Pouvoir de nouveau croire en ce qu’on fait

Ce qui caractérise, peut être, de la façon la plus dramatique, la situation actuelle de l’éducation, du social (mais aussi de l’école) , dans notre pays, c’est que personne ne semble plus vraiment croire en ce qu’il fait. Cette crise est bien morale et voisine au fond la dépression en tant que logique d’action. Les […]

Ce qui caractérise, peut être, de la façon la plus dramatique, la situation actuelle de l’éducation, du social (mais aussi de l’école) , dans notre pays, c’est que personne ne semble plus vraiment croire en ce qu’il fait.

Cette crise est bien morale et voisine au fond la dépression en tant que logique d’action.

Les enseignants ne sont ils pas les premiers à douter y compris de la valeur de leur travail quand ils ne mettent pas leurs propres enfants dans leur école?

On sent que cette crise de foi va bien au delà de l’habituelle  méfiance envers les institutions, ou d’une classique méfiance “envers le système”.

Ce n’est plus seulement aujourd’hui pour la politique, qu’on n’a plus espoir. On est bien au delà de la perte des illusions sur  le pouvoir et la volonté de changer les choses, des institutions.

A présent, c’est bien  en eux mêmes en tant qu’acteurs sociaux et éducatifs, que nos contemporains ne croient plus.

Or, ne plus croire en soi en tant qu’acteur, en tant que citoyen, en tant que professionnel… c’est ne plus croire en soi, tout court.

C’est nier sa puissance de vie, de réagir et d’inventer. C’est oublier ou négliger notre expérience, nos capacités, et notre intelligence du monde et des choses. Ne plus croire en sa propre action, son propre travail mène à un autre désespoir: rien n’en pourra changer. Une implacable certitude s’installe là où la foi en soi, vacille. Rien n’est possible, et surtout pas soi.

Ce qui est étonnant c’est que cette négation n’empêche pas a priori de fonctionner et de faire son travail; seulement on le fait avec dérision, on se caricature soi même. On s’oblige au détachement. On se jure à soi même qu’on n’investit rien de personnel dans son boulot (quand on en a), et on se shoote à ne penser qu’aux vacances, à la vacance, au vide.

Croire de nouveau en ce qu’on fait: est ce possible? Et si oui comment? C’est une étrange entreprise, un challenge absolu qui en passe par se concentrer sur ce qui se joue, entre nous, ici et maintenant.

En pédagogie sociale, on ne fait pas ou peu de projets; on ne mesure pas ce que l’on fait à l’aune des représentations surdéterminées. On oublie, un temps, les amères sentences que “rien ne pourra changer”, que “ce que nous faisons, n’est que goutte d’eau”, que “de toute façon les décisions sont prises ailleurs”, que “l’on est pas calculés par les stratégies des puissants”, etc. Ici et maintenant ça change, partout où nous sommes, partout où nous installons nos tapis, partout où nous distribuons nos sourires et nos poireaux.  Partout où nous établissons une relation vraie, un contact, avec tout enfant, avec tout adulte, avec tout celui qui partage l’instant. Et ce pouvoir, c’est maintenant. Au delà d’y croire, on le fait.

Réflexion de Josiane Reymond des ateliers des enfants de Saint Etienne“

J’ai eu beaucoup de mal, en m’engageant dans cette démarche à Baubrun, à admettre que lorsqu’on essaye de construire un espace plus humain où chacun est accueilli tel qu’il est…. Chacun,  donc tous !!!! Plutôt que de créer un mouvement qui rassemble pour unir les forces, les expériences, les compétences et aller toujours plus dans cette direction de l’accueil inconditionnel, dans cette recherche d’espaces collectifs où on traite ensemble nos affaires sociales, où on se sent responsable ensemble de ce qui est à construire….  ça provoque au contraire agressivité, suspicion, fermeture du dialogue. Nous vivons dans un monde de menace permanente qui construit toujours plus toutes des formes de précarités invivables et nous y participons concrètement en développant des conceptions basées sur des normes qui  favorisent le rejet, l’exclusion, la discrimination.

« Nous pouvons lutter contre ».

Dans cet épuisant et âpre combat, notre force c’est d’être auprès de ces personnes qui nous démontrent à chacune de nos rencontres la justesse de notre démarche qui construit des relations basées sur la reconnaissance et le respect réciproque, et qui produit des transformations parfois fulgurantes. On peut croire alors que tout est possible”.

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 Dimanche : Arche de Noé C’était le déluge ce dimanche et nous étions pourtant un bon petit groupe dans notre « arche » du jardin.

 

Les enfants, comme prévu, avaient été plus courageux que les adultes et nous avons entrepris de nous protéger d’une bâche pour notre déjeuner. Nous avons même réussi à faire cuire nos merguez, à ramasser quelques légumes, sauver un outil oublié, et à évacuer d’une mauvaise poche d’eau sur le toit de la serre…

Sans abris et sans local , certes, mais pas sans ressources!!

Samedi à la Villa Saint Martin : Aujourd’hui, c’est avec courage et enthousiasme que nous sommes allés affronter le vent et surtout la pluie. Malgré cela, nous avons passé une très bonne après midi.La bâche nous à sauvé le temps d’une averse.

 

Pendant un long moment nous avons joué au jeu de société « Hali-galli », pendant que d’autres faisaient une parti de foot. Pour le goûter  le chocolat chaud était le bienvenu.

 

Vendredi : Au jardin de chilly :

Le soleil est de retour en cette fin de semaine. C’est idéal pour jardiner au potager de Chilly. Un des responsables du service espaces verts vient nous rendre visite au jardin. Un grand chantier de taille des arbustes va être mis en place.

En attendant nous commençons ce travail en taillant plusieurs arbustes qui en avaient bien besoin.  Un groupe du « centre soleil » vient nous prêter main forte et commence par ramasser les nombreuses feuilles mortes sur allées. Une parcelle est également bêchée et désherbée.

 

A la rocade

L’atelier de la rocade était très agréable, nous avons eu un beau temps, les jeux étaient nombreux, le goûter organisé !

Nous avons joué aux légos, et construit des vaisseaux principalement, des perles et d’autres jolis bijoux. Nous avons également joué à divers jeux de société dont un nouveau jeu : Halli Galli. (un Uno avec des fruiiiits)

Jeudi Wissous :

Aujourd’hui nous étions nombreux au camp de Wissous ! Pas mal d’ados mais également pas mal d’habitués ! Nous avons fait beaucoup de jeux sportifs, principalement un foot avec  la nouvelle balle et les nouvelles cages récemment achetées.

Sur les tapis, les ateliers étaient  nombreux : coloriage, jeux petite enfance, jeux de sociétés et même un cours d’anglais avec Ramona (bénévole roumaine) qui tentait de leur apprendre quelques bases ! Un atelier qui c’est très bien déroulé !

 

Au jardin de Saulx

Encore une fois, nous échappons à la pluie sur le terrain de l’équerre, le microclimat est bien présent. Nous sortons les 2 débroussailleuses du camion et les utilisons pour nettoyer le terrain.

D’autre part nous récupérons toutes les tomates du jardin et les mettons à l’abri sous la serre pour qu’elles sèchent et mûrissent.

Nous terminons la journée en profitant du soleil qui fait son apparition.

Croix breton :

Encore un bel atelier à la Croix Breton, où nous commençons à être bien repérés. Des enfants nous rejoignent tous seuls sur les tapis; certains parents viennent pour nous confier leurs enfants, le temps de l’atelier;  et des adultes s’arrêtent aussi pour discuter avec nous.

Comme nous l’avions promis aux enfants, aujourd’hui, nous avons ramené des scoubidous et des Barbies, les enfants étaient ravis.

Chacun est reparti avec son sac de poireaux récoltés la veille, au jardin de Saulx. Nous avons revu Rachid un papa rencontré la semaine dernière et nous lui avons parlé du jardin ce qui l’a beaucoup intéressé.

 

Skate Park

Il est 14h20, nous nous dirigeons vers le Skatepack. La pluie c’est arrêté nous passons entre les gouttes. 4 ateliers sont mis en place : les jeux pour les tous petits, légos, coloriage, jeux de sociétés. On nous à demander s’il est possible de faire un atelier peinture la semaine prochaine comme vendredi. La réponse est : Oui si la météo le permet.

Dans l’ensemble l’atelier c’est bien déroulé même s’il ne restait que peut d’enfant pour le goûté.

 

MERCREDI

Au  jardin de Saulx:

Nous nous rendons en petit groupe au terrain de l’équerre. Pas mal d’activités sont mises en place malgré tout. Nous récoltons des poireaux (73 exactement) et en repiquons quelques-uns.

Zora  a amené des bulbes de Narcisses,  qu’elle plante en bordure d’une parcelle.

Il faudra attendre le début du printemps pour les voir sortir de terre. Nous avons arrosé un peu  la serre et désherber une parcelle.

Moulin Galant :

Grand atelier scoubidous aujourd’hui à Moulin Galant ce qui plait  à tous les enfants peu importe l’âge. Il y avait aussi de la dinette, et des jeux de sociétés.

Nous avons eu la visite de l’association « Jeunes errants » qui ont participé aux jeux, et de « l’association de soutien aux familles rroms de l’Essonnes ».

Malgré le temps pluvieux, l’ambiance était bonne et l’atelier a été très sympathique.

Ludothèque : 

Aujourd’hui, c’est peu nombreux que nous nous dirigeons vers la ludothèque.  Jeux de dînette, Barbie  docteur, tout y passe avec Shayna et Alia. Pendant ce temps Thibaut et Kalidja font des jeux de société. Nous finissons par faire un puzzle tous ensembles avant de partir au parc Nativelle pour prendre le goûter.

 

 

KroniKs des Robinsons de DIE

Nous sommes nombreux ce samedi à l’atelier. Nous commençons par exposer nos peintures, puis nous entamons une correspondance avec les Robinsons de Longjumeau et les ateliers de rue de St Etienne, en leur envoyant plusieurs lettres et dessins.

Au goûter, plusieurs adultes se joignent aux enfants pour boire une tisane de tilleul au miel.

Je suis parce que nous sommes (A Jacquard)

Bien souvent, en éducation, dans le social, les choses ne se passent pas comme on l’attendait et la question qui nous reste est de savoir que faire de cet écart. faut il le mesurer depuis l’institution, depuis le projet… ou saisir une chance de réussir autre chose? Trop souvent, face à leurs difficultés et bien […]

Bien souvent, en éducation, dans le social, les choses ne se passent pas comme on l’attendait et la question qui nous reste est de savoir que faire de cet écart. faut il le mesurer depuis l’institution, depuis le projet… ou saisir une chance de réussir autre chose?

Trop souvent, face à leurs difficultés et bien qu’elles soient en échec,   les institutions classiques négligent ou ne prennent pas en compte, d’autres modes d’organisation, comme les astuces, les stratégies  que les gens se sont créées entre eux car elles sont plus proches, plus efficaces.

Ainsi les espaces occupés, les tontines, les “cantines”, et les mille initiatives peu connues ou volontairement dédaignées que les gens s’inventent entre eux,  décrivent d’admirables alternatives aux lenteurs, aux ratés et aux impensés de nos procédures .

La confrontation aux réalités sociales qui nous surprennent ou nous dérangent , engendre deux types d’attitude:

– la première consiste en la rigidité, la centration sur le cadre. Le décalage ressenti entre ce qui est proposé et offert par la structure et ce qui est choisi et réalisé par les “usagés”, n’est pas perçu comme un appel au changement, mais comme une nécessité d’explications, de “pédagogie”, d’informations, d’accompagnement, voire de sanctions.

La structure cherche alors  à conformer l’usager à son usage, à le former ou le réduire à se saisir de ce qui lui est proposé.

– la seconde attitude est plus volatile, plus difficile à percevoir; elle consiste en la saisie de l’instant, la capacité de bondir sur le hasard, d’agréger les contraintes, de complexifier le projet initial.

C’est se dire: “Bien , nous buttons sur un obstacle; il faut donc ouvrir, s’appuyer sur ceux qui sont tout à côté, ceux à qui on ne s’était pas adressés,  ceux à qui on n’avait pas pensés et qui sont là”.

Il s’agit d’ouvrir les yeux, de sortir , d’oser aller vers le passant et le solliciter pour résoudre le problème.

Il s’agit de trouver des alliés.

Pédagogie contre pédagogie.

Il y a ainsi deux pédagogies qui s’opposent: celle de l’explication, de la répétitition des pratiques, du rappel des missions, des limites, celle du “cadre”. Et il ya  celle, pédagogie sociale, plus labile, qui s’appuie sur le lien (pour créer et recréer constamment un cadre plus vivant).

C’est ainsi qu’en Pédagogie sociale, l’action indirecte est à la fois si fréquente et étonnamment efficace: partir des enfants, pour aller aux parents, partir des espaces vides et abandonnés pour briser l’enfermement, partir de l’affectif pour aller au social, du collectif pour aller vers l’individu.

Il s’agit de créer un espace et de voir comment il va se remplir, de construire du manque et de voir comment il pousse à créer,  et de semer partout et à tout vent du … besoin de relation.

Le résultat est frappant lors de nos ateliers et de nos rencontres collectives: au sein du collectif, des mélanges incroyables de groupes et de situations qui produisent, en se rencontrant, des éclairs d’intelligence sociale.

Samedi, les enfants du bidonville de Wissous, qui ne sont pas les mêmes pour de multiples raisons, rencontrent… les enfants du bidonville de Moulin Galant… au coeur et parmi les enfants du quartier.

Et ceux qui paraîtraient si étrangers entre eux ne le sont pas tant qu’on le croit, et ceux qui se croyaient proches entre eux, découvrent parfois, grâce à celles des autres, leurs propres différences. Mais tout cela fonctionne, en collectif, au moment d’un CONSEIL DES ENFANTS (riche et toujours riche… en propositions et imagination).

 

Civilisation ou barbarie?
Une civilisation qui s’avère incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est une civilisation décadente.
Une civilisation qui choisit de fermer les yeux à ses problèmes les plus cruciaux est une civilisation atteinte.
Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde.

Aimé Césaire

 Dimanche au jardin

Nous nous rendons pour une journée au terrain de l’équerre en petit nombre. Cela ne nous empêche pas d’être très actifs. Nous commençons par récolter des Poireaux puis commençons à déterrer un grillage qui entourant une parcelle et qui n’avait plus d’utilité.

     

Du désherbage et de la taille était également au programme.

 

 

Les débroussailleuses étaient de sortie et elles ont rugi  tout au long de la journée.

 

 

 

 

Nous avons poursuivi la journée en nous rendant au parc de la mairie de Saulx, voir un spectacle/concert Rock proposé par Animakt dans le cadre des “beaux dimanche”.

Samedi à la Villa Saint Martin :

La pluie nous guettait depuis 12h, et donc à 14h30, à l’heure du RDV, c’est sous une pluie fine qu’enfants et adultes se sont installés auprès des arbres pour l’atelier.

 

 

 

 

 

 

Entre fabrication de colliers de perles, foot et atelier cuisine, c’est dans la bonne humeur que l’atelier s’est passé !

 

 

Le conseil de quartier a eu lieu, et ce malgré la pluie qui commence à s’intensifier.

 

    

Nous avons donc tous vaincu cette bruine incessante,  pour prendre le goûter et déguster la compote pomme-framboise confectionnée par l’atelier cuisine !

VENDREDI

Au jardin de chilly :

Nous étions très nombreux aujourd’hui ! Ce qui ne fut pas plus mal car l’automne commence à se faire sentir au jardin ! Les feuilles tombent et retombent, les dernières cueillettes de framboise approche et les réparations pour préparer l’hiver commence !

  

Nous avons énormément taillés et récolter du petit bois. Nous avons aussi commencé la réparation de la table du goûter. Nous sommes repartis ravis.

 

 

 

 

 

 

A la rocade

 

En cette belle après-midi d’automne, nous avions sorti les perles pour les enfants mais aussi pour les mamans. Sarah et Zinab ont commencé de jolies bagues avec Aline.

 

 

 

Tandis qu’à côté, Benjamin faisait de la peinture sur le thème : « un drapeau pour les Robinsons ».

 

 

Petits et grands y ont participé entre deux constructions de légo, ou une histoire de barbie.

    

Jeudi

Bidonville de Wissous :

Ouf, nous sommes arrivés après la pluie !  Nos tapis installés sur une grande bâche, nous étions bien au sec pour faire des coloriages et écrire quelques phrases, tirées d’un livre. Le papa de Raoul est venu nous rejoindre pour jouer avec son petit garçon.

   

Pendant ce temps, Ricardo, le grand frère est à l’école depuis 10 jours maintenant avec d’autres enfants du camp ! Les grands garçons jouent au hockey et aux raquettes et nous rejoignent après pour sauter à la corde et goûter.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au jardin de Saulx

Nous nous attendions tous à subir la pluie mais un beau soleil nous a accueillis au terrain de l’équerre. Eric, un nouvel adulte était présent et après un tour du jardin en compagnie de Fabiola, nous nous sommes tous mis au travail. Certains se sont occupés de réparer la serre tandis qu’une partie de désherbage s’est mise en place.

    *

 

Nous avons élagué une grande branche morte sur un cyprès et Eric de son côté débroussaillait les allées sous l’œil avisé de Jean-Jacques. Nous avons passé une belle après-midi très active sous le soleil.

Croix breton

Aujourd’hui, nous avons eu une météo douteuse. Cependant le soleil  et les enfants étaient avec nous cet après midi ! Nous avons joué au frisbee, fait des coloriages mais également du sport comme de la corde à sauter.

     

Nous avons beaucoup discuté et Marine nous a même inventé un nouveau mot : «crassouze», parce qu’Iman avait plus de chocolat autour de la bouche que dedans !

 

 

 

 

 

 

Le goûter s’est également déroulé dans le calme, en résumé, c’était un super atelier ! 

 

 

 

Skate Park

Aujourd’hui au skate park nous sommes très nombreux. Les enfants se sont dispersés sur les différents ateliers : Coloriage, dessins, dînette, légo et jeux de sociétés.  L’atelier tricot avec les adultes est toujours présent. 18h40 arrive, les enfants et adultes nous aident à ranger le matériel et préparer le goûté. Nous distribuons des pommes et des poireaux à la fin de l’atelier.

 

 

   

 

MERCREDI

Au  jardin de Saulx:

Pour une fois le microclimat n’était pas de la partie aujourd’hui. En effet la pluie fut omniprésente. Cela n’a en tout cas pas entamé la motivation du groupe composé d’enfants et d’adultes.

 

Antoine, enseignant Freinet de Toulouse nous accompagne (lui et Fabiola, sont venus passer un mois parmi les Robinsons , depuis Toulouse). Au programme, nous coupons et débitons du bois, nous récoltons des poireaux et nous nettoyons une bâche bien aidés par la pluie. Le goûter sera pris sous la serre à l’abri des averses.

Ludothèque : 

Aujourd’hui à la ludothèque, tandis que quelques filles jouent à la poupée et à la dinette, c’est tout le reste du groupe qui s’adonne à une partie de « bonne paye ».

 

Pour cause d’intempéries, c’est dans la salle des contes que nous avons savouré notre chocolat chaud!

 

 

 

Durant ce petit moment  Djanké et Rina nous ont lu un conte : « le petit chaperon rouge ».

 

 

 

 

Moulin Galant :

Nous sommes passés entre les gouttes à Moulin Galant ! Les enfants ont dessinés au feutre et à la craie sur des feuilles blanches ou faisant des coloriages. Ceux qui ont joué a la dînette  ont servi des assiettes et a manger pour tous !

   

Les plus grands garçons ont préféré jouer au ballon et aux raquettes.

 

KroniK des Robinsons de DIE

samedi 6 octobre
Aujourd’hui, j’ai oublié la clé de l’appartement où nous stockons le matériel. Il va falloir faire avec ce que nous avons sous la main, c’est-à-dire quatre balles en mousse et des cônes de fil vides avec lesquelles je pensais faire des marionnettes. D’abord, nous jouons aux quilles. Les balles sont un peu légères et nous avons du mal de faire tomber les cônes.
Nous faisons une pyramide. Quand elle est très grande, un souffle de vent suffit à la faire tomber et ça nous fait beaucoup rire. Valérie, la maman de Cassandra et Maëlys nous amène une balle de tennis et nous rejouons aux quilles, chacun son tour lance la balle une fois et nous comptons les pièces tombées. Je sens que les enfants se lassent et je propose un rallye à vélo auquel je participe moi aussi puisque je viens toujours en vélo. Nous essayerons plusieurs circuits, jusqu’à l’heure du goûter. Eh oui, il est déjà quatre heures ! Naïssa a repéré du raisin derrière les garages, mais il est trop haut pour qu’elle puisse le cueillir. En grimpant sur un muret, j’arrive à glaner quelques grappes qui viendront améliorer notre collation. Je n’arrive pas à partir car les enfants se mettent à construire une cabane avec des cartons abandonnés mais j’ai rendez-vous ce soir et je les laisse en leur recommandant de ranger tout ça pour que la concierge ne fasse pas disparaître ces précieux matériaux de construction.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voyage au bout de l’envers

“Mais vous savez nous n’accueillons pas que des publics en difficulté, nous accueillons aussi des GENS NORMAUX”.   La dame qui parle “dirige” le centre social… Adolescents renvoyés du collège, accusés d’être “décrocheurs”, Rroms interdits de travailler à qui on demande pourquoi ils veulent tant vivre en caravane ,… Enfants exclus des activités de loisirs, culturelles, […]

“Mais vous savez nous n’accueillons pas que des publics en difficulté, nous accueillons aussi des GENS NORMAUX”.   La dame qui parle “dirige” le centre social…

Adolescents renvoyés du collège, accusés d’être “décrocheurs”, Rroms interdits de travailler à qui on demande pourquoi ils veulent tant vivre en caravane ,…

Enfants exclus des activités de loisirs, culturelles, sportives  et d’animation, … à qui pour finir on reprochera leur étroitesse d’esprit, leur auto-enfermement, et leur immobilisme.

Parents précaires, sur-occupés par la vie quotidienne et les dix mille débrouilles, inquiets du jour et de tous les lendemains, à qui on reprochera de ne pas se sentir disponibles.

Jeunes stigmatisés, ethnicisés des banlieues qu’on accuse d’être “racistes anti blancs” d’une manière de plus en plus “décomplexée”.

Nous faisons tous, un grand, un  sombre  , un long voyage… jusqu’au bout de l’envers.

Au cours de notre voyage, nous ne sommes pas souvent bien accueillis. Fréquemment, nous sont reprochés  les moyens que nous n’avons pas reçus. Quand on a peu de subventions,  cela  n’inspire guère confiance pour obtenir des financements suffisants et la pérennisation de toutes nos activités, … pourtant constantes. On ne prête qu’aux riches.

A travailler dehors, on finit par ne pas paraître très  sérieux: qu’est ce que c’est que cette activité  qui ne mérite même pas une salle attitrée,  des inscriptions préalables et des horaires et jours de fermeture? Nous sommes nous, ouverts même le dimanche.

Qu’est ce que c’est que cet “accueil inconditionnel”, qui s’adresse à tous, y compris ceux qui n’ont nulle autre place? Nous apprenons tous, au contraire, que le professionnalisme se mesure souvent dans le pouvoir revendiqué de refuser les cas difficiles (“ils ne correspondent pas au projet”), ou encore dans la longueur des files d’attente que l’on sait créer aux portes des institutions.

Nous nous sommes ainsi, année après année, familiarisés avec des raisonnements étranges qui proposent comme une chose normale de soutenir en priorité ceux qui s’en sont déjà sortis,  et de prêter plus de valeur et compétence à ceux qui ( comme à l’école)  s’adressent aux publics les plus faciles.

Nous nous sommes davantage habitués à cette curieuse injonction contradictoire, faite aux actions innovantes de devoir à la fois  faire la preuve du nombre et de s’adresser au public le plus difficile à contacter.

VENT CONTRAIRE…

Comment une voile peut elle porter un navire en sens inverse? Nous savons tous que cela est possible. Le sens contraire est un sens  coûteux mais un sens possible.

La preuve, nous la faisons au fil de nos soirées conviviales qui voient  les enfants et adultes Rroms faire la fête, et échanger  avec les enfants et familles DU QUARTIER.  Réunir ceux qui sont voués à la désunion, faire du lien social avec ceux qui connaissent la désinsertion, la précarisation u l’auto-enfermement. Tout cela montre qu’on peut progresser EN SENS INVERSE.

Il n’y a pas jusqu’à la Haine, qui ne se retourne en son contraire: car la Haine, ça ne vient pas tout seul; ça s’installe sur la peur, l’ignorance et la précarité. Nous pouvons lutter contre.

On peut naviguer à vent contraire; cette voie là a justement été explorée par des pédagogues qui ont vécu dans des temps bien difficiles (Freinet, Korczak) et qui y ont su y concevoir les solutions de vie, l’intelligence sociale dont notre monde ont besoin.

  Déclaration du 11 Juillet 1682 , voulue par Colbert et signée par Louis XIV :

“Contre les bohèmes et ceux qui leur donnent retraite, demandons aux baillis , sénéchaux et leurs lieutenants d’arrêter et faire arrêter les hommes afin qu’on les conduise aux galères, à perpétuité, en dehors de tout délit constaté, tandis que les femmes , séparées des premiers, seront tondues et passibles d’être fustigées en place publique  et bannies, au cas où elles continueraient à mener la vie de bohémienne”.

Dimanche, Samedi et Vendredi : Tornade sur Robinson

A l’invitation des adolescents de l’association, notre journée de dimanche ressemblait à un rassemblement général. Plus de 50 personnes sur le “terrain des abeilles”, réunis autour des jeunes pour un repas   partagé et une cuisine commune sur le thème de leur voyage à Barcelone.


C’était la fin du projet “ado” de la saison dernière mais ce dimanche marquait aussi le départ d’une nouvelle saison, de nouveaux projets,  en trait d’union entre le quartier et le jardin. Le public était à son image, joyeux, nombreux , de tous âges. Tous venus pour partager un temps de retrouvailles.

Mais le travail n’était pas oublié: quantités de pommes récoltées, au sol et sur les arbres; et les cadres de ruche, passés à la centrifugeuse ont donné 10 kg de miel, tandis que le groupe électrogène permettait une projection des photos de Catalogne, dans le cabanon…

Samedi: Chantier de Pédagogie Sociale

Ce samedi s’est tenue chez nos amis des “amis de la Bienvenüe”, rue de la Butte aux Cailles, à Paris XIII, notre Chantier de Pédagogie sociale.

Nous commençons à être bien nombreux et ne pouvons même plus trouver place autour des mêmes tables.

Un chantier vivant et animé: présentation des “Amis de la Bienvenue” , de leur travail, de leur histoire et de leur fonctionnement.

http://www.la-bienvenue.org/

Echanges sur ce qui nous réunit. Puis nous avons parlé de la formation en Pédagogie Sociale que nous souhaitons continuer, rééditer et développer. Il nous reste à mettre en forme, déterminer nos programmes et   “modules”, puis à trouver la bonne forme organisationnelle pour les supporter.

Vendredi soir: Soirée d’enfer 

Combien étions nous? Nous n’arrivons plus à le compter pour une soirée extra. Imaginez une soirée où tout le monde est à la fois invitant et invité , donateur et donataire, habitué et accueillant. Une soirée entre NOUS, pleine et chaleureuse.

 

Samedi

A la Villa Saint Martin

L’atelier était très vivant aujourd’hui les enfants avaient besoin de se défouler en sautant à la corde ou en improvisant un foot. Côté cuisine les apprentis robinson confectionnent de la pâte à tartiner bio, une recette de Mélody qui a fait sensation au goûter.

Deux mamans curieuses sont d’ailleurs venues la tester.

Vendredi

Au jardin de Chilly

Généralement,  il y a une tradition au jardin de Chilly qui consiste à recevoir de la pluie une fois dedans. Aujourd’hui nous avons eu le droit à un superbe ciel ! Nous avons donc taillé avec nos amis de la résidence soleil différents arbustes,  nous avons également ramassé les feuilles, faits du petit bois, cueillis des framboises, des radis et concombres. Nous avons aussi semé des navets ainsi que des radis ! Nous avons fini sur un Thé bien chaud pour nous réchauffer !

 

La rocade :

C’est une belle soirée d’automne qui commence. Nos petits Robinsons découvrent ou redécouvrent la dînette et les legos, tandis que leurs aînés jouent aux petits chevaux, revus à la mode du dessin animé « Cars ». A côté les mamans sirotent leurs thés et font des bracelets. A la fin, c’est distribution de potimarrons !


      

 

Jeudi :

Au jardin de Saulx

Cet après-midi le temps alterne entre averses de pluies parfois fortes et quelques éclaircies plus timides. Le désherbage est de mise à l’aide de sarcleurs et binettes. Quelques tomates cerise sont récoltées surtout à l’intérieur de la serre. Les autres, nombreuses, auront-elles le temps et le soleil suffisant pour mûrir ?

Nous avons également débité du bois, des bûches et des petites branches qui nous servent à augmenter notre stock de bois. Le temps pris au goûter est le bienvenue avec cette température plutôt fraîche.

A Wissou:

C’est sous la grisaille et quelques averses de pluie nous nous rendons au camp de Wissou. Nous apprenons qu’une bonne partie des enfants sont partis à l’école ce matin. Ramona s’est jointe à nous et à commencer à apprendre l’anglais à certains ados. Un petit groupe joue avec les crosses et les raquettes, tandis qu’un autre se retrouve sur les tapis, ou la dînette est sortie. Plusieurs parties de Puissance 4 sont également engagées ainsi qu’une partie de Lynx.

    

 

Croix Breton :

La chance nous a souri car nous sommes passés entre les gouttes. Nous n’avions que quatre enfants aujourd’hui mais quatre enfants débordant d’énergie (de quoi bien occuper le terrain !). Nous avons joué au jeu du palet, fait des coloriages, joué au frisbee, à la corde à sauter, tout cela dans une ambiance très conviviale.

      

Le goûter s’est également très bien déroulé, les enfants avaient un sacré appétit après s’être beaucoup dépensés.

Mercredi :

Moulin Galant :

Nous nous sommes à nouveau scindés en 2 groupes ; l’un est parti pêcher, l’autre s’est installé sur les tapis. Nous avons attrapé quelques ablettes que nous avons ensuite relâché. Dragui et Samuel avaient confectionné des cannes à pêche pour Alexandre et Anaïs. Sur le camp, les plus petits ont pris d’assaut la dînette et les coloriages. A l’aise sur les tapis, sans les grands, ils en ont bien profité et ont tout mis sans dessus dessous.

   

   

Au jardin de Saulx

Belle après-midi  au terrain de l’équerre où le soleil est de retour. Cette demi-journée est consacrée au semis. Ainsi toute la petite équipe creuse les sillons y ajoute des terreaux puis les graines. Nous semons des navets, de la mâche et des laitues. Enfin nous arrosons nos semis, et il n’y aura plus qu’à patienter pour voir les plantes sortir de terre. Les Robinsons suivront ça avec attention.

     

 


Des lieux pour créer des liens; des liens pour créer des lieux

Ainsi fonctionne la Pédagogie sociale: dans une interaction perpétuelle entre liens et lieux. Les uns nous aident à pallier à l’absence ou la rupture des autres.   Il ne saurait y avoir de lieu sans lien: tout juste un espace vide, anonyme et froid qu’il ne restera plus qu’à surveiller ou entretenir. N’est ce pas […]

Ainsi fonctionne la Pédagogie sociale: dans une interaction perpétuelle entre liens et lieux. Les uns nous aident à pallier à l’absence ou la rupture des autres.

 

Il ne saurait y avoir de lieu sans lien: tout juste un espace vide, anonyme et froid qu’il ne restera plus qu’à surveiller ou entretenir. N’est ce pas ce que nous appelons en France les espaces publics ou tout collectif? Peinant à être des espaces, ces lieux perdent petit à petit leur qualité “publique” et se privatisent. Dès lors, confettis, ils se désertent et on les oublie.

Il ne saurait y avoir de lien sans lieu: pure relation éthérée , suspendue à un travail (social ou non) ; il n’y a plus que des contacts, des parcours , des suivis; des relations , rarement. Les liens font défaut ou font peur, tellement ils tranchent, tellement ils paraissent incasables au sein d’une organisation sociétale qui s’épuise à pallier et gérer cette absence.

Et bien sûr, les liens sont durs comme les temps sont durs: les volontaires, les professionnels, les apprentis font leur chemin.

Les structures sociales, locales, créatrices de liens, doivent aussi faire avec l’intermittence, la mobilité organisée, les parcours et accidents de vie. Il s’agit de faire de la permanence avec de l’éphémère, du lien avec de la rupture. Comment faire autrement? Nos emplois sont précaires, nos subventions obsolescentes, nos soutiens, intermittents.

Les structures sociales , locales, créatrices de lien , doivent aussi faire avec l’absence de lieux. Refus par exemple, du centre social de notre quartier,  d’accueillir la seule association de Longjumeau, d’habitants subventionnée dans le cadre de la politique de la Ville; refus de la municipalité d’attribuer un local dédié à des activités constantes et nombreuses pour les enfants pauvres de sa commune. Refus des bailleurs sociaux ne serait ce que de louer des appartements pour une crèche très sociale, soutenue, en partie financée (faute de soutien municipal)… Et nous ne sommes pas les seuls: les ateliers de Saint Etienne doivent quitter le lieu qui les accueillait, tandis que DIE occupe la rue. Et TRACES ne sait toujours pas dans quel lieu et quelles conditions il pourra rouvrir ses ateliers aux familles de Belleville.

A Paris, les ateliers de rue se tiennent en sortie d’immeuble à côté des espaces de jeux pour enfants grillagés et fermés à tous. Qui sait qui a la clef?

Pendant la dernière guerre mondiale, toute une génération d’enfants a connu des “jeux interdits”; les nôtres subissent des “lieux et des liens  interdits”, dans une autre guerre, économique et sociale qui tait son nom.

La résistance alors consiste tout simplement en cette tâche simple et épuisante d’ouvrir des lieux et d’établir des liens, partout où il est dit qu’il n’en faudrait pas , partout où surgissent des occasions, partout où il y a des attentes .

Et dès lors, “ça pousse”, comme une plante rare sur une terre négligée, un lieu se crée, des liens durent au delà des absences ; d’autres lieux germent à l’horizon. Le message qui n’était pas entendu, qui n’était pas souhaité, finit par passer. Il était juste… inévitable!

Dimanche :

Jardin de Saulx

Comme d’habitude, Ce fut une agréable journée au jardin. Nous avons été très efficaces et avons travaillé dans la bonne humeur et la bonne ambiance.  Nous avons rangé la serre, arrosés et coupés du bois.

 

Nous avons également semé de la mâche, récolté des framboises ainsi que des salades, choux fleur, piments, basilic et potiron que nous nous sommes partagés par la suite. Le barbecue était très bon et rapide !

     

Ce qui nous a permis de vite nous remettre au travail pour au final jouer à une chasse aux trésors avec les enfants présents.

 

 

 

Jean Jacques est également passé et a reçu le cadeau de l’association (un book de photo).Nous l’avons donc regardé tous ensemble pour finir sur un petit gouter.

 

 

 

 

 

Samedi

A la Villa Saint Martin

Cette après-midi, Iasmina, sa petite Carolina et des enfants du camp de Moulin Galant nous rendent visite sur l’atelier. Il y a aussi Enrique et Elisabeth, que nous n’avions pas vus depuis un moment !

Ensemble, nous jouons sur les tapis mais aussi autour,aux raquettes et à la corde à sauter. Mais très vite, on veut faire des acrobaties . Les plus grands en bas, les plus petits en haut, sur le dos des autres. C’est trop chouette, on rigole, on râle un peu aussi mais ça fait partie du jeu. Des fois, on est tout en haut et des fois il faut porter les copains.

Faut que ça tourne !

Dans le coin cuisine, on prépare des gâteaux pour l’anniversaire de Najamie, qui fête ses 14 ans !

Zut, le four n’a pas fonctionné alors on va lui acheter une religieuse au chocolat en vitesse ! Bon anniversaire Najamie !

Aux ruches

C’est avec un groupe d’une douzaine de personnes, petits et grands que nous nous sommes rendus au terrain du fond de l’église pour visiter nos ruches. L’objectif étant de récupérer les cadres et les hausses que nous avions laissées il y a 15 jours.

     

Quelques adultes ont désherber et débroussailler autour de nos arbres fruitiers et en ont profiter pour ramasser quelques pommes.

Nous avons également dégusté un peu de miel de nos ruches.

Vendredi

Au jardin de Chilly

Malgré la pluie et notre petit nombre, nous avons été une équipe très efficace ! Jessica à reçu avec Alexandre un « diplôme de menuiserie » en réparant tout un coté du cabanon. Une cueillette de framboises à  également été mise en place et les travaux de taille ont commencés.

Nous avons également balayé les premières feuilles de l’automne, nettoyé les allées pour au final nous réchauffer avec une bonne infusion, à l’abri des averses de pluie.

La Rocade

Avec le temps pluvieux l’atelier est moins sympa, mais nous tenons tout de même à être présents. Quelques enfants viennent faire une partie de croques carottes. Fortune, elle, s’empare de la valisette de vêtements à poupée et part en voyage ….

Une nouvelle maman est venue avec ses deux enfants.

    

Jeudi :

A Wissous :

Bonjour tout le monde ! Nous nous installons comme d’habitude au milieu de camp et commençons à sortir la dinette, les petites voitures et les coloriages. Florentina, et ses frères et sœurs revenus depuis peu de Roumanie investissent les tapis.

    

Amador et Roberto jouent avec les petites voitures et la dinette avec leur grande sœur Andréa, tandis que l’ainée écrit quelques lignes avec Aline dans son cahier.

On découvre aussi le Mastermind alors que d’autres jouent au foot, aux raquettes et au hockey.

 

 

 

 

 

Au jardin de Saulx

Aujourd’hui sous un temps ensoleillé nous somme partis au jardin avec un petit groupe. En faisant le tour du jardin nous avons vu que sur le prunus il y avais une branche morte, un groupe était occupé a la couper.

    

L’autre groupe devais arroser les jeunes semis mais c’était difficile car le puits était a nouveau a sec. Nous avons récupéré  les potimarrons car il commencent a se faire manger par des rongeurs.

Au skate park :

Nous accueillons cet après-midi, Ramona, la cousine de Mariana sur notre atelier. Elle est intéressée par notre travail et vient découvrir pour ensuite être bénévole.

Aïcha, une maman, est venue après son travail pour nous faire des tatouages à l’argousse sur les mains.

 

 

 

 

Les enfants autour, ont joué à la dinette et aux Barbies. Houda qui vient de rentrer de vacances est venue nous voir avec ses deux garçons.

       

Mercredi :

Moulin Galant :

Le groupe des plus grands voulaient aujourd’hui se rendre au terrain de basket tout près du camp pour une grande partie de foot. Ni une ni deux nous voilà partis… La partie commence, lorsque deux plus petites s’essayent aux raquettes mais Sarah n’a pas encore tout compris, elle lance la raquette avec la balle ^^ !!!

Sur le camp l’atelier regroupe d’avantage de petits qui sont ravis de jouer à la dinnette. Aline et benjamin ont même le droit à un petit thé.

Malgré la venue des policiers, les habitants du camp semblent étrangement détendus. Nous attendons d’en savoir plus à propos de l’expulsion sur le territoire d’Ormoy !

Au jardin de Saulx

Cet après-midi nous accueillons Guillaume de TRACES et son fils Leonard. Il nous ramène une de ces œuvres, un épouvantail en forme de robot. Nous montons le robot à l’aide d’une visseuse sous les conseils de Guillaume.

      

Pendant ce temps un petit groupe se charge d’arroser le terrain et les jeunes semis qui sont tout juste sortis avec parmi eux des navets, épinard et du persil.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

KroniK des Robinsons de DIE

COMPTE-RENDU COCAUSE
Quand j’arrive, il y a quelques enfants qui jouent près de la haie.
Dès qu’ils m’aperçoivent, ils crient mon prénom et Maëlis fonce sur moi sur son vélo. Nous jouons un peu avec mon klaxon cassé et nous installons ensuite les nattes sur la pelouse.
Je ne sais pas pourquoi les enfants sont aussi agités aujourd’hui. Maëlis se déplace sans aucune attention pour ce qu’elle a sous les pieds. Yanis et Etan ne cessent de se chamailler. J’ai bien du mal à pacifier tout ça. De la douceur, encore et toujours. Ne pas hausser le ton mais expliquer calmement. Etan veut apprendre à coudre, Yanis aimerait faire un collier pour sa maman. Je les guide en me débrouillant pour qu’ils soient côte à côte. Ils ne partagent pas les mêmes outils, seulement le même espace, et finissent par oublier de s’embrouiller.
Naïssa arrive avec son petit frère et son cousin. Elle a envie de dessiner. Puis arrive Lubna, qui joue avec les tampons et du papier. C’est ensuite le jeu de construction qui les attire, et on imagine des voitures ou des fusées.
A l’heure du goûter, personne n’a envie de ranger. Cassandra aimerait finir son dessin, Océane vient d’arriver et je laisse le temps se dérouler encore un peu. Valérie viendra grignoter avec nous et aider au rangement. Ce sera la seule adulte du quartier présente aujourd’hui.

 

«Apprendre à se rendre libre, libre de se prendre entre soi et soi et l’autre, et le monde, et l’histoire, et les étoiles…C’est par où le où ? c’est par l’art ! » Bernard Lubat.

 

 

Le territoire n’est pas un lieu, mais un Milieu

  “Vivre pour comprendre“,  tel était le mot d’ordre de Germaine Tillon (1907-2008) , ancienne résistante et déportée au cours de la seconde guerre mondiale. Pendant la guerre d’Algérie, elle dénonce la torture , s’efforce d’empêcher les exécutions. Elle est également une ethnologue et ethnographe majeure. C’est dans ce cadre qu’elle réfléchit à ce que […]

 


Vivre pour comprendre“,  tel était le mot d’ordre de Germaine Tillon (1907-2008) , ancienne résistante et déportée au cours de la seconde guerre mondiale. Pendant la guerre d’Algérie, elle dénonce la torture , s’efforce d’empêcher les exécutions. Elle est également une ethnologue et ethnographe majeure.

C’est dans ce cadre qu’elle réfléchit à ce que peut être le travail social, l’action sociale. Que pouvons nous comprendre d’autrui?

Pour Germaine Tillon, seules sont valables les connaissances que nous avons ressenties dans notre chair. “Rien, absolument rien , ne s’invente “, dit-elle.

Et elle s’élève contre la tentation d’inventorier les autres à partir d’une pseudo prétention d’extériorité: ” Nous n’avons l’accès qu’à l’humain – nous mêmes et il est absolument impossible d’inventorier les autres , si ce n’est qu’à partir de cet inventaire que nous ne pouvons trouver qu’en nous. Si l’on ne se connaît pas soi même, l’on ne connaîtra jamais personne (…)”

Et elle se moque de ces “savants” et pseudo spécialistes de tout poil , qui prétendent connaître et calibrer la différence d’autrui “et qui ressemblent à un sourd de naissance copiant les dièses et les bémols d’une sonate“.

Il n’y a pas de distance si nous n’avons pas vécu la proximité préalable, pas de relation à  l’autre sans contact réel, véritable, vécu … avec son altérité.

Il n’y a pas de connaissance sans attachement et cela est vrai aussi pour le territoire.

En pédagogie Freinet,  nous sommes au contact, jour après jours avec ce besoin d’attachement de chaque enfant, de chaque jeune avec un territoire; ce besoin de racines, cerre importance quasi intime de l’espace proche et son influence sur ec que nous sommes.

Cet attachement territorial, nous le mettons au travail à travers des ateliers qui prennent lieu dans l’espace lui même. Il s’agit à la fois de connaître et d’habiter, mais en même temps il s’agit aussi de modifier, de traansformer, “ d’embellir.

Ce n’est qu’au prix de ce travail de transformation, que le lieu devient milieu, et que le Territoire devient mémoire. Une mémoire à la jonction de l’individu et du collectif, un espace habitable pour moi et autrui.

Dimanche

Au jardin de saulx :

Aujourd’hui  le soleil  était avec nous, on est allés avec un bon groupe  en camion et un autre, qui voyageait a pied. Le premier groupe qui était en camion ont préparé le repas,  commencé à arroser les légumes  et à buter les poireaux avec l’autre groupe qui nous a rejoints . Après une matinée bien remplie, le repas fut enchanteur. Les missions de l’après midi était de désherber les potirons et de couper l’herbe à côté des arbres fruitier. Enfin après une journée bien occupée et dans une bonne ambiance nous avons pris le goûter calmement.

 

Les missions de l’après midi était de désherber les potirons et de couper l’herbe à côté des arbres fruitier. Enfin après une journée bien occupée et dans une bonne ambiance nous avons pris le goûter calmement.

Samedi

A la villa Saint Martin


Nous avons vu beaucoup d’enfants aujourd’hui. Le soleil était bien présent.

La dînette est mise en place et des parties de uno et de divers jeux de société s’enchaînent.

 

 

 

 

Les enfants utilisent aussi de nouveaux jeux avec plaisir et nous sortons pour l’occasion une caisse de Lego.

 

 

Un atelier de cuisine de rue est également mis en place avec la confection de verrines aux framboises de Chilly-Mazarin. Ces verrines seront dégustées lors du goûter qui clôture ce bel atelier avec de nombreux enfants.

     

Vendredi :

La Rocade :

Le temps se rafraîchit et le soleil n’est pas au beau fixe pourtant les enfants préfèrent rester  jouer dehors. Une maman sur le tapis regarde les devoirs que son enfant a à faire avant de nous rejoindre pour confectionner un petit bracelet.

Son bébé se réveille, celle-ci se lève pour l’allaiter. Le grand frère observe de loin. Un grand jeu de petits chevaux se met en place.

A Chilly :

Nous avons surtout bêché et désherbé du coté du potager. Des framboises ont été ramassées, elles seront utilisées demain lors de l’atelier de cuisine de rue. En effet les enfants veulent réaliser des verrines à la framboise et la crème chantilly pour le gouter.

     

Comme d’habitude depuis quelques semaines un groupe de personnes de la Résidence Soleil d’à côté sont venues nous donner un bon coup de main.

Jeudi :

A Wissous :

Aujourd’hui il y a eu beaucoup de retour d’enfants qui était partis en Roumanie.  Une partie des enfants on voulu aller faire des matchs de hockey.

Sur les tapis les enfants on sortt toute suite les jeux de dinette et poupée, après les jeux de société et du dessin.

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons pris le goûter qui s’est bien déroulé avec les ados qui ont distribué.

Au jardin de Saulx :

Les nuages laissent place aux éclaircies, cette après-midi, au terrain de l’équerre. Nous commençons par arroser la serre. Puis viennent les activités de désherbage, sous la serre et dans le terrain entre les fraisiers et les potirons.

    

Nous ajoutons une couche de BRF entre les pieds de fraisiers. Enfin nous séparons les tuteurs des clôtures qui nous serviront pour le feu ou pour nos légumes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A la Croix Breton :

Cinq enfants nous ont rejoints sur les tapis au quartier de la croix breton cet après-midi. Nous avons retrouvé des enfants perdus de vue pendant l’été car ils étaient presque tous partis en vacances.

Les retrouvailles étaient chaleureuses, les enfants ont voulu faire des coloriages puis un Uno. C’était l’occasion de reparler des règles de l’atelier et des désirs des enfants. La semaine prochaine nous ramèneront donc des perles et des poupées.

   

Au Skate park :

Nous avons commencés par installer les panneaux d’affichages sur les grilles. Il faisait beau; parents et enfants étaient  donc au rendez vous. Nous avons donc pu proposer de multiples activités sur les différents tapis (puissance 4, Kapla, voiture, dessin ect…). Un atelier tricot c’est également organisé sur les marches, avis aux amatrices ! Sonia, une maman, nous à apporter des bouteilles de sirop et du sucre pour aider l’association.

Mercredi :

Ludothèque :

Nous étions un petit groupe de sept pour aller à la ludothèque.  Shayna qui d’habitude ne quitte jamais sa mamie et sa petite sœur nous ont accompagné.

Celle-ci a joué pendant une heure tranquillement de son côté  pendant que les autres enfants testaient des jeux à différents endroits de la structure.

    

A Moulin Galant :

Nous sommes allés au camp avec Benjamin, notre nouveau stagiaire éducateur jeunes enfants pour qu’il découvre l’atelier.

Il s’est installé avec les plus petits autour de poupées, de dinettes et de petits jouets.

 

 

 

 

A côté, nous avons continué notre course de voitures dans un cahier de jeux. Les autres, ont fait des coloriages, ou joué aux raquettes, aux cross de hockey et au foot.

     

Nous avons aussi appris à jouer au mastermind.

Au jardin de Saulx :

Nous échappons aux averses de pluie en nous dirigeant vers le terrain de l’équerre où nous retrouvons le soleil. Nous arrosons seulement la serre, car le terrain à été arrosé par les nombreuses averses de pluie du début de semaine.

Nous semons de nouveaux rangs d’épinards  et également de mâche. Quelques fleurs fanées sont coupées, des noisettes et courgettes récoltées avec soin.

 Chroniques des Robinsons de DIE

 

C’est  plus de 17 enfants qui se joignent à nous.  Nous terminons de peindre nos instruments de musique;  une maman se charge de prendre un petit groupe pour arroser nos plantations.
Pour ma part, je propose un atelier maquillage. Je peins sur leurs visages : des cœurs, des dents de vampires, des moustaches de chats, des papillons. Puis, au fur et à mesure,  les enfants s’emparent de leur personnages et se créent ainsi des histoires.
Le goûter est calme et agréable comme si tout le monde avait passé un bon moment ensemble.

“A l’intérieur et contre l’Etat notre lutte est pour une part l’affirmation de notre propre manière de faire , enracinée dans l’expérience vécue du peuple (plutôt qu’une trahison de celle ci), basée sur les moyens nécessaires pour renforcer la confiance de sgens, promouvoir le sens de la collectivité, plutôt que de l’individualisme (…)”

D. Byrne,  fondateur du courant de développement communautaire, en Grande Bretagne.

Je suis content, je pilote

“Je suis content, je pilote…” (P. Frackowiack) Nous vivons dans l’ère du hors sol ; il semble tellement  difficile d’apporter quelque changement que ce soit à toute situation concrète et réelle des individus et des familles,  que nombre de nos contemporains, encouragés souvent par les institutions , préfèrent substituer une vision théorique à la réalité. […]


“Je suis content, je pilote…” (P. Frackowiack)

Nous vivons dans l’ère du hors sol ; il semble tellement  difficile d’apporter quelque changement que ce soit à toute situation concrète et réelle des individus et des familles,  que nombre de nos contemporains, encouragés souvent par les institutions , préfèrent substituer une vision théorique à la réalité.

Plutôt que d’accepter de voir comment le moindre mouvement de la vie quotidienne  est devenu implacable et difficile, semé d’embûches pour les moindres d’entre nous, les institutions préfèrent multiplier les modes d’emploi, et les recommandations.

A défaut d’impact dans le quotidien, il devient plus facile de s’accrocher aux procédures.

C’est ainsi que chaque institution rêve de “former” ses usagers pour qu’ils s’adaptent à son propre fonctionnement de plus en plus difficile (renvoyant sur eux , l’échec et l’inaction), plutôt que de … sortir d’elles mêmes et de se confronter à la résistance inouïe des situations complexes.

Il est vrai que la vie quotidienne est devenue un poids et une source de difficultés infinies pour un nombre croissant de personnes et de familles (dont bon nombre d’enfants) alors que le quotidien des institutions et de ceux qui y travaillent se remplit, quant à lui,  de tâches abstraites, pour lesquelles on parle de plus en plus de “management”,  ”qualité” , “évaluation”, “gouvernance” . Les uns sont paralysés par la réalité, les autres, par l’imaginaire.

Le pilotage procure paraît il à celui qui s’y livre, une intense impression de liberté . Ce que cette liberté doit à l’ignorance ou au déni des réalités triviales et singulières , ne fait que se renforcer.

Le danger avec le pilotage serait bien sûr de ne plus savoir atterrir ou de ne plus pouvoir le faire, à force d’avoir perdu de vue tout terrain.

Mais nous autres , professionnels, à quelque niveau que nous nous situons, ne sommes-nous pas tout autant concernés par “la tentation du pilotage” ?  Celui ci ne nous offre t il pas une impression de maîtrise, de force? Ne nous donne t il pas l’illusion d’une forme de pouvoir? Peu importe que ce pouvoir soit rarement celui de changer la réalité ou de créer des embellies; peu importe aussi que cette impression de maîtrise suppose qu’on se soit d’abord identifié à une organisation …qui nous ignore. C’est juste… une sensation.

“Je suis content je pilote”, devient ainsi le lot de consolation de celui qui se rend compte de la difficulté d’agir sur la matière, de la difficulté de durer, de la difficulté de tenir, et de vouloir savoir de ce qu’il en est de l’impact de son action.

A l’opposé de cette tendance, nous proposons la confrontation immédiate et globale à  l’ensemble des difficultés. A l’opposé du pilotage, nous proposons le jardinage, la lutte avec le  sol, la terre et la vie.

Dimanche: Fête des associations

Tout un commando  de jeunes de l’association s’étaient mobilisés depuis hier soir pour faire des crêpes, car ce dimanche c’était la Fête des Associations,  et la nôtre, tenait un stand buvette.   Notre stand est devenu rapidement un épicentre et nos crêpes et nos boissons  sont devenues incontournables.


Il y avait autant de monde à nous aider dedans, qu’à servir dehors, de sorte que notre  stand était des plus colorés et vivants de cette fête locale.

Nous avons reçu de l’aide, rencontré les partenaires, les amis des amis.

Nous avons fait le point avec nos connaissance sur notre association, la situation locale, sociale. Nous avons aussi fait des projets.

Bref on ne savait plus arrêter.

Dimanche :

Au jardin de Saulx :

Aujourd’hui, à notre grand surprise, il à fait très beau et très chaud. En bref, un superbe temps pour le jardin ! Dommage que nous étions peu nombreux. Cependant cela ne nous à pas empêchés d’être productifs malgré notre nombre et la chaleur. Nous avons arrosé malgré le puits qui est à sec; d’ailleurs nous envisageons une “mission commando appelée” : curage du puits !  Nous avons également nettoyé/désherbé le jardin, semé navets et épinards.  Les enfants ont  également composé une superbe salade et le repas était très bon ! Un des enfants nous a mêmes ramené des crêpes pour le dessert. En résumé, une très bonne journée au jardin dans une ambiance de travail et de convivialité.

 

 

 

 

 

Samedi :

A la Villa Saint Martin :

Aujourd’hui: grand soleil à la Villa Saint Martin ! On s’attendait à voir beaucoup d’enfants car c’est la rentrée, mais non ; on se retrouve en petit groupe. Nous faisons des petits sablés, décorons de petits cœurs, de graines de pavot et de sésame. A côté, on regarde les photos d’anniversaire des ateliers de Saint Etienne sur l’ordinateur portable, puis on leur écrit une lettre pour mettre dans l’enveloppe avec tout le reste : les cartes postales, les dessins, un jeu de 7 familles Barbapapa et la plaquette de l’association. On espère qu’ils seront contents et que nous aurons bientôt de leurs nouvelles!

 

 

 

 

 

 

Terrain des ruches :

Nous somme allés aux ruches avec un bon groupe hétérogène;  notre principale mission était de récolter le miel, et de nourrir les abeilles. Tout s’est bien passé:  les enfants ont adoré découvrir  le miel, au coeur de  la ruche et son fonctionnement. La récolte est assez correcte, compte tenu de l’ancienneté faible des essaims.  Nous avons pris le goûter a l’ombre en dégustant le miel qui est délicieux.

Vendredi :

Au jardin de Chilly :

Nous avons arrosé, désherbé, récolté, taillé dans la bonne humeur accompagné des adultes de la résidence soleil pour qui c’était la reprise. De nouveaux participants ont d’ailleurs intégré le groupe et ils s’y connaissent beaucoup en jardinage.

La rocade :

En arrivant à la rocade, plusieurs groupes de personnes installaient des jeux, des tables, un enclos pour les animaux, des photos pour l’événement du soir:  « Quartiers d’été ». Nous retrouvons des visages qui nous sont familiers par la suite. Beaucoup de petits sont présents. Certains d’entre eux ont bien grandi mais nous reconnaissent. Une maman vient discuter avec nous pour comprendre le principe de nos ateliers pendant qu’un garçon joue aux raquettes et d’autres reprennent le cirque.

L’atelier perles est toujours présent.

Jeudi :

A Wissous :

Sur nos tapis, aujourd’hui, il y avait beaucoup de petits. On avait apporté des camions et petites voitures et avec les plots, destinés aux sport, le petit Florentin, s’est fait un petit circuit dans les cailloux. Ricardo a dessiné sur le tableau magique, les filles ont colorié des princesses. Nous avons aussi joué au hockey et fini par une petite ronde avec une chanson en roumain. Nous avons 2 belles vidéos dont une de Ricardo.

 

 

 

 


Skate park :

La rentrée !! Tout le monde était là, les mamans, les nounous, de enfants, des petits, des grands, de nouveaux des anciens et même un papa ! Une dame de la Fondation de France est venue également pour voir notre travail en vue d’une subvention. Pendant que les enfants trouvaient ou retrouvaient leurs marques, les adultes papotaient nous racontaient leurs vacances mais aussi leurs envies de création pour la rentrée. On a ainsi parlé de reprendre le tricot pour décorer un arbre et de confectionner des petites fleurs de feutrines pour décorer coussinet et rideaux. Une maman, Sonia, souhaite participer à l’atelier en apportant un petit quelque chose pour le goûter la semaine prochaine. C’est la surprise… Chouette !

 

 

 

 

 

 

 

 

Au jardin de Saulx :

Le soleil est encore bien présent au terrain de l’équerre et la température est excellente pour jardiner. Nous commençons par finir de désherber une parcelle avant de nous attaquer à un nouvel emplacement. Nous nettoyons le jardin des nombreux tas d’herbes disséminés à droite, à gauche. Au passage un vieux tas d’herbe s’est transformé en excellent compost près à l’emploi. Ensuite Jean-Jacques sème des rangs de navets et de persil sur une parcelle et Jessica nous gratifie de ses talents de « désherbeuse » en maniant la houe avec panache ! L’arrosage est également de mise et nous profitons de l’ombre pour un temps de discussion.

 

Mercredi :

Au jardin de Saulx :

Plusieurs activités étaient au programme cet après-midi. Plusieurs petits groupes se sont formés. Un groupe arrosage, un autre désherbait la parcelle à droite de la serre. Par la suite nous avons tuteuré quelques pieds de tomates et Théo à confectionner des arroseurs à l’aide de petites bouteilles plastiques que nous avons installé sur les pieds de tomates. Nous avons récolté également des framboises, chou-fleur et courgettes.

 

A Moulin Galant :

Il y avait beaucoup de tout-petits à l’atelier aujourd’hui. Ils ont dessiné, colorié et aussi gribouillé sur un grand tableau. Les plus grands ont joué au Uno ou écrit dans leur cahier de vie, tandis que certains se défoulaient en jouant aux raquettes.

Ludothèque :

C’est avec une majorité de fille que nous sommes allés à la ludothèque, pendant l’atelier; elles n’ont pas arrêté de jouer, croque-carotte, poupée, dinette, awalé…

Gueng, Ndaye et Séphora nous ont rejoins pour le gouter  au parc, puis les enfants se sont jetés sur les structures de jeux.

KroniKs des Robinsons de DIE

Nous sommes nombreux à l’atelier dont 4 adultes. Une maman fait des bracelets brésiliens pendant qu’un groupe s’occupe de nos plantations. Malika (dont trois de ses enfant viennent régulièrement) s’occupe de mon petit garçon et cela ma laisse du temps ainsi pour jouer avec le groupe.

Nous continuons de faire de la broderie, des perles. 3 enfants sont responsable du goûter et il ont pas mal de travail pour contenter tout le monde.

Mélody

 

C’est la Rentrée… Sortez! (B. Collot)

C’est la rentrée et nous allons sortir comme nous ne sommes jamais sortis. Nous allons sortir des idées reçues, des sentiers battus, des institutions coincées qui réinventent la bougie, … Nous allons  sortir de la solitude, de l’exclusion, de l’autoenfermement. Les enfants vont sortir de devant la télé et des écrans dans les appartements où […]


C’est la rentrée et nous allons sortir comme nous ne sommes jamais sortis. Nous allons sortir des idées reçues, des sentiers battus, des institutions coincées qui réinventent la bougie, … Nous allons  sortir de la solitude, de l’exclusion, de l’autoenfermement. Les enfants vont sortir de devant la télé et des écrans dans les appartements où ils sont coincés; nous allons sortir des vieilles postures professionnelles, de “l’éternelle distance professionnelle” (nous préférons, en Pédagogie Sociale, ”la proximité professionnelle), des rendez vous,  de la logique contrat , du “donnant/donnant”, et sortir de l’obsession de l’assistanat. Nous allons sortir de la logique de Projet pour développer la constance et le lien social.

Nous avons tous été incités à nous enfermer, pour nous protéger, car on nous faisait peur. Nous nous sommes enfermés par manque de confiance, de courage et d’énergie. Nous nous sommes enfermés par manque d’espoir.

Nous avons clos les classes, fermé les écoles avec Vigie-Pirates, verrouillé les collèges, verrouillé Internet . Bientôt si on laisse faire , les conditions de vie des enfants dans nos banlieues ressembleront à celle de ces enfants parisiens de milieux populaires , reclus chez eux, privés d’espaces libres de pied d’immeuble, prisonniers des jours entiers du matin au soir les weeck ends, mercredis et vacances dans 20 mètres carré.

C’est la rentrée, et dans le quartier,  nous connaissons un grand nombre  d’enfants qui ne sont même pas partis en vacances; pour eux nous avons été présents comme durant toute l’année , sans trêve,  ni relâche, 6 jours sur 7 et tous les samedis et dimanches. Au moins , faute de trouver place dans les structures qui devraient être les leurs, ils seront sortis avec nous.

C’est pourquoi nous ne rentrerons pas, nous qui ne sommes pas partis; nous ne rentrerons pas, nous qui resterons dehors.

Dimanche : Terrain

  Nous n’étions pas moins d’une quinzaine pour passer une journée au jardin. celle ci était particulièrement gaie.  Déjà nous commençons à nettoyer  certaines parcelles avant de réaménager. Nous étions également un bon groupe pour une visite au “terrain des abeilles” et mesurer la prochaine récolte de pommes.

Nous sommes revenus satisfaits.  Nous allons en avoir une bonne quantité.

Dimanche: retour du groupe de Barcelona

Les ados sont revenus et Robin aussi (Mélody était repartie la veille, en train, avec Lou). Ils sont revenus, ravis.

Après les retrouvailles, on fait le point , on se raconte cette aventure. Et déjà on s’imagine la suite; quel projets pour les “ados” de l’association en 2013?

Samedi :

A la Villa Saint Martin :

Nous avons ouvert et découvert la pochette surprise de la part des enfants de Saint Etienne, remise par leur animatrice, Adeline, lors du stage de pédagogie sociale. Ils nous ont gâtés ! Un jeu de Uno tout neuf, des graines de fleurs de leurs bacs, des lettres et dessins, des photos et même un CD avec 1 montage photos.

     

Du coup, nous avons passé l’atelier à leur préparer à notre tour une grosse enveloppe. Nous avons dessiné à la craie, commencé à écrire une chanson, dédicacé des cartes postales, sélectionné des perles et des modèles à confectionner avec. Samedi prochain, nous terminerons tout ça et regarderons le montage photos. Les Robinsons étaient vraiment ravis des petites attentions de leurs correspondants.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vendredi: Soirée conviviale au Quartier 

   

Au jardin de Chilly :

Nous sommes partis avec beaucoup d enfants aujourd’hui !

Nous avons fait la récolte des framboises et des prunes puis désherbé et arrosé.

Nous avons ensuite été rendre visite aux animaux pour le gouter, puis  les enfants se sont défoulé au parc ! En somme une superbe après midi au jardin !!!!

    

A la Rocade :

Le ciel est bleu pourtant il fait froid, on se croirait en automne ! Nous avons commencé par le jeu géant de l’échelle et du serpent. C’était interminable ! Mais finalement Afsatou a gagné. On a alors sorti nos petites perles pour en faire de jolis bracelets. A côté, on a joué aux raquettes au Uno et au jeu de l’oie, rebaptisé « le loie » par les garçons J

         

Le petit thé à la fin était le bienvenu !

 

 

Jeudi :

A Wissous :

L’atelier fut plutôt calme. Nous étions en petit comité, ce qui nous a permis d’échanger un peu plus individuellement avec les enfants. Quelques adultes se sont également joints à nous.

   

Les garçons ont proposé des jeux de courses tandis que d’autres ont préféré jouer sur le tapis.

Au jardin de Saulx :

Aujourd’hui nous sommes partis au jardin seulement avec deux adultes, nous avons réussi à faire ce qu’il fallait les objectifs était d’ arroser c’était long car dans le puits il n’y a plus beaucoup d’eau.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Puis nous avons continué a désherber les tomates et nous avons remis du BRF. Nous avons pris le gouter avant partir

  

Skate park :

Aujourd’hui nous sommes partis avec Najamie, Afsatout et sa cousine Fortune. Une petite Noura nous as rejoint sur l’atelier puis des enfants partis sur l’atelier de la croix breton sont venus nous voir !

  

 

Nous avons faits des coloriages, des parties de Uno et de Puissance 4 et faits quelques constructions.

Le vent s’est fait de plus en plus violent, Kelliane a ramené des gateaux et nous nous sommes instalés pour gouter.

 

La croix Breton :

Nous reprenons l’atelier perles. Les filles ont plein d’idées mais finalement elles se dirigent vers le memory. Au cours de l’après midi, d’autres enfants nous rejoignent. Ils sont accompagnés de leur maman. Les vacances sont quasiment terminées, ils reviennent tout juste de Tunisie mais apparemment c’était super.

Mercredi :

Au jardin de Saulx :

Nous sommes parti avec pour missions d’arroser les plantations, et désherber  surtout les tomates.

 

Nous nous sommes séparés en deux groupes, les filles et les garçons. Les filles ont arrosés et ont atteint le fond du puits!!!! Elles ont aussi fait la collecte de nombreuses framboises, de quelques tomates, piment et courgette.

 

Les garçons ont été de désherbage, puis ont ramassé de la rhubarbe.

Nous avons ensuite pris le gouter avant de rentrer !

        

A Moulin Galant :

Aujourd’hui nous n’étions que deux, cependant cela ne nous à pas empêché de proposer un certains nombres d’activités tels que du dessin, divers jeux de société, une balle, un élastique, un instrument de musique pour les laisser découvrir quelques notes et quelques jeux petites enfances.

     

 

Les enfants étaient un peu excités au gouter mais cela n’a pas empêché l’atelier de bien se déroulé !

Mercredi et Jeudi: PREMIER STAGE DE FORMATION DES ACTEURS SOCIAUX A LA PEDAGOGIE SOCIALE

Ces mercredis avait lieu à Buno, en lien avec l’ICEM notre premier STAGE DE FORMATION des acteurs sociaux à la Pédagogie sociale.


Nous étions ainsi 24 (et des enfants) , pédagogues sociaux (deLongjumeau et Saint Etienne) ,  enseignants, animateurs, travailleurs sociaux, étudiants, agents de collectivité, à nous réunir pour cette formation COOPERATIVE.

Temps théoriques et pratiques ont alterné , sous un temps magnifique et dans le beau décor du château (merci à notre “allié”, Lire C Partir). On a ainsi étudié et pratiqué: la “terre partagée”, la cuisine de rue (“paella de rue” valencienne), les ateliers de rue, les bases de la Pédagogie sociale, l’approche territoriale, communautaire du travail social.

Nous avons discuté du “développement du pouvoir d’agir”, auquel nous préférons “le développement de la puissance d’agir”. Nous avons aussi eu la chance de voir en présence de son réalisateur le film sur les enfants de parents sans papiers “Demain sera plus beau qu’aujourd’hui”.

Bref nous nous sommes quittés, marris en nous promettant de nous retrouver et déjà, le Chantier de Pédagogie Sociale, organisateur , songe à la suite et au développement des actions de formation en Pédagogie Sociale, dans l’Essonne, à Saint Etienne et ailleurs…

Chronique des ados de Barcelona

Mardi 28 aout (Elie)


Aujourd’hui nous avons bien organisé notre journée. Quelques uns d’entre nous sont allés faire des courses, les autres préparaient le planning. L’après midi, nous avons fait route pour l’aquarium. Le prix fut assez onereux mais le jeu en valait la chandelle. Le soir nous avons déambulé dans les rues, pour finir dans un petit restaurant. Ce fut une journée tout a fait agréable.

Jeudi 30 aout (Mariam et Mariana)


Ce matin nous sommes allés a la plage de Sitges, mais le temps était enragé ce qui a un peu gâché notre journée. Après avoir pique-niqué, nous sommes alles à Can Masdeu, pour faire du jardinage et diverses activites. Le temps s’est adouci;  certains faisaient du jardinage et d’autres étaient en cuisine. La soirée s’est bien passée: les gens de Can Masdeu nous ont invité a manger,  ce aui fut un plaisir.

KroniK des Robinsons de DIE

La température a chuté, et j’arrive en pull et chaussettes. Comme tout le monde.
Je sors les maracas, les perles et les ballons de baudruche. Nous aurons besoin de bouger pour nous réchauffer ! Commençons par faire un peu de musique, chanter et danser. Et puis nous allons fabriquer des balles de jonglage avec les ballons et ce qui reste de riz. Très vite, il n’y en aura plus, mais Alin, qui est avec nous aujourd’hui, a chez lui des vieilles céréales qui seront parfaites pour remplir nos balles. Et nous commençons aussi des colliers de perle à deux rangs avec Constance. Il y a aussi Catherine et son accordéon. Et une dizaine d’enfants. Très vite, nous oublions le froid et la grisaille.
Mais où est Maëlys ? Elle a disparu et nous partons tous à sa recherche. Nous la retrouverons tranquillement installée à l’arrière d’une voiture où, parait-il, elle se réfugie souvent.


Comme la semaine dernière, le sujet de la démolition du bâtiment “Ponet 2″ vient sur le tapis. Des déménagements sont programmés pour bientôt, et tous les foyers ont accepté les propositions de relogement du bailleur “social”. On plaisante sur le fantôme de l’immeuble. L’ambiance générale de ce samedi est moins plombante que la semaine dernière.
Marianne

   ”Dans la bonté de votre coeur…” (C. Freinet)

« Dans la bonté de votre cœur, vous croyiez, généreux pédagogues, qu’il suffisait de vouloir intensément le bien des enfants, la santé morale et une virile préparation à la vie pour les jeunes générations : que, connaissant vos buts profondément humanitaires, les gouvernants ne pouvaient que vous accueillir avec sympathie, la grande presse louanger vos efforts ; et que, par le concours désintéressé de tous ceux que passionne la chose publique, l’Education allait enfin, sans à-coups, sans violence, sans effusion de sang, régénérer noire vieux monde exténué (…)  Hélas ! dans l’enthousiasme (…) , vous avez tout simplement oublié de situer l’éducation nouvelle au centre des réalités sociales ; dans votre confiant élan, vous aviez compté sans l’ignoble appétit des profiteurs du régime, sans la peur aveugle qui saisit le bourgeois, le rentier — et le magnat aussi — quand ils sentent leurs prérogatives en danger, quand ils voient menacés si peu que ce soit leurs privilèges, lorsqu’ils redoutent l’avènement de celle société nouvelle dont l’Orient leur fournit déjà une irritante image.

(…) Croire à la bonté des enfants, leur faire confiance, les laisser réfléchir et juger, leur apprendre à se diriger eux- mêmes, descendre de sa chaire, s’effacer et se plier à une nouvelle loi scolaire, plus démocratique et plus humaine, mais n’est-ce pas la fin de toute morale, de toute éducation, de toute société ? Et où allons-nous si les élèves entrent joyeusement à l’école comme chez eux, sans alignement ni commandement, s’ils se déplacent en classe au gré de leur fantaisie, s’ils écrivent et impriment ce qui leur plaît ; si, dans une large mesure, la traditionnelle « geôle de jeunesse captive » devient comme un nid pépiant, comme une ruche en travail, comme une éclaircie de joyeuse activité et de liberté dans un monde d’oppression et d’exploitation ?

 (…) Quant à nous, éducateurs du peuple, les réactions suscitées un peu partout contre notre activité nous montrent que nous sommes dans la bonne voie. Quelles que soient les brimades de nos ennemis, les faiblesses et les abdications de ceux qui, verbalement, se disent avec nous, nous continuerons notre action que nous désirons même plus cohérente et plus vigoureuse.
Il faut que tous ceux — et ils sont nombreux — qui, dans cette période d’écroulement mettent tout leur espoir dans les jeunes forces prolétariennes se serrent les coudes, pour préciser leurs buts et coordonner leurs efforts… »

Pour une éducation nouvelle prolétarienne (extrait de l’Educateur Prolétarien n° 5 de février 1933)

 

Faut il vivre ses rêves, rêver sa vie…ou se réveiller?

La pensée libérale excelle à opposer l’attitude de celui qui subit, ne prend aucun risque, n’entreprend rien et qui se réfugierait dans le rêve ou la plainte. Elle aime opposer à ce modèle, la figure de l’individu entreprenant, décidé à réaliser ses rêves, ses objectifs, pratique, pragmatique …et qui ne se pose pas trop de questions. […]

La pensée libérale excelle à opposer l’attitude de celui qui subit, ne prend aucun risque, n’entreprend rien et qui se réfugierait dans le rêve ou la plainte.

Elle aime opposer à ce modèle, la figure de l’individu entreprenant, décidé à réaliser ses rêves, ses objectifs, pratique, pragmatique …et qui ne se pose pas trop de questions.

N’a-t-on donc le choix qu’entre le rêve et le rêve? Et qui plus est du rêve estampillé? Du rêve standard, made in TV, paillettes, people?

Ce sont des rêves d’entrepreneuriat, d’autoentreprise qui gaspillent les énergies, comme les espérances, et qui “standardisent” l’espoir.   Tant de petites boutiques de téléphonie, produits exotiques, chichas, pizzas, et kebabs jonchent les banlieues et produisent un effet inverse de désespoir.

La déclinaisoin des rêves d’entreprise et de réussite ne parviennent qu’à accroître la chape de plomb qui déprime le smilieux populaires,  renforçant le désespoir et contribuant pour autant à isoler chacun dans sa petite vie et ses petits échecs.

Cette pédagogie du modèle a malheureusement également produit ses effets dans le secteur social, quand toute pratique éducative n’ets plus vue que sous l’angle du projet personnel… à réussir ou à rater.

Le projet obligatoire est en passe de devenir “l’entreprise des pauvres”, l’entreprise de soi même conduisant à des faillites d’autant plus douloureuses qu’elles seront personnelles.

Les projets et les modèles sont toujours des rêves, des fictions, des images idéales,  bien éloignées de la réalité matérielle et terrestre des personnes et des individus, qui s’y livrent de bonne foi mais se heurtent à d’autres réalités.

Face à cette “politique du rêve”, nous préférons une réalité petite et quotidienne, sur laquelle au moins, nous gagnons un petit peu d’emprise. Cela suppose de rester (plutôt que de rêver “que c’est mieux ailleurs”, de durer , plutôt que d’aller là où c’est facile, … et de sé réveiller.

“Ca ne pourra pas toujours ne pas arriver, nous entrerons là où nous sommes déjà…” Gaston Miron, poète québécois

Dimanche :

Au jardin de Saulx : 

Aujourd’hui, nous sommes venus en nombre pour assurer plusieurs chantiers de grande ampleur ! Pendant que Thibaut repêchait les arrosoirs et les seaux au fond du puis pour ensuite arroser, nous avons déposé du BRF autour de nos fraisiers fraichement désherbés. Après quelques efforts, nous avons réussi à faire un beau feu pour y faire griller nos brochettes de dinde et merguez. Repus, nous nous sommes remis au travail ; désherbage autour des salades et du maïs en parallèle d’une ultime chasse aux patates ! La terre dure et sèche nous a donné du fil à retordre mais nous sommes tout de même rentrés avec un bon gros seau !

Pour le goûter, les filles nous ont régalés de tapas à la framboises J

Samedi : 

A la Villa Saint Martin :  

 

Nous retrouvons nos Robinsons sur le terrain de foot de la VSM. Des cousins et cousines d’enfants se joignent à nous et apprennent à connaître l’atelier. Aline lance une activité cirque, à  laquelle même les plus petits participent. En parallèle, Anaïs continue les perles avec les intéressés. Jean lance une grande partie de mikados. Un peu plus tard, nous disons au revoir au groupe d’ ados qui passe devant l’atelier.

 

L’atelier se termine par un goûter en petit comité.

Vendredi :

Au jardin de Chilly : 

Le temps est orageux et on sent de l’excitation dans l’air. Franck et Jessica sont excités comme des puces. On profite de l’énergie pour retourner une partie de la parcelle du potager, recouverte de mauvaises herbes. En bossant tous au même endroit, le résultat est beaucoup plus visible et nous avançons plus vite. On en profite pour semer des épinards sur l’emplacement dégagé. On est fier de nous ! Nous finissons l’après-midi en dégustant quelques framboises et la tarte de Patrice, qui vient d’arriver.

 

Dans le camion, l’ambiance survoltée n’est pas retombée. Au contraire, on met la musique à fond, on chante, on rigole en grattant sa guitare imaginaire !

 

 

 

Rocade :  

L’atelier commença avec les garçons d’un côté et les filles de l’autre, bizarre ! Un groupe jouait au ballon et coloriait pendant que l’autre faisait des perles. Peu à peu grâce aux plus petits, les enfants se sont mélangés pour entreprendre des jeux de société.

 

 

Jeudi :

A Wissous : 

Quelques familles étaient reparties en Roumanie pour « les vacances ». Néanmoins, le petit groupe d’enfants n’avait pas pour autant perdu son énergie et son dynamisme. Les enfants alternent les jeux de sociétés et les jeux de balles et ballons.

 

 

Au jardin de Saulx :    

Nous nous étions fixé comme mission de finir de désherber nos pauvres fraisiers qui ne demandaient qu’à respirer un peu ! Mission accomplie. Voyez-vous-même !

Avant…..

Après….

Nous avons évidemment arrosé abondement mais le problème des objets tombés au fond du puis doit absolument être réglé dimanche. Car comme si cela, ne suffisait pas, le nœud autour du sceau s’est détaché et le sceau y est resté….

Nous avons donc du pain sur la planche dimanche !

 

 

La croix Breton :

Nous étions entre filles cette après-midi ! Nous avions différents jeux et activités mais les perles l’ont emporté. Nous y avons consacré tout l’atelier. Certaines se sont fait des parures, d’autres des portes clés ou encore des petits personnages.

En fin d’atelier, Laurent et un photographe nous rendent visite. Ce dernier souhaite nous renocntrer et voir comment se déroulent nos ateliers pour qui sait revenir prendre quelques clichés…

Au skate park :  

Nous sommes partis enjoué du beau temps et de la chaleur douce !

Nous avons attendu les premiers enfants puis nous avons lancé une grande partie de lynx les filles ont fait des perles aussi.

Nous avons profité du tapis à l’ombre pour prendre le gouter avant de rentrer.

Mercredi :

Au jardin de Saulx :

Sur les traces de Corentin parti en congés, nous avons arrosé nos plantations sans toutefois avoir le temps d’arroser la parcelle de potimarrons au fond du jardin. Ce sera donc une priorité demain.

 Nous avons vidé un peu la serre de tout son fatras : les semis qui n’avaient pas pris et les palettes sur lesquelles ils reposaient, pour faire de la place. Pour finir, nous avons cueillis quelques tomates. Anne, une bénévole qui va venir maintenant régulièrement a découvert notre jardin, que le petit Corentin s’est empressé de lui faire visiter dès notre arrivée.

 

A Moulin Galant :  

Aujourd’hui, nous n’étions que deux encadrants, à l’atelier mais nous n’avons pas pour autant lésiné sur nos activités. Nous avons fait du coloriage avec les pastels ainsi que les feutres, nous avons joué aux jeux du « Mémory », au « Uno » et nous avons également emporté quelques jeux d’éveil pour la petite enfance. Les enfants étaient assez excités aujourd’hui, principalement au gouter. Cependant, cela n’a pas empêché le bon déroulement de l’atelier.

Barcelona : KroniK des Ados de l’asso

Départ pour Barcelona

Contexte: 9 jeunes de notre association après avoir travaillé tout au long de l’année sur le projet “abeilles” partent à la découverte des initiatives communautaires catalanes (et profitent du soleil) de Barcelone.

Dimanche :

Arrivée le matin à 9h. Passage à l’office de tourisme, puis on va poser les sacs à l’auberge, où on prend le petit déjeuner. En attendant de pouvoir s’installer dans  les chambres, on va se promener dans un parc proche, où on visite le musée de la céramique, du textile et des arts déco. On ne trouve pas mieux pour déjeuner, dans ce quartier d’affaires, qu’un kebab. On passe à l’auberge investir nos chambres, puis on se rend à l’hort del xino, jardin collectif dans un quartier populaire de barcelone.

Le jardin est sur un terrain vague, coincé entre les immeubles. Squatté depuis 3 ans, le propriétaire ne s’est toujours pas manifesté. A notre arrivée, il n’y avait encore personne : nous avons récupéré la clé dans un atelier de vélo à côté. Des enfants qui jouaient au ballon dans la rue nous y ont précédé, en lançant leur ballon par-dessus le mur pour avoir un prétexte de l’escalader. Peu de temps après, Yolanda est venue nous présenter le jardin, son histoire et son fonctionnement. Cultivé par des habitants du quartier regroupés de manière informelle, ils se réunissent une fois par mois pour organiser le travail et ont fixé une journée de travail collectif. Ils organisent de temps en temps des ateliers avec les enfants du quartier. Ils font aussi des repas communs, notamment des soirées pizza avec le four à bois qu’ils ont construit en terre, paille et briques réfractaires. On leur donne un coup de main pour aller chercher de l’eau à la fontaine, et peindre des panneaux avec le nom des plantes aromatiques.

Au retour, on s’arrête manger une paëlla, et on va se reposer à l’auberge.

Lundi (compte rendu de Luis) :

Aujourd’hui, nous sommes allés au par Guell, d’où nous avions une belle vue de la ville de barcelone sous le soleil. Nous avons aussi pu admirer l’architecture de gaudi. Ensuite, nous avons mangé dans une cantine populaire espagnole, avant de rentrer à l’auberge.

L’après-midi, nous avons fait quelques courses, puis nous sommes allés à l’hort del forat, encore un jardin collectif au cœur d’un quartier populaire. Ce jardin s’est implanté suite à une lutte des habitants du quartier face à la mairie, qui voulait y faire un parking sur la place centrale.

Ils sont une dizaine de personnes sur ce jardin, mais une seule était présente ce jour. Après l’avoir aidé à arroser les plantations, elle nous a montré les différentes plantes médicinales qu’ils y cultivent comme la sauge, la chicorée, la mélisse, la verveine, la calanchoya (qui est anticancérigène), ainsi que le plantain, qui lui est riche en minéraux. Nous avons aussi appris à faire un jardin vertical à partir de palettes.

Le soir, nous avant finalement diné dans un restaurant italien avant de faire le point de la journée.

 

 KroniK des Robinsons de DIE

 

Nous commençons par prendre soin de nos plantation, Aline habitante du quartier propose aux enfants de planter de nouvelles fleurs. Les bacs sont bien mieux ainsi. Je lis à voix haute l’article sur l’atelier qui a été publié dans le journal du Diois.
A la demande d’une enfant nous faisons des perles et les filles composent des immenses colliers. Une maman nous rejoint et prend le temps de confectionner des maracas avec des ballons de baudruche pour les enfants.  Cette maman donnera le premier  boudoir à Lou , qui s’est régalé.

 

 

Ce n’est pas en perfectionnant la bougie, qu’on invente l’ampoule

Ainsi donc, nous revenons aux bonnes vieilles recettes qui n’ont jamais fait leurs preuves: zones de cadeaux fiscaux, de surveillance absolue, zones de tension organisée; petits bonus de moyens, dans certaines écoles, saupoudrage en tout genre et nouveaux “emplois” précaires pour les jeunes. Ainsi nous continuons de vivre dans une époque qui n’invente rien, ne […]

Ainsi donc, nous revenons aux bonnes vieilles recettes qui n’ont jamais fait leurs preuves: zones de cadeaux fiscaux, de surveillance absolue, zones de tension organisée; petits bonus de moyens, dans certaines écoles, saupoudrage en tout genre et nouveaux “emplois” précaires pour les jeunes.


Ainsi nous continuons de vivre dans une époque qui n’invente rien, ne crée rien. Après 20 ans de désert social et éducatif, pendants lesquels on nous a expliqué que l’avenir consistait à revenir en arrière (école d’antan, “bonnes vielles méthodes”, autorité et vielles recettes, etc.) , verra-t-on  enfin la pensée sociale et politique se libérer et sortir de l’ornière?

Pourra-t-on penser enfin le temps de l’enfant comme un “tout” avec ses trois composantes : temps familial, tiers temp (dit de “loisir”) et temps scolaire?  Pensera-t-on enfin une politique éducative qui tienne compte de ces trois composantes et qui ne se limite pas à modifier à la marge un “temps scolaire ” alors que ce sont les temps familiaux et “de loisirs” qui constituent aujourd’hui les pires facteurs d’exclusion des enfants pauvres?

Sortira-t-on enfin de la pensée limitée, des cadres impartis, des exercices de style obligatoires, … et pour finir de l’habitude de continuer à refaire et reproduire ce qui ne marche pas?

On ne changera rien à la violence économique, sociale, éducative et politique que subissent tant de familles et de jeunes en agissant sur les proportions des vieilles recettes: un peu plus de “ceci”, ou un peu moins de “cela”. Il nous faudra du neuf et du nouveau, de ce neuf et de ce nouveau que l’on met sous le boisseau à dessein depuis des décades.

Car la véritable innovation,  ce n’est pas ce qui a été inventé hier, ou ce qu’on est en train de nous préparer aujourd’hui, la véritable innovation c’est ce qu’on refoule éternellement:  sortir de l’administration du soupçon, de la volonté de tout contrôle, du pilotage par le haut, de la pensée programmatique. Et oser la confiance, la libre initiative, l’autorité des enfants et des jeunes l’exercice réel et concret du pouvoir par tous.

On n’inventera pas l’ampoule électrique en perfectionnant la bougie, disait P. Frackowiack, ancien inspecteur de l’Education Nationale; on ne coupera pas aux changements qui s’imposent , on n’échappera pas au rejet de ce qui ne marche plus. On ne fera plus taire ceux que l’on a mis “au ban” (banlieues, Rroms, jeunes, familles pauvres)

Cette gestion est catastrophique et sans issue. Ouvrons les yeux.

 Dimanche: CANICULE !!

En ces 40 degrés nous étions cependant réuni au terrain pour les récoltes qui s’imposent , ainsi que prévoir les changements  et les transformations que nous prévoyons pour l’automne… A suivre.

Samedi

Aujourd’hui  il faisait très chaud; nous avons donc arrosé les plantations avec quelques enfants. Avec la chaleur les enfants n’étaient pas très nombreux.

Un petit groupe a réalisé des “portés acrobatiques”, pendant que d’autres faisaient des perles.  Nous avons aussi parlé du responsable vidéo mais aujourd’hui nous n’avons pas trouvé preneur.

Vendredi :

Au jardin de Chilly :

Aujourd’hui sous un soleil caniculaire nous étions un bon groupe. Les missions qui on été réalisées sont l’arrosage, le désherbage et la taille des haies. Avec cette chaleur nous avons fais une petite bataille d’eau pour ce rafraichir. En fin journée nous avons pris le gouter avec des belle prunes du jardin, à l’ombre, sous les arbres.

A la Rocade :

Lorsque nous sommes partis à l’atelier aidé des mains précieuses de Franck D. et de Kadijha, le soleil chauffait.

Nous avons profité de l’ombre pour nous installer en nombre autour d’un “atelier perles”, toujours aussi populaire, et un atelier « cirque » avec des acrobaties menées par Aline.

Les enfants ont aussi joués au Uno. Dans une ambiance plutôt bonne. Bien que nous ayons assisté un début de bagarre, les enfants ont su se calmer grâce au début du gouter.

Puis nous avons replié l’atelier; Kelliane, Khadija, Oumar, Hosman ont accepté de nous raccompagner en portant quelques affaires.

Jeudi

A Wissous :

Notre petit groupe de Rom’binsons s’est installé au milieu du camp pour faire des puzzles et des coloriages, avec autour des tapis, le punching ball et ses fans, les jeux de raquettes et de ballons. A la fin de l’atelier, nous avons ressorti la grande corde à sauter ! Et un, deux, trois, quatre, saute, saute, saute….

Au jardin de Saulx :

Nous sommes partis au jardin avec un groupe d’adultes, arriver au jardin on s’est sépareé en deux groupes.

Un groupe pour récolter les pommes de terre et l’autre a arrosé puis récolté les framboises, radis, courgettes et tomates.

De plus nous avons continué à enlever les barrières qui délimitaient les cultures.                    Enfin nous avons pris un gouter bien mérité à l’ombre .

La croix Breton :

Il n y a pas eu d’enfants a l’atelier aujourd’hui jusqu’à l’arrivée de Khadidja nous avons lu des histoires, joué au Uno, et au Kapla; puis nous avons goûté et nous somme rentrée au local.

Nous avons profité de ce moment privilégié pour discuter un peu c’étais sympathique.

Au skate park :

Notre fidèle maman des vacances, Norah est là avec son fils, mais aussi des enfants de la Villa Saint Martin, de Bel Air et de la Rocade.

Aujourd’hui, c’est le jour du Lynx, jeu où il faut retrouver les objets représentés sur nos cartes sur le plateau de jeu, et ce le plus vite possible !

A côté, on fait des petits bracelets avec des petites perles. La prochaine fois, Najamie voudrait faire une salamandre !

 

KroniKs des Robinsons de DIE

Au programme : arrosage de nos plantations ( basilic, menthe et courgette). Je propose aux enfants de faire du coupage et du collage afin de réaliser des histoires à partir de leurs créations. Une mamie se joint à nous et prends une feuille afin d’essayer d’écrire en français . Nous sommes une dizaine dont 2 adultes. C’est la canicule, nous sommes donc obligés de faire comme les lézards ; bouger le moins possible.

 Mercredi, c’était le 15 août!!!

 

 

Sortir des Utopies et trouver de vrais lieux en commun

“Utopie, utopie, … Est ce que j’ai une gueule d’utopie?” . L’utopie est à la mode; elle est omniprésente : en éducation, en alimentation, en environnement, en développement durable. Tout un chacun est invité à exposer les “solutions” individuelles qu’il a trouvées, aux problèmes de la Société et de la Planète. “Quelle solution non violente […]

“Utopie, utopie, … Est ce que j’ai une gueule d’utopie?”

.

L’utopie est à la mode; elle est omniprésente : en éducation, en alimentation, en environnement, en développement durable.

Tout un chacun est invité à exposer les “solutions” individuelles qu’il a trouvées, aux problèmes de la Société et de la Planète.

“Quelle solution non violente d’éducation avez vous trouvé, pour votre fille, Madame?”

“Pour quel régime alimentaire optez vous pour vous même et vos proches, Monsieur?”

Ce qui est étonnant c’est  que face à un mouvement aussi fort, aussi manifeste et visible, on présente encore comme courageuses et radicales…des solutions qui n’impliquent que soi (ou ses “très proches”).

Faut-il vraiment encore du courage aujourd’hui pour allonger la liste de tous les aliments que l’on ne partagera pas avec son voisin? Le vrai courage n’est il pas au contraire de faire encore à manger pour plusieurs personnes et de manger avec son voisin ?

Le problème n’est pas qu’alimentaire; il est éducatif. Quand tous tombent d’accord sur le caractère obsolète et violent de notre système scolaire…pourquoi n’arrivons nous pas à le faire changer d’un iotat?

Pire , pourquoi continuons nous à le voir se dégrader, et à savoir que  la grande concertation pédagogique accouchera de la souris attendue… sans réagir?

En d’autre termes, pourquoi l’Utopie amène t-elle tant de résignations, tant d’impuissance ou tant de de renoncement à vouloir changer quoi que ce soit dans l’ordre des choses?

“Etre topiques, pas utopiques”

Nous travaillons beaucoup pour notre part avec les enfants et les familles qui ne sont pas vraiment concernées, vue la difficulté de leur vie quotidienne, par ces utopies individuelles.

Elles ont pourtant une autre force , ces familles, un autre courage, celui d’être présentes à la société avec des demandes, des besoins, des attentes collectives  vis à vis des institutions, de l’espace public. Elles ne placent pas et n’épuisent pas tous leurs espoirs dans des stratégies personnelles.

Avec elles, nous risquons le collectif, nous posons la question  du “commun” .

Les Utopies aujourd’hui ne nous aident pas, ne nous aident plus.

Nous le savons qu’une autre éducation, qu’un autre monde est possible (et souhaitable)!

Il n’y a pas besoin de le prouver : c’est fait depuis belle lurette!

La question est plutôt: “Qu’attendons nous pour en faire la norme?”

Nous n’avons pas besoin d’utopies, nous avons besoin de vrais lieux, en commun.

Dimanche :

Une belle journée au terrain en ce dimanche ensoleillé. Enfants adultes et ados se sont donnés rendez vous pour une journée partage et jardinage.

De nombreuses activités étaient au programme. Le matin une petite équipe s’occupait du feu et du repas tandis que d’autres arrosaient le terrain et tous ses légumes.                 L’après-midi fut très actif, certains sont partis récupérer du bois aux alentours. Nous avons tuteuré quelques pieds de tomates et une grande partie de notre énergie à été dépensée au désherbage et  à la disposition de brf sur les cultures.

Nous avons également récolté des courgettes, patates, framboises, piments, de la rhubarbe et des tomates. La journée s’est terminée par un bon goûter bien mérité à l’ombre des arbres.

Samedi :

Aujourd’hui encore le soleil et là et la chaleur aussi. Nous nous installons bien à l’ombre pour nous protéger.

Se met alors en place un grand atelier de perles qui plaisent beaucoup aux enfants ces temps-ci. Ils se confectionnent des bracelets, des bagues ou des colliers de toutes les couleurs. Les perles en plus ça plait aux petits et aux grands.

Parallèlement un petit groupe essentiellement composé de garçons jouent au football.

Vendredi :

A la rocade

L’atelier s’est déroulé sous le soleil, nous avons encore fait des bracelets, joué à divers jeux sportifs et aux kaplas.

Nous n’étions pas beaucoup d’enfants mais cela n’a pas empêché l’atelier d’être dans une ambiance de convivialité et de bonne humeur.

Au jardin de Chilly

Belle après-midi au terrain de Chilly où nous avons travaillé sous un beau soleil, sans aucun nuage dans le ciel. L’arrosage est donc important avec ces conditions météo et le tuyau est de sortie. Nous cueillons également les premières prunes de l’année, d’autres suivront. Ensuite nous désherbons et taillons de nombreux arbustes.

Jeudi

A Wissous :

Nous sommes arrivés et repartis sous le soleil, ce qui était assez rare, ces  dernier temps. Nous avions prévu pour cet atelier diverses activités comme le « Memory », des coloriages, des jeux sportifs (tennis, foot etc..) mais aussi des « exercices » pour apprendre à écrire via quelques cahiers de vacances.  Nous voulions également sortir le “puissance 4 géant” mais l’occasion ne s’est pas présenté. La semaine prochaine !

 

 

 

  

Au terrain des ruches :

Nous somme partis nous occuper des abeilles avec un groupe homogène. Les missions que nous avons réalisé étaient de les nourrir et observer leur avancement,  la production de miel ( dont nous avons pu profiter pendant le goûter). Elles étaient en bonne santé, de plus nous avons cueilli  plusieurs sortes de baies. Le goûter c’est très bien passer et les enfants ont adoré la salade de fruit de Patrice.

 

 

 

La croix Breton :

Une seule enfant nous a rejoint sur les tapis aujourd’hui pour un atelier perles. La petite n’a pas perdu de temps, et s’est confectionnée une abeille en perles, et deux bracelets.  Comme il fait très chaud et que nous sommes en pleine digestion, nous nous allongeons un petit moment en se racontant “l’histoire d’Arc en ciel le poisson argenté”. Une grand-mère qui passe par là en promenant son chien nous salue et discute avec nous quelques minutes.

Au skate park

Le fait d’avoir appelé quelques familles avant l’atelier à certainement du porter ses fruits car certes les enfants sont arrivés au fur et à mesure de l’atelier mais au final, nous étions nombreux ! Nous avions emmené les raquettes et le frisbee, nous avions un adversaire farouche à ce jeu ! Nous avons également joué au Uno et au Kapla mais l’activité principale était bien évidemment les perles qui ont comme d’habitude remporté un grand succès. 

 

 

Mercredi :

A Moulin Galant :

Le soleil tape, alors nous déménageons pour nous mettre à l’ombre devant chez Dara, la maman de la petite Maria. Le puissance 4 géant est de retour sur le camp avec le filet de badminton !  C’est la folie autour de ces jeux qui font sensation auprès des petits comme des grands. Même le grand David, que nous n’avions plus vu à l’atelier, depuis quelques temps, était là. Il y a aussi de plus en plus de mamans avec des enfants en bas âges. Pour la prochaine fois, nous avons prévu de ramener des jouets spécialement pour ces tous petits.

 

Au jardin de Saulx :

Nous sommes partis avec un bon groupe et nous avons réalisé nos travaux d’arrosage , de récoltes de radis et de courgettes, puis nous avons désherbé.  Après les activités de jardinage, les enfant nous on proposé 3 petit jeux sous forme de concours. Après ce moment sportif nous avons pris le goûter.

 

 

 

 

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KroniK des Robinsons de DIE

Aujourd’hui encore, nous sommes peu nombreux. Même, encore moins que la semaine dernière puisqu’Océane est partie chez sa cousine à Voiron et Sofian est en Turquie.
Valérie, la maman de Cassandra et Maëlys, me donne un coup de main. Nous verrons Mehdi, le cousin, passer en coup de vent et Celia, sa petite amie restera un peu. Nous faisons coucou à la petite Lubna qui nous observe de son balcon avant de descendre nous rejoindre, accompagnée de sa tante. A Die le centre de loisirs est fermé en août alors on se contente de profiter du soleil.
Les langues se délient et Valérie raconte son quotidien dans son appartement DAH. Quand il pleut, il faut fermer les volets parce que les fenêtres ne sont plus étanches. La baignoire dont l’émail s’écaille et que le bailleur rechigne à réparer, les cafards… Le bâtiment voisin se vide peu à peu, il sera bientôt démoli. Une famille est passée du T5, occupé depuis plus de trente ans, à un T3 où ils ne pourront que difficilement recevoir leurs enfants.