Volonté de Sens contre volonté de puissance (Lepri)

Qu’est ce qui motive l’initiative sociale? Qu’est ce qui donne du sens aux actions associatives? Qu’est ce qui peut nous servir de repère pour distinguer une action sociale d’une simple entreprise? Ce sont là des enjeux d’importance surtout quand il s’agit comme aujourd’hui de discuter des modèles économiques qui en découlent, dans un monde en […]

Qu’est ce qui motive l’initiative sociale? Qu’est ce qui donne du sens aux actions associatives? Qu’est ce qui peut nous servir de repère pour distinguer une action sociale d’une simple entreprise?

Ce sont là des enjeux d’importance surtout quand il s’agit comme aujourd’hui de discuter des modèles économiques qui en découlent, dans un monde en crise.

Commençons par écarter la notion de gratuité et de désintéressement. S’il est une chose que même l’anthropologie du don connaît bien, c’est ceci: il n’existe pas de gratuité. Y compris ce qui se donne, crée de la dette et du lien…

Non ce qui va distinguer sur le terrain une initiative réellement sociale d’une tentative de financer ses propres projets et sa propre entreprise sous couvert associatif, ce sont ces notions de sens et de puissance. L’action réellement sociale vise à produire du sens; le sens de l’action, elle même, mais aussi le sens de tout le contexte.

Celle faussement sociale ne vise qu’une chose, asseoir la puissance et la priorité de celui qui entreprend, sur sa propre initiative et la garder jalousement pour soi, sans jamais la socialiser. Il s’agit d’occuper le terrain, de prendre des places et non pas de créer de la place ou de l’espace.

Le problème vient lorsque des collectivités et institutions ne savent plus faire cette distinction et en viennent, comme un ersatz de politique sociale, à favoriser des structures ou des personnes qui n’ont  d’autre objectif qu’elles mêmes. On détourne alors le sens de l’action associative et on fait profiter de biens publics des initiatives qui ne produisent aucun sens et prennent toute la place.

A Robinson, nous n’avons pas de maîtrise sur ce que deviennent nos actions; nous ne posons aucun copyright et de fait elles se multiplient;   nous ne recherchons aucune puissance à travers elles et de fait, nous ne contrôlons aucun établissement.

Nous sommes du côté de ceux qui servent, pas de ceux qui se servent.

Nous cherchons juste produire, collectivement, jour après jour et semaine après semaine,  du sens social.  Celui ci nous échappe mais en même temps nous permet à tous d’avancer et de comprendre.

Cette même démarche se retrouve sur le plan de l’action individuelle des acteurs sociaux ; le travail éducatif et social chez les Robinsons suppose une bonne dose de “non maîtrise” , de refus de revendiquer trop de programme, distance ou de technicité. Le sens c’est notre essence (au sens de carburant…)

Cette volonté de sens finit toujours par gêner ceux qui recherchent la puissance ;  il n’est pas étonnant dès lors qu’on y trouve tant d’obstacles.  Cette résistance, de l’hostilité parfois peut tout autant provenir de représentants d’institutions, de politiciens avides de contrôle … que parfois aussi de simples professionnels anxieux de perdre une puissance imaginaire (qui pourtant les aliène eux aussi).

Il y a des systèmes que l’on ne peut réformer , ni améliorer. Foucaud expliquait l’impasses d’une ‘humanisation des prisons”; Illich expliquait que la démocratisation de l’Ecole telle qu’elle est est un rêve vain;  :

“Ni dans le Nord, ni dans le Sud, les écoles  n’assurent l’égalité. Au contraire leur existence suffit à décourager les pauvres , à les rendre incapables de prendre en mains leur propre éducation. Dans le monde entier, l’école nuit à l’éducation parce qu’on la considère comme seule capable de s’en charger”.

Et Illich de plaider pour la reconnaissance du droit élémentaire de chacun à enseigner aux autres, droit que nous mettons en pratique et en oeuvre, partout, en Pédagogie Sociale.

Dimanche au jardin de Saulx :

Un groupe à pied, un groupe avec notre beau camion, et en route pour une grande journée au jardin ! Aujourd’hui, les garçons ont eu beaucoup de mal à allumer le feu !

Du coup, pendant ce temps, nous avons commencé à désherber et arracher les pieds des fèves pour laisser la place aux poireaux.                                                                                  Khadi et Claire ont préparé la salade et piqué les saucisses

Dans la serre, les tomates abîmées ont été retirées, les plants attachés à l’armature, puis arrosés.

Après manger, nous avons creusé des sillons pour repiquer les poireaux de la serre sur notre parcelle, dégagée au préalable. Jean-Jacques a pris Alexis sous son aile pour récolter les patates.

Enfin, les plus grands ont enlevé les ronces autour des framboisiers, et Caitlyn  a cueilli les plus beaux des radis.

Samedi 

A la Villa Saint Martin :

C’est le jour du grand nettoyage du camion bleu. Avec Aline, une équipe super, ultra motivée se met au travail ! On frotte, on lave, et on fait tout briller.

Près des tapis Anaïs propose aux enfants de faire un crumble pommes, bananes, nutella. Miam !

Et sur les tapis, les plus grands jouent avec les jouets des plus petits. Le ballon en tissu fini comme ballon de foot.

L’espace d’un espace d’un instant, Corentin se transforme « en pont ». Enola est notre nouvelle responsable pour l’arrosage et l’entretien de nos parcelles et de la menthe !

Vendredi

A la Rocade :

Nous sommes partis en étant sûres de nous retrouvées arrosées, nous avons donc commencé l’atelier par peu d’enfant, et l’orage est arrivé.

Nous nous sommes abrités sous l’arbre, lorsque l’accalmie a alors un peu durer d’autre enfant sont arrivés pour jouer, lire et dessiner.

Tous ça dans une très bonne ambiance les plus grands prenait soin des plus petits, nous avons pu gouter puis nous somme rentrés.

 

Au jardin de Chilly :

Entre les averses qui ne loupent pas quand nous sommes au jardin de Chilly et la chaleur étouffante, l’équipe du jardin à été très efficace !

Nous avons taillé, nettoyé le terrain et cueillis les haricots. La résidence soleil est également venue nous dire bonjour et par la même occasion, récolter différentes variantes de menthes. Nous leur avons offert un accueil fort sympathique malgré le temps qui était contre nous.

Soirée Conviviale :

C’est au jardin que s’est déroulé notre soirée conviviale de ce mois. Dans l’après-midi Anaïs était allée cuisiner chez Zora tandis que Sadio nous préparait un petit festin chez elle.  Au menu donc couscous, thiep, beignets, gâteaux, salades, tartes salées.                                        Théo et son père nous ont ramené une centaine de crêpes que les enfants ont dégusté en dessert.

La soirée était très sympathique, malgré le mauvais temps et l’orage qui grondait ! Heureusement, une bâche était installée et nous avons tous pu manger et discuter ensemble au sec !

Jeudi :

Wissous :

Ce matin, nous avons pu nous installer entre les cabanes et caravanes au milieu du camp. Comme sur l’autre camp, les fleurs en papier crépon avaient bien plu alors on en a refait.

De leur côté, Thibaut et Alexandre ont proposé du badminton, une sorte de baseball avec notre gros ballon, et Anaïs a joué au croque carottes avec les plus mordus.

On a fini par notre grande corde à sauter que nous n’avions pas sortie depuis longtemps !

 

Croix breton :

Un seule enfant nous rejoint aujourd’hui à la Croix Breton aujourd’hui.

Cela ne nous empêche pas de dessiner, et de jouer à la puissance quatre. Nous en avons profité pour beaucoup discuter entre nous et ce fut un atelier très agréable.

 

Skatepark :

Dû au  fort soleil qui nous accompagne depuis le début de semaine nous n’avons pas eu grand monde. Mais nous avons pu discuter, jouer au Uno, au Kapla et au puissance 4.

Nous n’avons pas vu l’heure passer cependant des motos nous ont assourdis pendant tout l’atelier.

Au jardin de Saulx :

C’est sous une forte chaleur que nous nous rendons au terrain de l’équerre cet après-midi. Au programme, un arrosage copieux sur nos parcelles car comme nous, les plantes sont desséchées.

Nous passons la débroussailleuse en certains endroits et disposons du BRF sur une parcelle tout en ayant désherbé au préalable.

Nous récoltons quelques pommes de terre et terminons l’après-midi à l’ombre des arbres.

Pique nique au jardin avec « graine de jardins »

Ce jeudi soir nous accueillons des adhérents de l’association graine de jardins au terrain de l’équerre pour un repas partagé.

Ce pique-nique était organisé dans le cadre des jeudis au jardin.                                            Peu de personnes ont répondu présents mais d’autres personnes nous ont rejoints.                         Il s’agit d’Antoine qui effectue une étude sur la plaine de Saulx et recense tous les terrains maraichers sur la commune de Saulx, actuels ou anciens.                                                           Il en à recensé une centaine. Le repas c’est terminé par un sympathique coucher de soleil.

Mercredi :

Moulin Galant :

Une chaude après-midi comme on les aime !                                                                                        Des petites fleurs, style œillet pour changer de la dernière fois, des jeux à l’élastique,           et des pagettes de nos derniers évènements : la sortie à la tour Eiffel et le bivouac au jardin.  

Et puis, ce fut l’ébullition pour la distribution des photos tant promises !

Au jardin de Saulx :

Nous sommes partis en petit comité au jardin, nous n’avons pas chômé nous avons arrosé une grande partie du jardin, ça a même dérapé sur une petite bataille d’eau !

Puis on a ramassé les récoltes et désherbé.                                                                              Nous avons profité du coin d’ombre pour prendre le gouter puis nous sommes repartis.

 

 

 

 

KroniK des Robinsons de DIE

A notre atelier nous sommes nombreux, dont pas mal d’enfants qui ne partent pas en vacances.
Au programme peindre nos instruments de musique que nous avions confectionnéslors du dernier atelier ( maracas, tambours….). Tout se monde s’active, il y les instruments à peindre seul  et ceux qui demandent un travail de coopération. Un petit groupe joue à construire des personnages en clipo.
J’ai le sentiment que les enfants prennent de plus en plus leur marque. Nous essayons vraiment de réaliser des ateliers où il y aurait un réel apprentissage à l’autonomie.

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