Défendre la communauté contre la liquidation de toute communauté

  L’éducation  au collectif et par le collectif est devenue si rare , que nous ne parlons plus que d’objectifs éducatifs individualisés, de l’école pour chacun contre l’école de tous, des évaluations “personnalisées” qui “suivent” et poursuivent les personnes toute leur vie. L’éducation au collectif est devenue si rare que les institutions ne connaissent que […]

 

L’éducation  au collectif et par le collectif est devenue si rare , que nous ne parlons plus que d’objectifs éducatifs individualisés, de l’école pour chacun contre l’école de tous, des évaluations “personnalisées” qui “suivent” et poursuivent les personnes toute leur vie.

L’éducation au collectif est devenue si rare que les institutions ne connaissent que les clients, les usagés, les “inscrits”, les prescrits (et les proscrits) mais certainement jamais les groupes devenus synonymes de désordre, danger et de contestations.

L’éducation au collectif et par le collectif est devenue si rare, que les enfants acquièrent rarement le pouvoir dejouer spontanément des jeux de grand groupe et à règles; et que les adultes ont aouvent perdu à leur insu tout espoir d’une organisation collective (repas de quartier, de voisinage, …) réussie.

On a si bien intégré les valeurs marchandes et individuelles qu’ils sont nombreux ceux qui par désespérance cherchent leur salut individuel contre tous les autres et à commencer par les plus proches, leurs voisins et leurs pairs. Nous avons appelé “pédagogie noire”  cette persistance , cette tendance à postuler a priori l’échec nécessaire ou iénvitable de toute entreprise, et de tout espoir collectif.

Cette “pédagogie noire” a souvent bien   travaillé; c’est celle qui est à l’oeuvre derrière les pratiques politiques et sociales du clientélisme (“Venez donc me voir à mon bureau”), de la perpétuelle division entre les “bons” et les mauvais: bons précaires, mauvais précaores, bons pauvres et mauvais pauvres, bon Rroms et mauvais Rroms, etc.

C’est en antidote à cette pédagogie noire, que la Pédagogie sociale ets necéssaire et réinstalle partout où elle passe les confiances et les relations nécessaires et fondamentales, vitales entre individus et collectivités.

Pour nous le collectif est important au point que nous l’appelons communauté et que nous en faisons la relation et le travail quotidien. Nous savons et nous expérimentons (comme lors de la, dernière soirée conviviale/fête des voisins)  la puissance du groupe et du collectif à renaître de leurs cendres, à pouvoir s’affirmer et se reconstruire à tout moment, sans finalité, sans calcul, par la convialité, par  ”la révélation  fulgurante du pouvoir d’être ensemble” (Julius Van Daal).

Un pouvoir qui de tout temps de carnaval en charivari a su poser la question du retournement social, de l’inversion des places et des statuts et  à la suspension même provisoire “de la violence de l’ordre des choses”.

“C’est le combat d’une communauté contre les liquidateurs de toute communauté . Les aspirations égalitaires des joyeux compères et commères se jouent des principes de l’individualisme marchand et de son arsenal juridique , qui ne laissent aux pauvres, d’autre liberté que celle de se vendre à l’encan”.

A Intermèdes Robinson, nous favorisons l’expérience pour les enfants, les familles, les adultes des charivaris nécessaires: transformer le quotidien, habiter l’espace public, compter sur le groupe, occuper différentes places dans un collectif, s’enrichir et s’affirmer des identités groupales.

Dimanche au jardin de Saulx :

Au fil de la journée, notre groupe s’est agrandi. Au complet, nous étions 11 dont une famille, 2 messieurs, 2 ados et 3 enfants. L’allumage du feu a été très laborieux, tout était humide et nous avons manqué de petit bois. Mais, au bout du compte nous avons tout de même réussi à faire griller nos saucisses. Nous les avons mangées accompagnées d’une salade composée, de carottes râpées, de chips et d’un dessert aux fraises.

Le temps gris jusque dans le milieu de l’après-midi, nous a tout de même permis de travailler. Nous avons commencé par remettre notre pauvre serre en place, car avec l’orage de cette nuit, elle était toute de travers et des poches d’eau énormes s’étaient formées sur le dessus.

 

 

 

 

 

 

Après quoi, nous nous sommes répartis les taches : ramassage du mobilier cassé pour les prochains encombrants, désherbage en masse, au grand damne des plus jeunes, arrachage des orties qui étouffaient nos framboisiers, et débroussaillage pour retracer un peu l’allée et les chemins enfouis sous les hautes herbes.

      

Nous sommes partis du jardin plus tôt pour aller voir un spectacle de cirque cambodgien au parc de la mairie de Saulx à l’occasion « des Beaux Dimanches ». Un spectacle de cirque

moderne avec mise en scène, accros, souplesse, peinture et bonne humeur, bref un spectacle vraiment chouette. Pour-Jean Jacques, peut-être le meilleur qu’il ait vu à Animakt !

Par contre, nous avons à nouveau été victime de vandalisme au jardin : en arrivant, nous avons trouvé la barrière d’entrée cassée ! C’était pourtant si simple de passer par-dessus comme d’habitude…

Samedi :

La Villa St Martin

C’est en petit comité mais sous un soleil radieux que s’est déroulé l’atelier de cet après-midi. La peinture est de sortie pour le plus grand plaisir de nombre d’enfants qui s’empressent de se saisir des pinceaux et des éponges pour laisser s’exprimer leur âme d’artiste, tandis que d’autres se concentrent sur des jeux de sociétés.

         

D’autres encore, un peu plus loin, jouent au ballon. Un bel après-midi qui s’est agréablement terminé par une courte séance de Capoeïra, suivi d’un conseil de quartier riche et animé et enfin, d’un bon goûter.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vendredi

Soirée conviviale :

Il y avait beaucoup de monde à la villa saint Martin ce soir ! Les Robinsons se sont joints au 3F et à la fête des voisins pour une soirée très animée. Malgré la cohue du barbecue, l’ambiance était conviviale.

Beaucoup de personnes ont ramené quelque chose à partager : un peu de couscous, des beignets africains, du dombré des Antilles, des tartes, des gâteaux etc. Cindy était de retour et a enchanté les petits mais aussi certains grands avec une heure de zumba.

 

    

 

 

Au jardin de Chilly

Le soleil est un peu moins présent cet après-midi, mais la température est idéale pour jardiner. Chacun vague à ses occupations. Un binôme se forme pour arroser les plantes et cueillir les premières fraises de la saison. Les autres désherbent les allées et les parcelles et mènent la vie dure aux pissenlits et « herbes folles ». Nous taillons également quelques arbustes. Toutes ses activités se déroulement au son de la Batucada, un groupe s’exerçant à proximité du potager.

A la Rocade

Les craies grasses sont de sortie avec leurs jolies couleurs vives. On fabrique des grenouilles et des avions en papier pour les décorer.

 

Les tout petits sur leur tapis, jouent avec notre pâte à modeler,” faite maison”,  et des gros legos. Et les mikados géants, petit à petit, sont ramassés par les plus patients.

 

 

De nouveaux papiers d’adhésion sont distribués et en partant, on se dit à tout à l’heure pour la soirée conviviale, associée ce mois-ci, avec la Fête des Voisins.

   

 

Jeudi :

Au camp rom de Wissous :

Aujourd’hui c’est le calme plat sur le camp ; il manque des caravanes, et surtout beaucoup d’enfants. Le peu de parents présents nous précisent qu’un grand nombre d’entre eux sont repartis en Roumanie ou partis faire la manche.

 

 

 

 

 

Par conséquent trois enfants participent à l’atelier, avec trois parents. On colorie, on fabrique des porte clé en scoubidous, on lit puis on termine l’atelier en sautant à la corde.

 

 

 

Au jardin de Saulx

Quelle activité encore cette après-midi à l’équerre. La débroussailleuse est de sortie et Jean-Jacques se lance avec la machine dans le jardin est dégageant les sentiers et les abords des parcelles.

Nous récupérons l’herbe fraichement coupée pour la disposée entre les rangs de légumes ce qui nous évitera d’avoir à désherber.

     

Enfin l’arrosage, le désherbage et le bêchage sont au programme ainsi que la plantation de jeunes plants de tomates.

 

La maçonnerie est également à l’honneur afin de commencer les réparations de notre serre.

 

 

 

 

La Croix Breton :

Nous avons profité de notre effectif plus conséquent pour réinvestir ce quartier.

Étant donné que c’était une première, hors vacances scolaire nous n’avons eu que 4 enfants, mais nous avons réussit à bien s’amuser autour de coloriages au soleil.

Nous avons pris un gouter tardif et donc rapide car les enfants ne voulaient pas rentrer!!

Très bon moment passé avec les enfants qui étaient content de nous trouver !

Le Skatepark :

Les enfants sont en forme, les cris surgissent de tous les côtés. Chacun trouve sa place sur le tapis pour commencer une activité. Pour le goûter, nous sommes moins nombreux, certains petits robinsons sont partis au skatepark.

    

Ce petit groupe permet à certains enfants de s’exprimer : Hamed rêve de prendre des milliers de goûter !

 

Mercredi :

Moulin Galant :

Aujourd’hui nous avons démarré l’atelier par une petite mise au point pour revenir sur les événements précédents. Puis nous avons proposé aux enfants de faire des coloriages et du pédalier. Cela nous a permis de tous bien rigoler. Une petite partie de policier voleur c’est mise en place.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons fini par jouer tous à la corde sous le beau ciel ensoleillé. Et pour finir le goûter c’est très bien passé !

   

 

A la Ludothèque :

Nous sommes venus, enthousiastes,  avec un grand nombre d’enfants, majoritairement des filles.

Nous avons fait un petit rappel des règles de sécurité puis, du fait de notre grand nombre,  nous avons été obligé de faire deux groupes, un à la ludothèque et un à la bibliothèque. A la ludothèque il y a eu des jeux de société mais aussi des jeux de constructions.

 

A la bibliothèque, des filles ont mis en place un petit théâtre.

Nous sommes ensuite installés dans le parc pour gouter puis pour que les enfants puissent se défouler. Ils se sont lancés dans des jeux de poursuite et dans la réalisation d’une chorégraphie.

 

 

 

 

 

Au jardin de Saulx

Une belle équipe de jardiniers est présente cet après-midi à l’Equerre. Tout le monde est très dynamique. Nous commençons par arroser toutes les plantes du jardin et de la serre.

   

Ensuite plusieurs activités sont menées : plantations d’œillets d’Inde et de plants de tomates, semis de potirons et poivrons et cueillette.

 

 

 

 

 

 

 

KroniKs DIOISES

Aujourd’hui, j’arrive à 13h30 et Cassandra me saute dessus. Pas le temps de préparer quoi que ce soit…
Océane n’est pas loin et nous rejoint dans l’appart de l’ESC. Tout de suite, elle prend une natte et ressort d’un pas décidé. Je mets les broderies de la semaine dernière dans le bac avec le matériel des pompons et Cassandra part avec.

Naïssa arrive et voit la peinture. Ça lui fait très envie. Il n’y a pas trop de vent aujourd’hui, j’accepte de sortir la peinture et Naïssa remplit un seau d’eau pendant que je prépare le reste…
Quand j’arrive dehors, les enfants ont tout installé à l’ombre des arbres. Nous pouvons démarrer. Nathalie et sa petite sœur Alixia, qui est particulièrement sauvage, s’approchent plus facilement que la semaine dernière. Maël veut lui aussi faire de la broderie. Nathalie l’imite pendant que Naïssa et Maelys peignent sur des feuilles de papier.
Aujourd’hui, je suis la seule adulte, et les enfants se gèrent un peu plus eux-mêmes. Ça se passe sans trop d’anicroches. J’interviens seulement quand ils commencent à se lancer des piques pour calmer le jeu et ils comprennent aussitôt qu’on n’est pas là pour se prendre la tête.
Maël brode un “C cool” avec deux boutons pour les deux o. Il a trouvé ça tout seul, y compris comment coudre les boutons. Sa mère passe dans le coin et raconte qu’il y a longtemps qu’il demande à faire de la couture. C’est donc un vieux rêve qui se réalise. Je dois avouer que je biche comme un vieux pou…
La peinture prend de plus en plus de place. On se couvre les mains de gouache que l’on pose sur les Tshirts qu’on a mis pour protéger nos vêtements. On peint des cailloux de toutes les couleurs. On fait des mélanges sur les prospectus trouvés dans la pelouse.
Quentin s’approche pour la première fois. Il joue les grands, les durs, et me propose son aide. Il a l’air passionné de jeux vidéo et d’armes.
Yanis fait une courte apparition.
Lubna arrive quand nous avons rangé avec sa maman qui apprécie beaucoup cet atelier “parce qu’ici, y a jamais rien…”. Nous verrons probablement la petite Lubna la semaine prochaine.
Le rangement a pris plus de temps que d’habitude : après les jeux de couleurs, il faut faire la vaisselle.  Au moment du nettoyage, j’ai passé du temps avec Maelys, couverte de peinture, à la laver. J’ai du mal de dire ça avec des mots, mais j’ai senti qu’elle ne connaissait pas la douceur, c’était un chouette moment pour nous deux. Après la séance, je la raccompagne, elle et sa sœur, officiellement pour expliquer que nous avons fait de la peinture, c’est pour ça qu’il y a quelques taches sur les vêtements. Mais aussi pour établir, à petites touches, un lien avec cette femme que je sens en souffrance

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