Pouvoir de nouveau croire en ce qu’on fait

Ce qui caractérise, peut être, de la façon la plus dramatique, la situation actuelle de l’éducation, du social (mais aussi de l’école) , dans notre pays, c’est que personne ne semble plus vraiment croire en ce qu’il fait. Cette crise est bien morale et voisine au fond la dépression en tant que logique d’action. Les […]

Ce qui caractérise, peut être, de la façon la plus dramatique, la situation actuelle de l’éducation, du social (mais aussi de l’école) , dans notre pays, c’est que personne ne semble plus vraiment croire en ce qu’il fait.

Cette crise est bien morale et voisine au fond la dépression en tant que logique d’action.

Les enseignants ne sont ils pas les premiers à douter y compris de la valeur de leur travail quand ils ne mettent pas leurs propres enfants dans leur école?

On sent que cette crise de foi va bien au delà de l’habituelle  méfiance envers les institutions, ou d’une classique méfiance “envers le système”.

Ce n’est plus seulement aujourd’hui pour la politique, qu’on n’a plus espoir. On est bien au delà de la perte des illusions sur  le pouvoir et la volonté de changer les choses, des institutions.

A présent, c’est bien  en eux mêmes en tant qu’acteurs sociaux et éducatifs, que nos contemporains ne croient plus.

Or, ne plus croire en soi en tant qu’acteur, en tant que citoyen, en tant que professionnel… c’est ne plus croire en soi, tout court.

C’est nier sa puissance de vie, de réagir et d’inventer. C’est oublier ou négliger notre expérience, nos capacités, et notre intelligence du monde et des choses. Ne plus croire en sa propre action, son propre travail mène à un autre désespoir: rien n’en pourra changer. Une implacable certitude s’installe là où la foi en soi, vacille. Rien n’est possible, et surtout pas soi.

Ce qui est étonnant c’est que cette négation n’empêche pas a priori de fonctionner et de faire son travail; seulement on le fait avec dérision, on se caricature soi même. On s’oblige au détachement. On se jure à soi même qu’on n’investit rien de personnel dans son boulot (quand on en a), et on se shoote à ne penser qu’aux vacances, à la vacance, au vide.

Croire de nouveau en ce qu’on fait: est ce possible? Et si oui comment? C’est une étrange entreprise, un challenge absolu qui en passe par se concentrer sur ce qui se joue, entre nous, ici et maintenant.

En pédagogie sociale, on ne fait pas ou peu de projets; on ne mesure pas ce que l’on fait à l’aune des représentations surdéterminées. On oublie, un temps, les amères sentences que “rien ne pourra changer”, que “ce que nous faisons, n’est que goutte d’eau”, que “de toute façon les décisions sont prises ailleurs”, que “l’on est pas calculés par les stratégies des puissants”, etc. Ici et maintenant ça change, partout où nous sommes, partout où nous installons nos tapis, partout où nous distribuons nos sourires et nos poireaux.  Partout où nous établissons une relation vraie, un contact, avec tout enfant, avec tout adulte, avec tout celui qui partage l’instant. Et ce pouvoir, c’est maintenant. Au delà d’y croire, on le fait.

Réflexion de Josiane Reymond des ateliers des enfants de Saint Etienne“

J’ai eu beaucoup de mal, en m’engageant dans cette démarche à Baubrun, à admettre que lorsqu’on essaye de construire un espace plus humain où chacun est accueilli tel qu’il est…. Chacun,  donc tous !!!! Plutôt que de créer un mouvement qui rassemble pour unir les forces, les expériences, les compétences et aller toujours plus dans cette direction de l’accueil inconditionnel, dans cette recherche d’espaces collectifs où on traite ensemble nos affaires sociales, où on se sent responsable ensemble de ce qui est à construire….  ça provoque au contraire agressivité, suspicion, fermeture du dialogue. Nous vivons dans un monde de menace permanente qui construit toujours plus toutes des formes de précarités invivables et nous y participons concrètement en développant des conceptions basées sur des normes qui  favorisent le rejet, l’exclusion, la discrimination.

« Nous pouvons lutter contre ».

Dans cet épuisant et âpre combat, notre force c’est d’être auprès de ces personnes qui nous démontrent à chacune de nos rencontres la justesse de notre démarche qui construit des relations basées sur la reconnaissance et le respect réciproque, et qui produit des transformations parfois fulgurantes. On peut croire alors que tout est possible”.

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 Dimanche : Arche de Noé C’était le déluge ce dimanche et nous étions pourtant un bon petit groupe dans notre « arche » du jardin.

 

Les enfants, comme prévu, avaient été plus courageux que les adultes et nous avons entrepris de nous protéger d’une bâche pour notre déjeuner. Nous avons même réussi à faire cuire nos merguez, à ramasser quelques légumes, sauver un outil oublié, et à évacuer d’une mauvaise poche d’eau sur le toit de la serre…

Sans abris et sans local , certes, mais pas sans ressources!!

Samedi à la Villa Saint Martin : Aujourd’hui, c’est avec courage et enthousiasme que nous sommes allés affronter le vent et surtout la pluie. Malgré cela, nous avons passé une très bonne après midi.La bâche nous à sauvé le temps d’une averse.

 

Pendant un long moment nous avons joué au jeu de société « Hali-galli », pendant que d’autres faisaient une parti de foot. Pour le goûter  le chocolat chaud était le bienvenu.

 

Vendredi : Au jardin de chilly :

Le soleil est de retour en cette fin de semaine. C’est idéal pour jardiner au potager de Chilly. Un des responsables du service espaces verts vient nous rendre visite au jardin. Un grand chantier de taille des arbustes va être mis en place.

En attendant nous commençons ce travail en taillant plusieurs arbustes qui en avaient bien besoin.  Un groupe du « centre soleil » vient nous prêter main forte et commence par ramasser les nombreuses feuilles mortes sur allées. Une parcelle est également bêchée et désherbée.

 

A la rocade

L’atelier de la rocade était très agréable, nous avons eu un beau temps, les jeux étaient nombreux, le goûter organisé !

Nous avons joué aux légos, et construit des vaisseaux principalement, des perles et d’autres jolis bijoux. Nous avons également joué à divers jeux de société dont un nouveau jeu : Halli Galli. (un Uno avec des fruiiiits)

Jeudi Wissous :

Aujourd’hui nous étions nombreux au camp de Wissous ! Pas mal d’ados mais également pas mal d’habitués ! Nous avons fait beaucoup de jeux sportifs, principalement un foot avec  la nouvelle balle et les nouvelles cages récemment achetées.

Sur les tapis, les ateliers étaient  nombreux : coloriage, jeux petite enfance, jeux de sociétés et même un cours d’anglais avec Ramona (bénévole roumaine) qui tentait de leur apprendre quelques bases ! Un atelier qui c’est très bien déroulé !

 

Au jardin de Saulx

Encore une fois, nous échappons à la pluie sur le terrain de l’équerre, le microclimat est bien présent. Nous sortons les 2 débroussailleuses du camion et les utilisons pour nettoyer le terrain.

D’autre part nous récupérons toutes les tomates du jardin et les mettons à l’abri sous la serre pour qu’elles sèchent et mûrissent.

Nous terminons la journée en profitant du soleil qui fait son apparition.

Croix breton :

Encore un bel atelier à la Croix Breton, où nous commençons à être bien repérés. Des enfants nous rejoignent tous seuls sur les tapis; certains parents viennent pour nous confier leurs enfants, le temps de l’atelier;  et des adultes s’arrêtent aussi pour discuter avec nous.

Comme nous l’avions promis aux enfants, aujourd’hui, nous avons ramené des scoubidous et des Barbies, les enfants étaient ravis.

Chacun est reparti avec son sac de poireaux récoltés la veille, au jardin de Saulx. Nous avons revu Rachid un papa rencontré la semaine dernière et nous lui avons parlé du jardin ce qui l’a beaucoup intéressé.

 

Skate Park

Il est 14h20, nous nous dirigeons vers le Skatepack. La pluie c’est arrêté nous passons entre les gouttes. 4 ateliers sont mis en place : les jeux pour les tous petits, légos, coloriage, jeux de sociétés. On nous à demander s’il est possible de faire un atelier peinture la semaine prochaine comme vendredi. La réponse est : Oui si la météo le permet.

Dans l’ensemble l’atelier c’est bien déroulé même s’il ne restait que peut d’enfant pour le goûté.

 

MERCREDI

Au  jardin de Saulx:

Nous nous rendons en petit groupe au terrain de l’équerre. Pas mal d’activités sont mises en place malgré tout. Nous récoltons des poireaux (73 exactement) et en repiquons quelques-uns.

Zora  a amené des bulbes de Narcisses,  qu’elle plante en bordure d’une parcelle.

Il faudra attendre le début du printemps pour les voir sortir de terre. Nous avons arrosé un peu  la serre et désherber une parcelle.

Moulin Galant :

Grand atelier scoubidous aujourd’hui à Moulin Galant ce qui plait  à tous les enfants peu importe l’âge. Il y avait aussi de la dinette, et des jeux de sociétés.

Nous avons eu la visite de l’association « Jeunes errants » qui ont participé aux jeux, et de « l’association de soutien aux familles rroms de l’Essonnes ».

Malgré le temps pluvieux, l’ambiance était bonne et l’atelier a été très sympathique.

Ludothèque : 

Aujourd’hui, c’est peu nombreux que nous nous dirigeons vers la ludothèque.  Jeux de dînette, Barbie  docteur, tout y passe avec Shayna et Alia. Pendant ce temps Thibaut et Kalidja font des jeux de société. Nous finissons par faire un puzzle tous ensembles avant de partir au parc Nativelle pour prendre le goûter.

 

 

KroniKs des Robinsons de DIE

Nous sommes nombreux ce samedi à l’atelier. Nous commençons par exposer nos peintures, puis nous entamons une correspondance avec les Robinsons de Longjumeau et les ateliers de rue de St Etienne, en leur envoyant plusieurs lettres et dessins.

Au goûter, plusieurs adultes se joignent aux enfants pour boire une tisane de tilleul au miel.

Auteur/autrice : Hugues Bazin

Chercheur indépendant en sciences sociales,

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