Personne n ‘est s’il interdit que les autres soient

“Nadie es, si prohìbe que los otros sean” (Paulo Freire) Nous l’avons dit souvent que rien n’ets pire que ce déni des réalités sociales d’exclusion du fonctionnement ordinaire des institutions. Rien n’est pire que ces groupes, de ces individus dont on n’attend rien d’autre que l’invisibilité ou le départ.  Nous connaissons ces publics et travaillons […]


“Nadie es, si prohìbe que los otros sean” (Paulo Freire)

Nous l’avons dit souvent que rien n’ets pire que ce déni des réalités sociales d’exclusion du fonctionnement ordinaire des institutions. Rien n’est pire que ces groupes, de ces individus dont on n’attend rien d’autre que l’invisibilité ou le départ.  Nous connaissons ces publics et travaillons avec eux, mais cela n’a rien à voir avec de l’humanitaire, et encore moins de la Charité.

La maxime de Paulo Freire, (transmise et traduite par Andrea, pédagogue uruguayenne, et membre de notre chanatier de Pédagogie Sociale)  sonne comme un avertissement.

Ce refus de voir, ce refus de prendre en compte, de refus d’accueillir, de recevoir n’affectent pas seulement ceux qui en sont destinataires mais bien l’ensemble de la Cité et de la société.

Personne ne sera gagnant à ce petit jeu car le refus de RECONNAÎTRE condamne celui qui s’y livre à, s’ignorer lui même.

Personne ne sera s’il interdit que les autres soient , cela veut bien dire que l’école ne sera pas l’école si elle n’est pas l’école de tous. Cela veut dire que les lieux éducatifs  autour de l’école, périscolaires, de culture, artistiques NE SERONT PAS s’ils ne se confrontent pas à tous. Certes ce seront des lieux qui fonctionnent, mais qui ne transforment rien, ne changent rien, pour PERSONNE.

C’est pourquoi aussi petit soit il, aussi fragile soit il, aussi rare soit il, le changement viendra du dehors, de la rue, du trottoir, de l’espace public , du “hors temps d’ouverture”, d’une autre façon d’habiter et de vivre les villes et les institutions.

“Je suis parce que nous sommes”, découle en toute logique de la maxime de Freire et caractérise la démarche en pédagogie sociale, où JAMAIS, l’individu n’est opposé au groupe, au collectif et où JAMAIS la collectivité n’ets présentée comme un désavantage.

Tel est le sens de notre engagement éducatif, avec des groupes inter âges,  mais aussi en direction de LA PETITE ENFANCE, où une telle démarche est bien plus rare et innovante.

Ce projet POUR LA PETITE ENFANCE, nous allons le rendre plus visible, plus central , plus en valeur dans le sens de notre FORUM DE L’INNOVATION en accueil petite enfance.

Au delà de notre projet crèche, innovante et très sociale, TOUJOURS BLOQUE FAUTE DE LOCAL , nous allons développer, en milieu ouvert, à partir de nos pratiques  NOTRE “CRECHE DE RUE COLLECTIVE ET COOPERATIVE”.

Dimanche

Un dimanche plein de soleil,  où nous étions une belle équipe, et ça tombe bien, car le travail nous attendait fermement. Tout de même, le  déjeuner a été un moment de grande détente. Il n’empêche, le jardin est beau qu’on se le dise, IL POUSSE et on en est FIERS.

Samedi: Paella de rue.

A quatre Robinsons, (deux enfants, deux adultes), nous avons répondu à l’invitation de l’association des parents de l’école Curie de Chilly,  avec le Centre Social de Chilly, pour un repas partagé et une rencontre conviviale autour des familles de cette école; c’était une occasion d’expérimenter ensemble des moyens de se retrouver, de s’organiser autour de repas et d’un temps partagé entre tous les âges. Côté activités:  fresque collective, photos “de famille”, stand de Lire C Partir, jeux pour petits et grands.

Et puis Hélène aussi avec sa technique de sa grande paella de rue, sur feu de bois, praticable partout (recette et méthode du Levante Espagnol). Sûr, on va persévérer!



Samedi :

Nous nous sommes installés au soleil sur le terrain de la villa Saint Martin. Un petit groupe d’enfants a planté du persil dans des pots qu’ils ont ramenés chez eux. D’autres ont enfilé des perles pour refaire des colliers pour le goûter. Certain ont fais de l’origami pendant que d’autres réparaient leur vélo.

Vendredi :

A la Rocade :

C’est sous quelques gouttes de pluie qu’ont débuté nos ateliers aujourd’hui

Mais…C’est sous un soleil voilé qu’ils se sont poursuivis

Toujours bienvenus beaucoup d’enfants, des mamans, des assistantes maternelles sont venus

Les uns ont joué au scrabble, à la pétanque, les autres ont discuté tout en sirotant thé, café sucré

Jeux partagés, paroles entremêlées, sourires échangés, personnes rencontrées,

La vie étale sa beauté ici, sur les tapis déroulés.

Pour le beau souvenir, cette femme qui parle de la vie chère, « tout est payant » à qui je dis : « Pas ici, tout est gratuit », son visage s’est éclairé d’un sourire entendu…murmure « oui, c’est vrai »

Ici c’est le luxe, ces p’tites éclosions de bonheur pur au grand air

Bout à bout, c’est un collier qui fleure la vraie richesse

C’est le bouquet qui annonce le printemps, Promesses de fêtes à venir,

Promesses de se retrouver ensemble toutes les prochaines fois…

Au Jardin de Chilly

Temps  maussade cet après-midi au jardin. Cela n’empêche pas une belle activité, on l’entretien et le désherbage seront les maîtres mots. Un groupe du centre Soleil vient nous prêter main forte et sème un rang de Haricots verts. Quelques radis seront récoltés au passage. Enfin, nous terminons la journée par une visite de l’exposition temporaire « un jardin oublié » qui est installée au parc du château, un moment de calme bien apprécié par tous!

 

 

 

 

 

 

Jeudi :

A Wissou :

Nous avions de nouveau rapporté le maquillage pour consoler les enfants que nous n’avions pas eu le temps de maquiller la semaine dernière. Chouchano a choisi une tête de mort…

A côté, quelques enfants ont dessiné. Florentina, une grande, a écrit dans son cahier. Un petit puzzle avec les lettres de l’alphabet et  les kaplas ont été pris d’assaut par les plus jeunes. Denis, le grand frère de Chouchano a pris son rôle d’aîné au sérieux et nous a étonnés !

Au jardin de Saulx :

La chaleur successive aux nombreuses intempéries de ces derniers jours, a fait pousser de manière impressionnante toutes les plantes du jardin. Alors les 2 débroussailleuses sont de sorties et à tour de rôle nous naviguons dans le jardin. Le désherbage de nombreuses parcelles était également d’actualité afin que de nouvelles graines soient semées ces prochains jours.

Au Skate Park

Avec ce beau soleil un grand groupe participe à l’atelier aussi bien les petits autour des perles, du coloriage, et des jeux tandis que les adultes s’exercent au tricot. Une maman nous a même apporté des pâtisseries arabes ramenées tout droit du mariage de son frère ; un délice !

 

 

 

 

 

 

 

 

Mercredi :

Au jardin de Saulx

Aujourd’hui, nous étions un bon petit groupe à  aller au jardin de l’Equerre. Nous sommes arrivés  sous un soleil rayonnant,  et nous nous sommes répartis en deux groupes : les uns ont désherbé autour du parterre central à grand renfort de houes, puis rempli 2 brouettes de mauvaises herbes, étalé l’engrais et semé  un florilège de graines, pendant que les autres  désherbaient les lopins  de pommes de terre. Une fois notre mission printanière accomplie, nous avons partagé un bon goûter bien mérité. En prime, nous avons même jonglé, et on a préféré s’arroser que recevoir la pluie, eh oui on est passés  entre les gouttes ! Et pour terminer, Zora a composé un joli bouquet !

 

 

 

 

 

 

Moulin Galant :

Place à la peinture sur le camp de Moulin Galant. Nos petits rrombinsons se lancent dans les projections de peintures et dans le “tamponnage”. D’autres préfèrent se défouler sur les pédaliers ou en sautant à la corde. Le pendu est également très prisé.

 

 

 

“La distance est la seule chose que les riches sont prêtes à concéder aux pauvres , en souhaitant qu’ils la gardent”

(Ambrose Pierce, cité par X Bouchereau)

Chroniques Dioises

Ce samedi plus de 15 enfants à l’atelier et quel plaisir de voir de nouvelles têtes.

Nous sommes attendus de pied ferme, nous sommes leur rendez-vous de la journée. Comme promis nous faissons des gâteaux, les enfants sont à l’aise. Ca y est le bouche à oreille commence à fonctionner, le dialogue autour de notre atelier tourne dans le quartier.

Marianne ressors les bouts de laine pour continuer les pompons. Elle essaierai de montrer le crochet à Cassandra mais elle n’y arrive pas et renonce très vite.

Il y a du vent et je parle de cerf-volant. Cassandra attrape l’idée au vol : elle a vu quelque part qu’on peut fabriquer un cerf-volant. Elle file sous les arbres pour ramasser de grosses cosses vides. Une autre suit et elles assemblent ça pour en faire des baguettes, avec une ligature elles font une croix. Il faut maintenant du papier pour faire une voile, que l’on va décorer. D’autres enfants suivent le mouvement et nous dessinons, découpons des formes.

Robin nous rejoint et entame une partie de jeux de pirates, un autre enfant est monté dans l’arbre et peut ainsi de sa hauteur nous conter des histoires. Une maman de deux enfants s’approchent timidement de nous pour enfin confectionner avec sa petite fille des pompons. IL existe dans le quartier deux bacs en béton  laissé à l’abondon, nous décidons pour la prochaine fois d’y planter de la menthe.

La bibliothèque de Die accepte de nous prêter un grand stock de livres et d’albums.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *