La fin du (vieux) Monde

 

Vendredi soir, 21/12 ,

C’était une fête improbable DISPROPORTIONNEE , incroyable que celle des Robinsons en ce 21 décembre au soir , marquée par d’obscures prophéties de fin du monde. Une fête sous la pluie, la bruine , le brouillard au fond d’un parc , dans une salle des Fêtes, si difficile à obtenir.

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Une fête avec plus de 200 PERSONNES, survoltées, remontées , pleines d’énergie et de joie. Une fête avec des enfants et familles des camps, avec nos amis des associations partenaires, une fête avec les anciens, les nouveaux, les futurs.

Une fête dont l’organisation a été tous azimuts avec de nombreux parents, enfants, jeunes, permanents , stagiaires impliqués, et tous se sont ajustés NATURELLEMENT.

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Nous remarquons de plus en plus à Robinson comment les gens reviennent: les enfants, devenus grands, parfois parents; les anciens stagiaires, devenus professionnels  les anciens permanents , devenus partenaires.

Nous remarquons comment , une aventure comme la nôtre tout en se déroulant toujours dehors DEVIENT UN CENTRE.

Il faut un CENTRE , au fond, pour que l’environnement devienne un MILIEU , et c’ets peut être à cela au fond que sert notre association.

Un centre entre: affectif et social; un centre entre théorie et pratique, un centre entre développement individuel et collectif, un centre entre « empowerment » et « Care », un centre  entre enfants et adultes, etc.

Or ce centre ne s’inscrit nulle part: notre travail semble toujours exilé et en dehors des structures chauffées et bien éclairées. Il  est mobile, disponible, mais tout autant régulier. Il est fragile , précaire, vulnérable et DURABLE. Car c’ets bien cette durée qui fait que le e gens reviennent , qui rend compte de l’incroyable fidélité des enfants qui grandissent et s’épanouissent auprès des Robinsons.

MICHTO SKOL

Ce centre mobile , autonome,; indépendant, efficace, au sens que Deligny donnait à ce terme, va trouver à s’incarner dès le mois de mars dans la MICHTO SKOL.

La Michto Skol, est un dispositif innovant d’accès à l’éveil (DAEV) pour tous les jeunes enfants qui sont privés de lieux de socialisation collectifs . Nous avons voulu que ce dispositif s’adresse aux enfants entre 6 mois et 6 ans et tous ceux qui les accompagnent.

C’est un dispositif mobile , destiné à se déployer. Concrètement la Michto Skol ets un camion que vient d’acquérir notre association et qui est en cours d’aménagement.

Ce camion est en mesure de déployer partout au quartier, dans les camps et rapidement, un dispositif d’éveil.

Le camion, regorge de ressources en équipements , énergie, eau, matériel éducatif et permet de projeter et d’organiser, en peu de temps, des espaces éducatifs adaptés à tous les âges et toutes les activités: éveil, cuisine, préscolarisation.

Immédiat, sans préalable, sans tergiversation, un tel dispositif permettra ICI et MAINTENANT de permettre ce qu’on a trop promis et trop refusé, ce que l’on a trop dit et ce qu’on n’a pas assez fait: des droits réels pour tous les enfants.

Samedi

Il a plu une bonne partie de la journée mais quel que soit le temps qu’il fasse, les enfants ne ratent jamais l’occasion de se retrouver dehors. Pour tout de même leur offrir un refuge nous avons innové l’accueil sous tente. L’enthousiasme a été collectif, les enfants sont venus aider spontanément pour la planter, ce qui n’a pas été une mince affaire à cause du vent.

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Une fois les tapis et les jeux déroulés dedans, quel bonheur ! C’est comme une cabane. Ailleurs les enfants jouaient au Mollky puis au foot tandis qu’un groupe s’amusait avec le chien d’une participante. Il en faudrait peu pour qu’il devienne la coqueluche des enfants.

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VENDREDI

La rocade:  

Il y avait du monde ce soir après le dernier jour d’école et le temps s’était radouci. Les mamans se sentaient détendues.

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Elles  ont joué au Mollky avec Benjamin.

 

 

 

Les enfants eux étaient heureux et débordaient d’énergie. Ils ont joué avec Anne au  tourniquet puis à Un, Deux, Trois soleil ! On pouvait voir apparaître d’étonnantes statues qu’aucunes grimaces ne parvenaient troubler.

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Puis au goûter, une maman nous a fait le cadeau d’avoir cuisiné le meilleur gâteau au yaourt du monde !

Jardin de Chilly-Mazarin :

Quelques coins de ciel bleu nous ont accompagné le temps de cette après-midi au potager de Chilly-Mazarin. Nous avons quasiment terminé de tailler nos arbustes mais il en restait un, un saule, qui méritait un bon rafraîchissement.

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Les grands sécateurs et les scies étaient de sortie pour élaguer cet arbre.

 

Nous en avons profité pour récupérer du bois en conséquence.

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Les allées ont été balayées de quelques feuilles mortes qui subsistaient encore à la cime des arbres.

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  Vendredi soir, c’était notre fête!!  Voir plus haut 

JEUDI

Wissous :

Le temps était pluvieux et malgré cela un groupe d’une dizaine d’enfants de différents âges nous ont rejoint sur et autour du tapis. Heureusement nous avions prévu les k-ways, ce qui  a permis à tout ce petit monde de rester à peu près au sec tout en jouant, pour l’essentiel à la corde à sauter et au frisbee.

Quelques uns sont restés sur le tapis motivés pour discuter ou pour des petits  jeux de société (qui ont un peu soufferts de la pluie). Par ce temps nous avons d’ailleurs choisi d’écourter l’atelier et de passer plus vite aux choses sérieuses, à savoir la collation chocolat chaud et petits pains briochés. Les enfants nous ont aidés à ranger le matériel pour ensuite vite se réfugier au chaud.

Jardin de Saulx :

La pluie que ne cessait pas de tomber depuis le début de la journée nous inquiétait un peu avant de venir à l’équerre. Mais notre fameux micro-climat nous a gâté. En effet pas une goutte de pluie ne viendra nous perturber, avec même un petit coin de soleil sur la fin.

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Nous réceptionnons cet après-midi notre livraison de BRF en deux fois.

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Au total 11m3 nous sont livrés qui seront répartis sur le jardin, dans les allées, les parcelles et les massifs. Nous avons passer une belle après-midi.

 

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Skatepark :

L’ambiance était joyeuse avec un bon nombre d’enfants et une poignée de mamans, fidèles à cet atelier. Nous avons parlé de la fête mensuelle et annuelle de l’association prévue ce vendredi 21 décembre. Ah ça ! Jamais ils et elles ne manquent ce rendez-vous ! Plusieurs petits groupes se sont spontanément formés sur le tapis, l’un autour du jeu « la tour vacillante », l’autre autour du mikado géant.

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Un autre groupe s’est amusé au Molky. L’excitation était palpable chez quelques enfants  à la veille des vacances et des fêtes de fin d’année…A moins que ce ne soit l’annonce de la fin du monde qui laisse à supposer qu’il faille en profiter ici et maintenant !

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Croix-Breton :

Là aussi aujourd’hui  les enfants étaient excités. Pour canaliser  les sept petits zébulons,  nous avons fait des petits jeux collectifs. Nous nous sommes bien amusés et nous avons ainsi pu prendre le goûter dans le calme.

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MERCREDI

Moulin Galant :

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Un groupe mixte s’est constitué pour une partie de foot au stade tandis qu’un autre groupe est resté à faire des petits jeux et coloriages sur le tapis. L’ambiance au stade était joyeuse et concentrée. L’équipe de Benyamin et Samuel a gagné haut la main 4 à 1 contre l’équipe  d’Isabella et Maria. Bravo la parité !

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Pour cette fois on dira que le principal est de participer ! Le retour au terrain s’est déroulé dans l’enthousiasme et les deux équipes de sportifs ont rejoint les autres enfants assis sur le tapis pour partager ensemble  le goûter.

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Jardin de Saulx :

Cet après-midi nous nous rendons en petit groupe à l’équerre. La pluie fine ne nous gêne pas pour différentes activités au jardin. Nous commençons par appliquer et accrocher un voile d’hivernage sur un jeune arbre, un figuier pour le protéger du gel lors des rudes journées hivernales.

Quelques bâches étendues au terrain sont repliées et enfin nous taillons quelques framboisiers. Les filles présentes au jardin en profitent pour fabriquer une petite guirlande de noël  qu’elles accrochent dans le camion pour célébrer l’approche de noël.

Ludothèque/parc Nativelle :

Aujourd’hui nous nous sommes rendue à la bibliothèque pour la dernière répétition de l’atelier théâtre deux enfants manquée a l’appelle  mais nous avons pu quand même répéter et pouvoir peaufiner  les dernier détailles et parler de l’organisation pour les spectacles. Les enfants étaient  volontaires et tous c’est bien déroulé, et nous avons fini par un petit goûter et une danse.

Je ne cherche pas je trouve (Picasso)

 

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« Je ne cherche pas , je trouve »; cette citation, célèbre de Picasso,  semble d’abord bien prétentieuse.  Elle pourrait apparaître comme l’affirmation d’une supériorité,  une forme de compétition mal assumée.

Mais en Pédagogie sociale, comme en art sans doute, cette formule recèle de nombreux  sens.

Le premier est dans l’affirmation d’un agir: trouver est ici le contraire de gérer. Trouver c’est « faire ».  Alors que la recherche reste un acte impalpable, en attente de réalisation; alors qu’elle s’ignore elle même, « la trouvaille », le fait de « trouver » se constitue d’emblée en fait. En Pédagogie, comme en art, « trouver » suppose un impact et un agir immédiat.

Nos actions à Robinson produisent cet effet immédiat; elles modifient, sans préalable,l’environnement et la vie quotidienne de ceux qui en bénéficient. Il n’y a pas d’hésitation, pas d’attente, pas de condition préalable, pas de recherche. Il y a ACTION.

Le second est dans l’affirmation d’un « être ensemble »; quand on « trouve », c’est qu’on rencontre, c’est qu’on contacte, c’est qu’on rentre en collision, c’est qu’il y a de la relation.

Ceux qui cherchent semblent toujours loin, ils s’en font parfois un dogme, une volonté comme das la recherche scientifique classique (qui n’est pas le seul modèle)   Quand on cherche c’est qu’on  est ailleurs, c’est qu’on affirme son éloignement, et une hypothétique indépendance.  C’est qu’on ignore ce qui nous rassemble, nous oppose et en quoi nos places se déterminent les unes , les autres. C’est dénier qu’on est pris dans ce qu’on observe, et qu’on est observés par ceux auprès de qui on agit. « Je ne cherche pas , je trouve »,  signifie alors que je vais au contact, que j’accepte d’être lié, d’y être pour quelque chose dans le sort et la posture de l’autre.

Le troisième et dernier sens est dans la reconnaissance du poids du Hasard et de son potentiel créatif.  Si « je ne cherche pas, je trouve », cela veut aussi dire que je fais avec ce que j’ai trouvé; cela implique que je ne détermine pas ce qui arrive, que je ne choisis pas non plus ceux qui arrivent, et que j’accepte aussi ce (ou ceux) que je n’attendais pas. Trouver veut alors dire, investir la réalité dans sa globalité, sa complexité, son incertitude. Trouver signifie ici tenir, construire bâtir, non pas à partir d’un idéal (l’hypothétique inspiration de l’artiste, le projet de l’intervenant social) mais à partir de ce qui est vraiment.

Ainsi nos interventions dans l’environnement et dans la vie des enfants, des  parents, des jeunes, des familles comme des personnes isolées « trouvent » elles TOUJOURS leur public, sans jamais le chercher, mais aussi  leurs outils, leurs occasions, leurs modalités , car c’est par là justement que l’on commence.

En réalité, nous ne trouvons pas, nous sommes trouvés.

 

 Samedi dimanche: Week end GROUPE DES JEUNES ABEILLES

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Cette année, un nouveau groupe réunissant des jeunes de Longjumeau, Chilly, Arcueil, Wissous et Moulin galant, se mobilise  pour mener le rucher sur toute la saison, jusqu’à la récolte de miel. En parallèle, ils se lancent dans la cuisine de rue massive, et s’organisent pour préparer des repas de quartier.

Samedi :On se retrouve à la MJC de Chilly (où LES JEUNES DE LONGJUMEAU et d’ailleurs,  SONT TOUJOURS BIEN ACCUEILLIS)  pour déjeuner ensemble. On commence l’après-midi par des petits jeux de présentation, et on discute des attentes de chacun.

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Puis on prépare des boissons de chaudes et des gâteaux, qu’on va partager à l’atelier de rue de la VSM pour le goûter.

Dimanche : Le matin, un groupe part aux ruches pour traiter les abeilles contre le varroa, pendant qu’un autre prépare des menus pour les prochains repas de rue. On se retrouve tous au terrain de l’Equerre pour pique-niquer.

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Un groupe repart directement au local pour cirer les cadres des hausses qui accueilleront le miel au printemps. Les autres vont d’abord glaner quelques carottes, puis s’installent sur le quartier pour faire des affiches annonçant le prochain repas de quartier.

SAMEDI AU QUARTIER

A la Villa Saint Martin :

Riche journée en perspective : les ados sont à la MJC (Maison des jeunes) avec Mélodie,  Robin, Garance et Corentin afin de préparer un goûter atypique (thé chaï, thé à la menthe, gâteau a la crème de marron…). Pendant ce temps, à la Villa St Martin, nous proposons aux enfants des scoubidous, le molkki (pétanque finlandaise), répétition du spectacle acrobatie et cuisine de rue.

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Nous avons aussi eu la visite de 2 jeunes artistes en « art deco », pour parler du projet qu’elles ont de nous fabriquer une « roulotte » pour nos ateliers. Nous nous sommes ensuite tous rassemblés afin de déguster ce que le groupe ados avait préparé.

VENDREDI

A La rocade :

L’atelier a commencé sous une pluie fine, sans décourager les enfants qui nous ont rejoints pour jouer au Pogo Fun.

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Après quoi, l’accalmie a permis de se rassembler sur le tapis pour quelques jeux de société : mikado géant et Flex Tour. Pendant qu’Anty et Kardiatou jouaient au foot avec Timothée et Mélissa, Anne bénévole de l’association proposait une partie de baccalauréat. Elle avait imprimé des grilles.

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Rapidement une majorité d’enfants et d’adultes se sont pris au jeu. C’est Pilératou qui a gagné. On reprendra la partie au prochain atelier. Puis on a fini par une petite collation chaude en présentant le projet du cahier d’idées et le projet deMichtoskol ! On en reparlera.

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Au jardin de Chilly-Mazarin :

Quel vilain temps cet après-midi ! La pluie ne cessera pas de nous accompagner durant nos activités.  Malgré tout, nous nous mettons au travail en continuant la taille des arbustes avec parmi ceux-çi,

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des rosiers, dont il faut extraire les branches en faisant attention aux épines. Les framboisiers sont également taillés et rafraîchis afin qu’ils puissent produire davantage de fruits l’année prochaine. Un thé chaud est vite englouti entre 2 averses de pluie.

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JEUDI

Sur le camp de Wissous :

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C’était le premier jour d’Elise sur le camp. Elle a découvert les enfants et leur cadre de vie, leurs parents, et l’ambiance survoltée.  Nous avons fait des jeux qui bougent pour affronter les  -3°C ce matin : on a fait des tirs au but, sauté partout avec le bâton sauteur et la grande à corde à sauter. Sur les tapis, nous avons joué au Memory, avec les jeux de construction et fait des coloriages malgré les petits doigts gelés ! Ils sont forts ces enfants. !

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Jardin de Saulx :

Le temps s’est radouci légèrement cet après-midi. Nous découvrons de nombreux blocs de glace, dans les seaux et notamment sur la serre !!

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Pour nous réchauffer, nous continuons de déplacer notre tas de compost et un autre binôme s’occupe-lui de désherber entre les derniers légumes qui poussent au terrain.

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Photo0131Malgré le terrain dur comme du béton, nous essayons de bêcher un bout de parcelle. Nous terminons la journée par un thé bien chaud tout en tentant d’imiter les différents accents que nous pouvons connaitre.

Au Skatepark :

Arrivées à la sonnerie de l’école, nous avons rapidement accueilli les enfants, contents de nous revoir. Nous avons commencé par une partie de « molky » (lire la kronik de jeudi dernier pour avoir les règles de ce jeu).

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Ensuite, pendant que certains enfants s’entraînaient au « bâton sauteur » (voir photos pour plus amples explications), d’autres ont fait quelques parties de mikados géants.

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Des amateurs de corde à sauter se sont affrontés, tout cela dans une très bonne ambiance. Après cet atelier dynamique nous nous sommes installés pour le goûter  Nous avons mis à disposition des enfants un cahier à idées afin d’enrichir nos ateliers et être au plus près de la demande des enfants.

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A la Croix-Breton :

L’atelier s’est bien déroulé.  On a commencé par une petite partie de foot. Certains ont enchaîné avec une partie de corde à sauter et une course, quand d’autres ont voulu jouer à un jeu sur le tapis.

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Avec les pieds mouillés, les enfants ont été bien obligés d’aller se changer ou de se réchauffer en jouant à Un, Deux, Trois Soleil ! Puis le goûter, convivial, avec le chocolat chaud tant attendu nous a tous réunis. Nous étions peu nombreux mais bien heureux et nous avons pu faire facilement connaissance.

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MERCREDI

Sur le camp de Moulin Galant :

Aujourd’hui le thermomètre est en dessous de 0°C, l’atelier démarre par des jeux de sociétés et des petites histoires. Ensuite, les enfants un peu plus jeunes arrivent et utilisent les jeux de leur âge. Un groupe de 8 garçons est motivé pour aller jouer au terrain de foot à l’extérieur du camp. Nous nous sommes donc divisés en deux groupes. Sur le camp, c’est corde à sauter pour se réchauffer. Après toutes ces activités, les enfants nous aident à ranger le matériel et partager le goûter.

Jardin de Saulx :

Aujourd’hui, c’est la journée la plus froide de la semaine, avec une température négative. Nous décidons d’essayer de plier de nouveau la tente qui pourrait nous servir sur notre PreSkol Mobile. Après avoir visionné de nombreuses fois la vidéo de démonstration, nous avons réussi le pliage de la tente. Nous avons mis en moyenne 8 minutes pour y parvenir. Au passage nous récoltons quelques topinambours.

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Au final nous profitons d’un chocolat chaud, d’un thé ou d’un café pour se réchauffer.

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Ludothèque/parc Nativelle :

Aujourd’hui nous étions au complet pour l’atelier théâtre  qui s’est déroulé dans une petite salle de la bibliothèque prêtée par celle-ci.

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Les enfants étaient très motivés et la séance s’est bien déroulée.  Nous avons fini par une petite danse dans le parc et avons goûté tous ensemble.

 

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« Lorsque les puissants n’ont pas de parole et que les faibles n’ont pas les mots, la violence entre les hommes atteint son paroxysme » (Jérémie Le Louët)

Territoires de crise et ressources de développement

La France découvre avec stupeur la pauvreté de ses enfants. Elle n’en est qu’au début tant notre regard de ce point a été embué depuis quelques décades par une vision aussi péjorative que fausse.

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On dénonçait les enfants rois, par ci, les sauvageons par là. Plus que jamais la jeunesse était était accusée d’être ignorante, complaisante, d’esprit étroit, mais aussi incapable de se concentrer, de penser et de s’adapter.

On découvre la pauvreté des enfants de notre pays et plus encore de ceux qui partagent la précarité de leurs parents; mais nous découvrons au même moment que les quartiers en politique de la Ville sont eux aussi de plus en plus pauvre et que l’écart qui les sépare des conditions de vie des centres villes ne cesse de croître.

La relégation géographique, urbaine (péri urbaine aussi) et spatiale , progresse et les quartiers en difficulté SONT DE PLUS EN PLUS ABANDONNES une fois qu’on y a installé des caméras, quelques fleurs et de nombreuses barrières.

Et les enfants de ces quartiers? Ils cumulent bien entendu. En tant qu’enfants et en tant qu’habitants, sur eux un véritable abandon s’acharne.  Tant de collectivités ignorent avec constance leurs réelles conditions d’existence.

Les travailleurs sociaux eux mêmes, peut être découragés, s’habituent à l’impuissance, ou banalisent ce qu’ils rencontrent.

Parce que nous partageons le quotidien de ces enfants et de ces familles, nous devons quant à nous témoigner de leur abandon, de leur propre découragement. En effet ces parents et ces enfants sont de plus en plus nombreux à ne rien attendre, à ne plus demander d’aides trop partielles, trop conditionnelles trop morcelées, trop négligeables.

A Longjumeau, dans le quartier Sud, nous rencontrons la réalité de cette précarité, mais aussi sa logique et ses circonstances.  Nous devons témoigner de la dégradation de la vie dans notre Ville pour quantité d’enfants et familles , particulièrement dans le Quartier Sud. Nous devons témoigner de l’urgence d’une prise de conscience des collectivités et institutions, et d’un changement de cap.  Dire des vérités qui blessent comme celle ci: à Longjumeau, dans le quartier sud des enfants ont froid et faim; des adultes s’enferment et désespèrent, et l’avenir s’est souvent envolé.

Mais nous rencontrons également SON ANTIDOTE

Cet antidote à la crise, c’est la présence, la constance et l’inconditionnalité d’actions, véritable pratique qui met en valeur les ressources et le développement des personnes et des groupes.

L’antidote passe par le Territoire, son habitation, et sa réappropriation par ceux qui en font la vie. L’antidote passe par la reconquête du pouvoir de produire: cuisine collective,  journal, performances, expos, aménagements de l’espace .

Et là nos ressources sont immenses ; elles sont celles des enfants , jeunes et adultes que nous rejoignons et qui nous rejoignent .  Nous produisons alors la véritable richesse qui est celle qui enrichit la vie commune.

Samedi:

Aujourd’hui à la villa st Martin, malgré le vent et le froid les enfants se lancent  dans le  nettoyage du camion bleu. Pendant ce temps, Aline et un petit groupe d’enfants s’entraînent au spectacle de cirque prévu pour notre grande soirée conviviale du 21 décembre

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. Pour nous réchauffer, nous entamons une partie de cache/cache tandis que Benjamin et quelques enfants nous concoctent deux délicieux gâteaux que nous dégusterons au moment du goûter.

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Plusieurs parties de haly gali s’engagent, ainsi que des jeux autour des poupées et des barbies. Après cet atelier bien rempli nous faisons le conseil de quartier finissons par la prise d’un goûter bien mérité.

 

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VENDREDI

La rocade:

Nous nous sommes retrouvés à la Rocade malgré se froid. Le vent a balayé à plusieurs reprises, les tapis.Même le temps joue contre nous.

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Pour nous réchauffer nous avons joué à « l’épervier » et « chat glacé » (quelle ironie). Pour finir, nous avons pris un goûté nocturne bien mérité.

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Jardin de Chilly-Mazarin

Aujourd’hui, il y avait 2 adultes avec nous au jardin. Nous nous sommes en particulier occuper de tailler les arbres, et de ramasser les feuilles.

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Le temps qui na pas joué en notre faveur à fait que nous avons un peu écourté l’atelier. Nous avons quand même bien avancé et avons fini par un petit goûter.

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JEUDI

Wissous :

Une belle matinée d’automne mais avec des températures d’hiver. Ce matin, lorsque j’ai pris le camion, il était tout givré. Du coup, Ramona et moi avons opté pour des jeux de ballon en parallèle du tapis.

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Nous avions apporté le goal Décathlon pour faire des tirs au but.

 

 

Rebecca a quand même fait un coloriage de lapin.  On a fini tous ensemble autour du lynx.

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Les grandes nous ont distribué le goûter, puis nous avons apporté aux enfants des cartons de vêtements et de jouets récoltés pour eux.

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Jardin de Saulx :

Cet après-midi à l’équerre, l’activité principale est la mise en place d’un dallage. Les dalles, récupérées à proximité du jardin, sont installées à l’entrée du jardin côté route.

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Elles vont permettre de faciliter la sortie du camion en cas de temps humide, ainsi que l’accueil de camions de livraison, chargés de terreau ou de BRF.

 

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L’opération est un succès à l’aide de pelles, pioches et houes.

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Nous testons notre chemin de dalles et faisant rouler le camion dessus. Nous terminons la journée par déplacer et retourner un tas de compost ainsi qu’en vidant la table à feu.

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Skatepark :

L’atelier,  se déroule en petit nombre aujourd’hui.

Photo0045Pour vaincre le froid, nous décidons  de jouer au molkky  (pétanque finlandaise), dont le but est d’atteindre 50 points en faisant tomber les quilles à l’aide d’un bout de bois.

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Ce jeu très amusant a été très apprécié des enfants. Nous avons aussi joué au super jeu hali galy  avant de pendre un bon chocolat chaud accompagné de madeleine.

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Croix breton :

Nous avons fait un football à la croix breton aujourd’hui pour nous réchauffer et parce que nous avions apporté les cages de but.

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Ensuite nous avons joué aux poissons pêcheurs avant de prendre un bon goûter et de manger les bonbons que Marine nous avaient apportés pour son départ.

 

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MERCREDI

Moulin Galant :

Nous nous sommes installés devant la caravane de Benyamin et d’Abel.

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Aujourd’hui à Moulin Galant, il était temps pour Simélia et Beni de faire leur pagette qui résume leur weekend au Château d’il y a deux semaines déjà.

Beaucoup d’enfants ont souhaité écrire sur des feuilles de différentes couleurs. Très appliqués, certains ont écrit leurs noms et prénoms, tandis que d’autres préféraient recopier des phrases.

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La voiture téléguidée a eu beaucoup de succès auprès des garçons, tout comme la corde à sauter.

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Jardin de Saulx :

Aujourd’hui, il y avait quatre enfants avec nous au jardin. Certains se sont occupés du d’arracher les pieds de maïs, d’autres du déplacement des tas d’herbes et nous avons remis  la bâche en place.

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Tous le monde était motivé aujourd’hui et était content de cette après-midi dynamique et plein de bonne humeur.

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Nous avons fini par un goûté animé et réchauffé autour de chocolat chaud.

 

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Ludothèque/parc nativelle :

Aujourd’hui, théâtre en plein air ! La troupe  est revenue au complet, plus motivée que jamais, malgré la pluie, le froid et le fait qu’on n’ait pas pu obtenir de salle pour répéter.  Nous avons organisé un grand jeu de corde à sauter qui nous à tenu chaud jusqu’au goûter !

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La semaine prochaine, dernières répétitions, nous serons au top !

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KRONIKS DES ROBINSONS DE DIE

C’est Alin (un habitant du quartier) qui a pris le relais samedi dernier puisque je n’étais pas encore rétablie. Cette semaine, je vais mieux et j’ai repris mes bonnes habitudes.
Je te souhaite une bonne soirée
Marianne
Aujourd’hui, il y a une dizaine de centimètres de neige. Quand j’arrive, les enfants sont en train de déneiger leur cabane. Nous jouons un moment avec la luge, puis je propose de faire un château de neige. Nous bâtissons des tours, des murailles, mais les enfants sont dehors depuis assez longtemps et Naïssa n’est pas très bien équipée et elle commence à avoir sérieusement froid. Nous rentrons nous mettre au chaud dans l’appartement de l’espace social et quittons les doudounes et les chaussures.

Au bout de cinq minutes, Naïssa se met à pleurer, à hurler (un peu comme Mafalda, tu vois ?) et se plaint d’avoir très mal aux pieds. Les autres enfants restent silencieux, médusés, pendant que je lui frotte les pieds qui ne sont pas si froids que ça…  Je la chouchoute sans chercher à la ramener au silence.

Après tout, je ne sais pas ce qu’elle a à exprimer, mais je vois bien que c’est puissant. Sa mère qui habite dans l’immeuble vient la chercher parce qu’elle l’a entendue depuis chez elle.

Nous ressortons les broderies et les pompons et poursuivons le travail entrepris cet été. Ce temps calme fait du bien à tout le monde. Et c’est déjà l’heure de ranger, de goûter.

Methodologie de Familles

Comment lutter contre la lente érosion, l’incessante usure de nos pratiques sociales et de nos structures?

Comment éviter le DECROCHAGE SOCIAL, qui plus que le décochage scolaire , met en lumière la perte de confiance, l’abandon et le repli de famille entières, comme d’individu condamnés à une pauvreté galopante?

Le NON RECOURS aux prestations sociales concerne bien plus d’argent , que la fraude aux prestations qui préoccupe  nos administrations.Pire, ce non recours menace directement notre société.

Comment mettre en oeuvre des mesure nouvelles, des innovations qui ne vont pas ENCORE UNE FOIS privilégier ceux qui ont déjà des ressources

Comment aller à la rencontre de ceux qui ne croient plus dans le social et qui font avec.

Comment garder les yeux ouverts sur la PAUVRETÉ GRANDISSANTE DES ENFANTS ET DES FAMILLES DANS LE QUARTIER  Sud de LONGJUMEAU et d’ailleurs, sans se focaliser sur les ravalements de façade, les mesures « cosmétiques ». et de PURE APPARENCE.

Cette précarité croissante des adultes comme des enfants, cette dégradation des conditions essentielles de vie, cette AUGMENTATION DES PRIVATIONS pour tous les âges, y compris la petite enfance, NOUS LA RENCONTRONS TOUS LES JOURS DANS LE QUARTIER SUD DE LONGJUMEAU.

L’APPARENCE NE MODIFIE rien de la misère et empêcher celle ci de s’exprimer ne peut que la renforcer durablement, irrémédiablement.

Il ne suffit pas de vouloir réduire le fossé , la séparation entre le public et les structures éducatives et sociales; il convient de se doter d’une nouvelle MÉTHODOLOGIE.

Une MÉTHODOLOGIE DE FAMILLE.

Une méthodologie de famille permet de s’adresser en même temps à tous les membres; ainsi le contact n’est pas perdu. Il est toujours maintenu par l’un ou l’autre.

La MÉTHODOLOGIE de famille, repose sur l’énergie enfantine. Elle seule empêche les adultes de désespérer, de se couper du monde et de s’enfermer DAVANTAGE

Dans le QUARTIER SUD comme ailleurs , ON PEUT MOURIR de SOLITUDE (nous l’avons vu), perdre sa santé faute d’alimentation suffisante , régulière et de qualité. On peut perdre petit à petit tout ce qui compose son logement , et son  logement lui même.

Ce n’est pas un problème de personnes, c’est UN PROBLÈME DE TERRITOIRE.

Une Méthodologie de famille, permet de garder les liens, quand tous les liens sont rompus.

Elle seule permet d’aller au delà du retrait.

Dans notre association quand nous entendons des adhérents dire qu’ils sont fatigués, qu’ils n’aiment pas l période qu’ils vivent, qu’ils vont un peu rester chez eux, et qu’ils reviendront « quand ça ira mieux », NOUS SAVONS QUE NOUS DEVONS LES VOIR DAVANTAGE, que nous irons chez eux et qu’avec eux nous lutterons contre la précarité. Car nous  savons reconnaître la DÉPRESSION SOCIALE.

Une MÉTHODOLOGIE DE FAMILLE permet de faire cela. Elle est la seule innovation qui ne vas pas renforcer les inégalités. Elle est la seule structure sociale nouvelle qui ne va pas agrandir les écarts, ou s’adresser à ceux qui s’en sont déjà à moitié sortis.

La MÉTHODOLOGIE DE FAMILLE, permet aussi pour de beaucoup plus nombreuses familles, de sortir du cycle de l’ennui et des activités, de la souffrance au travail et du loisir obligatoire.  Elle permet d’avoir de vrais projets, de s’inscrire dans sont territoire, et d’ancrer l’éducation des enfants dans un véritable acte d »habiter.

NOS WEEK ENDS

Week end au château :

Nous arrivons au château, ce samedi,  aux environs de 15h00. Nous sommes accueillis par Leila, qui profite de notre venu  pour se mettre au chaud. (Leila, c’est le chat. Les enfants l’on prénommé ainsi). Après une visite du château et un thé bien chaud, Aline et Houda commencent notre chantier de couture et la confection de tabliers destinés aux enfants pour la cuisine de rue.

Pendant ce temps, Mohamed, Garance, Mimi et Adem font des puzzles, du dessin, de la peinture.

Le froid commençant à se faire sentir, nous décidons d’utiliser la cheminé et c’est dans le noir et le froid à l’aide d’une « brouette antique », que nous partons à la recherche de bûches.  Un grand merci à Mohammed, qui a gérer l’allumage du feu tout le long du week end. Ce soir Houda nous a préparés du tajine tunisien et une grande salade. On c’est régalé. Tandis que l’atelier couture se termine, nous allons emprunter quelques livres de l’association. Les enfants passeront un bon moment  à en écouter les histoires avant d’aller se coucher.  A minuit  le château est silencieux, tout le monde s’est endormi.

Dimanche matin, en ouvrant les volets, nous sommes agréablement surprise par les quelques rayons de soleil déjà présent.  De plus, six nouveaux visages ont fait leur apparition : Besma et ses deux filles Ines et Sanah ; Sonia avec son fils Bilel et sa fille Manel. Ils ne sont pas venu les mains vide, et c’est un super petit déjeuner tunisien qui nous à été préparé.

L’après midi passe vite, les enfants courent partout, font du piano, lisent les livre de l’association, jouent au ballon. Ils passent un long moment autour de la petite rivière à essayer d’attraper des poissons à l’aide de bâtons. L’atelier couture se poursuit un petit temps, après le déjeuner. Encore une fois nous nous sommes régalés : Quiche poireaux et courgettes, salades de pommes de terre/carottes, frites, oignons frits, lasagnes, plat typique tunisien avec en guise de dessert, deux délicieux gâteaux préparés par Besma; accompagné d’un savoureux thé vert. L’heure du départ approche, nous faisons un brin de ménage puis rassemblons les affaires.                                                                                                                                                         Ce week end fut super pour tout le monde, chacun étant tout de même ravi de rentré retrouver son lit.

Un grand merci à « Leila » le chat, et à sa patience face aux enfants, et plus particulièrement face à mimi qui à passé beaucoup de temps à lui tirer la queue et les poils !!

Un second dimanche  : Terrain et Animakt

Après quelques petites péripéties liées à notre prise de fonction, nous sommes parties sous le beau soleil d’hiver avec  Sarah, Katchoury, Sephora  nouvelles adhérentes, ravies de découvrir le jardin de l’équerre.

Avec nous aussi Zora notre cuisinière tout terrain et ses deux petites filles Alia et Chaïna, Dylan notre gardien du feu et Hugo stagiaire et bricoleur zen. Nous avons bêché et planté des clôtures  autour des parcelles pendant que d’autres assuraient la cuisson des merguez.

Après quoi direction Animakt pour le spectacle des 1ers dimanches de chaque mois. Arrivés en avance, nous avons eu le temps de parcourir le parc magique de la Jonchère puis de goûter avec le public.

 Le spectacle et le lieu ont séduit nos participants décidés à y revenir. La journée fut joyeuse et bien remplie.

Un second  SAMEDI:  AVIS DE FAMILLE

Ce samedi, au CENTRE SOCIAL, de Chilly, c’était la seconde édition de AVIS DE FAMILLE avec notre association et nos amies assos partenaires

Tandis que l’asso Qui Café Quoi, assurait un café des enfants plein d’activité et de vie, Hélène, Sonia et Stephane assuraient un atelier CUISINE COLLECTIVE avec un repas fin pour 60 PERSONNES

Puis , le cinéaste, Dominique Delattre  (Chantier de Pédagogie Sociale) a présenté son nouveau film « Après  la Mine », que l’université populaire de parents , en pays minier.

Vincent Safrat , de LIRE C PARTIR, était présent également avec sa nouvelle collection de littérature jeunesse.

Nous avons également débattu de la réappropriation des espaces publics, pour les parents et de cette UNIVERSITE DES PARENTS que nous ouvrons , à Chilly.

Et puis nous avons croisé, LES WOLF ILLUSIONS  , le groupe des 3 jeunes Robinsons: Dylan , Luis et Mathieu , qui ont joué hier à la soirée et qui répètent chaque semaine au CENTRE SOCIAL (de Chilly)

Un troisième Samedi: au quartier

A la Villa Saint Martin

Le soleil est de sortie cet après-midi. Tant mieux, plusieurs ateliers sont au programme. Un atelier cuisine de rue avec la confection de muffins qui seront dégustés au goûter.

Nous essayons la grande tente que nous avons commandé avec pour objectif d’essayer de la replier, mais sans réussite, il faudra de nouveau la tester. Un jeu autour d’un élastique est également proposé ainsi que des jeux sur les tapis.

                     

Enfin, à la demande des enfants la semaine dernière, nous avons apporté quelques instruments de musique. .

 

Emmanuel venu pour observer notre atelier a fait découvrir la guimbarde à quelques apprentis musiciens

 

 

 

Lors du conseil de quartier, les nouveaux arrivants, stagiaires et salariés, se sont présentés aux enfants. Parmi eux, Magali (stagiaire), Elise (nouvelle pédagogue sociale), Souad (qui travaillera avec nous durant le mois de décembre) ainsi qu’Emmanuel, futur service civique.

VENDREDI 

La rocade:

Nous arrivons à la Rocade, Josepee et sa maman sont déjà sur place. Nous installons ensemble l’atelier et commençons à jouer en attendant les autres enfants.

Vers 16h50 nous sommes plus nombreux et des ateliers s’organisent : corde à sauté, foot, jeux de société et poupées. Quand la nuit commencent à obscure l’air de jeu, nous nous installons sur les tapis pour prendre le goûté servie par les enfants.

Jardin de Chilly-Mazarin :

Cet après-midi, le groupe de jardiniers était très motivé pour se réchauffer en jardinant. Les travaux de taille des arbustes continuent de plus belle, le jardin parait ainsi plus aéré et moins fouillis. Il faudra poursuivre cette activité dans les semaines à venir.

                    

Les sécateurs, cisailles, fourches et scies font partis des outils les plus utilisés en ce moment. Nous accueillons également un groupe du centre soleil, voisin du potager.

JEUDI

Croix breton :

7 filles ce soir à la sortie des écoles. Un temps froid et pluvieux ne les a pas empêchées de courir, faire de la grande corde à sauter et un puissance 4. La pluie s’est invitée et nous a contraintes à avancer l’heure du goûter.

 

 

Fin de la pluie et début d’une grande partie de foot. Les cris de joie et d’encouragement on résonné dans toute la cité.

 

Skatepark :

Une petite pluie nous accompagne au skatepark, nous sommes attendu par des mamans et quelques enfants : « vous êtes en retard aujourd’hui ». La pluie s’intensifie pendant l’atelier et nous nous abritons à côté de l’école. Les enfants nous proposent de faire une balle au prisonnier une fois la pluie passé. Ils font les équipes, le match commence. Ont  se réchauffe en courant mais la balle est mouillé, c’est une bonne raison pour ne pas être touché. Une fois la partie terminé nous savourons un goûté bien mérité.

         

 

Jardin de Saulx :

Grande fraîcheur cet après-midi à l’équerre et les participants sont peu nombreux.

Malgré tout, nous restons motivés pour poursuive le travail de labour du sol grâce à la moto bineuse

Sur la parcelle retournée nous récupérons quelques oignons, de l’ail et des échalotes.

Wissous :

Cela faisait un moment que je ne m’étais pas rendu sur le camp de Wissou (Aline). J’ai retrouvé les plus jeunes des enfants mais aussi les grandes sœurs et grands frères. Tous les autres sont maintenant scolarisés ! Le petit groupe nous permet d’avoir des rapports privilégiés et j’échange avec  les grandes, Rebecca et Florentina tandis qu’on écrit quelques lignes de français, ou que l’on fait un scoubidou.

  

A côté de sa grande sœur, le petit Amador colorie les cheveux de Sangoku. Bébé Samuel, le petit frère d’Alex, a bien grandi, et reste maintenant sur le tapis avec nous. D’ailleurs, c’est une vrai e tornade, tout ce qu’on a, il le veut aussi.

A la fin de l’atelier, la maman de Rebecca nous invite dans sa caravane, Ramona et moi, pour nous montrer son album photos…

En retournant au camion pour aller chercher le goûter, je croise Maria qui me présente son bébé. J’espère que nous pourrons bientôt prendre cette jeune femme en service civique. Elle est vraiment chouette !

MERCREDI

Ludothèque/parc Nativelle :

Nous devions aller à la ludothèque mais un atelier déjà prévu dans ce lieu nous a obligées à adapter notre projet. Nous nous sommes  donc rendues  dans une petite salle de la bibliothèque ou nous avons mis en place un atelier théâtre sur le thème de la tolérance.

Jardin de Saulx :

Peu de monde aujourd’hui au terrain, le froid et la pluie y joue sans aucun doute. Mais en arrivant au terrain, la pluie s’arrête et nous pouvons alors nous réchauffer. On commence par ajouter du compost à une parcelle fraîchement retournée, puis l’on taille un noisetier.

       

Enfin la toile de la serre et la bâche se sont déchirées et sont tombées il faut alors les réparés. Nous nous occupons de la bâche car elle est plus facile à remettre en place avec le nombre que nous sommes, mission accomplie ! Le groupe de dimanche devrait être à l’abri d’éventuelles averses !

 

Moulin Galant :

Quelle ambiance ! C’est parti dans tous les sens : scoubidous, coloriages, le lynx, les legos, les jeux en bois et la dînette  tout ça dans une ambiance survoltée ! Malgré tout, nous avons pu raconté 2 histoires : « la petite fille aux allumettes » et  » le petit rien du tout ».

     

La petite Ligia, imperturbable, écoutait de ses 2 oreilles et me demandait à chaque page ; « il est où le petit rien du tout ? »

 

« On est dans un moment où la résistance, la pensée, les actions sont très importants. Chercher de nouvelles voies de résistance est urgent.

C’est quoi la résistance? Les indiens en Argentine disent: « il n’y a que les poissons morts qui nagent avec le courent ».

Résister ce n’est pas un choix parmi d’autres, c’est le fait d’être vivant. Résister, c’est créer. Il faut des actions locales qui cristallisent concrètement la vie.

La défense de la vie doit être multiple, locale, parce qu’il n’y a pas un lieu global où on va se bagarrer pour de bon. C’est cette multiplicité investie dans des initiatives concrètes qui fait qu’on commence à nager contre le courent tout bonnement pour ne pas être mort.

La résistance c’est la décision de vivre. Elle se manifeste par des façons culturelles, syndicales, artistiques….ce sont les actions locales, radicales, claires dans notre désir de vie.

Il faut défendre la vie ».(M.BENASAYAG)


 

 

 

Les Rroms sont le miroir des banlieues


Selon le réseau universitaire NETRACES
(Network and Research and Action on European Slums) , il est difficile de définir par un critère unique le phénomène de ghettoïsation , de marginalisation spatiale , et de précarisation de groupes sociaux ou ethniques en Union européenne.

En effet, en fonction des pays ou régions, ces quartiers sub-urbains de concentration de la misère peuvent se situer en périphérie, ou bien en centre ville, mais aussi parfois dans des zones rurales environnantes.  Ils peuvent également être constitués de formes d’habitat divers: grands ensembles, lotissements, bidonvilles, habitat rural dispersé, … La diversité est de règle.

Mais par contre ce qui caractérise TOUJOURS la ségrégation spatiale et sociale, au delà des particularités   ce sont 4 critères que l’on retrouve partout, sous la forme de quatre manques, pour ces territoires:

Manque de ressources économiques, – Manque de ressources en dispositifs sociaux adaptés aux besoins spécifiques, – Manque de représentation politique et de ressources politiques d’influence et de décision, – Manque de sécurité administrative légale, difficultés liées à des statuts juridiques problématiques

De ce point de vue, nul ne subit autant un tel désastre, selon ces quatre critères, que les Rroms et particulièrement en France.

Mais pour autant, nos banlieues, nos quartiers sont ils réellement mieux lotis? En est on sûr?

Pour ceux qui arpentent les rues, les espaces publics, ceux qui vont au devant des familles, sans se limiter à un critère ou un champ d’intervention limité, …le constat est grave:

Dans les zones défavorisées, et notamment dans les banlieues, comme la nôtre, les gens, les groupes font face à des RUPTURES économiques, sociales, politiques , légales , avec de moins en moins de ressources.

Où sont en effet les ressources propres de nos territoires? En matière de production, de décision, de pouvoir d’agir, de prise en considération de la réalité vécue?

Les gens ne sont ils pas chaque jour un peu plus forcés d’adapter leurs demandes et leur réalité à des exigences et des limites des dispositifs qui s’éloignent sans arrêt de leur vécu réel, soit qu’ils n’en prennent pas la mesure, soit qu’ils en ignorent les modalités?

Les Rroms constituent ainsi un peu de vérité sur ce que nous vivons tous les jours: la perte de nos assurances économiques et sociales, de nos moyens d’agir et d’influencer la politique,  et la pénalisation qui progresse à tous les étages de la société.

Comment ne pas voir dans cette similitude , cette conjonction entre ceux qui sont au bout d’un processus , et ceux qui y sont chaque jour un peu plus conduits?

Il n’est pas étonnant, à ce compte là, qu’ils fassent l’objet de tant de rejets . On refuse souvent de voir ce qui nous ressemble et rien n’est pire qu’un miroir tendu à l’impuissance.

Les expulsions subies par les familles Rroms ne sont elles pas à l’image de toutes les petites expulsions de nos vies quotidiennes? Expulsions éducatives et scolaires, perte d’emploi, perte de repères, ruptures, perte de visibilité et de représentation dans les espaces publics?

C’est parce que les Rroms sont en avance sur nous , par de nombreuses ruptures, parce que  le vécu  de ces familles et de ces enfants , en France ,nous oblige à regarder la réalité en face, qu’ils subissent tant de violence pour que nous ne les voyons plus.

A l’inverse de cette violence, il nous semble urgent que les acteurs sociaux réalisent cette similitude, qu’ils sortent des réflexes d’étrangeté et de mise à distance (« Ce n’est pas mon travail »; « Je ne peux rien faire »; « c’est un problème spécifique ») et qu’ils aperçoivent les défis pour nous tous, que constituent les problématiques des familles Rroms.

A Robinson, nous souhaitons contribuer à créer et inventer de nouvelles modalités d’intervention sociales, à la fois au quartier et dans les camps, propres à prendre la mesure de la réalité sociale.

Innover socialement aujourd’hui revient sans doute à trouver de nouvelles voies et de nouveaux outils pour:

– Favoriser l’expression des personnes et des groupes qui subissent les violences économiques , sociales et politiques

– Développer le pouvoir d’agir et de produire de ces groupes dans les domaines économiques, sociaux et culturels, revient à développer notre pouvoir de vie , à tous. C’est le rôle et la fonction d’une pédagogie sociale.

Celle ci nous amène à investir et à opérer dans les espaces publics, les friches urbaines et institutionnelles et à trouver ensemble… une alternative aux désastres en cours.

Et en voici une: Dispositif d’Accès à l’Eveil (DAEV)

Pour tous les jeunes enfants de 6 (mois) à 6 (ans), qui dans notre quartier, et dans les camps ne bénéficient pas d’accueil collectif, de crèche, ni de structures de la petite enfance (les enfants Rroms , eux, leplus souvent n’accèdent pas non plus à l’école maternelle pour de multiples raisons), l’association Intermèdes réalise  un dispositif innovant d’accès à l’éveil.

A partir d’un camion équipé en matériel et ressources (énergie, eau, petit mobilier, toiles, tapis, matériel éducatif) qui permet d’installer en tous lieux publics, des ateliers d’éveil,  notre association va aller au devant de tous les enfants qui ne bénéficient pas  des solutions éducatives collectives,  et de leurs parents.

Faisant suite à notre pratique plus ancienne, de « tapis des petits », au sein de nos ateliers , ce nouveau dispositif enrichira les capacités d’accueil et d’activité , de nos ateliers et donnera une place pleine et entière aux parents et aux jeunes enfants.

Ce camion, central (mais dédié à l’organisation matérielle) est en cours d’aménagement par Antoine, que nous remercions.

 

Samedi

Un grand atelier cet après-midi se déroule à la Villa Saint Martin. Anaïs propose un dernier atelier cuisine où sont confectionnés des sablés qui seront dégustés durant le goûter. Un atelier d’acrobaties et d’équilibre est également mis en place.

Nous disons « Au revoir à Anaïs », qui part vers de nouvelles aventures après avoir été en stage puis été permanente, au sein de notre association. On compte bien la revoir régulièrement! 

Des répétitions vont être mises en place les samedi après-midi afin de produire un petit spectacle lors de la grande soirée conviviale de décembre. Sur les tapis, les enfants ont pu alterner entre Origamis et jeux de société où l’aligali avait une place de choix. Enfin, les enfants ont fait de nombreuses propositions durant le conseil de quartier avec notamment un atelier réparation de vélo, magasin gratuit, ateliers confections de bijoux…

VENDREDI

La rocade:

Le temps n’est encore pas au beau fixe, par conséquent les mamans appellent chacune leur tour leur enfants pour rentrer.

Quelques uns poursuivent tout de même, les jeux commencé, mais les mains sont mises de plus en plus vite dans les poches, les têtes rentrent dans les écharpes ;  la pluie commence à nous refroidir. Nous prenons le goûter sous l’arbre pour s’abriter avant de repartir.

Jardin de Chilly-Mazarin

Nous arrivons sous la pluie à Chilly. Mais cela ne va pas durer, l’accalmie durera tout l’après-midi. Nous en profitons donc pour travailler sans être gêner par les averses.

 

Cela faisait 3 semaines que nous n’étions pas retournés au jardin et de nombreuses feuilles se sont dispersées dans les allées et dans les parcelles.

 

 

Nous les rassemblons en grand tas. Les travaux de taille sont toujours au programme, au fur et à mesure de ces travaux, le jardin semble plus éclairci, il y a plus d’espaces entre les arbustes même si nous gardons de grands arbres tels un cerisier et un figuier.

                

Nous prenons le temps de discuter autour d’un thé avec Alexandre dont c’est le dernier jour avec nous.

JEUDI

Wissous :

Il n’y avait pas beaucoup d’enfants ce matin mais malgré le froid, nous avons passé un atelier dans une super bonne ambiance ! Il y a eu des perles, des scoubidous, des jeux de société comme le Uno et le lynx mais aussi du frisbee  pour les sportifs et les courageux.

                    

Jardin de Saulx :

En petit groupe, sous un vent frais, nous nous rendons au terrain de l’équerre pour continuer les travaux d’automne. Ainsi, la motobineuse est de sortie cet après-midi. Nous retournons donc une nouvelle parcelle où il n’y a pas plus de légumes.

           

Nous y ajoutons au fur et à mesure du compost bien mûr, qui attendait au chaud depuis près de 3 ans. Un thé pris au goûter nous aide à nous réchauffer sous de bonnes rafales de vent.

Skatepark :

Aujourd’hui, les enfants se sont rués sur les coloriages. D’autres ont préféré faire des jeux de société : haly-gali, lapin crétin, mikado géant, tout y passe.

                            

 

Les plus petits ont feuilletés des  livres dont un très amusant, qui grâce a un système de rayure (l’ombre-cinéma), permet l’animation des images.

 

 

Nous avons tout de même décidé de prendre le gouter plus tôt, le froid commençant à se faire sentir.

Croix breton :

Dessins, dînette, puissance 4 et autres jeux attirent les enfants sur les tapis. Le froid nous rattrapant, nous jouons aux poissons et aux pêcheurs avant de boire un bon chocolat chaud.

                      

Anaïs pour son dernier jour a ramené des sucettes aux enfants.

MERCREDI

Moulin Galant :

Nous nous installons devant la caravane d’Abel et Benyamin et sommes rejoints par une quinzaine d’enfants. Les garçons font une partie endiablée de foot qui se termine par la mort inévitable du ballon en plastique.

Aline anime un atelier de français : elle dit une lettre et les enfants trouvent un mot qu’ils connaissent commençant par celle-ci. Tout l’alphabet y passe ! Nous passons a la fin de l’atelier chez Iasmina puis chez Mia ou nous partageons une crêpe avec la famille.

Ludothèque/parc nativelle :

Aujourd’hui  nous avons onze enfants pour partir à la ludothèque. Nous avons décidé de diviser le groupe en deux petits groupes. Un groupe de cinq enfants est parti à la ludothèque et l’autre groupe à fait un atelier théâtre dans le parc dans lequel il y a eu plein d’activités en référence à la tolérance comme des ateliers de mîmes d’un pays etc. …

                      

L’après-midi c’est fini sur un petit jeu tous ensemble, le « chef – d’orchestre », avant le goûter.

KRONIK DES ROBINSONS DE DIE

Aujourd’hui, j’arrive avec de la fièvre et des livres échangés à la médiathèque. Les enfants sont peu nombreux, seulement six participants à l’atelier. La cabane a été améliorée et les enfants sont fiers de me montrer leur travail. Puis nous lisons sur un banc. La prochaine fois, je prendrai plus de BD puisqu’elles ont du succès.

Je sens mon énergie décliner et j’essaie de trouver un relais auprès des squatteurs du quartier. Il y a quelques semaines, un petit groupe a ouvert plusieurs appartements dans la barre destinée à la démolition. Les appartements étaient chauffés, pourvus d’eau et d’électricité. Le bailleur »social » a réagi dans un premier temps en scellant les portes des appartements restés vides. Dans un second temps, ces mêmes appartements ont été saccagés : éviers, lavabos et wc détruits à coups de marteau, compteurs électriques retirés, chauffage collectif coupé, j’en passe et des meilleures… le tout accompagné par la force publique en uniforme. Ça s’est passé hier et je pense que le quartier est encore sous le choc. C’est probablement pour cette raison qu’il n’y a pas grand monde dehors aujourd’hui…

A part les squatteurs, qui viennent avec du pain, du chocolat et du thé pour le goûter.


Ceux qui ont peu et ceux qui ont peuR

Le psychiatre, Jean Furtos, spécialiste de l’errance, et de l’autoenfermement, c’ets à dire des naufrages du quotidien, aime à distinguer la précarité et la pauvreté de cette manière: la pauvreté ce sont le gens qui ont peu et la précarité ceux qui ont peuR

Avoir peu ou peuR constituent ainsi deux options qu’un rien sépare et que tout oppose.

Ceux qui ont peuR s’enferment, se coupent, s’opposent et se méfient de leurs voisins et considèrent, comme autant d’obstacles, tout ce qui leur ressemble trop. Ceux qui ont peuR demandent aux puissants de les rassurer, de les conforter. Ils ne s’aperçoivent pas qu’ils  font toujours les frais en premier, des protections qu’ils demandent. Impitoyables dans leur salon, ils ne sortent pas de chez eux. Ils revendiquent d’agir sans ne plus jamais avoir le droit de rien faire. Ils revendiquent d’autant plus le,monopole du pouvoir dans leur pays, dans leur quartier , qu’ils n’y ont plus de place et qu’ils ne l’habitent plus. Ils ont de l’admiration pour ce qui les rejette. Et une fascination incontrôlée pour ceux qui, en gagnant, font d’eux des perdants.

Ceux qui ont peu , ont besoin des autres; ils prêtent et demandent . Ils savent recevoir et donner sans haine ni ressentiment . Ils n’ont pas renoncé au travail même quand celui ci ne rapporte plus ou qu’on dit de lui qu’il ne vaut pas la peine et est sans valeur. Ils n’ont pas renoncé à la fête, ils en rêvent à toute heure. Ils n’ont pas renoncé au chahut, au chambardement . Ils sont contents à chaque fois que la vie chamboule, même pour un bref moment, l’ordre établi. Ils aiment se montrer , sont fiers de leurs codes.Inventifs en langages , en danses et en musique, ils espèrent des scènes, et des occasions qui leur manquent.

Il ya  en chacun de nous quelqu’un qui a peu et quelqu’un qui a peuR. Nous passons à toput moment de l’une à l’autre de ces options.

Souvent le événements et les médias savent faire naître en nous celui qui a peuR et faire taire du même coup celui qui a peu.

Qu’importe , il ne demande qu’à renaître au moindre rayon, à la moindre chaleur, à la moindre fête, à la moindre convivialité.  Quand on rompt le quotidien et suscite la rencontre.

La confiance est en train de devenir un produit de luxe, un enjeu stratégique; un bien suprême dont seuls pourraient profiter ceux qui n’ont pas à craindre grand chose.

Nous faisons en sorte , à Robinson, de renverser la peur en confiance, l’autocensure en affirmation et expression de soi.

VERS UN JARDIN D’ENFANT MOBILE: « JARDIROULE »

« La ministre déléguée à la famille, Dominique Bertinotti, a lancé une grande consultation nationale sur l’accueil de la petite enfance.  Les chiffres sont particulièrement marquants : seul 1 enfant sur 10 a une place en crèche60% des 0-3 ans sont gardés par un de leurs parents »,  écrit le collectif « Osez le féminisme ».

Par ce que nous sommes témoins de l’ensemble de ces besoins non pris en compte notamment dans les quartiers défavorisés, comme auprès de familles les plus démunies, parce que les obstacles à l’ouverture de la crèche très sociale dont nous portions le projet, n’ont pas été levés, empêchant ainsi son ouverture…

… nous proposons d’organiser et mettre en oeuvre, une innovation, une expérimentation:un jardin d’éveil mobile, intervenant dans les espaces publics, capable d’animer des activités d’éveil , en lien avec leurs parents, pour des enfants d’âge préélémentaire, ou préscolaire.

Nous nous proposons ainsi de réunir pour pouvoir l’amener dans tout lieu utile , l’ensemble du matériel nécessaire , en équipant spécialement une « camionnette ».

Lundi: Nostra Escoala

 Nous étions nombreux ce lundi soir, d’origine française, roumaine, roumaine d’origine rom,  pour voir ENSEMBLE  le film Nostra escoala . Ce film expose la banalité de la ségrégation scolaire en Roumanie. Un film fort , intense, qui montre les racines de l’incompréhension et les mécanismes du racisme ordinaire, voire même « respectable ».

Ce film a été réalisé par Miruna Coca, journaliste que nous avons rencontrée à Genève à un colloque sur la Petite enfance.

Sommes nous si loin de celà? Nous pouvons nous le demander.

SamediS et  DimancheS

Un week-end tous azimuts en période bouillonnante.  En automne, chez les Robinsons , rien ne retombe. Et samediS et dimancheS s’écrivent avec des S

Ainsi, un samedi « en parallèle » a conduit Sacha et Elizabeth à représenter l’association à la journée des solidarités du centre social de Morangis. En véritables VRP, elles ont tenu le stand et entrepris de présenter notre asso à tous et à toutes

Dimanche, c’était également, le CA, le dernier de l’année avant notre assemblée générale prochaine. Un CA où nous avons beaucoup parlé des projets « ados » et de la « PRESKOL Mobil », notre Jardin d’éveil Mobile qui bientôt arpentera différents sites. Mais nous avons aussi préparé le second FORUM DE L’INNOVATION EN MATIERE D’ACCUEIL DE LA PETITE ENFANCE (en Essonne) qui se tiendra fin Juin sur le sujet des « pratiques éducatives inter-âges ».

 

 

 

 

 

 

 

 

Dimanche :

Qui l’eût cru ! Malgré la pluie battante dès le matin, nous avons tout de même passé notre dimanche au jardin. Deux gamins, en rien démotivés par le temps, Rayan et Théo ont ainsi déposé du compost sur la moitié de la grande parcelle au fond du jardin.

Après quoi, nous avons planté des bulbes de jacinthes, crocus et renoncules aux 4 coins du terrain ! Ca va être joli, le printemps venu ! On a piqué des bâtons pour les signaler et ne pas oublier de les arroser quand le temps sera plus sec. Pour l’instant pas besoin…

     

Nous avons passé une bonne journée, surtout quand il s’est enfin arrêté de pleuvoir vers 14h. Par contre, le temps trop humide aura eu raison de nos merguez ! Nous n’avons jamais réussi à allumer le feu !

SAMEDI

Au verger de Chilly-Mazarin

Cet après-midi c’était l’inauguration et la plantation au verger de Chilly. Une dizaine d’arbres fruitiers ont été plantés (pruniers, cerisiers, pommiers, poiriers…) ainsi que de nombreux arbustes à fruits rouges notamment des cassissiers, groseilliers, framboisiers…Nous avons également planter des Kiwi.

                        

Il faudra patienter avant que l’ensemble des ces végétaux nous donnent des fruits.

Au total c’est une quarantaine de personnes qui furent au rendez-vous, avec parmi eux des habitants de Chilly, des élus de la commune et un groupe de jeunes Robinsons.

Villa Saint Martin

L’atelier  démarre doucement aujourd’hui. Les enfants arrivent au compte gouttes, on en profite pour faire une athéba à kéliane. D’autres enfants font des scoubidous.                                                                                Van chien joue à la corde puis fait des jeux de sociétés avec les enfants.

                  

Pour nous réchauffer un peu, nous décidons de faire une balle au prisonnier. La bataille s’engage, les deux équipes sont déclarées gagnantes.

Weekend au château de Buno :

Samedi midi nous avons rendez-vous avec six jeunes à Wissous puis un peu plus tard à Moulin Galant. Direction le Château de Buno pour un petit weekend. Une fois sur place, nous nous émerveillons du lieu : le parc, les nombreuses chambres, la grande salle télé et bien sur le babyfoot ! Ainsi, une fois les chambres choisies et un bref pique nique, une parti de babyfoot s’impose, et filles et garçons s’y mettent. Nous proposons ensuite un atelier de peinture collective : nous avons un drap comme support et peignons cote à cote de manière à ce que le dessin de chacun rejoigne celui de son voisin. Le soir, après un atelier cuisine et un « poulet/frites/ratatouille » bien mérité nous regardons un film d’action en nous goinfrant de pop-corn. Apres tout, nous sommes là pour en profiter !

Le dimanche tandis que certains font du vélo, d’autres aident à la cuisine, certaines prennent leur temps à la toilette.

La journée passe vite malheureusement, et après un autre moment de peinture, c’est déjà le temps de ranger et de faire un brin de ménage avant de quitter le Château.

VENDREDI

La rocade:

Les enfants nous rejoignent sur les tapis autour d’un atelier perles mais aussi dessins. Les petits eux se dirigent vers les jouets petite enfance avec Anne une bénévole.  Puis une partie de frisbee s’engage, il faut bien se réchauffer car la nuit tombe et la température aussi.

 

Adrien note des idées dans le nouveau cahier à idées des ateliers: la semaine prochaine il propose de dessiner et colorier des joueurs de football.

JEUDI

Skatepark :

La sonnerie de l’école retentit,  parents et enfants arrivent pour se joindre à l’atelier. Nous sommes fin près à les accueillir. Présent aujourd’hui, mikado grand format, perles, coloriage, jeux pour les petits, et jeux de sociétés.

Comme nous avons reculé d’une heure, l’atelier se termine et il commence à faire nuit. Le froid comment à s’installé, il falloir changer de garde robe.

Croix breton :

Les enfants arrivent un par un à l’atelier, et s’installe sur les tapis pour colorier et jouer. Imane joue à la marchande tandis que Kardiatou est la cliente imaginaire. Sara elle, a préféré faire un scoubidou.

L’heure du goûter a été avancée de quelques minutes car des mamans frigorifiées ont rappelé leurs enfants pour rentrer !

 

 

 

 

 

 

 

MERCREDI

Moulin Galant :

Dans la fraîcheur de ce mercredi nous allons à Moulin Galant. Nous installons les différents ateliers : le coloriage, atheba, jeux de sociétés, petites histoires, jeux petite enfance. L’atelier c’est bien dérouler.

 

 

 

 

 

Les enfants se sont appropriées le matériel et organiser des jeux entre eux et avec nous. Pour la semaine prochaine nous allons essayé de trouver des billes afin de participer au jeu déjà mis en place par les enfants.

Ludothèque/parc Nativel:

Un groupe de huit enfants  se rend  à la ludothèque dans une belle après-midi d’automne. Mais malheureusement, on n’a pas eu l’occasion d’y rester longtemps.. On nous a dit de partir.

On a décidé à se déplacer au parc et on a joué ensemble au foot et a créé des quelques Origami comme l’avion, la balle…On était au sein de Parc et nous avons observer l’arrivée de l’automne quand on a remarqué ensemble,  les feuilles tomber…

Chantier au terrain de l’équerre

Cette de semaine de mardi à vendredi, un chantier était mis en place en association avec Hercule insertion. Il s’agissait de remodeler le terrain en ouvrant de grandes parcelles à l’aide d’une motobineuse. Aussi nous avons utiliser des débroussailleuses.

               

Une parcelle à été agrandie et une autre créée. Nous avons apporter sur ces parcelles une fois retournée du fumier qui se décomposera pendant l’hiver afin d’enrichir le sol. Les abords des parcelles et l’ensemble du terrain ont été débroussaillés, nous avons nettoyés et défricher le terrain qui en avait bien besoin.

L’expérience c’est avérée intéressante et sera probablement renouvelée dans les semaines à venir. Les objectifs fixés ont en tout cas été réalisés grâce à un groupe dynamique et entreprenant.

            

 

 

Rase-mottes

 

A l’heure de la gouvernance, du management, du pilotage de projets , de l’éloignement et de la prise d’altitude de tout pouvoir et tout projet…nous préférons être « rase mottes ». Ni se tenir dans le bureau du travailleur social, prisonnier de la structure qui le « protège » de son public.   Non pas même, se camper dans la verticalité de l’éducateur de prévention, qui reste mobile, et qui souvent s’échappe.

Nous préférons être « rase mottes », ras la terre, ras le béton, sur le gazon, sur le tapis, dans le quartier, en pied de caravane ou d’immeuble, fixes, … enracinés.

Chaque métier se définit par une posture: le cadre social vole de réunions en réunions, le  travailleur social « accueille », « accompagne », « rencontre »,  mais reste le plus souvent dans ses murs.  S’il en est ainsi la posture du pédagogue c’est au sol, à hauteur d’enfants, de chats , de chiens, de rats.

Sur leurs tapis colorés, les pédagogues sociaux ressemblent à des scribes accroupis,  des fidèles en prière, des bouées colorées dans une marée urbaine.

Ce qui est formidable, quand on est petit, c’est qu’on est AU DESSUS DE TOUT, à force d’en être en dessous.   Les conflits policiers, sécuritaires, ou insécuritaires, les manoeuvres, les enrôlements, les idéologies, les calculs politiciens … tout cela nous passe loin,  au dessus. Tout cela semble bien déraciné et éloigné d’une réalité sociale, complexe, multiple plurielle et déroutante, dans laquelle nous nous ancrons et que nous efforçons de déchiffrer.

De l’ancre à l’encre, du défrichage au déchiffrage,  nous nous intéressons à toutes  les traces: des trace spersonnelles, des traces collectives, des traces de vie, de chagrins et d’histoires. Des traces de rage et de colère. Des traces pour dire j’existe. Des créations, des graines semées à tout vent.

Bien entendu, à Robinson,  « les Razmottes » , savent aussi , en toute occasion, casser et bêcher les mottes, ou  les retourner pour les jardins, les cultures …et les récoltes!

Samedi à la Villa St Martin:

Les filles font la queue pour avoir une athebas dans les cheveux,

 tandis qu’un petit groupe nous prépare des cookies.

 Quelques enfants du camp de Massy nous rejoignent en compagnie de Scilla. Ces derniers s’installent devant l’atelier perles. Des toutes petites jouent a la poupée et d’autres dessinent des fleurs.

Vendredi

La rocade :

Nous sommes passés entre les goutte cette après midi. Benjamin propose un jeu avec la corde pendant qu’Aline discute avec une maman qui continue un collier, commencé auparavant. Les filles font des scoubidous entre deux tours de tourniquets, et des garçons font des perles en parlant de leur maîtres ou leur professeurs.

Jardin de Chilly-Mazarin

Cet après-midi un groupe intergénérationnel se rend au jardin : enfants, ados et adultes se retrouvent pour nettoyer le terrain où nous n’étions pas revenus depuis 15 jours. De nombreuses feuilles sont tombées et nous les avons ramassées. Aussi, de nombreux bulbes ont été plantés, il faudra alors attendre Février-Mars pour les voir fleurir. Le travail de taille sur les arbustes à continué et l’ensemble des végétaux du fond du jardin ont été taillés. Nous y voyons plus clair désormais. Enfin, les enfants profitent du parc pour aller y voir les animaux.

JEUDI

Wissous

L’atelier se déroule dans la calme, quelques enfants ou ados ont envie d’écrire quelques lignes dans leur cahier. D’autres viennent proposer de goûter leur préparation à la dinette. D’autres préfèrent colorier et jouer au croque carottes.

Jardin de Saulx

Nous bénéficions de quelques brèves éclaircies cet après-midi à l’équerre. Nous nettoyons et continuons de désherber la parcelle qui sera expréssement retournée la semaine prochaine.

Pour se réchauffer on continue de découper du bois à l’aide de scies et de plus ou moins grands sécateurs.

Skate park

Aujourd’hui l’atelier met un peu de temps à démarrer. Il n’y a pas beaucoup d’enfants, nous décidons donc d’aller à leur rencontre à la villa st Martin.

Quelques uns nous rejoignent et nous ne seront pas moins d’une vingtaine au moment du gouter. L’atelier athebas continu tandis que d’autre jouent à des jeux de sociétés, font des coloriages, lisent des contes.

 

MERCREDI

Moulin Galant  :

Aujourd’hui  Anaïs et Aline ont proposé un atelier Athebas pour les enfants du camp de Moulin Galant. Il s’agit de tissus qu’on enroule autour d’une mèche de cheveux pour en faire une jolie tresse colorée.

Nous avons ramené de grands classeurs avec des photos et textes de nos kroniks pour les montrer aux enfants.

Bien sur, ils ont également coloriés et joué comme à l’habitude.

Jardin de Saulx

Un bon groupe d’enfants se rend cet après-midi au terrain pour préparer le début du chantier qui aura lieu la semaine prochaine. On délimite une future parcelle qui sera retournée à l’aide de piquets et de ficelles. Chaque enfant fait sa part de travail. Ensuite nous ratissons et désherbons la parcelle, pour la nettoyer un peu avant l’accueil de la motobineuse qui se chargera de la retourner. Un peu de taille et de coupe de bois est également au programme.

KroniKs des Robinsons de DIE

La météo est humide aujourd’hui, et vers treize heures, je pars pleine d’espoir car il y a une éclaircie. Mais à quatorze heures, quelques gouttes se mettent à tomber. Rien de dramatique et j’ai le temps de visiter la cabane que les enfants ont construite « près de l’autoroute » (la départementale qui passe derrière les bâtiments) : quelques planches récupérées à la scierie voisine, un couvercle de gazinière posée sur une bûche en guise de table et un « arbre de Noël » (un arbuste mort décoré de détritus). Simple et chaleureux. Les enfants me racontent que Mehdi, treize ans, les a aidés dans la construction. Naïssa m’explique qu’il y a une liste des personnes qui peuvent entrer et elle me demande d’ajouter mon nom.
Aïe… La pluie tombe drue et nous devons nous réfugier à l’intérieur. Cassandra a repéré que les feutres commencent à fatiguer et voudrait en acheter des neufs mais je pense que nous avons encore largement de quoi faire et je lui sors une boite pleine de gros crayons en excellent état. Aussitôt nous commençons à dessiner. Il y a huit enfants et deux adultes dans cette pièce minuscule, mais nous avons maintenant l’habitude de ne pas nous marcher sur les pieds.
J’ai apporté mon ordinateur et nous pouvons visionner le petit film que Cassandra a fait il y a trois semaines. Nous allons même le regarder plusieurs fois, le commenter et parfois chercher à comprendre pourquoi nous avons ce résultat. Cassandra n’est pas la seule à accrocher et je sens que je tiens peut-être là un fil conducteur dans l’action avec les enfants. Nous avons refait quelques essais de films mais nous ne sommes pas arrivés à importer ça sur le logiciel de montage. Il va falloir trouver de l’aide parce que je n’ai pas les compétences en informatique…
Je ne sais plus trop comment nous nous sommes mis à faire de la musique. Alin, bénévole à la radio locale, est allé chercher son micro et nous nous sommes même enregistrés ! Et nous pouvons nous permettre de faire beaucoup de bruit puisqu’il n’y a pas de voisin… Les enfants eux-mêmes trouvaient que c’était trop fort !
Après le goûter, la séance a fini en chahutage. Personne n’est pressé de rentrer à la maison.

 

 

 

 

 

 

La pédagogie est la science de l’espoir

Dépasser l’optimisme vain , qui pousse un jour ou l’autre à ne plus vouloir regarder en face une réalité qui déprime, déconcerte ou provoque notre incompréhension.  Les discours optimistes affichés, par certains cadres institutionnels , élus ou dirigeants relèvent ainsi  davantage du désir de faire taire les faits et d’imposer une image plus acceptable. Le problème est que – un certain temps-  l’image, laisse plus de traces que la réalité.

Dépasser le pessimisme ou la peur d’être déçus, de ne pas  réussir , ou pire de subir des conséquences désastreuse de ce qu’on souhaite entreprendre. Le pessimisme  suinte et se distille de partout dans les territoires en crise,  et chez les professionnels de première ligne, qui se disent et se sentent empêchés d’agir.

Contre les « hallucinations positives » ou les discours de découragement,  les verres à moitié plein ou à moitié vides, qui nous laissent toujours sur notre soif, nous préférons la Pédagogie.

La Pédagogie n’espère pas, elle n’attend rien d’ailleurs: elle agit . Elle n’hésite pas sans fin, elle ose et met les craintes à l’épreuve de la réalité , en leur donnant leur juste mesure.

« La Pédagogie est la science de l’espoir » disait Paulo Freire, mais ce n’est pas un espoir vain, pas un espoir de spectateur, pas un espoir impuissant. C’est l’espoir de ceux qui se lancent, et qui dans les périodes les plus ternes osent les plus belles entreprises

C’est ainsi que nous voulons que cette CRECHE TRES SOCIALE qui a été empêchée d’ouvrir à LONGJUMEAU,  devienne la plus belle des crèches: LE JARDIN D’EVEIL ET D’EDUCATION PRECOCE, INNOVANT, INCONDITIONNEL ET NOMADE , dont nous venons de mettre le projet en mouvement.

Ainsi la CRECHE et l’action éducative précoce, des Robinsons qui n’a pu ouvrir nulle part, sera partout  Elle s’étendra dans les espaces publics du quartier , elle s’ouvrira dans les bidonvilles. Elle ira à la rencontre de tous les jeunes enfants oubliés, de tous ceux qui n’ont pas eu de place en crèche, de tous ceux qui sont exclus de la vie sociale et culturelle de leur territoire, de ceux qui avaient déjà des parents sans place.

Ce ne sera peut être pas une crèche au sens administratif ou classique du terme; mais elle sera une crèche au plus fort du sens symbolique: un espace ouvert d’éveil, d’épanouissement et d’éducation pour tous les jeunes enfants et leur famille; un espace régulier,  sécurisant, mais aussi riche et débordant.

Les temps sont durs, les subventions se font rares, les horizons se bouchent…

Alors plus que jamais, il est nécessaire d’inventer , de réinventer: CREONS!

« Le plus grand mal que tu puisses leur faire, c’est de promettre et  de ne pas tenir. D’ailleurs tu le paieras cher et ce sera justice »,   F. Deligny

Dimanche :

Aujourd’hui nous étions 10 au jardin. Nous avons commencé par « tenter » d’allumer un feu ( autant dire que la manœuvre a pris du temps…)

Les merguez , très  attendues  ne se sont pas fait prier et c’est avec appétit qu’on les a manger.

Après le repas,  nous avons planté des bulbes, vérifié si les maïs étaient mûrs (ils ne l’étaient pas) et récolté quelques poireaux.

Enfin le froid commençant à se faire ressentir, nous sommes allés chercher des châtaignes dans la forêt d’à côté .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De retour au jardin, nous prenons le goûter sous les quelques rayons de soleil encore présent ainsi s’achève cette belle journée.

SAMEDI à la Villa Saint Martin

Aujourd’hui, nous avons  droit à un beau soleil. Cependant cela n’empêche pas le vent froid de nous glacer les os. Comme nous sommes nombreux, beaucoup d’ateliers ont pu être installé : les enfants ont fait de la cuisine et réaliser de très bons sablés (encore mieux si Anaïs n’en avait pas fait fait brûler la moitié. Motif : le nouveau four chauffe correctement !!! on aura tout entendu !), à côté Garance fait des athébas.

      

Il y avait aussi des instruments de musique et les enfants nous ont fait un petit concert improvisé, des perles avec la réalisation de bracelets, constructions d’avions en papier et baptême de l’air.

Après toutes ces activités nous nous réunissons pour le conseil de quartier. Ensuite nous partageons le goûter : un bon chocolat chaud qui réchauffe.

VENDREDI

La rocade

Aujourd’hui nous sommes passés aux horaires de vacances scolaires. Les ateliers commencent à 14h00.

 

Après une matinée de pluie, nous allons à la Rocade accompagné des enfants déjà présents devant le local. Nous avons installés un atelier scoubidou.

 

 

Anaïs et garance propose de faire des dessins afin de répondre au courrier de Die, benjamin joue au foot avec les enfants. Mais vers 15h45 la pluie fait son retour et nous devons nous abriter sous le grand sapin. Nous y servons le goûter, une chanson pour se réchauffer. Mais rien à faire la pluie ne part pas et nous rentrons accompagnés des enfants.

MERCREDI

Moulin Galant

Cette après midi, nous avons un beau soleil. Comme vous le savez déjà nous sommes le 31 octobre. C’est donc la soirée d’Halloween, nous avons donc comme promis amener du maquillage. C’est Garance et Iasmina qui ont eu la lourde de tache de transformer ses gentils petits ange en véritables démons.

     

Il avait aussi un espace pour les petits, football, jeux de société.

Pour le goûter nous avons ajoutés des sucreries qui ont ravi les enfants. Attention aux carries !!!

Au jardin de Saulx

Le soleil est de la partie cet après-midi à l’équerre. Un bon petit groupe d’enfants s’active malgré le froid. Nous coupons du bois, à l’aide de sécateurs, d’huile de coude, de scies…ce précieux bois nous servira pour nous réchauffer et pour les grillades lors des fraiches journées de dimanche auxquelles nous nous préparons.

Nous avons planté des bulbes la semaine dernière et nous les arrosons copieusement pour que nous puissions profiter au début du printemps  de belles fleurs.

On termine la journée par un début de construction de cabane.

KRONIK DES ROBINSONS DE DIE

Une quarantaine de personnes étaient présentes ce samedi pour l’atelier de rue.
Pendant que certains préparaient du thé à la menthe sur nos poeles-roquettes (cuiseur à bois économe fait-maison), d’autre aménageaient un terrain de pétanque et démarraient un tournoi.


Les éducateurs de prévention de l’espace social nous on rejoint avec un groupe de jeunes, avec qui nous avons partagé les gateaux que chacun avait préparé.

Tout est à prendre (apprendre)

Le but de toute éducation n’est il pas apprendre à prendre , c’est à dire à attraper ce qui arrive, et à vivre ce qui surgit?

Saisir la rencontre quand elle se présente, l’idée quand elle surgit; apprendre à bifurquer.

Selon Henri Desroche, théoricien de la coopération dans la recherche et de la recherche/action, « apprendre » est une action se décline en quatre mouvements complémentaires, que je reprends ici.

Apprendre à surpendre

En pédagogie sociale, on a recours à la surprise; elle seule nous sauve de la violence immobile et ordinaire. Nos tapis, nos actions, notre présence sont des ruptures. Surprendre est un art, auquel s’adonne le pédagogue.

Apprendre à apprendre

Il s’agit d’apprendre de tout et de tous; que les âges apprennent les uns des autres. Et pour cela il faut avoir de l’intérêt, de la curiosité, se questionner sur chacun.

Apprendre à comprendre

C’est à dire apprendre la différence; être capable de se penser à la place de l’autre; envisager le sens , même quand il n’est pas le nôtre.

Apprendre à entreprendre

Telle est la fin de la boucle, et le but de toute action en pédagogie sociale: trouver le sens, l’énergie, l’occasion et le moyen d’agir!

Ainsi la recherche et l’action se rejoignent , s’alimentent mutuellement , sans jamais se clore et composent… une Pédagogie!

« L’innovation sociale nécessite les moyens de son existence.

 Elle est affaire non pas de doux rêveurs, mais d’acteurs ancrés dans un univers tout à la fois matériel et idéel. Trouver les ressources financières nécessaires relève souvent d’une véritable gageure.

Ces collectifs affrontent, du fait même de leurs propositions alternatives, des difficultés à assurer leur pérennisation.

Si leurs objectifs sont généralement entendables, voire semblent pertinents auprès de différents décideurs et financeurs, il n’empêche que leurs propositions ne participent pas aux priorités politiques retenues et servant de critères à l’attribution de financements.

Aussi soutenir une innovation sociale dans le temps suppose une réelle tolérance à l’incertitude, une réelle résistance à l’angoisse des lendemains. Ces collectifs ne savent pas si leurs pratiques et leurs conceptions finiront par être reconnues et légitimées.

Ils doivent affronter la précarité et défier l’avenir. »

Eve Gardien  , « Des innovations sociales, par et pour les personnes en situation de handicap ». Eres, 2012

Dimanche au jardin

Aujourd’hui,nous allons au jardin accompagné de Théo, Najami, Dylan, Amira, Corentin et Benjamin. C’est sous un beau soleil que se déroule cette journée mais le thermomètre ne décolle pas. Les filles ont joué à « C’est du propre » dans le camion en alternance avec une petite séance de dance. Corentin s’est improvisé chef cuisinier et débroussailleur avec Théo. Quant à Dylan et Benjamin, ils ont achevé le toit de la table à feu.

Après tant de travail et un bon repas nous sommes repartis et laissons le jardin se reposer.

 

Samedi à la Villa Saint Martin :

Aujourd’hui, divers ateliers sont mis en place : Scoubidous, perles, peinture, Halli Galli, jeux petite enfance, corde à sauter géante. Garance organise un cache cache, et Corentin une gamelle.

Julien et Salomon qui voudraient travailler avec nous, autour d’un court métrage, avec des adolescents sont venus découvrir notre façon de travailler sur l’atelier.

Mais tous les ateliers s’arrêtent avec la pluie et le vent froid qui arrivent. Aline propose aux enfants de faire le tour du terrain de foot pour se réchauffer  Nous finissons par tous faire de la corde à sauter. Après nous partageons le goûter tous ensemble. Un bon chocolat bien chaud : « ça fait du bien ».

 

VENDREDI

Notre soirée conviviale à la salle Breten :

Cette soirée fut mémorable ! Cette fois, nous avions prévu de la musique et ça a fait son effet. Avant même de manger, l’ambiance était déjà là.

Un bon groupe d’enfants roms des 2 camps dansaient en cercle avec notre super bénévole, Ramona !

D’autres comme Jessica les ont rejoins, sur le son roumain « Michto! ». Nous avons commencé  à manger pastels, makrouds et autres spécialités sans arrêter de danser.

 

 

Après quoi, ce fut au tour de la chanson : Jessica, à l’aise interprétant « ma révolution » de Jennyfer,et Oumar et Kéliane, le morceau, » ma direction » de section d’assaut.

 

 

 

Une dernière démonstration de danse du ventre  improvisée par nos petits roms, et c’est le tour de Dylan et Luis et de leur petit concert alliant guitare électrique et chant. Nous devrions bientôt entendre à nouveau parlé du groupe Wolfillusion !

 

 

Spéciales dédicaces à nos collègues Ramona et Alexandre pour l’animation de cette soirée. N’oublions pas non plus, les petites mains qui nous ont aidé à préparer quelques tartes salées et salades.

 

Merci à Csilla et Béatrice d’avoir accompagné des enfants de Wissous. Bravo à tous !!!!

Au jardin de Chilly :

Le temps s’est bien refroidi aujourd’hui. Pour nous réchauffer, nous continuons les travaux de taille au jardin potager. Le balayage des feuilles mortes est également au programme de cet après-midi, ainsi que le désherbage, le bêchage. Nous récupérons le bois découpé au préalable  qui nous servira pour faire le feu au jardin. Nous terminons en nous réchauffant grâce un bon thé à la menthe.

 

A la rocade

On ne pensait pas qu’il ferait si froid, Du coup, on n’est pas assez couvert et on a froid ! Alors on s’excite sur le jeu Halli galli pour se réchauffer, et on joue à « sorcière sorcière » à la corde à sauter.

Deux trois petits bien emmitouflés, sont venus nous rejoindre sur les tapis. On  anticipe un peu le goûter pour se réchauffer avec un bon chocolat chaud !

Jeudi

A Wissous :

L’atelier s’est déroulé essentiellement autour du vélo et du maquillage. Les enfants étaient ravis et voulaient différentes têtes, monstres, héros, princesses… Des adultes se sont joints à nous pour réparer leur propre vélo. D’autres enfants font leur coloriage et des scoubidous et les feutres commencent de plus en plus à s’éparpiller sur le tapis. C’est l’heure de ranger !

 

 

 

 

 

 

Au jardin de Saulx

Nous arrivons sous un beau soleil automnal à l’Equerre. Plusieurs activités sont au programme. Nous terminons de nettoyer et désherber la serre. Nous continuons à couper du bois en prévision des fraîches après-midi hivernales. On dépose du BRF sur une allée ou le grillage avait été retiré dimanche. Enfin nous délimitons la future parcelle qui sera transformée et retournée lors du chantier en collaboration avec l’association Hercule.

A la Croix breton :

Nous étions le même nombre d’enfants aujourd’hui mais avec pour différence : Le temps ! Nous étions au soleil avec un bon petit vent frais, ce qui était vraiment agréable ! Nous avons joué au ballon, au mikado, fait des coloriages, au frisbee et à la poupée. Beaucoup de jeux à disposition donc pour cet atelier fort agréable !

Au Skate Park

Aujourd’hui nous avons du soleil, mais ils nous manque un tapis. Donc nous avons fait un atelier très convivial de par la proximité. Différents pôles sont mis en place : petit coin jeu enfance, jeux de sociétés, et beaucoup de coloriages. Aline a fait une animation frisbee et corde à sauter.

 

Ensuite, est venue l’heure du rangement et du rebouchage des feutres, pour finir avec le goûter.

  

MERCREDI

Au Parc Nativelle :

Cette après-midi la ludothèque était pleine, nous  avons donc décidé de prendre ballon, raquettes, plots pour faire des jeux en plein air. C’est au parc Nativelle que l’on s’installe. Nous commençons par une balle aux prisonniers puis nous faisons un foot.

Ensuite, certains vont jouer à la corde à sauter pendant que d’autre joue au tennis.  Nous terminons cette après-midi par un goûter plus que bienvenu après tant d’effort.

Moulin Galant :

Aujourd’hui pas de pluie mais le froid commence à se faire sentir. Malgré cela nous nous installons, 4 atelier sont proposés : scoubidou, jeux de sociétés/cartes, maquillage, jeux pour les petits. Les scoubidous et le maquillage ont remporté un franc succès et renouvelés la semaine prochaine, ainsi que le jeu de sept familles.

 

Dans l’ensemble l’atelier s’est déroulé dans une bonne ambiance avec complicité et échange.

 

Au jardin de Saulx

Fraiche après-midi au terrain de l’équerre. L’opération plantations est lancée. Les bulbes de plusieurs fleurs sont mis en place avec entre autres des Tulipes, Allium…

Une autre petite équipe récupère toutes les dernières tomates présentes sous la serre  que nous emballons dans du papier journal pour les faire mûrir.

Enfin nous terminons la journée en déposant du BRF sur une allée.

KroniKs des Robinsons de DIE

samedi 27 octobre:
Le vent du nord souffle fort et il fait froid. J’arrive avec un ballon et Yanis entame une partie de foot avec son copain Rayan. Ça ne durera pas très longtemps, le ballon ayant atterri sur le balcon d’un appartement inoccupé au deuxième étage.
Alin sort des flacons de vernis à ongles et nous jouons à nous peinturlurer les doigts de toutes les couleurs.
Je profite d’un petit moment avec Cassandra pour lui reparler du film qu’elle a fait samedi dernier. Elle semble étonnée de mon intérêt et ravie de ma proposition de construire quelque chose autour de la photo-vidéo.
Pour se réchauffer un peu, nous finissons avec des jeux style « tomate » ou « l’épervier » et créer des parties de fous rire générale. Et nous prendrons le goûter à l’intérieur avec de la tisane de thym, menthe rapporté par Robin.

Sécurité contre Sécuritaire

    

Comme le rappellent les historiens, le terme sécurité dans son sens lointain et latin ne signifiait pas tant le sens qu’on prête à ce concept aujourd’hui que la notion de «tranquillité » et de sérénité », c’est à dire, tout le contraire de ce que représentent, pour nos contemporains, le souci perpétuel de la sécurité.

   Certes, comme nous le rappelle Robert Castel, dans son « Insécurité sociale », sur le plan sociologique, la demande de sécurité policière, judiciaire et militaire croît d’autant et au fur et à mesure que décroît notre « sécurité sociale », c’est à dire notre confiance en l’avenir, notre place dans la société, notre  assurance contre la précarité.

   Le demande de sécuritaire augmente quand la véritable sécurité, sociale, humaine, affective régresse.

Or, pour l’éducation,  dans le domaine du travail social, nous avons vu la liberté des acteurs éducatifs, mais aussi de leurs publics, toujours plus entravées par un double discours sécuritaire :

–       l’un nous alerte constamment contre le danger que représente la vie en société, l’altérité et la différence, nous replie sur nos institutions et sur nous mêmes

–       l’autre nous bombarde de principes de précaution, de recommandations, d’auto limitations,  et nous met en garde contre les dangers et la responsabilité de tout chacun, et cultive la phobie des risques.

Or quelle sécurité est à promouvoir ? Celle qui protégerait vaguement les institutions et leurs acteurs d’éventuelles agressions, attaques, mises en cause et procédures ? Ou celle des enfants et/ ou des bénéficiaires ? Est cela même ?

Rien n’est moins sûr…

  A Robinson , nous visons pour les enfants et les familles (et tous les acteurs) en général une véritable sécurité ; c’est dire que nous  tournons le dos à une vision de la sécurité dictée par les compagnies d’assurance (sécurité assurantielle) pour promouvoir plutôt et davantage une sécurité effective et affective des personnes et des groupes.

  Plutôt que de tourner le dos aux risques, ou de les renvoyer  à un « ailleurs » improbable et commode, nous souhaitons éduquer au risque, et participer d’une réduction constante et coopérative des dangers.

  Plutôt qu’une vision de la prévention des risques sociaux, réduite à une «privation » de toute éducation qui vaille la peine, nous préférons une prévention essentiellement primaire, passant par le renforcement des facteurs d’expression, d’organisation et de protection des personnes et des groupes.

Au sécuritaire, nous préférons la sécurité, de la même façon que nous préférons l’autorité à l’autoritaire et l’utilité à l’utilitaire…

 Dimanche au jardin:

Nous appréhendions la pluie, et c’est un grand soleil qui nous accueillit en ce dimanche! De quoi profiter pleinement de cette belle journée au jardin. Nous avons fait tomber les vestes, les pulls et c’est en tee-shirt que nous avons travaillé! Une équipe « navets » a travaillé au « Replantage » des navets, mains dans le terreau bien frais, au plus grand plaisir des enfants qui s’en sont mis partout.

Une équipe « Construction » est partie en expédition dans le bois d’à côté pour couper du bois, dans l’objectif de consolider la « tente berbère », qui trône désormais au dessus des tables, et qui nous protégera de la pluie.                                                                                  Et enfin, une équipe « Barbecue » et « Arrachage de grillage » a réussi avec succès à faire griller les saucisses et à finir d’enlever le fameux grillage.

Samedi à la Villa Saint Martin :

Aujourd’hui petite pluie fine, divers ateliers sont mis en place. Corde à sauter géante, Uno, Halli-galli et jeu sur la structure motrice. Découpage des citrouilles du jardin avec les enfants et distribution de celle-ci.

Ensuite nous avons fait le conseil de quartier, les enfants ont pu nous parler de leur aventure de classe verte où ils ont pratiqué le char à voile. Ainsi que la visite des structures militaires datant de  la guerre. Enfin nous avons fait le goûter.

VENDREDI

Au jardin de chilly :

Nous arrivons tôt au jardin potager de Chilly-Mazarin. L’équipe est sur-motivée cet après-midi. Les travaux de tailles continuent avec au menu un noisetier à raccourcir et un petit arbre à abattre.

Des travaux de repiquage de mâche sont effectués, du bêchage également. Le ramassage des feuilles est une activité classique en ce moment.

Enfin nous prenons le goûter autour de la table qu’Alexandre et Jessica on réparé.

 

A la rocade :

Il est 16h30, l’atelier est installé et notre  public arrive petit à petit. L’atelier « confection de bague en perles » se poursuit avec les mamans. Sur le tapis des jeux de société, halli-galli, puissance 4 et le jeu de pirate sont très sollicités.

Dans la première partie de l’atelier, sur le tapis des touts petits, nous sommes assez nombreux. Nous jouons aux poupées, dînette. Mais la pluie vient perturber l’atelier. Seuls les plus grands sont restés jouer. Fin de l’atelier: nous prenons le goûter et rangeons le matériel.

Jeudi

Wissous :

Aujourd’hui nous avons fait un atelier réparation vélo !  Nous pensions n’en avoir qu’un, nous en avons eu dix, ce qui nous a clairement donner la pression mais cela a  donné un résultat très appréciable, convivial et dynamique ! Il y avait beaucoup de vélos hybrides « beaucoup construits avec des pièces hétéroclites. C’était une sorte de mondial des vélos qui malheureusement n’étaient pas en très bonne état ! il y à également eu du dessin malgré pas mal d’enfants absent car scolarisé.

Au jardin de Saulx

Le soleil  était au rendez vous quand nous sommes arrive; nous avons débroussaillé le fond du jardin où poussent  les arbres fruitier, tandis qu’un autre groupe s’occupe de couper des bûches pour cet hiver. En milieu d’après midi la pluie s’est  invitée à la partie et nous a contraint de nous arrêter pendant un petit moment. Enfin nous avons fini par  construire la protection contre la pluie.

Croix breton :

Nous avons eu de la pluie seulement à la fin de l’atelier ! Ce qui à permis de jouer au frisbee, à la corde à sauter, aux palets  et à la raquette sous un temps plutôt doux. Nous avons également joué au lynx, à la poupée et fait des coloriages ! Nous avons fini par nous abriter sous un arbre pour goûter ! Cependant les enfants rigolaient du mauvais temps et sont repartis avec le sourire et l’intime intention de revenir jeudi prochain !

Skate Park :

Aujourd’hui, c’est un peu en avance que nous arrivons pour préparer comme il se doit les ateliers proposés. Le maquillage et la peinture feront fureur.  Sur le tapis d’à coté, les jeux de société, dînettes,  poupées et légos ont toujours autant de succès. Une pluie soudaine va mettre fin aux ateliers. En très peu de temps les tapis ce sont vidés ainsi que la rue. C’est donc sans avoir pris le goûter que nous rentrons ( ce qui est très rare).

MERCREDI

Au  jardin de Saulx:

Malgré un temps automnal, c’est avec un groupe enthousiaste que nous nous rendons au terrain de l’équerre. Nous nous séparons en petits groupes. Nous nous occupons de mettre en place une bâche au niveau de la table de pique-nique pour se protéger des intempéries. Nous disposons du BRF autour de la à feu pour éviter que le sol ne se transforme en bourbier puis nous récupérons nos tomates pour les mettre à l’abri. S’ensuit une récolte de framboises, d’oseille et de poireaux. Nous nous réunissons enfin pour prendre notre goûter sous la bâche.

Ludothèque : 

14h30 :L’heure du départ a sonné ! C’est plein d’enthousiasme que nous allons rejoindre cet espace merveilleux où les jeux sont rois : la ludothèque ! Au plus grand bonheur des enfants, qui pendant 1h30 ne cesseront de prendre des jeux, de jouer, puis d’en reprendre un autre ! Tandis qu’un groupe s’affaire avec attention à jouer à différents jeux de société, un autre petit groupe s’amuse à créer de jolis bracelets, colliers…avec des perles folles ! Le goûter, pris dans le parc Nativel, viendra couronné cet après-midi festif !

Moulin Galant :

L’atelier s’est bien déroulé ! Nous étions repartie chacun sur nos activités, ce qui nous à permis de faire pas mal de choses ! Il y a eu du dessin/cahiers, les kaplas, divers jeux de société tels que le uno, le puissance 4 et le jeu des 7 familles qui remporte un francs succès ! Les jeux petits enfances étaient également aux rendez vous et l’ambiance était fort agréable ! Une maman nous à même donner  à chacun des « galettes pizza » ! Le gouter s’est bien déroulé, le chocolat à également été partagé avec les mamans !

 KRONIKS des Robinsons de DIE

Samedi 20 octobre

Aujourd’hui, quand j’arrive, c’est désert. Pourtant, avec les pluies de ces dernières semaines, la pelouse est verte et rend les lieux plus accueillants. Bon. Ce n’est pas bien grave, je vais en profiter pour ranger un peu le local. J’ouvre les volets et au bout de cinq minutes, arrivent Cassandra et Maëlys, essoufflées. Elles ont repéré mon vélo et m’embrassent, contentes de me retrouver. C’est vrai que je n’étais pas là la semaine dernière.
Nous choisissons quelques livres, de quoi dessiner et des fils pour les bracelets brésiliens. Sur mon vélo, nous trouverons aussi des balles et un ballon. Naïssa nous rejoint, puis Mehdi qui a très envie de dessiner. Et c’est parti. Mérhiem, maman de Naïssa, vient avec Ibrahim, le petit dernier. Elle feuillette une revue à côté de nous. Malika arrive avec Tissam, Mehdi et Hamidou, Alin avec Nicolas dans son costume de Spiderman. Il nous manque une gomme et  je file en chercher une dans le local. Je n’en trouve pas, je fouille partout, pas de gomme. Par contre, je trouve des tubes de peinture en relief. Je les ramène et tout le monde est ravi de découvrir ce nouveau jeu, entre dessin et peinture. Des chef-d’œuvre sèchent au soleil, sont pris en photo. L’appareil circule de mains en mains. On peut même faire un petit film… jusqu’à ce que les batteries soient à plat !
Bref, le temps est bref. C’est déjà l’heure du goûter. Les enfants ont compris que je ne désigne pas de responsable du goûter, ce n’est pas la peine de se chamailler pour le collier.
Après cette séance chaleureuse, je finis le rangement du local en compagnie d’Alin qui n’était pas dans le quartier depuis quelques semaines. Je suis heureuse de passer un petit moment avec lui et les enfants, ne voyant pas les volets se fermer, passent nous voir et nous prolongeons volontiers le temps passé ensemble.

 Marianne