Comprendre sans avoir à porter, dénoncer sans avoir à subir

Chercher à comprendre les phénomènes sociaux de déliaisons et de précarisation, impose d’être en mesure de percevoir les violences premières qui en sont l’origine.

Si on se contente d’enregistrer les difficultés sociales, et d’en tirer le constat sous forme de progression de l’insécurité , du décrochage institutionnel, du repli sur soi et de la non participation, on se condamne au cynisme et à l’impuissance.

La découverte des violence premières que subissent les groupes les plus fragiles de notre société, constitue  une étape primordiale pour qui veut et souhaite agir.

Mais c’est aussi une étape difficile, qui rompt  avec l’évidence du moment et qui isole l’acteur social vis à vis de tous ceux qui sont encore prisonniers de l’apparence des choses.

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« Le mythe de la caverne »  n’a peut être jamais été aussi moderne et aussi « vrai » qu’aujourd’hui où les moyens d’illusion, « d’informations », de « communication » sont de plus ne plus invasifs et uniformes.

Dans les années 70, il était encore courant et paraissait naturel de politiser la vision de l’action sociale et éducative.

Aujourd’hui , c’est une situation inverse: celui qui produit la théorie de sa propre exclusion, celui qui explique les violences subies auxquelles il s’attaque , semble immédiatement entrer en polémique.

Par une espère de retournement idéologique et normatif exceptionnel, on  rend responsable celui qui les exprime et les explique, des difficultés et violences qu’il dénonce.

On ne lui pardonnera pas la vision plus dure et plus exigeante, qu’il amène, même si celle ci représente la seule chance d’accéder à un pouvoir d’agir sur les causes.

Toute vision globale, politique et institutionnelle des problèmes économiques, sociaux et culturels effraie les acteurs embarqués comme les institutions concernées.

La conscientisation,  prônée par la Pédagogie Sociale et la démarche de Paulo Freire (ou de S. Alinsky) semble se heurter ici sur un formidable obstacle.

Non seulement aujourd’hui la conscientisation est toujours aussi découragée , mais, dorénavant , elle ne permet plus à celui progresse sur son chemin d’obtenir de nouveaux moyens et de pouvoirs d’agir sur sa situation. Elle constitue d’une manière inattendue, une sorte de handicap supplémentaire.

La violence se renforce sans cesse, autour de celui qui la comprend;  les équipes, les structures qui souhaitent développer une forme d’intelligence sociale collective sont systématiquement minorées et ignorées au profit de toutes les autres qui se bornent à exécuter des programmes ou décliner des objectifs généraux et normatifs.

Il n’est plus acceptable d’avoir une image globale de son travail, de prendre en compte les contextes. Il est mal vu de connaître et de rappeler l’historique des situations.

Toute personne ou acteur qui propose une analyse est mise à l’écart comme un fâcheux. D’un même mouvement, le cadre institutionnel, comme le journaliste local, l’élu de passage, se détournent et l’évitent.

On a tellement renoncé à changer l’ordre des choses, que la plupart des politiques et actions sociales aujourd’hui ne se bornent plus qu’à gérer des situations qui , il y a  10 ans encore, nous auraient paru insupportables ou auraient suscité une indignation immédiate.

Nous voici aujourd’hui résignés, voire habitués à des situations inédites de déscolarisation, abandon , de pauvreté et de précarité en particulier des enfants, sans que nous puissions ni les reconnaître, ni les nommer, ni les comprendre ou les faire prendre en compte. La maltraitance peut commencer.

Comprendre sans se mettre en danger,  expliquer sans se faire accuser, se tenir auprès des populations les plus agressées, sans avoir à subir les mêmes violences  qu’elles; tels sont les enjeux de la définition d’une nouvelle stratégie pour notre temps.

Nous avons besoin d’une nouvelle ligne de conduite qui nous permettre à la fois d’agir , sans être relégués à la périphérie; d’être en première ligne, sans être tout en bas de l’échelle; d’agir efficacement et effectivement là où il faut sans être privé de tout moyen pour le faire.

La marge est étroite; elle consiste à renvoyer à l’agresseur ou à la structure qui monopolise tous les moyens et empêche tous les changements, la responsabilité de la non collaboration ou de la non coopération.

La stratégie de résistance n’aboutit qu’à renforcer au final celui contre qui on résiste. On le construit comme plus fort que soi au fur et à mesure qu’on le dénonce.

A l’inverse de cette attitude , il est plus sûr et plus juste d’affirmer une indépendance totale, une ouverture à toute alliance et toute coopération. C’est également conforme à la réalité.  Il s’agit de démontrer par l’action que la violence ne vient pas de ceux qui la dénoncent , mais bien de ceux qui cultivent la polémique pour justifier leur inaction.

Ce n’est pas de résistance dont nous avons besoin, mais de libération; car le constat est là aujourd’hui nous sommes occupés. Occupés par des objectifs obligatoires, par des pseudo débats de société ; occupés car tous les lieux, tous les espaces, tous les moyens sont occupés , monopolisés tandis qu’il manque tout pour innover, construire et créer.

Contre l’occupation, il ne faut pas de la résistance , mais de la résilience . Il ne faut pas expliquer et justifier son action en réaction de l’institution, mais le faire en son nom, l’impliquer malgré elle, dans les objectifs qui devraient être les siens.

Aujourd’hui face aux institutions et collectivités qui dénient, nous devrions les priver de tout moyen de nous nuire davantage et d’affirmer: notre pleine disponibilité à la coopération, à l’action commune (ce qui est vrai) et cesser d’expliquer l’absurde de leur position.

Leurs contradictions leur appartiennent; elles cessent de nous concerner. Notre ligne d’action est ailleurs ; au delà de la gestion des apparences , elle est dans le nouveau travail social et éducatif qui s’inventent.

Dimanche : patates pour tous (courgettes pour les autres)

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Sous un soleil franc et massif, nous nous étions donné rendez vous avec deux camions.

Au terrain, nous étions 25 au total pour le premier dimanche d’aout.. On s’était dit:  « Aujourd’hui on récolte les patates ».

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Petits et grands , nous voici sur le champ. On tarde à se donner une technique; il faut progresser dans le champ , mais de manière logique et coordonnée pour ne pas perdre de pommes de terre. Du fait de la sècheresse, les pommes de terre sont plutôt petites, mais notre jardin est généreux et il ajoute à ce total une belle récolte de blettes, de courgettes et même les tomates qui pointent leur couleur.

Jugez plutôt des récoltes du jour.

Et voici aussi ce qui nous avons eu en plus: un beau repas sur un coin de paradis avec les enfants enjoués et les adultes farceurs.

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Pour finir , nous n’avons récolté que la moitié. Tout va être à  recommencer . Vivement dimanche!

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En tournée avec les Kesaj Tchave !!!

Pendant quatre jours, quatre habitués de chez nous ont eu le privilège de se joindre à la troupe des Kesaj Tchave pour leur tournée dans toute la France.

Tout d’abord, nous mangeons et nous amusons ensemble pour la dernière soirée du groupe au château de Buno, encore une fois grâce à Lire C’est Partir donc Vincent. Foot, baignade, barque (sens de la collaboration et de la confiance indispensables !), repas. Attention tout-de-même pour ceux qui ne mangent pas de porc, les frigidaires remplis à craquer ne contiennent que du jambon dont le groupe raffole.

Le lendemain, le ménage se fait collectivement, et c’est parti pour huit heures de bus.

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En arrivant au Pouzin, près de Valence, l’énergie se lance, Ivan, le pére-professeur-responsable du groupe n’a qu’à appuyer sur un bouton psychique, et c’est parti. Nos deux frères du camp de Champlan sont sommés de mettre une chemise éclatante et de monter sur scène avec le groupe. Le trac et la fierté se mêlent en eux sous la forme d’un sourire radieux. Une cinquantaine de personnes âgées ont apprécié le spectacle, nous ont nourris et hébergés en petits groupes. Les échanges sont amusés et attendris entre les tziganes slovaques et les français de l’Auvergne.

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On repart pour huit heures de bus, direction la Charente, chez Fred,membre du fameux groupe Les Ogres de Barback, qui a une bien belle bâtisse à retaper dans la campagne. Il nous fait profiter de sa piscine, et nous met aussi à la tâche. Comme d’habitude, les repas ne sont pas une mince affaire : 40 couverts à assurer. Il y a des sessions épluchage et cuisson de patates, et confection de pâte à pizza car la maison de Fred s’est dotée récemment d’un four à bois à l’ancienne.

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Pour se détendre, vélo, piscine, promenade et bien sûr musique se succèdent.

La soirée est un vrai moment de bonheur. Après une des meilleures prestations des Kesaj Tchave, la fanfare Eyo’nlé termine leur concert avec difficulté. Ensuite, une équipe s’improvise avec Théo qui reste à côté du four. La confection et cuisson de pizza dure un bon moment, dans la joie et la bonne humeur des collaborateurs qui  rendent l’effort plaisant. Le contact est facile, les pizzas sont bonnes, l’équipe félicitée.

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Arrive l’heure de dormir, sauf pour certains survivants qui referont l’Histoire de la chanson avec Fred, Jojo et leurs amis jusqu’à épuisement.

Les au revoir ont lieu le lendemain matin. Nos quatre jeunes sont épuisés, Ionut et Ronaldo quittent une nouvelle famille. Certain feignent l’indifférence, mais tout le monde gardera en mémoire ces quatre jours pour un bon moment.

Avec les Kesaj Tchave, c’est une collaboration positive de plus, et sûrement pas la dernière !

Vendredi 31 juillet 2015

Soirée conviviale à la Rocade : « Courgette party »

Eh oui, nous avons stocké en très peu de temps une vingtaine de kilos de courgettes de toutes les tailles, formes et couleurs (vert foncé, claires et même jaunes) dans nos 2 frigos…et nous ne cessons d’en récolter de nouvelles, alors pas de gaspillage et un peu d’imagination pour une grande « courgettes party » à la Rocade ce vendredi 31 juillet !

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Nous sommes allés à la Rocade à 14h30 pour installer nos ateliers de rue hebdomadaires avec, pour cette fois, un atelier cuisine géant pour préparer pour une quarantaine de personnes attendues pour la soirée conviviale : une grande soupe courgettes-kiri-menthe (avec les courgettes et la menthe du jardin de saulx-les-Chartreux), de multiples plateaux de croquettes de courgettes aux herbes (beignets de courgettes rapées avec de l’ail, oignon, du persil, de la menthe et de la ciboulette)…et attention, la surprise du jour : plein de gâteaux au chocolat à la courgette !!!

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Une quinzaine d’enfants et plusieurs adultes ont participé activement à l’atelier cuisine tout l’après-midi sur la Rocade, avec plaisir et entrain !

Puis à partir de 19H, d’autres familles nous ont rejoint pour partager ces drôles de plats qui ont eu un vif succès ! Tout cela dans une ambiance très conviviale, en musique, au soleil, en prenant le temps de discuter ensemble et partager un bon repas et surtout un bon moment en bas de chez soi pour certains qui habitent dans les immeubles tout autour de l’esplanade sur laquelle nous étions installés. Les enfants, pour la plupart qui avaient été « en cuiine » tout l’après-midi avec nous se sont bien amusés et ont enchaîné les parties de « chaises musicales » !

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Nous avons fini la soirée en dégustant une dernière part de gâteau chocolat-courgettes avec un thé à la menthe fait par Zohra avec des feuilles de plusieurs espèces de menthe toutes fraîchement cueillies par un petit groupe de Robinsons sur nos parcelles de jardin partagés à la Villa Saint-Martin, résidence voisine de la Rocade…une très bonne ambiance du début à la fin !

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Au jardin de Saulx-les-chartreux

Aujourd’hui comme d’habitude nous nous retrouvons au lieu de rendez-vous avec nos amis pour aller ensuite au jardin. On rigole bien sur le chemin et à notre arrivée sur le terrain et vite nous mettons tous la main à la patte pour ranger les objet et le matériel que nous n’avons pas utilisé pour laisser de l’espace dans le jardin.SAM_0013

Ensuite, après avoir rangé les objets et le matériel et ensuite ramassé la poubelle qui traînait, nous sommes prêts pour arroser copieusement les plantes.

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A la fin nous rangeons bien les arrosoirs dans la cabane et puis ramassons les branches des arbres coupées et nous faisons un tas pour le brûler plus tard.SAM_0011

Mais pour le moment nous sommes tous a la table et nous profitons d’une tartine au miel de nos abeilles….hmmmm…délicieux!

A plus tard!

Jeudi 30 juillet

Au Skate-Park :

Petit comité ce jeudi mais c’est pas plus mal car je suis toute seule pour encadrer l’atelier !

J’ai ressorti les petits élastiques pour faire des bracelets mais aussi le jeu de construction de circuit pour les billes. On se construit plusieurs parcours que les billes dévalent sous les yeux concentrés ou rieurs des enfants. On essaye aussi de faire un grand puzzle avec Riri, Fifi et Loulou dans un poulailler. On manquera de temps pour le terminer, mais c’était bien essayé. Mathis me raconte qu’il rentre d’une colo en Normandie et repart bientôt en famille. Les enfants parlent aussi de la rentrée. Certains connaissent déjà le planning de leur première journée en 6ème. Une nouvelle fratrie de deux sœurs et trois frères dont je peine à retenir les noms, mais qui connaissent déjà le mien, jouent entre eux avec les gâteaux colorés de la dînette. Il est temps de manger pour de vrai et aujourd’hui, c’est pains au lait et pâte à tartiner au chocolat noir !

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Au jardin de Saulx-les-chartreux

Pour aujourd’hui nous sommes prêts pour une nouvelle rencontre avec le groupe des adultes autour du jardin et du jardinage à Saulx, où se trouve notre jardin bien fleuri et riche en légumes. L’après-midi s’annonce fort en activité car nous allons bien arroser les plantations: poivrons, haricots, radis, salades, poireaux, pour que la récolte soit meilleure et qui sait peut-être plus abondante en légumes !

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Ensuite nous nous arrêtons pas là et nous retournons vite au travail après une petite pause pour réspirée, et cette fois-ci nous commençons a rammaser encore un peu des courgettes, et puis tous enseble nous avons nettoyé et ranger le matériel de jardinage dans le camion.

Au goûter pour le moment, on en profite !

Atelier petite enfance Ballanvilier

Une très belle journée je commence l’atelier un peu plus tard, les enfants m’attendent quand même.

Je vais sur le camp et on m’aide à installer l’atelier, je cherche sur le camp de nouveaux enfants, et je trouve trois enfants (Elvis,Sara et David ). Ces enfants parlent très bien français parce qu’ils vont à l’école ici. Enfin on a fait trois jeux collectifs ( tomate ketchup, le facteur et tic tac boom)SAM_5771SAM_5755

Les enfants connaissent bien les règles de ces jeux, on a beaucoup joué, ils ne veulent pas s’arrêter. Enfin je les assoie sur le tapis et je leur lis deux histoires (le petite ours brun et le petit portable ) Voilà même si j’étais toute seule (Laura) j’ai eu presque 15 enfants avec moi, le goûter s’est bien passé, ils étaient contents de la journée passée ensemble.

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Mercredi 29 juillet 2015

Sur le camp de Wissous :

Depuis ma dernière visite, le camp s’est peuplé pour être maintenant plein à craquer. Les expulsions sévissant alentours, les familles se réfugient sur les camps déjà existants. Tous les petits que les collègues avaient rencontrés la semaine dernière sont là. Ils ont de superbe prénoms comme Vénus ou Graziela.

On joue tous ensemble au facteur avant de se séparer en deux groupes.

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Laura propose un jeu autour des couleurs et des animaux sur les tapis, pendant que je recouvre le sol de dessin à la craie avec les autres.

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Amalia me fait comprendre qu’elle veut jouer à la marelle. Je lui dessine, elle sautille une fois ou deux et je joue ensuite avec des plus petits comme Mugurel, qui éclate de rire quand il essaye de sauter à cloche-pied. C’est dur mais c’est marrant.

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Je ressors de mon sac ma petite balle rebondissante, qui lui avait tant plu la dernière fois. Il court après comme un petit cabris toujours en se marrant. On revient vers les tapis, où les enfants chantent et récitent des poésies en roumain. Pour finir, je leur propose de jouer au jeu des anneaux, où il faut atteindre des petits clowns de couleurs, posés au sol avec les anneaux.

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Au goûter, ils découvrent la confiture d’orange sur des tartines de pain de mie, ça ne plaît pas à tout le monde, le melon au contraire, fait l’unanimité. Pupic.

au jardin :

Nous nous préparons aujourd’hui pour un nouvel atelier au potager de Saulx-les-Chartreux, la séance avec les enfants, et comme nous sommes habitués on commence à travailler avec eux en leur montrant comment on ramasse les pommes de terre et avec quoi.

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Les enfants sont ravis de pouvoir apprendre, et en plus on commence une petite compétition de ramassage de patates le plus vite et l’équipe qui gagne va aller jouer tandis que l’autre ramassera encore des pommes de terre.

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La compétition commence et l’équipe des filles de Ballainvilliers, Adélina, Andrea et Denisa gagne contre celle de Nina, Alice, Sabrina et Julianne qui ont réussi à ramasser moins que les autres. Ensuite nous commençons à arroser copieusement les plants de légumes pour une belle et grande récolte.

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Les enfants rigolent, s’amusent bien et une relation de complicité s’installe et les enfants communiquent entre eux et une belle journée s’achève ainsi.

A bientôt!

 

 

Auteur/autrice : Hugues Bazin

Chercheur indépendant en sciences sociales,

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