant aux chocolat.

Un repas GARGANTUESQUE.

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Dans un air baignée de convivialité oncoupe, on goûte, on rigole ET ON MANGE !
En haut et en bas ….

Deux espaces différents, des personnes diverses qui les habitent, les animent mais des choses similaire s’y passe des êtres pensants s’y sociabilisent,explorent et partagent des nouvelles choses.

A bientôt

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KRONIKS DES ROBINSONS DE GRENOBLE : MME RUETABAGA 

 

Atelier de rue – Samedi 24 Janvier 2015

A notre arrivée, aucun enfant n’était présent à notre emplacement habituel ; nous nous sommes alors demandé s’ils allaient être nombreux aujourd’hui au vu du temps glacial et venteux qui s’annonçait. En effet, en moins de 5-10 minutes, une flopée d’enfants arriva de toutes parts et très vite nous nous sommes retrouvé entourés d’une trentaine d’enfants pour les trois permanents que nous étions. Il nous a fallu être présents partout à la fois et tenter de répondre aux sollicitations de certains mais notre disponibilité était moindre au vu du nombre d’enfants. Le vent glacial et la fine pluie n’ont pas arrangé les choses, nous obligeant même à nous délocaliser précipitamment sous les coursives. En effet, les enfants manifestaient vivement le fait d’avoir très froid aujourd’hui amenant même certains à rester prostrés tellement leurs mains étaient gelées. Alors que j’espérais pouvoir avancer mon projet interculturalité en recueillant davantage de productions d’enfants, j’ai été confrontée à la fois à la non-motivation de quelques enfants et au vent tourbillonnant qui emportait inlassablement les feuilles de dessin et les tissus mis à disposition. Finalement, l’atelier s’est plutôt résumé à la pourchasse des papiers qui s’envolaient qu’à la créativité artistique.

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Afin de mener à bien l’atelier cuisine (confection de cookies), un petit groupe d’enfants s’est chargé de la préparation du feu tandis que d’autres réalisaient la pâte à cookies. Il fut amusant de voir, qu’à un moment donné, pendant que les garçons rechargeaient le feu en cagette, les filles se réchauffaient les mains au-dessus.

Tout au long de l’atelier, nous avons aussi proposé un puissance 4 géant qui nous a été prêté par une maison des habitants du quartier. D’ailleurs, ce jeu, aux tailles surdimensionnées, a eu beaucoup de succès auprès des enfants.

Après que nous nous soyons mis à l’abri sous les coursives, il nous fut difficile de poursuivre les activités. Ainsi, devant l’agitation des enfants, nous avons décidé d’avancer le goûter d’une demi-heure. Malgré tout, un tumulte général était palpable et nous avons eu du mal à rassembler les enfants sur les nattes, certains préférant partir directement. Finalement, le goûter a eu lieu avec une petite dizaine d’enfants suivi de près du conseil d’enfants au cours duquel il est ressorti la volonté de réaliser un spectacle composé de rap, de chorégraphies et de chansons (en portugais !).

Durant tout l’atelier, deux mères étaient présentes avec leurs enfants. Elles se sont montrées discrètes mais attentives à ce que nous avons pu proposer aux enfants. Leur présence en continu marque un signe de reconnaissance du travail mené par l’association sur l’espace public et montre à quel point notre présence semble nécessaire.

Laura, étudiante éducatrice de jeunes enfants

en stage à l’association Mme Ruetabaga

 

Une réflexion sur « Ce que l’on ne peut pas empêcher, il faut l’organiser »

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