« Société de bonheur privé et de malheur public », Jean Viard
Sans qu’on ne sache vraiment pourquoi , il semble toujours admis, évident , incontournable même que l’idée du bonheur renvoie à notre vie privée.
Ainsi toute représentation que nous en avons concerne des domaines qui s’affirment d’abord par leur rupture vis à vis de la vie sociale et collective: tourisme, vie sentimentale, habitation, intérieur, tout ce qui est « cosy », tout ce qui nous renvoie sur nous même, tout ce qui nous permet d’échapper au monde.
L’image du bonheur nous est présentée dans une première voie comme un repli, un refuge, une consolation.
Société et bonheur de consolation…
Les jeunes des cités d’ici rêvent de Dubaï et de marchandises de prestige. Le bonheur serait un grand centre commercial qui leur serait ouvert, mieux qui leur ressemblerait. Les familles plus bourgeoises rêvent de tourisme, d’expériences à se partager en privé et en famille. Curieusement pour les uns comme pour Le bonheur prend de multiples dimensions; mais toujours, il serait bonheur par sa rupture avec notre vie publique et sociale du moment. On jouirait de son temps en parvenant à le consommer; à se fabriquer du souvenir de rêve; on se consomme soi même en croyant s’offrir le monde.
Société et bonheur de consolation.
D’où vient que le bonheur nous renvoie toujours à des images de vie privée? D’où vient que la vie publique , sociale , immédiate se présente à nous comme ce qui nous perdrait, nous épuiserait, ce dont il faudrait s’évader? D’où vient que nous sommes incités à habiter davantage nos rêves que nos vies; davantage le lointain que l’immédiat, la solitude plus que la société?
Éloignement ou rêve, le bonheur nous est toujours présenté comme une rupture. C’est une invitation perpétuelle, une tentation à regarder ailleurs.
L’image de la vie publique , de la vie sociale qui ressort d’une telle partition est catastrophique. Cette vie là ne serait acceptable que si elle est la plus réduite, la moins encombrante possible.
Nous sommes invités non pas à changer nos vies, mais à nous retrancher d’elles, de la manière la plus confortable ou la plus rassurante possible. Nous sommes privés de limiter nos rêves à la taille de nos vacances, de nos appartements ou de nos petits jardins.
Les précaires, eux , sont passés de l’autre côté du miroir; pour eux , l’illusion de la vie privée s’est écroulée; elle ne les a en rien protégés contre la violence économique , sociale et politique qui nous entoure. Les précaires ne peuvent plus croire aux mêmes sirènes, aux partitions artificielles; ils ont fait l’expérience de l’unicité de la vie.
De fait ils peuvent s’offrir le luxe de rechercher un bonheur collectif, communautaire, public. Ayant déjà perdu, ils ne redoutent plus la dépossession.
De vendredi à lundi : STAGE DE PEDAGOGIE A BUNO
Pour cette nouvelle édition, le stage de Pédagogie Sociale s’était fixé un objectif; définir les bases communes, les ressorts, les outils de toutes les expériences en cours de pédagogie sociale que nous représentons.
Une édition réussie avec vingt huit participants , de nombreuses expériences représentées (Grenoble, Saint-Etienne, projets à Champigny, etc). Une édition productive avec la création d’un abécédaire des bases en Pédagogie Sociale, mais aussi une « charte », un « manifeste » de toutes nos actions.
Ces travaux ont été l’occasion de témoignages, échanges. Nous n’en avons pas oublié pour autant la joie de se retrouver, la convivialité.
Les Robinsons étaient de la fête, venus samedi en groupe, présents de nouveau dimanche, participant aux ateliers cuisine, s’occupant des plus jeunes, témoignant de leurs pratiques.
Samedi à la Villa Saint Martin :
Nous sommes venus en avance pour cacher les enveloppes de la chasse au trésor version Pâques, sans que les enfants ne voient. Sauf que ceux de Champlan sont en avance, et suivent chacun de mes faits et gestes. Je dois ruser et même courir pour aller acheter un lapin géant en chocolat.
Notre atelier commence timidement et pendant un moment, je me dis qu’on va reporter la chasse à l’œuf à un autre jour.
Je m’installe avec Cani pour jouer au « qui est-ce » Imen nous rejoint tout-de-suite et aide Cani, qui joue pour la première fois : « est ce qu’il a des cheveux, est-ce qu’il a une moustache ? » Petit à petit, on se rapproche de la vérité !
Après deux parties, Cani en a assez et change de jeu. Elle choisi les cartes de Dora, ou une image est associée à son nom en français et en anglais. On décide de faire jouer au jeu du Memory avec et à chaque fois qu’on retourne une carte, on répète le mot en anglais pour l’apprendre : « boat, binoculars, map, key », voilà tous les mots que répètent Imen, et je ne doute pas que Dora doit être un de ses dessins animés préférés !
Petit-à-petit, le groupe d’enfants grossit et je me dis qu’il est temps de lancer notre grand jeu.
Après avoir précisé que l’on joue tous ensemble, qu’on tient les petits par la main et qu’on s’attend les uns les autres, je lance la première énigme. Chaque énigme correspond à un lieu à la Villa Saint Martin et pour toute bonne réponse, l’équipe reçoit une ou plusieurs pièce de puzzle qui aidera à trouver le lieu ou est caché le trésor.
C’est pas toujours évident de trouver la réponse ou de l’attendre sans partir dans tous les sens. Mais je laisse faire, les plus grands garçons, trop sûrs d’eux, courent au mauvais endroit mais se rendent compte bien vite qu’ils ne sont pas suivis. Certains qui n’ont rien compris au film et qui sont trop pressés, pensent encore trouver des œufs, au détour d’un immeuble ou derrière un arbre ! Raté ! Ils devront attendre !
Après 6 énigmes résolues, des fous rires, des cris et des exclamations mais aussi après s’être rué sur Cosmin, qui était une des réponses, après être passé de la savane à la cave, les enfants ont du réaliser une grande pyramide pour obtenir la clef du sésame : le DAEV ! Son énigme était : « Il joue, il dessine, il chante, il fait de la musique, il fait même la cuisine et surtout, il rassemble les Robinsons ! »
A l’intérieur du coffre peint par les enfants la semaine passée, le lapin géant et pleins de petits œufs en chocolat !
Au début de l’atelier, nous avons préparé une mousse au chocolat que nous dégusterons et partagerons ainsi que tout le reste.
Pour mémoire et pour vous divertir, vous qui avez raté cette grande chasse à l’œuf, voici les autres énigmes . Pas évident si vous ne connaissez pas la Villa Saint Martin, ni Cosmin…mais essayez quand même !
1/Je suis poilue, je vois très bien, je fais de la soie et fabrique des fils sur lesquels tu aimes grimper !
2/Le corbeau y tient son fromage dans son bec mais aujourd’hui, c’est une nouvelle énigme qui s’y trouve.
Un jour, avant de travailler avec nous, Leïla y a fait un spectacle !
3/Il y fait plus sombre, on peut s’y cacher. C’est plus bas que le sol où sont actuellement tes pieds. Pour y aller, il te faut emprunter des « mmm » sans te « casser le bout du nez » comme dans la chanson !
4/Il est…… Parfois, il est ici, parfois au jardin. Il ne fait pas beaucoup de bruit, des fois même, on ne l’entend pas. Mais vous le connaissez tous !
5/Il existe tout prêt d’ici, un endroit où une bête sauvage pourrait t’attaquer. Tu serais alors une proie facile comme les gazelles.
6/Il existe un endroit plus sombre, voire lugubre, que le recoin de l’escalier, mais c’est aussi un endroit où l’on peut trouver des trésors ! Mais s’il te manque quelque chose, tu le trouveras peut-être dans ma poche… ou dans celle du voisin.
Vendredi 3 avril 2015
Jardin Saulx-les-Chartreux
Cet après-midi, nous arrivons sur notre lieu de rendez-vous où les autres nous attendent comme d’habitude et nous sommes contents de se retrouver aujourd’hui car malgré la pluie nous arrivons très heureux sur le terrain de Saulx, où nous devons nous préparer pour la période la plus importante de l’année où il nous faut plus de temps que d’habitude pour réussir les plantations cette année en cours pour donner envie au gens qui nous accompagnent dans nos activités quotidiennes de venir de plus en plus et dans un nombre plus augmenté.
Du coup aujourd’hui nous avons creusé autour du puits pour que les enfants ne puissent pas accéder et ne rien risquer et prendre nos précautions avec eux. Ensuite nous avons entouré les piquets avec du fil de laine pour rendre visible la fermeture des parcelles et vite après ça nous sommes allés nous abriter sous la serre car la pluie à commencé à tomber et à tomber sans cesse.
Et l’heure du goûter est arrivée et nous profitons de ça sous la serre avec nos verres bien chauds entre nos mains pour se réchauffer.
La Rocade
Une Rocade très serrée sous deux tentes. Une tente pour les petits, une tente pour les jeux de société et un porteur de parole accroché aux grilles du chantier d’à côté.
Il y a eu des mikados, il y a eu un Times Up fait maison, il y a eu de la photo et de la réflexion. Aujourd’hui, pour porter la parole, la question était « la famille, c’est quoi ? ». Encore une fois, nous avons eu différentes réponses: « c’est ce que ta de plu chère », « C’est des gens qui s’aiment », « des pères des mères des frères des sœurs » par exemple. Certains ont mis un soin presque zélé à écrire leurs réponses aux feutres à peinture de toutes les couleurs pendant plus d’une heure.
Avant l’arrivée des plus petits, il y en a qui prennent la tente petite enfance pour une arène de lutte. Mais le lieu est ensuite réapproprié par les mamans et les petits qui jouent à la dinette, Laura lit des histoires avec Sidi qui s’endort dans ses bras. Aline relance son atelier créatif, où elle fait ses toiles d’araignées en laine. Sa table se remplit très vite d’enfants contents d’apprendre ou d’apprendre aux autres pour ceux qui ont déjà les bases. Et non, il n’y a pas que des filles au tricot ! Certaines araignées sont très jolies.
Dehors, il y a un foot boueux, les enfants jouent seuls au ballon et je m’aperçois encore du rôle important que nous jouons en venant ici car j’entends dans ce clan indépendant que l’insulte est facile et les coups aussi. J’interviens, épaulé des mères de ces mini joueurs de foot qui prennent le jeu un peu trop au sérieux.
La pluie tombe toujours et toujours elle ne s’arrêtera pas de la journée, donc nous sommes encore serrés pour le goûter.
Jeudi 2 avril 2015
Jardin de Saulx-les-Chartreux:
Ouf, la pluie , la pluie et encore la pluie , ça te donne pas envie de travailler ou de faire quoi que ce soit, sur une journée pluvieuse comme celle-ci, mais « les Robinsons » , sont à l’heure du rendez-vous et au lieu de rendez-vous pour une nouvelle séance de jardinage malgré tout ça.
Nous commençons l’aprém, en s’abritant sous la serre car il fait vraiment moche, mais petit-à-petit on commence à sortir de nos coquilles, et aller couper des petits morceaux de bois pour en faire des piquets pour entourer les parcelles de fruits rouges et ensuite essayer de renforcer le portail du côté chemin pour une meilleure ouverture et fermeture de la porte.Cependant, les adultes me font part de leur souhait d’aller visiter le parc de Beauval « parc des félins », car ils aimerait faire une nouvelle sortie pour prendre l’air et consacrer un petit moment à discuter ensemble de nos projets pour le jardin cette année et peut-être qui sait ? On pourra faire un coin et une petit cabane pour élever des poules !, disent-ils.
Mais pas mauvaise comme idée mais tout d’abord on va voir ce qu’ils en pensent les autres et ensuite voir si nos finances nous permettront de faire un tel pas, mais nous n’en discutons plus car l’heure du goûter est venue et nous en profitons.
Tchaooo!
Au skate-park :
Une poignée d’enfants pour une poignée de rires et d’anneaux lancés en l’air ! On a un nouveau jeu : il faut jeter des anneaux sur des plots qui ressemblent à des crayons. C’est un jeu d’adresse sympa à faire quand il fait un peu froid et qu’on ne veut pas se geler les fesses sur les tapis !
Mais c’est pas facile, alors on réinvente les règles ; on lance les anneaux en l’air, jusqu’au ciel, ou sur Aline, c’est tellement plus drôle. Ou alors on triche : « ferme les yeux Aline ! » Et les anneaux comme par magie se retrouvent sur les plots !
On s’installe ensuite sur les tapis pour jouer un peu tout en écoutant de nouvelles histoires, qu’Aline nous raconte. Il y a « le panier d’osier » et « Miss Petipotin et le Renard Charmant ». C’est des bouquins de Cécile Alix, notre copine qui était venue faire des jeux de théâtre et d’expression sur nos ateliers. Et bah, maintenant elle écrit des livres et nous en a envoyés plusieurs. C’est chouette. Merci Cécile !
Pauline découvre le fameux croc-carotte avec les enfants, puis leur propose une partie de Uno ; Après quelques coloriages, les garçons vont se dégourdir les jambes et se font quelques passes et tirs-au-but. La pluie nous a épargnés et nous avons finalement bien profité !
Massy
La pluie n’était pas de notre côté encore une fois… Est-ce que nous allons avoir des enfants ? là était la question. Nous mettons une seule tente car nous n’espérions que très peu d’enfants. 16h l’installation de l’atelier est fait. Des enfants passent, nous leurs parlons de l’atelier, mais nous avons pour seul réponse « peut-être après » ou alors « mais vous ne devriez pas venir sous la pluie ! ». Bref ça ne s’annonce pas terrible… 16h30, toujours personnes… 16h45 les premiers enfants pointent enfin leurs nez, YES.
Nous jouons au Monopoly avec les quatre enfants présents pendant que d’autres jouent à « ni oui, ni non ». Les mamans regardent leurs enfants s’amuser. Il y a une bonne ambiance et les enfants sont très agréables. Seulement, vu l’heure à laquelle les enfants sont arrivés nous avons très peu de temps pour jouer et il est déjà l’heure du goûter ! Nous décidons tous ensemble de manger sur les tables et les responsables de goûtés sont désignés sans cris. Nous rigolons bien pendant le goûter, tous le monde parle ensemble de ce qu’ils mangent à la cantine… Génial comme moment ! Les enfants demandent si nous ne pouvons pas venir tous les jours et de rester jusqu’à 19h00, nous leurs expliquons que ce n’est pas possible car nous sommes basés sur Longjumeau mais que le jeudi il faut venir plus tôt !
Encore un super moment passé à Massy malgré un temps qui n’était pas en notre faveur et peu d’enfants. Ils font passer le mot à leurs copains et les troupes devraient s’agrandir aux beaux jours !
Allez on range et on repart au local se réchauffer les pieds !
Ballainvilliers :
Cet après-midi, nous avions la visite d’une étudiante en journalisme venue faire la connaissance des enfants de Ballainvilliers et de notre travail sur les camps pour écrire un article sur les obstacles à la scolarisation des enfants roms…en effet, les enfants du camp de Ballainvilliers ne sont toujours pas scolarisés et, à peine sont-ils arrivés sur ce camp que toutes les familles ont déjà reçu un avis d’expulsion de l’huissier. Dans ce contexte d’instabilité radicale, il est difficile de se projeter, même dans le court et le moyen terme…
Nous proposons des ateliers hebdomadaires autour de la pré-scolarisation depuis déjà un mois et prévoyons d’accompagner les familles ayant des enfants en âge d’être scolarisés à la mairie de Ballainvilliers mardi prochain pour demander leur inscription dans les écoles de la ville. Nous referons le point suite à cette rencontre.
En attendant, on apprend à écrire, à peindre, à jouer et à s’exprimer par tous les moyens possibles !
Cet après-midi, on a fait des exercices d’écriture et de motricité fine (exercices pour apprendre à tenir un stylo, peinture, collages…) puis après de gros efforts de concentration, on s’est défoulé en faisant du cirque : pédalettes, assiettes chinoises, balles, massues, anneaux et diabolos sont venus s’envoler dans les hauteurs de l’usine et colorer l’ambiance.
Les plus petits ont fait les cuistots en jouant à la dînette ; ils se sont pris pour de vrais chefs et ont inventé toutes sortes de recettes sucré-salé !
Puis en fin d’atelier, comme d’habitude, nous avons partagé un bon goûter avec des petits croissants fourrés, du chocolat chaud et des carrés de chocolat…pour finir dans le calme et la convivialité.
Mercredi 1er avril 2015
Jardin de Saulx-les-Chartreux:
Merveilleuse journée aujourd’hui et chaleureuse, malgré le fait que le soleil a été présent mais nous a montré aussi ses dents et son souffle froid du printemps, mais même comme ça les enfants ont été très impliqués et concernés de la situation du jardin et de la récolte de cette année , car eux aussi espèrent avoir une bonne récolte et pour cela cet après-midi, ils se sont donné beaucoup de mal à travailler pour en partager la récolte à venir.
Nous avons aussi fait une petite promenade dans les bois pour en récupérer des piquets pour délimiter les parcelles et du bois pour le feu.Les enfants étant de bonne humeur et de bonne volonté, ça a rendu la journée plus agréable et ensemble dans une bonne rigolade nous avons aussi semé des carottes en pleine terre et ensuite nous les avons arrosées, mais aussi les fruits rouges nous les avons bien entourés avec du BRF pour le rendre plus visible et ainsi ne pas avoir à désherber la parcelle.
Sous un ciel bleu marine, un vent un peu agressif, et un soleil un peu peureux de faire son apparition derrière les nuages le temps passe vite et la journée agréablement belle car encore une fois le travail en équipe s’est montré fertile.
Mais malgré le temps passé ensemble, l’heure du goûter arrive et nous le savons que très bientôt nous allons nous séparer mais avec une promesse de se revoir très bientôt!
Wissous
Nous sommes arrivées avec Leïla à 14h00 sur le camp, il neigeait beaucoup, nous avons eu du mal à garer le camion avec ce brouillard froid… Évidemment nous sommes le 1er avril (poisson d’avril !!). Le temps était de notre côté, il faisait plutôt bon. Nous avions peur de la pluie. Les enfants ont couru jusqu’à nous, cette accueil chaleureux, je ne m’en lasserai jamais ! Ils nous ont aidés à porter les affaires puis nous avons commencé à installer l’espace petite enfance. Il n’y avait pas beaucoup d’enfants, nous nous demandions où ils étaient … Un à un ils commencèrent à montrer leur nez. Nous avons commencé par faire un accroche-décroche, les enfants connaissaient déjà les règles, le jeu à donc pu vite démarrer. Mais peu à peu les enfants quittaient le jeu car leurs parents les appelaient pour manger, nous avons donc dû interrompre le jeu.
Qui dit 1er avril dit poisson d’avril !!! Nous avons donc fabriqué des poissons avec des assiettes en cartons, les enfants se sont mis dedans à leur rythme, alors que certains avaient déjà fini, les jeunes commençaient tout juste. Il y a plein d’énergie à Wissous, c’est génial !
Nous avons ensuite voulu voir où les enfants en étaient dans l’écriture, nous avons donc collé les poissons et tenté de parler du pourquoi la création de ces poissons, mais cela n’a pas été simple ! Florentina n’était pas si joyeuse que d’habitude car elle avait raté son contrôle d’anglais. Nous lui avons expliqué que c’était normal au début, que ça irait de mieux en mieux.
Nous avons ensuite pris le goûter tous ensemble et choisi le chef de goûter ne s’est pas avéré tâche simple car tout le monde voulait le faire, nous avons donc dit au final à Valentin et Amalia de le faire. Autour de pâtisseries roumaines et d’un chocolat chaud, les enfants se sont régalés ! Au top cet après-midi.
Allez on plie bagage car il est l’heure de rentrer et on vous dit à bientôt !!
Bel Air:
Nous y étions à 14h, Laura, Cosmin et Pauline étaient présents. Nous avons installé deux tapis avec les jeux : échecs, Mikado, Uno, ballon, les Legos. Au départ, 4 enfants étaient présents, nous avons au départ fait une balle au prisonnier qui a attiré un nouvel enfant. Puis nous avons enchaîné avec un match de foot, avec les enfants de départ, puis d’autres enfants sont ensuite arrivés pour participer au match de foot. La majorité des participants étaient des garçons, juste une fille faisait partie du match.
Les deux autres filles présentes sur le terrain de jeux ne souhaitaient pas jouer avec nous. Après, nous avons joué au « chat » avec les mêmes enfants. Après ces jeux, il fut difficile de motiver les enfants à jouer, peu d’entre eux étaient motivés pour jouer.
Beaucoup se dispersaient et s’éloignaient et ne souhaitaient pas participer aux jeux malgré nos sollicitations. Par ailleurs, plusieurs enfants perturbèrent les activités en jouant avec des allumettes et en les jetant sur d’autres enfants. Laura est intervenue pour mettre fin à cette situation.
A 16h15, le goûter a commencé, l’ensemble des enfants sont venus ainsi que des enfants qui n’étaient pas là pendant les activités. Laura a fait part de son mécontentement devant ce manque de communication des enfants et les a questionnés sur le type d’activité qu’ils aimeraient faire la semaine prochaine, mais ils n’ont rien répondu. Après avoir mangé, les enfants sont partis rapidement, certains sans dire merci.
Mardi 31 mars 2015
« Disco-soupe » à Massy :
Cet après-midi, nous avons co-animé avec les villes de Massy et Antony ainsi que l’association ….
Une « disco-soupe » ! Mais qu’est-ce qu’une disco-soupe ? Le principe commence à se répandre…on récupère les fruits et légumes en fin de marché dont les commerçants se débarrassent et on en fait smoothies et soupes de toutes sortes, dans la musique (disco ou autre !) et surtout dans la bonne humeur et la convivialité.
De nombreuses personnes étaient au rendez-vous dès le début de l’après-midi pour une séance géante d’épluchage et coupe de fruits et légumes. Il y en avait plein et de toutes sortes : fraises, laitues, pommes de terre, choux de Bruxelles, navets, poires, pommes, menthe, brocolis, carottes, poireaux!