Voir et aller au delà des liens sociaux

Le Social qui travaille (suite): 

Pour un observateur externe, les situations s que nous créons en pédagogie sociale n’ont rien de faciles. Il faut tout un dispositif pour les faire naître: présence affirmée,  soutenue, communication permanente , mise en place d’outils et d’ateliers  et surtout du temps, beaucoup de temps.

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A côté de cela il existe bien d’autres lieux et d’autres liens, dans différents milieux où les liens sociaux semblent couler de source, naître et s’entretenir spontanément. Tout semble évident ou facile: les usagers viennent d’eux mêmes  dans les institutions qui leur sont destinées et ils y font même souvent la queue. Ce qui a pignon sur rue, ce qui est institué , attire du monde et de la visite.

Les moindres structures ont leurs  habitués, parfois nombreux qui vont , viennent et reviennent sans arrêt.  Personne n’y fait rien de spécial et les liens sociaux s’autolimentent.

Dans certains institutions, d’ailleurs, on a tendance a croire que tout cela ‘le vaut bien »; que faire « du social » , ce serait cela: discuter avec les gens qui viennent d’eux mêmes; les accueillir reviendrait à juste les occuper.  Il n’y aurait nulle motivation particulière, nul désir de transformation ou de changement nécessaire, en quoi que ce soit.

On se contenterait de favoriser des lieux où on s’exprime, où on se présente, où on se raconte . On est dans l’émerveillement de l’existant ou la description de ce qui est, comme un observateur extérieur, sans pouvoir et sans responsabilité.

Ce qui laisse croire aux professionnels qu’il s’agirait là de travail éducatif et social, c’est seulement le cadre dans lequel ces liens s’entretiennent. On est au travail, et c’est donc du travail.

On confond toujours travail et situation de contrainte, ou d’effort; un  peu comme si le jardinage, qui est un travail, consistait à creuser des trous et jeter des graines. Il n’en sortirait rien.  L « vérité » sur le travail, en jardinage, c’est autre chose: ce sont les fruits et les légumes. C’est pareil dans le Social: ce qui fait le travail, ce n’est pas le cadre, ce n’est pas le geste, pas le poste, c n’est pas le statut: ce sont aussi les fruits.

De même avec le travail avec les liens sociaux ». Le  problème c’est que « les liens trop évidents » ne conduisent qu’à eux mêmes; ils se reproduisent, s’entretiennent et s’autovalident. Il n’ya  pas de fruits.

Si on en reste à ce stade, alors c’est sûr , il n’y aura nulle remise en cause des séparations sociales, nulle transformation  de l’ordre de choses, des partitions entre les groupes, des exclusions invisibles.

Le lien social est le degré zéro de la relation éducative et sociale ; pour aller plus loin, il faut de l’obstacle, du problème, de la conscience et cela , bien entendu est un peu plus compliqué.

La même chose existe dans le domaine des apprentissages; combien a t il fallu de siècles aux écoles, aux enseignants et à la pédagogie majoritaire pour comprendre (l’a t elle compris d’ailleurs?)  que l’information n’est pas de l’enseignement, et qu’elle est le niveau zéro de l’apprentissage?

Quand je déverse une information, même scientifique , rien ne me garantit en effet qu’elle sera source d’apprentissage pour autrui. L’apprentissage  suppose également la difficulté, l’obstacle, la mise en cause et la reconstruction de ce que l’on croyait savoir.

En Pédagogie sociale, nous mettons en oeuvre des relations improbables, entre des personnes qui ne pourraient pas naturellement se rencontrer et qui, pourtant, partagent les mêmes territoires et souvent les mêmes oppressions (exemple les habitants des quartiers et les Rroms). Cela remet en cause des ordres et des lignes invisibles , des partitions entre les milieux , les groupes et le statuts.

L’objet de la relation sociale, en Pédagogie Sociale, n’est pas d’entretenir les liens sociaux, de se contenter de relier les gens entre eux, comme on s’en donne souvent l’objectif, par exemple en politique de la Ville: mais de travailler à quelque chose de bien plus fort, la question de l’identité.

Il n’y a pas de relation sociale qui produise du changement sans qu’elle touche, un moment ou un autre,  à l’identité des gens.

Nous ne travaillons pas le lien social, mais l’identité sociale; c’est à dire que nous la mettons en cause et au travail.

Il est là notre critère; elle est là notre boussole.  Dans notre travail de rue, de pied d’immeubles, de caravanes, ou même (s’il le faut )en structure, nous ne mesurons pas l’effet de notre travail au nombre de personnes qui « usent le service », qui adhèrent et même pas au nombre de ceux qui s’impliquent et soutiennent la structure.

Ces critères classiques,  en effet, si nous les validons ne sont que trompeurs; ils ne disent rien de l’effet réel de notre travail. Nous ignorons à ce moment là que nous validons sans même le savoir la reproduction sociale.

Non, notre critère est tout autre; nous pouvons mesurer la valeur de notre travail à la fréquence et l’importance des questions d’identité dan tout ce que nous faisons.

Les conversations autour de nos ateliers, de nos lieux de production et de travail portent elles sur l’identité personnelle, collective , dans les dimensions culturelles, personnelles et sociales?  Si tel est le cas, nous faisons de la pédagogie sociale:

il y aura alors du travail, de la récolte et des fruits.

Dimanche: le Jardin ignore la rentrée et les déménagements

Et il fallait du courage également pour braver la pluie. Nos enfants et adultes adhérents n’en ont pas manqué et notre groupe s’est lancé comme d’habitude dans des récoltes prodigieuses, et le désherbage des fraisiers

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(après un déjeuner sous la serre )

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JEUDI

SKATE PARK 10-09-2015

Iasmina, Leila et moi (Mathilde) sommes allées, sous un beau soleil, au Skate Park. Nous installons un coin pour les plus petits avec au programme : dînette et jeux d’éveil , un coin jeux de société ( les enfants adorent!) et un coin livres et dessin un peu plus calme.

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On peut voir les plus petits et Leila qui joue avec la dînette, ils imaginent un grand jardin dans lequel pousserait… des gâteaux !

Pendants ce temps, beaucoup de Robinsons participent a des jeux de société avec Iasmina. Ils commencent par le jeux des senteurs :

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–  «  Sniff, ça sent le chocolat ! »

  • « Moi je trouve que ça sent le café !» et ainsi de suite.

Après ça, c’est le moment du jeux des petites souris et bien sur du mikado !

Et puis, dans notre coin au calme, nous dessinons des soleils, des sirènes, des personnages, nous écrivons nos prénom pour se présenter et surtout nous lisons ! Nous inventons des histoires en regardant les images des livres et nous lisons «  La remplaçante » toute crochu et l’indémodable « belle aux bois dormant ».

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Maintenant nous rangeons ensemble le matériel et nous asseyons en rond pour partager le goûter. Le menu du jour : sirops, jus de bissap (préparer par les mamans ce weekend) et du pain frais au chocolat, Hummm !

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JEUDI JARDIN 

Enore une nouvelle journée de jardinage commence aujourd’hui sous le bleu ciel de Saulx-les-Chartreux, avec les enfants de Ballainvilliers et Sebastian et Madalin.

Quand on arrive au jardin nous partageons les tâches pour l’après-midi entre nous et les enfants qui commence a cueillir les pommes qui sont tombé des arbres et aussi dans les arbres.

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C’est le tour de Sebastian de faire du débroussaillage dans le jardin et Nicolae et les enfants font une séance de ramassage des pommes, des tomates , des poivrons et avec l’occasion . L’apprentissage des enfants marche bien car ils sont très demandeurs et ils s’y connaissent un peu car en Roumanie l’agriculture a la campagne c’est pas une nouveauté pour eux.

Plus tard dans l’après-midi on prends un petit pause et les enfants vont joué et faire de la balançoire, puis on reprends tous en arrosant les choux, les salades, sous la serre les poivrons car dehors il fait chaud et nos plants ont soif.

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Mais malheureusement ou heureusement c’est l’heure du gôuter et ensuite  l’heure de départ vers nos locaux et les enfants sont de-t- en plus heureux car ils vont ammener des pommes a la maison.

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Jeudi: BALLAINVILLIERS 

En cette journée ensoleillée, nous voici parties, Laura et moi (Marie) pour le camps de Ballainvilliers. En prévision, un atelier cuisine et des jeux pour les plus petits.

Avec la tonne de pommes qu’il nous reste du jardin, nous avons prévu de faire des beignets aux pommes.

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Éplucher, couper, ce n’est pas si facile pour tous, certains ont besoin d’aide, c’est avec plaisir que nous le faisons. Certains préparent les pommes avec moi et d’autres la pâte avec Laura.

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Une fois tout cela terminé, nous mettons les pommes à cuire pour la compote et faisons un jeu, même plusieurs avec les enfants tous très motivés !

Une ronde pour se présenter… Ce n’est pas simple de retenir tous ces prénoms ! Puis le jeu du facteur qu’ils adorent ! Ils chantent très bien en français « le facteur n’est pas passé, il ne passera jamais… Lundiii, Mardiiiii… ».

SAM_6683Ce jeu nous permet de nous rassembler et de se concentrer un peu après l’effervescence de la cuisine. Tout ce temps, les enfants se rapprochent de moi et me sollicitent pour jouer avec eux en me tendant la main.

C’est l’heure du goûter, les enfants ainsi que les familles se régalent, et nous aussi !

Nous voilà parées pour le départ, en attendant le camion et le chargement avec Nicolae et Sebastian !

MERCREDI

Bel Air:

Nous, Iasmina, Anna et Leïla (stagiaire) sommes arrivées sur l’atelier sous un beau soleil! Nous avons mis en place le puissance 4, le jeux d’échec géant, le mikado, les kaplas, le uno et quelques jeux de sociétés.

DSCN1281 Les jeunes ont commencé à arriver et nous avons fait plusieurs parties de Uno! Timéo et Amine était très fort!DSCN1286

Pendant ce temps d’autres enfants se sont mis au puissance 4. Puis nous avons fait de grandes tours avec les kaplas! Elles étaient très belles!!!

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Nous avons terminé cet après-midi fort sympathique par un bon petit goûter!!

JARDIN MERCREDI

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WISSOUS

Wissous, 9 septembre 2015

Aujourd’hui direction Wissous pour Laura, Mathilde et moi (Marie). Le soleil est avec nous et les enfants aussi ! Très excités de commencer les jeux, d’être avec nous.

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Moi, j’ai commencé par jouer au billard avec les garçons (Salvadore, les deux Gabi) pour une bonne partie…de rigolade ! Les garçons m’apprennent et rient de ma maladresse même si j’ai fait quelques bons coups ! Après, nous décidons de rejoindre les autres non loin de là, qui sont en train de faire une course en sac poubelle. Le premier arrivé a gagné bien évidemment.

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Puis, c’est autour d’une ronde chantante que nous nous regroupons, avant de commencer un jeu de balle. Les enfants étant particulièrement distraits aujourd’hui, nous passons rapidement à une activité plus tranquille. Dessins, coloriages et décor de leurs nouveaux cahiers.

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C’est maintenant le temps du goûter, pommes du jardin des Robinsons et tartines au nutella : hmmm quel régal !

Les enfants nous aident à ranger, et nous accompagnent jusqu’au camion, un bon après midi passé avec eux.

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Atelier « image de soi »

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C’est un atelier irrégulier , un atelier de beauté, d’expérience positive, de soin et de « CARE » au sens vrai du terme.

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Nous avons envie pour certains nos adhérents de leur proposer un travail sur leur image . Mais c’est un atelier partagé , où la pédagogue se mouille aussi. Un atelier où il s’agit de devenir plus fort en recevant des soins; un atelier où le corps se construit de la parole et de l’implication de l’autre.

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Les précaires sont des étrangers sans ailleurs

On confond souvent la pauvreté et la précarité au point d’alterner ces deux concepts dans les mêmes discours et de les inter-changer.

Pourtant tout les oppose; la pauvreté , on connaît bien: elle est rareté, manque , pénurie, vide parfois. Elle pousse à réagir , à se déplacer, à entreprendre , à inventer et innover mille autres manière se vivre. Elle pousse à la trouvaille, la débrouille, au système D.

La précarité, nous commençons seulement à la connaître, car nous la voyons fleurir et nous envahir; elle devient la nouvelle norme et qui s’impose de tous côtés (on pourrait presque dire dans tous les milieux) , en effaçant toutes les différences.

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Or, la précarité n’est pas du vide, mais du trop plein. On pourrait trouver cela paradoxal; pourtant c’est ce qu’elle est . Le précaire est celui qui est encombré de tout et d’abord de lui même. Il s’épuise dorénavant à la gestion de sa vie et de son existence.

Tout lui est problème: s’alimenter devient même un dilemme insoluble: hallal, pas hallal, gluten, viande, bio; angoisse sur les origines de ce que je mange. Peur d’être empoisonné par ce que j’ingère. Je suis obnubilé par le contrôle de ce qui rentre en moi au moment même où mon corps ne peut plus se réaliser dans le travail.

Le précaire est absorbé par des choix continuels et déchirants… qui ne concernent que lui et qui ne changent rien dans sa vie.

Il n’est pas  inactif, il n’est pas disponible: il est « occupé » au sens où un pays et un territoire sont occupés par des forces hostiles.

Il n’oppose plus la moindre résistance à toutes les forces d’occupations (et d’injonction) qui nous entourent: il est occupé par les médias, il est occupé par les démarches administratives, il est occupé par sa santé; il est occupé par ses enfants, ses relations de voisinage.

Tout est là pour qu’il ne décolle, jamais, pour qu’il ne bouge jamais et que jamais rien ne change.

La précarité est indisponibilité comme elles est « occupation » (au sens militaire). Le précaire n’a pas d’ailleurs; il n’a pas d’espoirs, pas d’alternatives. Il est un réfugier sans refuge, un marginal sans marge, un exclu totalement inclu …au point de ne plus pouvoir bouger.

Cette précarité là , nous la subissons tous peu ou prou (et souvent même au travail), tandis que certains la cumulent et l’expérimentent comme unique mode de vie.

Lutter contre la précarité consiste donc en une entreprise de libération. Il s’agit de libérer des territoires minuscules et de les agrandir petit à petit.

Nous libérons quelques ateliers de rue, quelques bas d’immeuble, quelques friches agricoles et urbaines. Nous libérons un peu de temps, un peu de disponibilité.

Il s’agit également de se libérer de soi même et de notre propre gestion. Le précaire est débordé par lui même: il ne peut plus voir au delà, apercevoir ou comprendre l’étranger. Pou lui, les autres cessent d’exister; peu à peu il devient prisonnier de sa propre vie.

Curieusement on lui donne des conseils qui renforcent son mal: on lui enjoint de « prendre soin de lui même », de « s’écouter », de « se ressourcer » , de se retrouver , alors qu’il se noie déjà dans son propre monopole. On l’engage de s’occuper de ses affaires alors que ce sont justement ces mêmes « affaires » qui l’occupent.

Se libérer de ce qui nous rive , de ce qui nous ancre et nous enferme, passe par la réouverture d’espaces d’étrangeté, par la collision avec ce qui ne nous concerne pas, par l’accident de la vie.

Le travail social avait été pensé à l’origine, dans des contextes tout autres, pour réduire les marges des marginaux et lutter contre l’exclusion des exclus; aujourd’hui , c’est le contraire:  nous n’avons pas besoin d’être ramenés, nous avons besoin d’ailleurs.

A nous , acteurs sociaux, d’imaginer et de créer  des refuges pour les réfugiés, des marges à conquérir pour les marginaux, et de nouveaux territoires pour les exclus.

2015 09 05 Terrains vagues

Un journal commun et tout bientôt un local commun  pour Intermèdes et la MJC Centre Social de Chilly.

Dimanche: Fête des associations. Notre stand en fête.

Nous préparons le matériel de la veille du Dimanche car nos cagettes sont bien pleines des légumes et fruits qu’on essayera de vendre au stand de l’association.FullSizeRenderBeaucoup des légumes de toutes sortes intéressent des persoennes qui disent qu’elles passeront dans notre jardin de Saulx: Pommes de terre; Courgettes; Pommes Granny et Royal;Blettes; Tomates cerise et Cœur de bœuf; Jus de pommes; Beignets; Miel

Tout provient provient de nos jardins de Saulx et Longjumeau où nous proposons des activités de jardinage communautaire aux enfants et en même temps aux adultes, et surtout nos légumes et fruits sont naturels!

Avec un camion plein chargé d’enfants, et un coffre rempli des légumes et fruits puis de matériel nous ne sommes pas passés inaperçus au Forum des associations de LONGJUMEAUIMG_20150906_131352

Les beignets sont dans la poêle, les légumes sur la balance prêts a être vendus, et nos petits sont à l’accueil des gens pour les servir et pour parler de l’association. Tout autour de nous les gens gravitent comme nos amis et partenaires.

Pour finir , nous rangeons et chargeons nos camions afin de dire au revoir aux enfants et aux familles qui ont été présents aujourd’hui et qui nous ont filé un coup de main, Mais aussi « bienvenue »aux autres qui resterons encore pour visiter.

Samedi:

Champlan

Cet après-midi, nous avons commencé par faire un puissance 4 géant et un chat couleur. DSCN1265

Le but du jeu est de dire une couleur si on sent que le chat va nous rattraper !On a bien couru!!

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Ensuite nous avons fait des constructions avec les kaplas. Nous avons même essayé de faire un grand escalier mais ce n’était pas facile, ça manquait d’équilibre!DSCN1264

Nous avons clôturé cet après-midi par un bon petit goûter.DSCN1280

Villa Saint Martin

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Vendredi:

La Rocade 

Salut !

Aujourd’hui, Marie, Laura, Ana, Quentin et moi nous rendons a la Rocade. Nous installons le matériel mais il n’y a encore personne. Corine arrive avec sa fille et nous discutons ensemble de la vie de l’amour et de l’adolescence tout en commençant a préparer de bons crumbles aux pommes du jardin !

La cloche de l’école sonne ! Les enfants arrivent, les plus petits font de bon gâteau, en dînette, avec Ana et ils ont l’air de bien s’amuser.100_2445

Pendant ce temps la, les crumbles se préparent ! Les grands et les petits participent a leurs confections. Humm ça commence a sentir bon les pommes caramélisés !100_2447

On a fait beaucoup de jeux de société aujourd’hui, des parties de cartes, de dominos, de uno, de dooble ainsi que du fameux halli galli. Je retrouve avec joie deux sœurettes avec qui nous avons pour habitude de partager un moment en jouant a ce jeux. Et il faut le dire elles sont très forte ! C’est un jeux ou chacun dépose une carte sur laquelle il y a un ou plusieurs fruits. Il y a plein de fruits différents et le but est de taper sur la petite cloche lorsque 5 fruits identiques sont sur la table. On a bien rigolé ! Et a en entendre les autres tables de jeux les autres aussi !100_2452

C’est maintenant l’heure de ranger le matériel et surtout de partager le goûter.

Comme souvent, les enfants sont très volontaires pour distribuer le goûter et nous partageons de bon crumble !

A bientôt, pas la semaine prochaine car nous déménageons notre local !

Jardin de Saulx 

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Jeudi:

Atelier petite enfance Ballainvilliers

Nous commençons l’après-midi par une chanson avec une petite chorégraphie « Jean petit qui danse ». Ensuite, nous faisons un atelier d’écriture avec de nouveaux cahiers Hello Kitty, les enfants ont bien aimé.100_2382

Nous avons enchaîné avec plusieurs parcours de courses, et là les enfants se sont éclatés!

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Puis nous avons fini par des jeux plus calmes comme le mikado, ou les kaplas.100_2427

Nous avons clôturé cet après-midi par un bon goûter.

Skate Park 

Aujourd’hui c’est la rentrée du skate park ! Tous les enfants et mamans et quelquees papas étaient là pour la sortie de l’école. Ils ont donc été nombreux à nous rejoindre.SAM_6620

Le puissance 4 géant était encore de sortie avec le succès qui lui est dû. Nous avons sorti les échecs également, jeu qui ne sort pas habituellement au skate park. Nous avaons fait plusieurs initiations aux échecs. Pas de Gasparov pour le moment, mais nous avons appris les différents déplacements des pièces, comment on mange, comment on se protège et qu’il faut protéger son roi. C’est déjà beaucoup !SAM_6626

Non loin de là, il y a eu des parties de blokus, on a joué au jeu des senteurs, un petit Monopoly junior aussi. Les fourmis étaient sur tous les fronts, un ballon se balladait alentour.

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Le goûter de pâtisserie cuisinée par Laura le matin-même ont bien fonctionné, on nous a demandé des légumes, il va falloir vendre demain sur la Rocade.

Jardin de Saulx

Voici le troisième jour que je passe avec l’équipe (c’est Marie – stagiaire- qui vous écrit), nous nous sommes rendus au jardin avec la mission de planter les choux et les salades !

En partance avec le camion, nous récupérons Franck et Jessica, très heureux d’être avec nous pour le jardin. Puis sur la route, nous déposons Laura et Leïla à Ballainvillier pour qu’elles réalisent leurs ateliers avec les enfants.DSCN1215

Arrivés au jardin, Nicolae et sa femme Laura, Sebastian, Anna Aniela, Franck, Jessica et moi déchargeons tous les outils afin de commencer le travail !DSCN1219

Nicolae me fait découvrir le jardin (d’Eden) très abondant et fructueux, ça a été un réel plaisir pour moi qui adore jardiner. Franck et Jessica ont eu la mission de cueillir les belles pommes afin que l’on puisse les vendre et faire du jus pour la fête des associations de Dimanche. Les autres ont commencé à bêcher et creuser des sillons afin de planter nos plants de légumes. Avec un temps plus qu’agréable, c’était super de s’occuper d’un si beau potager !DSCN1223

Anna Aniela a pour la première fois planté des choux; je l’ai donc aidée, j’ai vu qu’elle y a pris beaucoup de plaisir. Chacun a réalisé un beau travail dans l’après midi, ce qui mérite une petite récompense : le goûter ! Des fraises bio, fraîchement cueillies, un bon gâteau… que demander de plus pour être heureux…DSCN1199

Ce temps de travail et de partage a été génial, j’ai appris quelques mots de roumain, partager les passions de Franck et de Jessica, et surtout passée un très bon moment avec chacun. Merci pour cette belle journée.

Mercredi

Wissous et Baloche

Tout juste nouvelle arrivante à l’association Intermèdes Robinson, me voilà en train d’écrire sur le blog. Je m’appelle Marie et je suis stagiaire pour plusieurs mois.

A Wissous, nous avons (Laura, Mathilde et moi) chanté avec les enfants tous très contents de se retrouver en ronde pour chanter ! Ce fut un agréable moment partagé avec les mamans qui restaient non loin de nous. Ensuite, un temps a été pris pour distribuer, à l’aide de nos confrères de la Ligue des Droits de l’Homme, du matériel scolaire pour la rentrée des classes ! Cahiers, colles, stylos, crayons, cartables, différents selon les âges de chacun !SAM_6610

Cela a permis de rencontrer beaucoup de parents qui se joignaient aux enfants pour venir chercher le matériel. Pour le goûter, les mamans nous ont beaucoup aidé pour l’organisation. Mathilde nous avait concocté de délicieuses madeleines ! Tout le monde s’est régalé !SAM_6606

Nous avons ensuite repris le camion pour nous rendre à Baloche, non loin de là. Nous avons continué la distribution du matériel scolaire (manuels pour les collègiens, de beaux cartables…). Cette fois, il y eut moins d’effervescence qu’à Wissous ce qui nous a permis de prendre un goûter dans le calme et de rencontrer de nouvelles personnes.

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Cependant, le temps nous a été compté aujourd’hui puisque la distribution a pris beaucoup de temps. Ce fût un moment de découverte essentiel, qui m’a permis de comprendre les missions de l’association.

Aux ruches

Nous sommes allés cet après-midi aux ruches avec les enfants et notre ami Madalin et notre nouveau service civique Sebastian, pour rendre visite et voir si nous pouvons recuperer un peu de miel et faire le traitement aux abeilles.

Sur le chemin, dans le champs de colza, chacun apporte des choses avec leurs petits mains d’enfants et on entend un petit cri mignon de Madalin qui n’arrêté pas de se plaindre qu’il ne pouvait pas porté tout seul le sac avec les tenues d’apiculture. Sebastian essayé de se souvenir du chemin et de bien calculé ses pas dans le champs de colza où il y à encore des vols d’abeilles au dessous de nos têtes, mais on s’inquiète pas.

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Quand nous sommes arrivés aux ruches, nous avons pris un verre d’eau parce que il fait chaud, et ensuite nous avons mis les combinaisons pour aller voir les abeilles et nous avons allumé l’enfumoir.

On suit Nicolae, et Madalin qui sont habitués avec les abeilles, Sebastian et les enfants ne se séparent pas d’eux. Ils commencent tous ensemble la séance d’apprentissage du corps de la ruche, des abeilles( quelle race et dans quelles régions elles vivent), le nourissement, et la récolte, aux enfants et à Sebastian.DSCN1177

Les enfants sont ravis , émerveillés par ce qu’ils entendent et voir et nous, nous sommes encore plus joyeux quand on voit que les enfants aime apprendre, entendre et entreprendre des activités passionnantes avec les Robinsons!DSCN1190

La journée fini en joie, heureux d’avoir passé un bon moment tous ensemble et là c’est le moment de goûter et de dire « au revoir « aux abeilles!

Bel Air

Petit après-midi bien sympathique sous le soleil. Nous avons mis en place un tournois de badminton, ainsi qu’un atelier de jeux de société.100_2348

Les jeunes ont beaucoup apprécié le tournoi. Puis plusieurs parties de puissance quatre et une partie d’échec ont été disputées.100_2352

Certains jeunes ont joué à chat et un petit groupe a fait une partie de football.100_2363

Nous avons clôturé cette après-midi par un petit goûter avec un « roulé au chocolat » très apprécié

 

 

 

 

 

 

 

Un Travail social et éducatif, basé sur du « travail vrai »

Pourquoi dit on « Travail » devant « Social »?, dans l’expression et nom de secteur « Travail Social ». Et pourquoi en va -t- il autant pour le terme « Educatif » dans « Travail Educatif »?

Ce n’est certainement pas anecdotique puisqu’on insiste en nommant bien comme « travailleurs » les professionnels qui s’y emploient : « Travailleur social ».

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Dans aucun autre secteur de l’activité économique , où le concept de « travail » est pourtant forcément sous entendu, on ne trouvera une telle redondance.  On est ingénieur , peintre et pompier sans être appelé « travailleur » et sans que son secteur soit appelé « Travail … »

Que cache une telle focalisation sinon une absence?   Le travailleur social et éducatif travaillent ils réellement , et que nomment ils « Travail »? Nous sommes tellement habitués à admettre le côté invisible de ce « travail » que le terme revient sans arrêt. Tel éducateur dit « qu’il travaille la confiance », tandis qu’une assistante sociale affirme « qu’elle travaille avec les familles » ou qu’elle « travaille la parentalité ».

Que peut bien vouloir dire travail dans de telles expressions?

Plus curieux encore est cette insistance des professionnels des acteurs de l’animation, de l’éducation, et du Social qui disent toujours « travailler avec » toutes sortes de bénéficiaires, alors que justement, en milieu populaire, une caractéristique de leurs bénéficiaires est justement  leur difficulté d’accéder au travail.

Que veut bien vouloir dire l’expression que je travaille avec quelqu’un alors que moi seul ai un emploi et suis rémunéré pour ce que je fais?

C’est un mensonge.

C. Freinet s’insurgeait contre la conception judéo-chrétienne du travail qui fonde nos sociétés libérales et certainement aussi notre travail éducatif et social: un travail punition, un travail – exception, un travail qui éloigne de soi même, qui se coupe de nos réalités et de nos préoccupations.

Il a mis au coeur de sa pédagogie une autre conception du travail: un « Travail-Vie », qui augmente la personne qui s’ livre, qui l’exprime et la réalise.

Ce travail là, il le définissait , non comme un statut du temps ou d’une personne (ce à quoi nous sommes habitués: « je suis employé », « je suis en poste », « je suis professionnel », « je suis en situation de travail »), mais comme une qualité d’activité: le Travail est production de valeurs et transformation de son environnement et contexte.

En Pédagogie sociale, nous nous référons à ce véritable sens du mot « travail ». Chez nous, les acteurs sociaux et les pédagogues ne sont pas définis par leur statut, leur diplôme, mais par leur activité réelle et son impact.

Nous ne « travaillons pas sur… » ; nous ne « travaillons pas avec… »:  nous travaillons, c’est tout !

Les pédagogue travaillent réellement et authentiquement. Ils ne font pas des entretiens, où ils travaillent « la relation »; leur travail n’est pas « accompagnement » ou « suivi ». Il n’est pas « contrat » ou « projet ».

Non: leur travail est production et transformation.

Chez nous les pédagogues cuisinent , jardinent, peignent, construisent nourrissent les bouches, soignent les corps. Ils réparent, lavent, très concrètement. Ils chantent , ils dansent et déclament parfois des poèmes, ce qui est un travail aussi.

Ce travail, ls le font avec enfants, les adultes , les groupes qui sont là en les invitant à « travailler » avec nous. Mais cette fois ci c’est au sens propre et réel de ce mot « travail ».

C’est ce type de travail qui  nous définit,  qui crée la relation et crée les groupes. C’est sur la base de ce travail là, que les collectifs qui se constituent « autour », ont du sens, de la réalité et de la « matière ».

En pédagogie sociale nous oeuvrons pour un  travail social et éducatif qui soit un « vrai » travail, partagé, concret, radical et irréversible de production et de transformation.

Bien entendu, ce « travail là » si essentiel à l’Homme n’a que peu à voir avec celui du « marché du travail » .

Il a un autre sens plus puissant, plus fondamental qui a été caché , perdu, oublié, refoulé et méprisé, et que nous avons à relever. Il est « oeuvre ».

« Travail vrai » versus Vrai travail

Le secteur éducatif et social devient sans doute le lieu d’un « vrai travail », au sens de de travail ordinaire. Les conditions d’activité s’y « normalisent » et ressemblent de plus en plus à celles de l’entreprise.  Postes, procédures évaluations, objectifs , qualité , méthodes,  règlementations toujours en hausse…  La volonté de faire du secteur social et de l’éducatif un espace de « vrai travail » n’a jamais été autant revendiquée et illustrée. On parle de plus en plus de : burning out, boring out, turn-over, … Ici comme ailleurs, le « vrai travail » s’accompagne de « souffrance au travail ».

Nous voudrions plutôt y trouver un « Travail vrai »: un travail où on irait au bout des choses, où on ferait vraiment ce qu’on dit et qu’on prétend depuis longtemps, sans jamais vraiment oser le faire; où on mettrait en accord nos  nos actions, avec ce qu’on est; où on mettrait du sens y compris dans les petites choses. Un travail où on ferait preuve d’authenticité.

dimanche : le jardin Mammouth

Un dimanche très très chaud au jardin, pour des récoltes interminables.

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Tout est démesuré: les plants de haricots,…

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Les légumes, le nombre de fruits sur les arbres. Et même les tomates d’habitude plutôt rares qui croissent et se multiplient.

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Sur le chemin du retour, nous avons pensé à la suite et aux plantations à venir: choux et encore des salades

De samedi à lundi: un groupe de Robinsons  à BUNO

C’était organisé par Hafsatou et ses amis, quasiment en autonomie. Mais ça  a surtout été rendu possible par  Gaby quia  accepté d’être l’adulte présente et de veille: 8 Robinsons ont passé un super week end à Buno.

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La plupart n’étaient pas partis en vacances , et du coup cette perspective de vivre ces quelques jours loin de Longjumeau, en petit comité, c’était l »aventure.

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Vie autogérée, courses ensemble et le groupe est même venu par se propres moyens.

A Buno notre groupe a rencontré d’autres enfants et une famille qui était déjà présents et il y a  eu des échanges intéressants

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Les enfants sont revenus enthousiastes et désireux de reproduire l’aventure . Vive notre château à Buno!

Samedi:

Villa Saint Martin 29.08.2015

Aujourd’hui à la VSM, un grand succès autour du puissance 4 géant (comme vous le constaterez, c’est ma recette de la semaine) et du badminton.100_2331

Un atelier comme on les aime, par un temps agréable. 100_2330

Ana fait ses armes auprès des plus jeunes, elle se positionne naturellement à l’espace petite enfance, les enfants semblent l’apprécier.100_2325

Au conseil de quartier, deux mamans parlent très fort à côté et nous embêtent, nous n’osons pas leur demander de se taire. La prochaine fois, elles n’y couperont pas, le silence du conseil de quartier, c’est sacré. C’est le dernier week-end de la rentrée, alors nous avons évoqué la possibilité des projets sur l’année scolaire. A la demande générale, nous voulons faire un spectacle. Nous avions parmi nous un danseur (Alexandru), une comédienne et un aspirant marionnettiste.

Nous verrons si les idées ont fleuri la semaine prochaine.

Grenadine, citron, tartine, à bientôt !

Vendredi: 

Soirée conviviale à la Villa Saint-Martin

La soirée conviviale de ce mois-ci s’est déroulée à la villa saint-martin. Nous profitons d’une douce soirée d’été, tant qu’il est encore là. Pas d’animation particulière, mais de la convivialité.

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La nouveauté, ce sont ces familles à qui Fatimata a proposé de participer à la soirée. Ce sont une douzaine de femmes et enfants qui se sont joints à nous toute la journée pour préparer le repas dans une ambiance bon enfant, avec bien sûr quelques conflits sur la recette et les technique de cuisine.

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Nous avons donc fait une grande salade de pommes de terre et des beignets de courgettes, tous enfournés avec entrain par toutes les personnes présentes. C’est environ 80 personnes qui étaient là et ont conversé, joué et surtout mangé ensemble.

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Une bonne soirée.

La Rocade Vendredi

La rentrée arrive, et les fourmis avec ! Nous retrouvons une bonne partie de nos habitués de la Rocade aujourd’hui. Nous avons un bon vieux tapis petite enfance sur lequel Fatimata et Ana jouent aux enfants, et se font donc servir par leurs « mamans » de 80 cm de haut ou plus.DSCN1143

Le badminton a servi tout le long de l’atelier, d’abord avec Eddy puis il y a eu des matchs doubles à triple.DSCN1159

Un grand succès encore une fois pour le puissance 4 géants. Il  y a eu des grands moments de sport et de réflexion. De la réflexion, de la surprise, du défie, de la compétition, des retournements de situations.DSCN1135

Tito s’est occupé des jeux de société, espace peuplé tout le long de l’atelier également, toujours avec l’indétrônable Croc’Carottes.DSCN1136

Au goûter, un fondant au chocolat et noisettes, cuisiné par Ana et moi-même la veille a rencontré un certain succès, mais contrairement à ce que l’on peut croire, les enfants ne sont pas si enthousiaste quand c’est très sucré. Une recette à parfaire donc. L’ambiance était bonne, on se retrouve, chacun était content de retrouver les rituels Robinson.

Jardin  de Saulx :

L’après-midi commence en force et avec le camion chargé des mamans avec leurs enfants, nous partons pour le jardin de Saulx, pour une courte séance d’une heure et demi, de jardinage avec eux.SAM_6575

A l’arrivé au jardin ils sont plus qu’étonné et émerveillés par le jardin car ils n’ont jamais été dans un jardin comme celui ci.Nos légumes les émerveillent avec leurs grandeur et la quantité qui à été produite cette année avec nos groupes d’enfants-adultes.SAM_6573

Certaines mamans se prennent en photo; d’autres commencent a se filmer et à filmer le jardin en train de travailler. Nous leur faisons faire  le tour de jardin avant de leurs proposer de travailler. Voici notre étonnement ; quand on lance la propositions , elles ne disent pas non et se mettent directement au travail pour enlever les ronces, la liserons et les orties  du framboisier. Cependant Nicolae commence a débroussailler et les enfants après avoir fait un peu de balançoire commence a cueillir des courgettes.SAM_6581

La journée est fini et elle à était satisfaisante en légumes et en travail aussi !

Cuisine au local des Robinsons :

Aujourd’hui  dés son arrivée Nicolae part pour chercher les mamans qui vont cuisiner cet après-midi avec nous . Il fait vite son retour de Chily Mazarin avec  4 mamans et leurs enfants, au total un camion rempli des personnes , qui pour la plupart d’entre eux c’est leur première fois chez nous.100_2305

Quand on est rentrés, nous nous mettons tous au travail dans la cuisine , certaines épluches des courgettes, des pommes de terre , d’autres  coupent les oignons, cassent les œufs, pour les beignets de courgettes et la salade de pommes de terre pour ce soir. Une très grande quantité des légumes qui proviennent de notre jardin et sont toutes bio, on va cuisiner ce soir : 10 kg pommes de terre ; 10 kg de courgettes ;  2 kg d’oignons ; 60 œufs ; 3 kg de farine.100_2304

Une bonne ambiance règne dans le local, le travail continue, il marche très bien , de la rigolade, de la bonne humeur et surtout de la convivialité entre toutes les personnes présentes aujourd’hui !100_2303

On s’entend bien même si certains d’entre nous parlent l’anglais, ou plus leur langue maternelle;nous arrivons quand même à comprendre chacun(une), car nous sommes ouverts .

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Les enfants ont pu profiter pendant  tout l’après-midi de notre espace petite enfance , pour les petits et pour les grands, d’autres activités proposé sur nos ateliers dans le quartier où au jardin.

Jeudi

Jardin de Saulx:

Le temps pluvieux d’aujourd’hui nous a vidé le quartier. En ce temps estival, on n’est pas encore habitué à ce temps et c’est donc un quartier totalement déserté que nous trouvons. Je pars donc avec  Ana au jardin, prendre un temps pour discuter  un peu en récoltant quelques tomates sous la serre.SAM_6565

Un thé chaud, une petite cueillette, nous profitons de la situation pour faire connaissance, se donner des conseils…SAM_6567

Ana est notre nouveau service civique, il y a donc beaucoup à lui apprendre.

Mercredi:

Bel air 

Aujourd’hui nous allons à Bel-Air , avec Madalin, où des enfants, comme d’habitude sont déjà sur place à jouer au foot.DSC_0156

Aujourd’hui, pas de surplus de matériel, nous allons nous rassembler autour d’un seul jeu. Nous avons le jeu d’échec, les puissance 4 géant et les kaplas.DSC_0154

Je lance la proposition d’un championnat de puissance 4 car il y a 8 enfants. L’idée prend et nous avons donc fait un championnat en entier. Avec  en grande finale : Prince contre Kellen. Une finale spectaculaire très serrée (une grille de puissance 4 a été ex aequo, nous avons été obligé de faire des prolongations avec une deuxième grille).DSC_0151

C’est Kellen qui gagne par une stratégie imparable. Il abuse d’ailleurs un peu de son prestige.

Les enfants ont suivi tous les matchs et certains entre les matchs allaient faire des constructions de Kaplas.

Un chouette atelier.

Wissous

Quel changement sur le terrain depuis mai ! Beaucoup de familles d’un autre terrain d’Ivry- sur- Seine qui ont été expulsées vivent maintenant ici dans des caravanes. Je rencontre beaucoup d’enfants pour la 1ère fois et je retrouve ceux qui  que je connais. Echanges de sourires, de bonjours, et on se serre dans les bras, belles retrouvailles !SAM_6541

Quand la voix de Nicolae s’élève « 1,2,3, soleil ! » des fous rires explosent quand l’un ou plusieurs d’entre nous sont surpris  en train de bouger. Hé! pas si facile de rester de marbre comme une statue, sous le regard sans pitié de Laura !!! Puis c’est au tour de Salvador, puis de Gaby, et on continue !SAM_6556

Ensuite, on propose un jeu de mime, Laura ( la fiancé de Nicolae) commence et les enfants rient de plus belle en imitant les grimaces drôles et les exercices corporels qui se succèdent ! Puis c’est au tour des enfants de proposer et Nicolae se lance dans des pompes que les enfants les plus courageux imitent  avec un grand succès !

Un bon goûter composé de pain et de chocolat, d’un brugnon, et de sirops de grenadine et de citron est très apprécié par les enfants qui se donnés à fond !SAM_6564

Enfin,  les enfants proposent de jouer au « facteur n’est pas passé », puis nous rejoignons Ana et Laura.Puis on se dit « la revedere », à bientôt , nous avons passé ensemble un très beau moment .SAM_6546

La revedere ! »au revoir »

 

En avant Intermèdes Robinson !

Une nouvelle énergie pour les Robinsons

En cette veille de rentrée, notre association, développe une nouvelle énergie qui montre un nouveau cap pour 2015/2016.

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En avant la coopération: MJC- Centre Social (de Chilly) , Animakt, associations locales d’habitants et de parents

Intermèdes Robinson va multiplier échanges et chantiers en communs avec des partenaires de longue date.

Avec eux , nous allons ouvrir de nouveaux ateliers de rue en zone prioritaire, développer de nouvelles actions avec des groupes de parents et d’enfants autonomes .

Nous allons également multiplier projets et événements avec associations d’habitants et de parents, sur l’intercommunalité (Chilly, Massy)

De nouveaux échanges

Nous avons initié l’expérience d’envoyer des Robinsons du quartier et du bidonville pour participer à un bout de la tournée avec les slovaques KESAJ TCHAVE. Nous passons à la vitesse supérieure. Cette année, nous allons ouvrir des ateliers danse et chant  dans les quartiers et camps, avec de jeunes KEJAJ, en mission chez nous. C’est un véritable partenariat qui s’engage car l’idée est de faire naître des vocations, mais c’est aussi une ouverture culturelle, une ouverture sur l’Europe et une véritable démarche pédagogique.

Ces ateliers permettront à nos jeunes Robinsons de rejoindre les KESAJ à l’occasion de leurs prochaines tournées.

Développer les projets qui fonctionnent et font leurs preuves

Nous allons renforcer les ateliers préscolaires dans les camps, mais aussi les ateliers cuisine adultes/enfants au quartier , comme dans le nouveau local; tandis que la « Ruche » va également continuer d’accueillir les jeunes enfants avec leurs parent.

A ce titre l’atelier de Ballainvilliers est un véritable modèle; il réunit plus de 20 enfants en situation de précarité , exclus de la plupart des institutions pour des ateliers à la fois langagiers, linguistiques, pratiques, artistiques  et même philosophiques (il y a toujours un temps de discussion « Philo ». On peut voir à ce propos le magnifique petit reportage qu’Euronews a consacré à cet atelier ICI :

http://fr.euronews.com/2015/07/17/education-itinerante/   

(voir à 3mn 54) 

Or, ces ateliers,, nous les réalisons également au coeur du quartier toute l’année et cet été , nous étions là aussi pour de très nombreux enfants qui sont restés sans solution et sans structure (la piscine elle même a décidé de ne pas accueillir des enfants non accompagnés d’adultes).

La question de l’avenir de notre association

Bien entendu à chaque nouvelle année qui s’annonce nous voyons renaître les mêmes inquiétudes

Parviendrons nous à réunir le même budget (pourtant bien plus petit que celui de la moindre structure en place)?

Chaque année, il en coûte de plus en plus à nos volontaires, nos bénévoles, nos administrateurs, nos permanents pour y parvenir. L’année 2015 est même encore incomplète.

Et pour nourrir cette inquiétude , nous voyons fermer autour de nous de plus en plus de structures, d’associations et en particulier celles qui étaient le plus ouvertes sur l’accueil, les publics et le territoire.

Un désert se forme tout autour et nous en sommes exception. Durera-t-elle?

La question de l’avenir de notre association, se rapproche de plus en plus de la question de l’avenir du lien social tout court. Notre association peut venir à manquer du peu de moyens qu’elle obtient année après année, mais qui croira que le travail qu’elle accomplit sera repris quelque part?

La complexification des problèmes vécus par les familles, la précarisation de leur relation aux structures , aux institutions comme à leurs propres droits (dont elles se trouvent de plus en plus exclues) aboutit au risque de perdre de vue et le contact avec ceux qui représentent les nouveaux défis et les nouveaux enjeux de l’Education, du Social, de l’animation, de la Culture et (bien entendu) de la Santé.

Il est si facile de perdre une petite association dont la moitié du travail était bénévole et qui a accumulé une masse de compétences et connaissances sur les nouvelles problématiques.

Il est quasiment impossible de récréer artificiellement nos actions à coups de programmes ou de dispositifs . Ceux ci ne seront en effet  que des programmes et des dispositifs de plus , … et ce n’est pas de plus qu’on manque , mais d’autrement.

Dimanche: JARDIN DE COCAGNE

En 2014, notre jardin avait produit plus de 700 kgs de fruits et légumes. Cette fois c’est sûr, en 2015, … nous croyons que nous pourrions aller jusqu’à 1,5 Tonne .

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Qu’on se le dise: nos plants de tomates croulent sous les fruits; idem, les pommes, poires, blettes, haricots, et bien entendu courgettes. Et on ne parle même pas de la récolte énorme de potirons et potimarrons qui s’annonce.

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Donc aujourd’hui , au jardin, pour tous c’était : désherbage, cueillette et récoltes.

 

Villa Saint Martin :

22-08-15

A la Villa Saint Martin nous allons partir maintenant car on doit arroser la parcelle de la Villa, et mettre en place notre atelier éducatif pour les enfants.

Avec Mohammed et Timéo qui nous rendent visite, nous installons le tuyau et ensuite arrosons la parcelle et les plants.

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Dehors il fait chaud, même très chaud mais nous, nous continuons à arroser et à entretenir la parcelle pour les nouveaux plants des légumes à venir.

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Un peu malheureux à la fin de l’atelier, nous prenons le goûter et rangeons le matériel pédagogique et du jardin et on se dirige vers nos locaux.

A plusieurs, la semaine prochaine !

 La Rocade:

Vendredi 21-8-15:

Nous partons aujourd’hui pour La Rocade avec Ana et Iasmina car les autres vont nous rejoindre plus tard Laura, Sebastian et Evelyne car ils sont allés sur le terrain de Wissous pour une séance d’apprentissage et des jeux avec les enfants.

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Pendant ce temps nous, à La Rocade nous installons le matériel et les jeux, tout ce qu’il reste c’est que les enfants arrivent. Après quelques minutes les enfants font leur apparition sur l’aire des jeux et viennent nous voir, ou pour un jeux de société avec Nicolae, ou sur le tapis de la petite enfance avec Ana, sinon avec Iasmina pour le coloriage.

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Nous avon joué avec les enfants qui étaient là.

Ensuite Nicolae, part avec Sebastien pour lui montrer où se trouve le jardin de Saulx, et lui expliquer ce que nous faisons au jardin avec le groupe d’enfants ou d’adultes, et puis ils nous rejoignent sur l’atelier pour le goûter.

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La journée finit plutôt bien et nous allons maintenant ranger le matériel et attendre le départ vers le local !

A plus !

Atelier petite enfance à Ballainvilliers  20-08-2015

Aujourd’hui à Ballainvilliers j’ai été avec Fatimata et ses filles (Aurélie et Léa) et moi Laura. Pour cet apres-midi je propose aux enfants de faire la cuisine (des beignets aux chocolat), les enfants quand ils ont entendu, ils étaient comme des fous, ça y est c’est parti !

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Nous commençons à faire la pâte des beignets. La pâte est prête, je donne à chaque enfant de la pâte pour étaler et mettre du chocolat dans la pâte, les fille des Fatimata elles se sont très vite intégrées avec les groupes d’enfants de Ballainvilliers. En attendant de cuire les beignets, les enfants ont joué à deux jeux collectifs avec Laura ils ont fait le « 123 soleil et tomate kethup ».

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Voilà les beignets qui sont prêts ! on va s’asseoir pour prendre le goûter. Au gouter ça s’est bien passé les enfants  ils ont adoré, c’est tout pour cet semaine à la prochaine !

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SKATE PARK

Aujourd’hui l’équipe Robinson nous sommes allés faire l’atelier du Skate Park.Quand nous sommes arrivés,les enfants étaient très heureux que nous arrivions pour jouer.

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Je mets un petit tapis pour les enfants, un tapis pour les livres à lire des histoires, et un pour les jeux de cartes et jeux de société.

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Tous les enfants veulent jouer au jeu de cartes UNO, une autre partie veut lire des histoires (Le boubou de madame porc-epic),(Petit bout tout doux),(Les 3 petit cochons).

D’un autres côté, les filles et les garçons ont préparé la table pour manger.

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Bon la journée se finit là et c’est le moment pour prendre le goûter! et voilà ! c’est la fin de la journée.

Jardin de Saulx:

Jeudi 21-8-2015

Cet après-midi s’annonce un petit peu pluvieux mais nous ne craignions rien car nous savons que le soleil va nous taper à la porte pour nous donner plus d’envie d’y venir et rester au jardin avec des le groupe d’adultes en infériorité numérique et avec un peu plus d’enfants.

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Et nous nous mettons vite au travail car après ces dernières pluies les mauvaises herbes apparaissent et avec les enfants nous commençons un petit désherbage des parcelles entre les légumes.

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Debout, par terre , à genoux, et dans toutes les positions nous travaillons dur,  on s’amuse bien avec les enfants et on rigole.

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Le travail continue et les résultats sont à la hauteur du travail des enfants, et c’est comme ça qu’une parcelle vient de finir, et un ramassage des courgettes s’impose, un arrosage avec Franck sous la serre.

Bon travail, et bonne dégustation !

Wissous, le 21/08/2015

Aujourd’hui,  Nous accueillons Sébastien, nouveau service civique à partir de Septembre, qui nous conduit à Wissous Laura et moi (Evelyne).

Quel changement sur le terrain depuis mai ! Beaucoup de familles d’un autre terrain d’Ivry- sur- Seine qui a été expulsé vivent maintenant ici dans des caravanes, je rencontre beaucoup d’enfants pour la 1ère fois et je retrouve ceux que je connais. Echanges de sourires, de bonjours, et on se serre dans les bras, belles retrouvailles !

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Quand la voix de Laura s’élève « 1,2,3, soleil ! » des fous rires explosent quand l’un ou plusieurs d’entre nous sont surpris  en train de bouger, hé, pas si facile de rester de marbre comme une statue, sous le regard sans pitié de Laura !!! Puis c’est au tour de Salvador, puis de Gaby, et on continue !

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Ensuite, on propose un jeu de mime, Laura commence et les enfants rient de plus belle en imitant les grimaces drôles et les exercices corporels qui se succèdent ! Puis c’est au tour des enfants de proposer,  Sébastien se lance dans des pompes que les enfants les plus courageux imitent  avec un grand succès !

Un bon goûter composé de pain et de chocolat, d’un brugnon, et de sirops de grenadine et de citron est très apprécié par les enfants qui se sont donnés à fond !

Enfin,  les enfants proposent de jouer au « facteur n’est pas passé », puis nous rejoignons Laura qui passe voir chaque famille afin d’établir une liste des enfants qui iront à l’école, mentionnant  leur date de naissance.

On se dit « la revedere », à bientôt , nous avons passé ensemble un très beau moment .

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Au moment de partir, j’aperçois Gaby, le frère de Salvador, qui revient avec un bidon d’eau, et une certaine vague de tristesse m’envahit.

Quand tout ça va-t-il s’arrêter ? quand permettra t-on aux familles d’accéder à leurs besoins élémentaires ?

Bel-Air 19-08-2015

Aujourd’hui, nous accueillons Ana et Fatimata, pour aller ensemble, Laura et moi (Evelyne) retrouver les enfants qui viennent nous rejoindre sous un soleil voilé.

Tous les jeux s’animent en même temps, le puissance 4 géant, le jeu d’échec géant, la pétanque, le badmington, grâce à l’énergie de tous les enfants et adultes tous enthousiastes pour jouer ensemble!!!

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On a bien ri, entre le vent qui pousse les boules de pétanque, et qui déporte le volant haut dans les airs, nos corps bougeaient dans tous les sens. Des applaudissements fusent de toutes parts pour ceux qui réussissent à lancer le volant, et pour les gagnants de la pétanque, après des cris de suspens….

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Cerise sur le gâteau avec la séance « zen » proposée par Laura, un moment que les enfants semblent beaucoup apprécier, tous allongés pour un moment de détente partagé où se sont immiscés quelques fous rires, avec l’expression de Laura« ronfler comme un cochon » qui a bien fait rire, notamment Ana !!!

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Un « tomate Ketchup » proposé par les enfants nous a tous réveillés, accompagné par nos cris d’encouragement à chacun .

En attendant qu’un groupe d’enfants volontaires prépare le goûter, étaler la confiture de prunes maison, on entonne un : « si tu as de la joie au coeur» avant que les tartines soient englouties par les gourmands, qui, pour se rafraîchir, avalent une citronnade ou de la fraise à l’eau.

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Quelques pots de miel sont vendus, et déjà Nicolaë et Madalin reviennent du jardin pour nous chercher. Les pommes de terre et les courgettes du jardin seront vendues en fin de semaine à la Rocade.

A bientôt à vous tous !

Jardin de Saulx:

Mercredi 19-8-15

Cette après-midi on se retrouve avec un camion plein chargé des enfants de Ballainvilliers qui attendaient avec beaucoup d’impatience de venir dans ce beaux journée au jardin avec les Robinson.

Après avoir déposé les autres collègues a Bel Air avec du matériel pour leur séance, nous prenons le chemin qui mène au jardin de Saulx. A notre arrivée, les enfants commencent à prendre leurs cagettes et cueillir les tomates qui sont sous la serre et aussi celles de dehors. Dans une demi heure les enfants ont réussi de ramasser une quinzaine de kilos des tomates.

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Ensuite nous allons ramasser des courgettes en grands quantité car après les dernières pluies elles ont bien grandi et grossi, et cependant un autre petits groupe ramasse les pommes et les poires qui tombaient de l’arbre  pour notre récolte. Nous avons aussi eu la visite de Chantal ( une amie a Nicolae) qui passe nous dire « bonjour » et prendre un verre de sirop avec nous.

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La fin de la journée s’annonce forte en récolte, c’est le temps de goûter, mais pas avant notre photo de fin avec la récolte.

 

Nous allons donner FUITE à votre appel

Eloge de la fuite?

Qui n’ a jamais entendu derrière les services téléphoniques informatisés, les voix douces enregistrées, les paroles pleines de politesse qui nous promettant contact, écoute et considération, … sourdre un tout autre refrain?

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« Nous allons donner suite à votre appel », répètent à longueur de temps les répondeurs du 115, de la polyvalence de secteur, de la sécurité sociale , de la CAF, des hôpitaux… et nous comprenons tous très clairement ce que la formule dissimule et révèle à la fois:  « Nous allons donner FUITE à votre appel ».

Le soin donné aux apparences, les précautions verbales, ne cherchent qu’à habiller de manière un peu plus respectable les intentions véritables des groupes ou des personnes qui les ont mises au point.

La vie nous apprend à lire et à décoder les faux langages qui n’expriment rien.

Quand la parole ne sert plus qu’à dissimuler la pensée, alors la vérité se fraie d’autres chemins à travers les failles, les lapsus, les non dits.

Donner FUITE à nos appels, c’est ce qui se trame à chaque fois qu’on masque des refus par des explications.

Côté pile:  les services sociaux , les institutions concernées refusent et déboutent les demandes les plus légitimes et s’abstiennent  de soutenir les actions les plus probantes

Côté face: Comme on ne fait rien pour changer les choses, bouleverser l’ordre établi, à la place on produit autre chose:  une rationalisation, des prétextes, des postures et des convenance. Pour dissimuler y compris à soi même ses propres dysfonctionnements, on les érige en principes , puis on encourage les usagers et les bénéficiaires à se former pour les contourner.

Donner FUITE à nos appels c’est pratiquer cette discipline sibylline qui consiste à ne jamais accepter le débat , le travail ou la réflexion autour des besoins sociaux saillants. En lieu et place on se contente d’égrener ce que l’on fait déjà, même si ça n’a aucun rapport. Le but est d’occuper l’espace et le temps du débat , et d’en boucher même  la possibilité.

Donner FUITE à nos appels c’est remplacer par des procédures, des formulaires, des répondeurs, … l’attention, la disponibilité et l’autonomie que l’on ne trouvera plus chez nos interlocuteurs.

Donner FUITE à nos appels c’est prétendre n’être ni la bonne personne, ni l’instance concernée ; de récuser toute responsabilité ; de s’appuyer sur la défaillance des autres, de noyer le poisson et gagner du temps.

Il fut un temps où être professionnel, être un travailleur impliquait de développer des capacités de  transformer la matière et les choses. On était professionnels parce qu’on produisait, qu’on modifiait.

Aux professionnels d’aujourd’hui, on ne permet plus cet impact. En lieu et place, on les incite à se parer de discours d’emprunts, de procédures de dégagement, et de tout un décorum de « comme si » , de faux intérêt et fausse prise en considération.

A tout égard , le mot ‘FUITE » caractérise en effet assez bien le phénomène. On peut d’ailleurs le prendre dans ses deux sens bien distincts.

Dire que le système fuit de toute part traduit ainsi deux choses bien distinctes mais tout aussi vraies.

Le système fuit de toute part: Cela veut dire qu’il se retire, qu’il se désengage, qu’il ne répond plus, et que bien entendu, il ne crée plus rien.

Le système fuit de toute part:, cela veut dire qu’il perd de son contenu en permanence. Les publics se déperdent, se répandent , se diluent, ainsi que la maîtrise sur les actions en cours. En fait, il se vide.

La Pédagogie sociale propose des actions qui vont à l’opposé de ce double sens du mot « FUITE ».

-Face à tout ce qui se débine, tout ce qui se défile, qui prend la tangente; elle est présece, constance et endurance

– Face à tout ce qui est poreux, qui fuit de toutes parts, qui se vide ou qui prend l’eau, elle est contenance  et préservation.

Elle ne fuit pas.

De Samedi 15 à Jeudi 20: Plozevzt , Festival MONDIAL FOLK, avec les Kesaj Tchave

Avec Vincent de Lire C Partir , nous sommes allés retrouver les KESAJ à Plozévet où ils étaient en tournée pour le Festival Mondial Folk. 

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Répétition 

L’occasion pour nous de travailler avec IVAN, et les jeunes eux mêmes un nouveau projet artistique et d’initiation à la danse et au chant pour les enfants du quartier , comme des bidonvilles , en lien avec les KESAJ et dans le but de participer à leurs tournées.

La rocade 14-08-2015

Une très belle journée commence aujourd’hui sur l’atelier de La Rocade où les Robinson s’installent cet après-midi avec leur matériel et la cuisine pour une tourné des crêpes avec l’aide des enfants.

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L’atelier commence et les enfants ne tardent plus a venir , nombreux. ,

Nous sommes, pour les encadrer:  Laura, Tito, Iasmina et Ana, qui vient pour la première fois. Elle s’occupe des ateliers de la petite enfance . ,Mais il ya aussi jeux créatifs et cuisine.

Nous installons aussi un stand de distribution des légumes et de miel des Robinson et dans les minutes qui suivent les enfants viennent avec les mamans pour découvrir nos produits.

 

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Les crêpes sont dans la poèle et les enfants s’amusent bien avec nous . C’est la journée parfaite.

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Mais a l’horizon les nuages annoncent de la pluie et pendant le goûter des petits gouttes d’eau tombent mais ne feront jamais fuir les enfants.  La pluie n’y fera rien, tous restent avec nous.

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Ballanviliers 13-08-2015 Atelier pré scolaire

Encore un atelier où il faisait très chaud ; alors nous avons décidé deprendre en compte cela dans notre pédagogie et nos activités.

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Les enfants ijouenr à la dînette, mais après vient l’atelier d’écriture: après je le donne les ardoise pour écrire et dessiner. Après le dessin, on trace les lettres .

Puis pour conclure, le sjeux collectifs.

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Ils étaient tellement excités que je leur ai proposé de faire la sieste sur les tapis , en disant « Celui qui dort,  il aura des beignets ». EIls se sont même endormis.

Et tous on participé à l’atelier cuisine avec Fatimata et ont dégusté leurs beignets .

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C’est tout pour cet semaine ! A bientôt !

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Jardin de Saulx :

Jeudi: 13-8-15

Aujourd’hui après avoir accompagné Laura sur Ballainvilliers pour son atelier avec les toutes petits, avec un camion rempli des ados mais aussi des enfants nous prenons la route vers le jardin qui se retrouve pas loin du camp des Roms de Ballainvilliers.

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Quand nous sommes arrivée au jardin les enfants étaient heureux d’être avec nous lors dec ette ce belle journée pour une séance de jardinage collectif et convivial avec nous.

Et sans trop tarder nous nous séparons en deux groupes de travail, pour pouvoir nettoyer le terrain des mauvaises herbes , des ronces et puis avec Ana Aniela, Denisa et Andreea le travail est fait et bien fait.

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Cependant nous , Catalin, Alejandro et Nicolae ont mis des tuteurs pour les tomates et ont renforcé celles qui était déjà car les branches des tomates sont bien pleines et elles pèsentlourd.

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Après avoir fait ça nous allons maintenant ramassée les tomates qui sont déjà prêts pour la récolte et notre goûter.

Avant de finir et de ranger le matériel et prendre la récolte une dernier chose c’est de ramassé le plus des courgettes et c’est comme ça que les enfants dans quelques minutes ont réussi a ramassée un bon quantité des courgettes ( 50 kg de courgettes ).

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Bravo aux enfants qui ont réussi a mené avec succès le travail donné avec beaucoup plaisir et courage.*Merci a eux !

A bientôt !

Jardin de Mercredi :

A Saulx:12-8-15:

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Nous sommes au lieu de rendez-vous habituel et comme prévu nous allons commencer une nouvelle séance de jardinage avec le groupe des enfants qui sont très contents de se retrouver aujourd’hui dans le camions qui mené au jardin. Dés notre arrivée on prend une bêche , une fourche , et des cagettes et peut être nous allons encore ramasser quelques patates avec Assia et ses garçons qui cet après-midi nous fait la jolie surprise de nous accompagner et de nous donner un coup de main bienvenue.

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On commence aussi une cueillage générale des tomates toutes rouges et une bonne quantité , et puis des pommes de terre et des courgettes ainsi que des blettes et des poivrons et piments.

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Voila une belle récolte!

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Ça donne plus envie de venir!!

Bel-Air :

Un bel atelier sous le soleil avec une bonne vingtaine d’enfants !

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Et plein de jeux pour se secouer les neurones, les méninges, les pieds et les mains : échecs géants, jeu d’adresse pour les petits, l’incontournables croque-carottes, puzzle, mölki, acro-puzzle, jeu de construction d’animaux …

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Iasmina, les enfants et moi Leïla étions tous serrés sur nos deux petits tapis dans une ambiance parfois chaotique, parfois chaleureuse et globalement très sympathique malgré quelques fauteurs de trouble…qui ont été privés de tartines au goûter.. !

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Au revoir Jean Jacques

  Nous venons d’apprendre avec une grande tristesse le décès de notre ami et compagnon de tous les jours, depuis sept  ans: Jean Jacques.

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Jean Jacques,  vous le connaissez au moins par nos photos , tellement il était présent dans toutes nos activités, au quartier, au jardin, et au sein de notre Conseil d’Administration.

Le jardin lui doit beaucoup; c’était aussi son territoire: son jardin. Il aimait s’y retrouver, s’y reposer . Il y allait souvent seul et par ses propres moyens. Il en connaissait le moindre espace, la moindre parcelle.

Mais Jean Jacques était aussi présent dans toute s os soirées et événements. Il représentait volontiers notre association et accueillait tant nos visiteurs que nos stagiaires. Il incarnait l’hospitalité des Robinsons.

Jean Jacques a été de toutes les galères et nous avons aussi été là pour toutes les joies et tous les coups durs.  L’association, ses permanents, ses stagiaires, mais aussi ses bénévoles comme lui a été sa vie pendant toutes ces années.

Au revoir Jean-Jacques, tu étais l’ami de tous les Robinsons et un des premiers d’entre eux.

Générations contre reproduction

Toute sa vie Albert Jacquard a milité pour faire comprendre des idées si simples qu’on les croyait parfois naïves. L’une d’entre elles , revenait,it sans cesse: l’être humain ne se reproduit pas, il s’engendre. C’est à dire que tout être humain naît et est par définition complètement nouveau (ce à quoi s’oppose l’idée de reproduction).

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Tout le monde le sait et pourtant nous faisons comme s’il n’en était rien. L’idée de reproduire,  que nous la déclinions sous forme de modélisation ou de multiplication, est partout: dans la pensée sur le Social ou l’Education, on cherche à reproduire les expériences, les fonctionnements, les modes de gestion, les méthodes efficaces, les mêmes objectifs, les « bonnes » pratiques. la moindre institution entend se reproduire elle même, se maintenir, se multiplier.

Les expériences de pédagogie sociale nous ont enseigné au moins une chose: l’absurdité et l’impossibilité de la reproduction. Tous les acteurs le savent: leurs expériences éducatives engendrent de la résistance, et se confrontent à des obstacles sans esse renouvelés. Il n’y a pas de reproduction possible, voire même d’institutionnalisation.

Que faire alors? Est ce une raison de renoncer face à autant de difficultés, face à la constance de tout ce qui s’oppose?

Freinet lui même avait réalisé cette difficulté et en avait fait son invariant N°29:

« L’opposition de la réaction pédagogique, élément de la réaction sociale et politique est aussi un invariant avec lequel nous aurons, hélas! à compter sans que nous puissions nous-mêmes l’éviter ou le corriger.  »

Malgré tout, la constance de cette « réaction », ne parvient pas à expliquer cet autre mystère: la constante résurgence des pratiques de pédagogie sociale,  les éléments en commun de toutes ces expériences, les convergences entre acteurs et initiatives.

Comment rendre compte de l’étrange généalogie de nos actions qui trouvent année, après année de plus en plus d’écho?  Comment rendre compte de leur influence même déformée sur les institutions actuelles? Comment témoigner du fait qu’on y revient sans cesse, que pour résumer en deux mots, nos pratiques semblent à la fois tout impossibles et nécessaires

Il y a  bel et bien un essaimage en Pédagogie Sociale, et celui ci n’est pas sur le mode spatial, mais temporel. Ce n’est pas de la reproduction, mais de la génération:  première, seconde , troisième génération. Toutes nos actions suscitent des résurgences, des repousses , des avatars.

Les acteurs peuvent fort justement craindre d’être un jour dépassés par les difficultés. Difficultés en interne et en externe, qui communiquent entre elles. La précarité administrative imposée, renouvelée, les obstacles réinventés perpétuellement , suscitent parfois en interne découragement et tendances au renoncement, voire à l’autodestruction.

Ce ne sont là que des « répliques », que des échos d’une plus grande violence qui est elle, descendante, et sur le cours et les causes desquelles il paraît trop difficile aux acteurs d’agir. L’impuissance où nous sommes conduits n’a souvent pas d’autres fins que d’alimenter la rancoeur et nos divisions.

Mais pour autant, rien de ce qui a  été fait n’est perdu. d’autres actions arrivent. Les axes de la pédagoghie sociale ne cessent d’influencer davantage à la fois les actions « hors les murs » que ce qui se fait dans les institutions. Toutes les difficultés qui s’accumulent sur les expériences (et leurs promoteurs) ont l’étrange effet de renforcer encore cette influence.

Dimanche au jardin: 

Un dimanche au jardin un peu spécial, car a lieu en même temps , la grande randonnée. Et si nous nous retrouvons à 3 Robinsons au jardin, c’est plutôt pour accueillir les groupe des 20 jeunes venus nous voir du Havres et passant quelques jours à Buno.

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L’occasion pour eux de découvrir notre jardin, mais aussi notre méthode de travail. Un étonnement pour ces jeunes venus de zones en conflit ou en difficulté de voir que nous pouvons laisser nos récoltes sans défense et que nous arrivons à partager sans conflits.

Un bon coup de mains aussi pour désherber et même retirer les corps étrangers qui sont encore au fonds du puits .Merci et bravo !

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Samedi et vendredi: Tournage d’Epiphanie

Après un an, c’est le retour de notre ami Victor et de son film en cours sur la vie d’une enfant rrom.  Tout ce temps a été nécessaire pour trouver des moyens, contourner des difficultés mais voici que son film avance bien et qu’il est revenu en France (d’où part l’histoire racontée) pour prendre du son et des dialogues.

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Cela nous a donné l’occasion de passer du temps dans les camps , et de prendre le temps avec les familles d’écouter quelques chansons et de rire ensemble. Un moment magique d’écouter la grand mère de Laura chanter une berceuse…

Depuis vendredi: nos amis , les  jeunes du Havre sont à Buno

Nos amis de l’ASHETI (la vice présidente était liée à la première association Intermèdes) accueillent et accompagnent des mineurs étrangers , située au Havre. L’idée pour eux était d’organiser une semaine de vacances pour ces jeunes , de se retrouver entre eux, de vivre ensemble de réfléchir… et de rencontrer les Robinsons, au château de Buno

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Au menu, soirées partagés, visite de notre jardin, sorties en commun, et un atelier au sujet de « comprendre la discrimination. »

 

DIMANCHE

Sortie randonnée entre Marolles-en-Hurepoix et Lardy :

Un vrai défi pour les Robinsons ce dimanche 9 août : 10 km de randonnée à travers deux forêts de l’Essonne (les forêts de Saint-Vrain et de Cheptainville) !

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Sans oublier, entre ces deux belles forêts, le petit ruisseau… dit « du Mauvais temps » !

100_2200D’ailleurs le début de la journée fut pluvieux mais le temps d’arriver en train au départ de la randonnée, le soleil avait pris la place des nuages…ce qui a redonné du courage à nous tous !!!

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Ce fut une belle et rude épreuve et tous se sont montrés très courageux malgré la difficulté de certaines parties du parcours en montée et la longueur du chemin parcouru.

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Nous sommes partis à l’aventure carte en main ; avons appris aux enfants à se repérer sur un chantier de randonnée avec le balisage, parfois discret.

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Petits et grands entre 5 et 63 ans se sont prêtés au jeu. On a tous eu le temps d’échanger, de discuter, de partager et de bien rigoler.

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Nous avons parcouru des paysages divers et dépaysants entre forêts, champs, petits villages, château et son domaine (même si c’était un tout petit château !), fermes, élevages de chevaux, de vaches…une vraie journée de vacances !

Bravo à tous ces courageux Robinsons, bien fiers d’arriver au bout du circuit !

SAMEDI

A Champlan :

Je ne suis pas venue depuis des lustres mais rien n’a changé ou presque. Lliana et son mari ont construit une sorte de véranda devant une caravane en plus de leur cabane à coté. Elle a trouvé de jolis tissus et rideaux pour habiller les murs.

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Son mari a jeté des gravas devant pour recouvrir la poussière produite par l’usine d’à côté. Je suis toujours étonnée de tout ce qu’ils sont capables de faire pour embellir leur lieu de vie si précaire.

On propose d’abord un jeu d’adresse aux enfants pour capter leur attention, il s’agit de ce jeu où il faut lancer des anneaux autour du cou de petits bonhommes en bois, posés au sol.

Après quoi, nous lançons l’atelier peinture où nous leur demandons de peindre des animaux ou des monstres. Pour ce faire, nous avons apporté des pinceaux, des rouleaux et des sortes de pochoirs.

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Je suis aussi venue avec un beau livre avec des dessins d’animaux, donné par François, un ami de l’association. Cosmin et Ronaldo dessinent des poissons, puis un éléphant. Il y aura aussi des étoiles de mer, dauphins et baleines. Le petit Florentin peint un dinosaure, qui se fera attaqué par une baleine.

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Au fur et à mesure que les artistes s’essoufflent, ils partent jouer au loto sur le tapis avec Iasmina. Je montre à Ronaldo comment peindre un nuage puis me retrouve à jouer aux dominos des animaux avec la petite Iasmina et Roberta.

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Le temps est passé incroyablement vite et quand Victor nous rejoint pour enregistrer des sons du camp pour son film, il est déjà temps de ranger. Les enfants sont très curieux de voir les câbles et les micros et lui mettent le grappin dessus. Il nous faut leur répéter qu’il faut faire comme si de rien n’était et continuer l’atelier comme s’il n’était pas là, et que ça ne sert à rien de rester planté devant lui. Notre chère mamie dragon s’inquiète qu’il filme ou ne prenne des photos et se met à crier comme à son habitude.

VENDREDI

Rocade :

Cette après-midi, nous avons mis les mains à la pâte, la vraie, la brisée !

Najamie et Khadidja ont chacune réalisé une belle pâte brisée pour en faire deux tartes à la crème d’amande, confiture de prunes cuisinée ce mardi, mures et fraises du jardin fraîchement cueillies…que de bonnes et gourmandes choses pour se régaler !

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Il y avait aussi un atelier petite enfance avec de très grands petits enfants (Sira et Hafsatou) avec qui nous avons évoqué quelques souvenirs s d’un weekend ados à Buno puis d’un séjour ados dans les pyrénéennesDSCN0953

…et c’est reparti, nous faisons une sortie randonnée, cette fois pour tous, ce dimanche ! Alors cette fois on pensera à s’équiper de baskets…plutôt que de sandalettes ou de tongs afin de ne pas souffrir et d’en profiter un maximum (les intéressés se reconnaîtront !).

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Il y avait aussi un atelier jeux de société avec Laura et Tito et un stand de vente de miel, courgettes et pommes de terre, que des productions Robinson

Jardin de Saulx:

Nous sommes très en forme cet après-midi  et avec le groupe des adultes renforcé  avec  des enfants et adultes de Ballainvilliers nous débutons notre séance avec succés et les petits comme les grands nous nous mettons tous au travail.

Comme la plupart d’entre nous connaisons bien ce qu’il y a à faire au jardin et chacun a ses marque, sans trop tarder nous commençons a cueillir une bonne quantité des courgettes , des harricots et puis tous ensemble un arrosage complet des plants et légumes déhors et sous la serre.

Puis tous on profite bien d’un verre bien frais de sirop bien citronné!

JEUDI

Au Skate Park :

Nous avons oublié les tapis; qu’à cela ne tienne,on s’assoit en tailleur sur le bitume pour commencer une partie de mikados, les tous petits pour changer.

DSCN0937Les géants sont restés au local. Abdoukarim joue tranquillement dans son coin avec les dinosaures, il se raconte sûrement une histoire car il place les œufs de la dînette, à côté, comme s’il y avait des bébés dinosaures dedans.DSCN0936

D’autres enfants organisent une partie de Monopoly et expliquent aux plus jeunes comment jouer.DSCN0934

Zorah est venue nous rendre visite et a acheté du miel. Je raconte aussi une histoire de sorcière à la volée.

DSCN0929 Eddy passe et nous dit qu’il va partir en vacances en Camargue demain. Hafsatou est là aussi mais reste assez discrète. C’est tout de même sympa de la voir.

Jardin de Saulx-les-Chartreux

Aujourd’hui nous commençons la journée avec plein d’envies de travail et comme d’habitude nous reprenons des forces en allant au jardin, a l’air frais de la nature. Nous sommes  entourés par des arbres fruitiers.

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La journée se passe bien, le soleil est a l’horizon et le travail de ramasage des courgettes ne tard plus et déjà deux grosses cagettes se remplissent vite. Puis  un  arrosage général s’impose sur presque toutes nos plantations car ils doivent avoir très soif, et comme je dissait …hmmm…j’ai oublié !

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C’est pas grave de tout façon nous avons beaucoup des choses a faire cet après-midi et nous avons aussi plein envie de le faire et vite.

ET c’est comme ça que les poivrons, les piments, les poireaux, les radis, les laitues , les salades, les haricots et les fleurs ont été toutes passé sous le jet d’eau de l’arrosoir.

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Bon , tout ça étant dit tout ce qu’il me reste a faire c’est de prendre le  goûter avec un bon verre de sirop bien frais!

Ca donne envie?

Atelier petite enfance a Ballanvilliers 

Uns très bel journée beaucoup, très chaude aussi, L’atelier à Ballainvilliers a ses coutumes. On chante en Français et en roumain. On écrit, on dessine, et nous parlons aussi. C’est un vrai atelier éducatif.

Les enfants y apprennent beaucoup de choses toute l’année et nous y retrouvons des enfants bien motivés!

Bravo à Laura qui anime ce temps!

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Après le jeu ‘tomates/ketchup », les enfants ont voulu faire un  jeu; un parcours au cours duquel ils pouvaient d’arroser les uns , les autres.

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La première équipe a gagné et nous sommes passés au dessin sur les ardoises

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Nous disons des poèmes, nous chantons

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Au goûter je choisi Andréa et Ana Aniela pour responsables. Tout se passe bien. ,MERCREDI

A Bel Air :

Les travaux de réhabilitation des immeubles de la résidence Bel Air sont toujours en cours et nous faisons notre atelier au milieu du bruit et du polystyrène, qui s’envole dans tous les coins.

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Nous jouons d’abord au loto, puis en parallèle des circuits de billes sont construits et des puzzles assemblés. Nous sommes à l’ombre d’un arbre mais les tapis sont un peu en pente et les pions de lotos glissent de ma carte.

DSCN0909 Pour réaliser une construction en équilibre, je pars avec Chahinez m’installer dans la maison en bois sur l’aire de jeux. Ainsi, notre construction sera plus stable.

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Ce jeu attire d’autres enfants au fur et à mesure et tour à tour ils ajoutent une pierre à l’édifice, qui ne manque pas de s’écrouler, à chaque fois que l’on pense à aller jusqu’au bout. On essaye autrement.

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Chaque enfant essaye de réaliser la construction seul d’un bout à l’autre. Chahinez est sur le point d’y arriver… mais non….raté. Il faudra bien sûr rapporter ce jeu la semaine prochaine car tout le monde est resté sur sa faim.

Jardin de Saulx-les-Chartreux:

Le programme de cet après-midi avec les enfants a été bien chargé car nous avons ramassé encore un grosse partie des pommes de terre avec les enfants, qui se sont très bien intégré dans l’association Robinson et qui sont super chargé d’envie pour travailler dans le jardin et ramassée les patates.

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Des petits et des grands , tous ensemble nous sommes prêts a travailler, même si la chaleur du soleil nous décharge les batteries, et les sueurs presque noirs a cause de la terre sablée qui se montre sur nos visages nous n’ont pas arrêté de notre travail, et les petits Robinson, ne ressent même plus la chaleur et ni la fatigue car leurs cagettes sont bien rempli avec les pommes de terre et les enfants sont heureux et contents.

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Bientôt nous finissons le travail et nous regardons la récolte de chacun d’entre nous, et on se rendre compte que nous avons bien travaillé et que les petits ont réussi de ramasser plus que nous, et elles sont bien heureuses.

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Pour le moment on prends le goûter tranquille a l’ombre du prunier et un bon sirop frais d’orange avec une tartine au Miel de notre jardin!

Au revoir!

Wissous et Baloche :

Ce mercredi nous retrouvons nos petits nouveaux du camp de Wissous pour un atelier de dessin et écriture avec nos nouvelles ardoises noires…qui ont eu un vif succès auprès des enfants qui étaient ravis d’avoir chacun leur ardoise, leur crayon blanc, leur taille-crayon et leur petite éponge dans un petit boitier en forme de grenouilleSAM_5947

…wahou ! La classe !!! Malgré l’excitation face à ce nouveau matériel, les enfants ont su profiter de ce moment et se concentrer. Chacun devait dessiner des choses qui lui passaient par l’esprit puis on apprenait ensemble à écrire les noms de ces objets, animaux, plantes, etc.

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Après ce bon moment de jeu et de travail à la fois, nous avons partagé un petit goûter avec des tartines de confitures de prunes toute fraîchement cuisinée la veille à l’occasion de l’atelier production…mmm.

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Puis Laura et moi (Leila) avons repris la route pour quelques 500m pour rejoindre le tout récent camp de Baloche …impressionnant, un vrai village avec sa place et son Eglise pantecôtiste. Nous avons installé nos tapis juste devant l’Eglise pour faire 2 jeux collectifs avec 15 enfants entre 2 et 11 ans (le jeu du facteur et celui de la tomate). Il s’agissait de prendre un premier contact et de faire connaissance pour une première fois en jouant ensemble.

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Dès la semaine prochaine, nous y réaliserons un atelier plus « classique » et plus long comme nous avons l’habitude de le faire sur les camps avec un temps de jeux collectifs, un temps plus posé de jeux de lecture et écriture, éventuellement un temps de jeux de sociétés puis enfin un goûter.

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Nous avons partagé avec les enfants de Baloche un premier goûter avec 2 super responsables : Sebi et Regina ! µ

MARDI

Mis en pot du Miel:

Cet après midi nous avons donné rendez-vous à beaucoup de monde parce que aujourd’hui nous devrions mettre en pots le miel et ensuite faire des sacs de 1 kg de pommes de terre,  pour ceux qui le souhaitent dans le quartier et ailleurs.

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Nous commençons par les sacs de pommes de terre.

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Puis c’est la mise en pots, avec l’aide d’enfants enthousiastes

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Pour tout le monde , c’est une première fois. Les pots se remplissent vite et bien.

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Il ne faut pas oublier ce qui reste nécessaire et bin plus difficile: le nettoyage de tous les outils. Mais de cela aussi, nous nous occupons avec succès.

Générations contre reproduction

Toute sa vie Albert Jacquard a milité pour faire comprendre des idées si simples qu’on les croyait parfois naïves. L’une d’entre elles , revenait,it sans cesse: l’être humain ne se reproduit p)as, il s’engendre. C’est à dire que tout être humain naît et est par définition complètement nouveau (ce à quoi s’oppose l’idée de reproduction).

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Tout le monde le sait et pourtant nous faisons comme s’il n’en était rien. L’idée de reproduire,  que nous la déclinions sous forme de modélisation ou de multiplication, est partout: dans la pensée sur le Social ou l’Education, on cherche à reproduire les expériences, les fonctionnements, les modes de gestion, les méthodes efficaces, les mêmes objectifs, les « bonnes » pratiques. la moindre institution entend se reproduire elle même, se maintenir, se multiplier.

Les expériences de pédagogie sociale nous ont enseigné au moins une chose: l’absurdité et l’impossibilité de la reproduction. Tous les acteurs le savent: leurs expériences éducatives engendrent de la résistance, et se confrontent à des obstacles sans esse renouvelés. Il n’y a pas de reproduction possible, voire même d’institutionnalisation.

Que faire alors? Est ce une raison de renoncer face à autant de difficultés, face à la constance de tout ce qui s’oppose?

Freinet lui même avait réalisé cette difficulté et en avait fait son invariant N°29:

« L’opposition de la réaction pédagogique, élément de la réaction sociale et politique est aussi un invariant avec lequel nous aurons, hélas! à compter sans que nous puissions nous-mêmes l’éviter ou le corriger.  »

La constance de cette « réaction », ne parvient pas à expliquer cet autre mystère: la constante résurgence des pratiques de pédagogie sociale,  les éléments en commun de toutes ces expériences, les convergences entre acteurs et initiatives.

Comment rendre compte de l’étrange généalogie de nos actions qui trouvent année, après année de plus en plus d’écho?  Comment rendre compte de leur influence même déformée sur les institutions actuelles? Comment témoigner du fait qu’on y revient sans cesse, que pour résumer en deux mots, nos pratiques semblent à la fois tout impossibles et nécessaires

Il y a  bel et bien un essaimage en Pédagogie Sociale, mais celui ci n’est pas sur le mode spatial, mais temporel. Ce n’est pas de la reproduction, mais de la génération:  première, seconde , troisième génération. Toutes nos actions suscitent des résurgences, des repousses , des avatars.

Les acteurs peuvent bien craindre d’être un jour dépassés par les difficultés. Difficultés en interne et en externe, qui communiquent entre elles. La précarité administrative imposée, renouvelée, les obstacles réinventés perpétuellement , suscitent parfois en interne découragement et tendances au renoncement, voire à l’autodestruction. Ce ne sont là que des « répliques », que des échos d’une plus grande violence qui est elle, descendante, et sur le cours et les causes desquelles il paraît trop difficile aux acteurs d’agir. L’impuissance où nous sommes conduits n’a souvent pas d’autres fins que d’alimenter la rancoeur et nos divisions.

Mais pour autant, rien de ce quia  été fait n’est perdu. d’autres actions arrivent. Les axes de la pédagoghie sociale ne cessent d’influencer davantage à la fois les actions « hors les murs » que ce qui se fait dans les institutions. Toutes les difficultés qui s’accumulent sur les expériences (et leurs promoteurs) ont l’étrange effet de renforcer encore cette influence.

Dimanche au jardin: 

Un dimanche au jardin un peu spécial, car a lieu en même temps , la grande randonnée. Et si nous nous retrouvons à 3 Robinsons au jardin, c’est plutôt pour accueillir les groupe des 20 jeunes venus nous voir du Havres et passant quelques jours à Buno.

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L’occasion pour eux de découvrir notre jardin, mais aussi notre méthode de travail. Un étonnement pour ces jeunes venus de zones en conflit ou en difficulté de voir que nous pouvons laisser nos récoltes sans défense et que nous arrivons à partager sans conflits.

Un bon coup de mains aussi pour désherber et même retirer les corps étrangers qui sont encore au fonds du puits .Merci et bravo !

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Samedi et vendredi: Tournage d’Epiphanie

Après un an, c’est le retour de notre ami Victor et de son film en cours sur la vie d’une enfant rrom.  Tout ce temps a été nécessaire pour trouver des moyens, contourner des difficultés mais voici que son film avance bien et qu’il est revenu en France (d’où part l’histoire racontée) pour prendre du son et des dialogues.

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Cela nous a donné l’occasion de passer du temps dans les camps , et de prendre le temps avec les familles d’écouter quelques chansons et de rire ensemble. Un moment magique d’écouter la grand mère de Laura chanter une berceuse…

Depuis vendredi: nos amis , les  jeunes du Havre sont à Buno

Nos amis de l’ASHETI (la vice présidente était liée à la première association Intermèdes) accueillent et accompagnent des mineurs étrangers , située au Havre. L’idée pour eux était d’organiser une semaine de vacances pour ces jeunes , de se retrouver entre eux, de vivre ensemble de réfléchir… et de rencontrer les Robinsons, au château de Buno

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Au menu, soirées partagés, visite de notre jardin, sorties en commun, et un atelier au sujet de « comprendre la discrimination. »

 

Comprendre sans avoir à porter, dénoncer sans avoir à subir

Chercher à comprendre les phénomènes sociaux de déliaisons et de précarisation, impose d’être en mesure de percevoir les violences premières qui en sont l’origine.

Si on se contente d’enregistrer les difficultés sociales, et d’en tirer le constat sous forme de progression de l’insécurité , du décrochage institutionnel, du repli sur soi et de la non participation, on se condamne au cynisme et à l’impuissance.

La découverte des violence premières que subissent les groupes les plus fragiles de notre société, constitue  une étape primordiale pour qui veut et souhaite agir.

Mais c’est aussi une étape difficile, qui rompt  avec l’évidence du moment et qui isole l’acteur social vis à vis de tous ceux qui sont encore prisonniers de l’apparence des choses.

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« Le mythe de la caverne »  n’a peut être jamais été aussi moderne et aussi « vrai » qu’aujourd’hui où les moyens d’illusion, « d’informations », de « communication » sont de plus ne plus invasifs et uniformes.

Dans les années 70, il était encore courant et paraissait naturel de politiser la vision de l’action sociale et éducative.

Aujourd’hui , c’est une situation inverse: celui qui produit la théorie de sa propre exclusion, celui qui explique les violences subies auxquelles il s’attaque , semble immédiatement entrer en polémique.

Par une espère de retournement idéologique et normatif exceptionnel, on  rend responsable celui qui les exprime et les explique, des difficultés et violences qu’il dénonce.

On ne lui pardonnera pas la vision plus dure et plus exigeante, qu’il amène, même si celle ci représente la seule chance d’accéder à un pouvoir d’agir sur les causes.

Toute vision globale, politique et institutionnelle des problèmes économiques, sociaux et culturels effraie les acteurs embarqués comme les institutions concernées.

La conscientisation,  prônée par la Pédagogie Sociale et la démarche de Paulo Freire (ou de S. Alinsky) semble se heurter ici sur un formidable obstacle.

Non seulement aujourd’hui la conscientisation est toujours aussi découragée , mais, dorénavant , elle ne permet plus à celui progresse sur son chemin d’obtenir de nouveaux moyens et de pouvoirs d’agir sur sa situation. Elle constitue d’une manière inattendue, une sorte de handicap supplémentaire.

La violence se renforce sans cesse, autour de celui qui la comprend;  les équipes, les structures qui souhaitent développer une forme d’intelligence sociale collective sont systématiquement minorées et ignorées au profit de toutes les autres qui se bornent à exécuter des programmes ou décliner des objectifs généraux et normatifs.

Il n’est plus acceptable d’avoir une image globale de son travail, de prendre en compte les contextes. Il est mal vu de connaître et de rappeler l’historique des situations.

Toute personne ou acteur qui propose une analyse est mise à l’écart comme un fâcheux. D’un même mouvement, le cadre institutionnel, comme le journaliste local, l’élu de passage, se détournent et l’évitent.

On a tellement renoncé à changer l’ordre des choses, que la plupart des politiques et actions sociales aujourd’hui ne se bornent plus qu’à gérer des situations qui , il y a  10 ans encore, nous auraient paru insupportables ou auraient suscité une indignation immédiate.

Nous voici aujourd’hui résignés, voire habitués à des situations inédites de déscolarisation, abandon , de pauvreté et de précarité en particulier des enfants, sans que nous puissions ni les reconnaître, ni les nommer, ni les comprendre ou les faire prendre en compte. La maltraitance peut commencer.

Comprendre sans se mettre en danger,  expliquer sans se faire accuser, se tenir auprès des populations les plus agressées, sans avoir à subir les mêmes violences  qu’elles; tels sont les enjeux de la définition d’une nouvelle stratégie pour notre temps.

Nous avons besoin d’une nouvelle ligne de conduite qui nous permettre à la fois d’agir , sans être relégués à la périphérie; d’être en première ligne, sans être tout en bas de l’échelle; d’agir efficacement et effectivement là où il faut sans être privé de tout moyen pour le faire.

La marge est étroite; elle consiste à renvoyer à l’agresseur ou à la structure qui monopolise tous les moyens et empêche tous les changements, la responsabilité de la non collaboration ou de la non coopération.

La stratégie de résistance n’aboutit qu’à renforcer au final celui contre qui on résiste. On le construit comme plus fort que soi au fur et à mesure qu’on le dénonce.

A l’inverse de cette attitude , il est plus sûr et plus juste d’affirmer une indépendance totale, une ouverture à toute alliance et toute coopération. C’est également conforme à la réalité.  Il s’agit de démontrer par l’action que la violence ne vient pas de ceux qui la dénoncent , mais bien de ceux qui cultivent la polémique pour justifier leur inaction.

Ce n’est pas de résistance dont nous avons besoin, mais de libération; car le constat est là aujourd’hui nous sommes occupés. Occupés par des objectifs obligatoires, par des pseudo débats de société ; occupés car tous les lieux, tous les espaces, tous les moyens sont occupés , monopolisés tandis qu’il manque tout pour innover, construire et créer.

Contre l’occupation, il ne faut pas de la résistance , mais de la résilience . Il ne faut pas expliquer et justifier son action en réaction de l’institution, mais le faire en son nom, l’impliquer malgré elle, dans les objectifs qui devraient être les siens.

Aujourd’hui face aux institutions et collectivités qui dénient, nous devrions les priver de tout moyen de nous nuire davantage et d’affirmer: notre pleine disponibilité à la coopération, à l’action commune (ce qui est vrai) et cesser d’expliquer l’absurde de leur position.

Leurs contradictions leur appartiennent; elles cessent de nous concerner. Notre ligne d’action est ailleurs ; au delà de la gestion des apparences , elle est dans le nouveau travail social et éducatif qui s’inventent.

Dimanche : patates pour tous (courgettes pour les autres)

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Sous un soleil franc et massif, nous nous étions donné rendez vous avec deux camions.

Au terrain, nous étions 25 au total pour le premier dimanche d’aout.. On s’était dit:  « Aujourd’hui on récolte les patates ».

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Petits et grands , nous voici sur le champ. On tarde à se donner une technique; il faut progresser dans le champ , mais de manière logique et coordonnée pour ne pas perdre de pommes de terre. Du fait de la sècheresse, les pommes de terre sont plutôt petites, mais notre jardin est généreux et il ajoute à ce total une belle récolte de blettes, de courgettes et même les tomates qui pointent leur couleur.

Jugez plutôt des récoltes du jour.

Et voici aussi ce qui nous avons eu en plus: un beau repas sur un coin de paradis avec les enfants enjoués et les adultes farceurs.

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Pour finir , nous n’avons récolté que la moitié. Tout va être à  recommencer . Vivement dimanche!

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En tournée avec les Kesaj Tchave !!!

Pendant quatre jours, quatre habitués de chez nous ont eu le privilège de se joindre à la troupe des Kesaj Tchave pour leur tournée dans toute la France.

Tout d’abord, nous mangeons et nous amusons ensemble pour la dernière soirée du groupe au château de Buno, encore une fois grâce à Lire C’est Partir donc Vincent. Foot, baignade, barque (sens de la collaboration et de la confiance indispensables !), repas. Attention tout-de-même pour ceux qui ne mangent pas de porc, les frigidaires remplis à craquer ne contiennent que du jambon dont le groupe raffole.

Le lendemain, le ménage se fait collectivement, et c’est parti pour huit heures de bus.

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En arrivant au Pouzin, près de Valence, l’énergie se lance, Ivan, le pére-professeur-responsable du groupe n’a qu’à appuyer sur un bouton psychique, et c’est parti. Nos deux frères du camp de Champlan sont sommés de mettre une chemise éclatante et de monter sur scène avec le groupe. Le trac et la fierté se mêlent en eux sous la forme d’un sourire radieux. Une cinquantaine de personnes âgées ont apprécié le spectacle, nous ont nourris et hébergés en petits groupes. Les échanges sont amusés et attendris entre les tziganes slovaques et les français de l’Auvergne.

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On repart pour huit heures de bus, direction la Charente, chez Fred,membre du fameux groupe Les Ogres de Barback, qui a une bien belle bâtisse à retaper dans la campagne. Il nous fait profiter de sa piscine, et nous met aussi à la tâche. Comme d’habitude, les repas ne sont pas une mince affaire : 40 couverts à assurer. Il y a des sessions épluchage et cuisson de patates, et confection de pâte à pizza car la maison de Fred s’est dotée récemment d’un four à bois à l’ancienne.

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Pour se détendre, vélo, piscine, promenade et bien sûr musique se succèdent.

La soirée est un vrai moment de bonheur. Après une des meilleures prestations des Kesaj Tchave, la fanfare Eyo’nlé termine leur concert avec difficulté. Ensuite, une équipe s’improvise avec Théo qui reste à côté du four. La confection et cuisson de pizza dure un bon moment, dans la joie et la bonne humeur des collaborateurs qui  rendent l’effort plaisant. Le contact est facile, les pizzas sont bonnes, l’équipe félicitée.

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Arrive l’heure de dormir, sauf pour certains survivants qui referont l’Histoire de la chanson avec Fred, Jojo et leurs amis jusqu’à épuisement.

Les au revoir ont lieu le lendemain matin. Nos quatre jeunes sont épuisés, Ionut et Ronaldo quittent une nouvelle famille. Certain feignent l’indifférence, mais tout le monde gardera en mémoire ces quatre jours pour un bon moment.

Avec les Kesaj Tchave, c’est une collaboration positive de plus, et sûrement pas la dernière !

Vendredi 31 juillet 2015

Soirée conviviale à la Rocade : « Courgette party »

Eh oui, nous avons stocké en très peu de temps une vingtaine de kilos de courgettes de toutes les tailles, formes et couleurs (vert foncé, claires et même jaunes) dans nos 2 frigos…et nous ne cessons d’en récolter de nouvelles, alors pas de gaspillage et un peu d’imagination pour une grande « courgettes party » à la Rocade ce vendredi 31 juillet !

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Nous sommes allés à la Rocade à 14h30 pour installer nos ateliers de rue hebdomadaires avec, pour cette fois, un atelier cuisine géant pour préparer pour une quarantaine de personnes attendues pour la soirée conviviale : une grande soupe courgettes-kiri-menthe (avec les courgettes et la menthe du jardin de saulx-les-Chartreux), de multiples plateaux de croquettes de courgettes aux herbes (beignets de courgettes rapées avec de l’ail, oignon, du persil, de la menthe et de la ciboulette)…et attention, la surprise du jour : plein de gâteaux au chocolat à la courgette !!!

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Une quinzaine d’enfants et plusieurs adultes ont participé activement à l’atelier cuisine tout l’après-midi sur la Rocade, avec plaisir et entrain !

Puis à partir de 19H, d’autres familles nous ont rejoint pour partager ces drôles de plats qui ont eu un vif succès ! Tout cela dans une ambiance très conviviale, en musique, au soleil, en prenant le temps de discuter ensemble et partager un bon repas et surtout un bon moment en bas de chez soi pour certains qui habitent dans les immeubles tout autour de l’esplanade sur laquelle nous étions installés. Les enfants, pour la plupart qui avaient été « en cuiine » tout l’après-midi avec nous se sont bien amusés et ont enchaîné les parties de « chaises musicales » !

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Nous avons fini la soirée en dégustant une dernière part de gâteau chocolat-courgettes avec un thé à la menthe fait par Zohra avec des feuilles de plusieurs espèces de menthe toutes fraîchement cueillies par un petit groupe de Robinsons sur nos parcelles de jardin partagés à la Villa Saint-Martin, résidence voisine de la Rocade…une très bonne ambiance du début à la fin !

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Au jardin de Saulx-les-chartreux

Aujourd’hui comme d’habitude nous nous retrouvons au lieu de rendez-vous avec nos amis pour aller ensuite au jardin. On rigole bien sur le chemin et à notre arrivée sur le terrain et vite nous mettons tous la main à la patte pour ranger les objet et le matériel que nous n’avons pas utilisé pour laisser de l’espace dans le jardin.SAM_0013

Ensuite, après avoir rangé les objets et le matériel et ensuite ramassé la poubelle qui traînait, nous sommes prêts pour arroser copieusement les plantes.

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A la fin nous rangeons bien les arrosoirs dans la cabane et puis ramassons les branches des arbres coupées et nous faisons un tas pour le brûler plus tard.SAM_0011

Mais pour le moment nous sommes tous a la table et nous profitons d’une tartine au miel de nos abeilles….hmmmm…délicieux!

A plus tard!

Jeudi 30 juillet

Au Skate-Park :

Petit comité ce jeudi mais c’est pas plus mal car je suis toute seule pour encadrer l’atelier !

J’ai ressorti les petits élastiques pour faire des bracelets mais aussi le jeu de construction de circuit pour les billes. On se construit plusieurs parcours que les billes dévalent sous les yeux concentrés ou rieurs des enfants. On essaye aussi de faire un grand puzzle avec Riri, Fifi et Loulou dans un poulailler. On manquera de temps pour le terminer, mais c’était bien essayé. Mathis me raconte qu’il rentre d’une colo en Normandie et repart bientôt en famille. Les enfants parlent aussi de la rentrée. Certains connaissent déjà le planning de leur première journée en 6ème. Une nouvelle fratrie de deux sœurs et trois frères dont je peine à retenir les noms, mais qui connaissent déjà le mien, jouent entre eux avec les gâteaux colorés de la dînette. Il est temps de manger pour de vrai et aujourd’hui, c’est pains au lait et pâte à tartiner au chocolat noir !

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Au jardin de Saulx-les-chartreux

Pour aujourd’hui nous sommes prêts pour une nouvelle rencontre avec le groupe des adultes autour du jardin et du jardinage à Saulx, où se trouve notre jardin bien fleuri et riche en légumes. L’après-midi s’annonce fort en activité car nous allons bien arroser les plantations: poivrons, haricots, radis, salades, poireaux, pour que la récolte soit meilleure et qui sait peut-être plus abondante en légumes !

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Ensuite nous nous arrêtons pas là et nous retournons vite au travail après une petite pause pour réspirée, et cette fois-ci nous commençons a rammaser encore un peu des courgettes, et puis tous enseble nous avons nettoyé et ranger le matériel de jardinage dans le camion.

Au goûter pour le moment, on en profite !

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Une très belle journée je commence l’atelier un peu plus tard, les enfants m’attendent quand même.

Je vais sur le camp et on m’aide à installer l’atelier, je cherche sur le camp de nouveaux enfants, et je trouve trois enfants (Elvis,Sara et David ). Ces enfants parlent très bien français parce qu’ils vont à l’école ici. Enfin on a fait trois jeux collectifs ( tomate ketchup, le facteur et tic tac boom)SAM_5771SAM_5755

Les enfants connaissent bien les règles de ces jeux, on a beaucoup joué, ils ne veulent pas s’arrêter. Enfin je les assoie sur le tapis et je leur lis deux histoires (le petite ours brun et le petit portable ) Voilà même si j’étais toute seule (Laura) j’ai eu presque 15 enfants avec moi, le goûter s’est bien passé, ils étaient contents de la journée passée ensemble.

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Mercredi 29 juillet 2015

Sur le camp de Wissous :

Depuis ma dernière visite, le camp s’est peuplé pour être maintenant plein à craquer. Les expulsions sévissant alentours, les familles se réfugient sur les camps déjà existants. Tous les petits que les collègues avaient rencontrés la semaine dernière sont là. Ils ont de superbe prénoms comme Vénus ou Graziela.

On joue tous ensemble au facteur avant de se séparer en deux groupes.

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Laura propose un jeu autour des couleurs et des animaux sur les tapis, pendant que je recouvre le sol de dessin à la craie avec les autres.

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Amalia me fait comprendre qu’elle veut jouer à la marelle. Je lui dessine, elle sautille une fois ou deux et je joue ensuite avec des plus petits comme Mugurel, qui éclate de rire quand il essaye de sauter à cloche-pied. C’est dur mais c’est marrant.

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Je ressors de mon sac ma petite balle rebondissante, qui lui avait tant plu la dernière fois. Il court après comme un petit cabris toujours en se marrant. On revient vers les tapis, où les enfants chantent et récitent des poésies en roumain. Pour finir, je leur propose de jouer au jeu des anneaux, où il faut atteindre des petits clowns de couleurs, posés au sol avec les anneaux.

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Au goûter, ils découvrent la confiture d’orange sur des tartines de pain de mie, ça ne plaît pas à tout le monde, le melon au contraire, fait l’unanimité. Pupic.

au jardin :

Nous nous préparons aujourd’hui pour un nouvel atelier au potager de Saulx-les-Chartreux, la séance avec les enfants, et comme nous sommes habitués on commence à travailler avec eux en leur montrant comment on ramasse les pommes de terre et avec quoi.

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Les enfants sont ravis de pouvoir apprendre, et en plus on commence une petite compétition de ramassage de patates le plus vite et l’équipe qui gagne va aller jouer tandis que l’autre ramassera encore des pommes de terre.

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La compétition commence et l’équipe des filles de Ballainvilliers, Adélina, Andrea et Denisa gagne contre celle de Nina, Alice, Sabrina et Julianne qui ont réussi à ramasser moins que les autres. Ensuite nous commençons à arroser copieusement les plants de légumes pour une belle et grande récolte.

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Les enfants rigolent, s’amusent bien et une relation de complicité s’installe et les enfants communiquent entre eux et une belle journée s’achève ainsi.

A bientôt!

 

 

Ceux qui ne trouvent pas de place doivent nous éblouir

Ceux qui ne trouvent pas de place doivent nous éblouir (Anonyme) 

Une démarche traditionnelle dans le travail social vise  toujours à chercher à aménager des petites places,  pour ceux qui n’en ont pas. Nous voici en quête quelques « niches » pour des incasables; des logements précaires, pour  les sans logis ; des petits Jobs et demis emplois  pour ceux qui n’y accèdent pas.

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Obnubilés par la question de la place , nous en cherchons des plus petites, des plus faciles, des plus précaires. Des petites places , pour des petites gens. Des petits interstices , pour des oubliés, des espaces délaissés, pour des invisibles.

Et ce faisant , nous faisons fausse route. Celui qui n’a pas de place doit être au centre; ce qui est oublié doit être au milieu; ce qui est négligé doit retenir toute l’attention  et ce qui est dissimulé doit être mis en lumière.

Ainsi opère le renversement du social ; c’est de ce renversement que vient toute l’énergie qui petit à petit transforme l’ensemble et tout le système. Sans eux pas d’énergie sociale.

Il faut un retournement formidable pour rendre possible quelque changement que ce soit. Pas de demies mesures, pas d’ambitions minimales pour ceux qui n’ont rien; pas de demis rêves pour ceux qui n’ont pas d’espérance. Il faut des grands formats pour ceux qui apprennent à écrire et à dessiner; des grandes scènes pour ceux qui ne sont jamais montrés.

Ceux qui ont connu le désastre de la vie, doivent devenir des astres. Ceux qui ont déjà brisé leur existence, ébréché leur être  ne sont plus disponibles pour la routine , pour des relations sans profondeur,  pour une vie sans sens. Il leur en faut plus : plus d’exigence, plus d’existence.

« Etre plus » , disait Freire, est l’objet même de toute pédagogie émancipatrice. C’est plus qu’un but, c’est une nécessité , c’est une urgence.

En Pédagogie sociale, sur nos ateliers, nous travaillons à devenir visibles, quand d on est cachés; nous travaillons à être audibles, quand on est étouffés; nous travaillons à s’affirmer , quand on est ignorés.

C’est une école de manifestation, une doctrine d’affirmation , une pratique de la mise ne scène.

Mettre en scène, mettre en musique, mettre en lumière, tel est le rôle fondamental de tout pédagogue social. Il n’est pas ici pour instruire l’ignorant; il n’est pas là pour éduquer le sauvage, civiliser l’indigène , socialiser le proscrit.

Il est là pour révéler au monde, à tous, à la société , ceux qui ont le plus à dire, le plus à montrer.

Toute la difficulté de cette tâche provient du fait que la lumière ambiante est déjà occupée, et confisquée, à éclairer encore et toujours ceux qui ne nous apportent rien, n’ont rien de nouveau à dire; ceux dont le langage est déjà connu, le message déjà normé.

Toute la lumière déjà produite est mobilisée pour éclairer ce qui est déjà au jour. Il ne reste plus rien pour l’obscurité, d’où vient le changement.

Nos structures , nos associations , incitent à se détourner de ces lumières artificielles , et à en produire de nouvelles.

Celui qui se détourne de la lumière du réverbère, affronte l’obscurité de la nuit noire; celui là découvrira quelques astres.

De samedi à jeudi: générations en famille à Buno

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Nous faisons aussi cela: grâce à Lire C Partir (et donc Vincent), nous installons des familles au château pour passer des vacances ensemble . Cette semaine c’est le tour de la famille d’Elizabeth avec 3 générations réunies et qui se retrouvent.

 

Jardin dimanche :

Très sympathique jardin ce dimanche en compagnie de Zohra, Fouzia et ses deux filles Sabrina et Alice, Jessica, Corinne, Philippe et leur fils Timothé, rejoints, puis plus tard, par Assia et ses 4 enfants. Eric Simon, bénévole essentiel et spécialiste d’apiculture,  est aussi passé nous rendre visite dans l’après-midi.

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Nous avons passé un dimanche très convivial et avons mangé comme des rois car nous avons fait des frites cuites sur le feu avec des pommes de terre tout juste sorties de terre…un régal !

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Nous avons récolté les innombrables courgettes, des prunes, des fraises, des mûres, des poires,du basilic et un peu de menthe. Une belle récolte qui fut partagée pour une partie à la fin de la journée et pour le reste (conséquent !), il sera utilisé lors de nos ateliers et transformé sous toutes les coutures ! Alors armons-nous d’imagination et échangeons nos recettes secrètes, traditionnelles ou inventées !

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Extraction du miel: Samedi 25-07-2015:

Ce matin il, il fallait être prêt très tôt avec le matériel. Je suis passé chercher mon beau père,  Relu, et mon père,  Mircea pour ensuite aller au terrain des abeilles pour faire la récolte de miel.

Nous sommes attendus sur place par Eric Simon, qui, depuis le début de l’année, s’occupe régulièrement des nos abeilles. Les essaums ont tous bien travaillé;  la récolte n’a pas duré trop longtemps car nous étions nombreux et nous avons vite récupéré le miel. Après avoir enlevé les hausses nous les installons dans les brouéttes et les accrochons bien avec les sangles car le chemin est dur et difficile a parcourir avec 30 kg de miel dans chacune.

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Mais nous arrivions avec succès à traverser les champs pour rejoindre les voitures, après (ultime vérification) avoir vérifié que nous n’étions pas envahis par les abeilles.

Tout ça étant fait et réglé, nous partons vers le local ou nous allons commencer le vrai travail d’extraction avec l’aide de deux extracteurs et beaucoup de manœuvre. Avec plaisir et attention nous arrivons à désoperculer les cadres pour les placer dans l’extracteu. Le  plaisir est de goûter directement le miel dans la cire des abeilles….hmmmm…délicieux!

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Dans une bonne ambiance , dans la rigolade et dans le bonne humeur nous travaillons tous ensemble et le miel commence a coulé et a remplir les matûrateurs. La journée est merveilleuse, les gens sont très sympas, l’ambiance elles est au sommet, tout ça ce passe de merveille et la journée ce résume excellente et fort en activité et en relation!

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Merci a ceux qui nous font passer les heures comme des secondes, et que la pire journée dévient la plus belle journée; merci e eux et a ceux qui nous promets pas d’être avec nous mais a ceux qui nous font de belle surprise et sont tout le temps a nos côtés, c’est à cause d’eux que nous existons aujourd’hui.

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Une belle journée , une belle récolte de 60-70 kg de miel et une belle rencontre entre les gens.

 

Sortie au domaine de Chamarande :

Une journée magnifique pour plus de vingt Robinsons !

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Quand nous sommes arrivés vers midi, le domaine était vide…nous avions l’impression qu’il nous appartenait ! Alors nous avons pris le temps de choisir un joli coin pour s’installer pique-niquer. Nous avons placé les tables de pique-nique sous les arbres les unes à la suite des autres afin de se faire une belle et grande tablée sous les arbres et tout près de drôles de hamacs…avec  vue sur le lac du domaine !

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Après un bon repas partagé, nous avons entrepris un tour des jardins à pied pour aller en découvrir les recoins et surprises…partout dans les jardins étaient disséminées des œuvres à toucher, tester et explorer faisant partie de l’exposition « Habiter ». Nous avons trouvé de drôles de cabanes sur une petite île …les enfants les ont investies avec grand plaisir ; puis encore d’autres drôles de formes d’habitat et installations incongrues nous attendaient tout au long de cette marche ! (baignoires en plein air,installations rocambolesques de chaises).

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Pour continuer à la fin de notre promenade pédestre, nous avons poursuivi la découverte du parc  en barque par petits groupes de 4 à 6 sur le fleuve « Amour ». Presque tous ont enfilé le gilet de sauvetage pour s’aventurer sur l’eau ; ce fut une belle partie de rigolade et les petits comme les grands qui montaient pour la première fois sur une barque ont pu apprendre à ramer ! Pas toujours facile mais à force de zigzaguer…on finit par prendre le coup de main ! Les animateurs qui nous accueillaient pour cette activité ont été fort sympathiques et nous ont prêté main forte lorsque certains groupes étaient en difficulté !!!

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Après toutes ces émotions, nous nous sommes tous dirigés vers le château pour visiter la partie intérieure  de l’exposition « Habiter »…et avons été accueillis comme des rois car on nous a tout de suite proposé de nous faire une visite guidé…nous avons accepté avec plaisir ! Nous avons alors suivi le guide et avons découvert tous ensemble 4 œuvres d’art contemporain (une maison labyrinthe aux murs penchés, une maison-fusée sonore en bois, une projection de papier paint mouvant avec des visages cachés à découvrir en prenant le temps d’observer et enfin une pièce obscure avec une installation-cerf-bidon qui fumait par les bois…bref, de l’art contemporain !).  Chaque découverte d’oeuvre était l’occasion de se poser  pour observer ,  se questionner, échanger nos interprétations, imaginer …Enfants et adultes étaient captivés ; ce fut un moment de concentration et de calme fort agréable pour finir notre visite !

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Nous avons donc passé une très belle journée ensemble…et toutes ces activités étaient gratuites, alors nous invitons les familles à y retourner par leurs propres moyens pour profiter des nombreuses activités que propose le domaine de Chamarande en libre accès.

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Vendredi La Rocade :

Dorénavant, pendant les vacances, les ateliers auront lieu de 16h à 18h pour toucher plus de monde. La chaleur faisant, nous avions constaté que le gros des enfants arrivaient souvent en fin d’atelier.Aujourd’hui, je me positionne sur la petite enfance et joue toute l’après-midi avec Ethan et Erwan, Ils sont un peu grands mais se plaisent à construire et détruire des tours, escaliers et diverses constructions. Ils se disputent un peu aussi, un kapla volera même dans la tête de Erwan. On enchaîne avec Hali Gali, que les garçons découvrent avec enthousiasme.

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Autour de nous, l’atelier vit. Leïla et Laura testent avec les enfants notre nouvelle extracteur de jus avec des poires et de la rhubarbe. Le résultat est succulent et chaud !

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Mathilde de son côté anime le coin des jeux de société et l’ambiance est bonne. D’où je suis j’entends les filles qui rigolent et se taquinent en jouant au Uno. Le groupe du jardin nous a rejoint et passe l’atelier avec nous. Nous vendons encore quelques sachets de courgettes !

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Jardin de Saulx:

Vendredi 24-07-2015

Cet après-midi nous sommes prêts pour une nouvelle séance de jardinage avec le groupe des adultes et nous sommes aussi accompagné par Tito qui viens nous donner un coup de main bienvenue.

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Et comme nous sommes déjà habitués, chacun commence a partir dans toutes les sens pour ramasser des courgettes, des rhubarbes, des poires, et ensuite avec un peu plus d’effort  de arroser bien abondamment notre belle récolte.

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Jessica et Franck aidé un peu par Eddy, commence a ramasser un bonne quantité des courgettes , des grosses et des petites, tandis que Nicolae semée en plein terre de la laitue  pommée et de la salade frisée, puis ils les arrose bien et aussi les radis.

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Cependant Tito de l’autre côté du jardin emmène de la rhubarbe pour le jus de cet après-midi et ensuite tous ensemble partons pour cueillir les poires qui sont tombes dans l’herbe pareil pour le jus.

Superbe journée qui finit avec un bien mérité goûter a l’ombre.

A bientôt!

Skatepark :

Aujourd’hui, nous avons commencé par faire un petit tour à notre tout récent jardin partagé de la Villa Saint Martin pour investir une nouvelle cave attribuée par les 3F juste en face avec un point d’eau à disposition ; nous avons installé notre tuyau…nous n’aurons plus de problèmes d’arrosage .

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Puis nous nous sommes rendues Aline et moi, Leïla au Skatepark avec une caisse remplie de beaux livres et de quoi mettre en place un atelier cirque (tapis d’acrobatie, diabolos et pédale).

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Rapidement, Enda, Maria et leur cousine Khadidja nous ont rejoints pour lire quelques histoires puis s’initier à la pédalette. Petit à petit d’autres enfants sont venus s’installer sur nos tapis, y faire quelques acrobaties , …

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Nous avons enfin partagé un bon crumble aux prunes du jardin …acides comme les bonbons qui piquent !

Jardin de Saulx:

Jeudi: 23-07-2015

Nous allons continuer aujourd’hui avec un nouvel atelier de jardinage , mais cet fois-ci, avec le groupe des adultes qui est bien impatient de recommencer une nouvelle séance avec plein d’envie.

Et comme d’habitude on fait notre petit numéro, parmi les voitures et ensuite dans les petits rues de Saulx, pour arriver enfin a notre destination bien connue par tout le monde: le jardin, un lieu de repos, ou la nature est reine et nous sommes les rois;

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Nous tardons pas plus que ça , et nous allons maintenant se mettre tous au travail et commencer de ramassé encore des courgettes, pour la récolte et ensuite un bon arrosage a nos plants des légumes qui chaque jour, grandisse et grandisse encore!

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Après avoir tout cueilli et bien arrosé, nous rechargeons les piles avec le bon sirop de fraise et le pain avec la confiture de fraise qui va avec!

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Petite enfance Ballainvilliers 23-07-2015:

Comme la semaine dernière, Laura et moi nous rendons à Ballainvilliers pour l’atelier petite enfance.

Aujourd’hui nous décidons tous d’apprendre un nouveau jeux collectif: le béret. Les enfants forment deux équipe qui s’installe chacune d’un coté du terrain. Au milieu des deux équipes il y a une assiette en plastique.

Discrètement nous nous donnons des numéro et lorsque Laura appelle un numéro, chacun des joueurs portant ce numéro se précipite pour attraper l’assiette et retourner dans son camp sans se faire attraper ! Au départ les plus petits n’avaient pas très bien compris ce jeux et au fur et a mesure tout le monde a bien joué et ça a beaucoup plu !

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Après cela, les enfants proposent de faire quelques parties du jeux qu’ils appelllnt « dimanche ». Nous apprenons donc les jours de la semaine en nous amusant.

Nous sommes tous en cercle et chacun notre tour nous tapons dans la main du voisin en disant un jour de la semaine. Lorsque nous arrivons a Dimanche le but est de réussir a ne pas se faire taper dans la main. Les petis comme les grands, les enfants comme les adultes s’amuse beaucoup a ce jeux ! Ils ont d’ailleurs continué lorsque nous sommes partis.

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Tout le monde s’assied maintenant sur les tapis, les enfants qui en ont l’age font un exercice pour écrire l’alphabet pendant que les plus petits font de coloriages. Beaucoup s’applique a écrire les lettres.

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Nous finissons par une partie de mikado géant et c’est maintenant l’heure du goûter ! Nous partageons un verre de sirop et des tartines de confiture de fraise.

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A bientôt les enfants !

Jardin de Saulx-les-Chartreux:

Mercredi, 22-07-2015

Une nouvelle journée commence aujourd’hui sous le bleu ciél de Longjumeau, et comme nous sommes habitués, la séance de jardinage avec les enfants reprend après une semaine ou nous n’avons pas pu être présents, et c’est ainsi qu’une belle journée tiens ses ailles au dessous de nous et avec des petits pas on se dirige vers le jardin de Saulx avec un groupe des six filles bien contents d’être là présents aujourd’hui.

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Pour deux d’entre elles c’était une première fois au jardin, et ça leur a beaucoup plu d’y être et de passer une après-midi dans notre compagnie.

Puis nous commençons un ramassage des poires tombés par terre en grande quantité mais heureusement pour nous dans un bon état, prêt pour la confiture!

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Ensuite, un arrosage général s’impose car les plants ont soif et besoin de se nourrir » et nous sommes là pour les aidée a survivre  » , exclame-t-elle, Allya, la petite fille de Zohra en rigolant:  » Oui, nous sommes là pour les aider a survivre car elles aussi vont nous aider pour nous nourrir, et c’est comme ça que on dévient grands. »

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Superbe journée, superbes sont aussi les filles, et nos légumes ainsi!

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Bel Air 22-07-2015

Nous voila parti Aline et moi, Mathilde, pour l’atelier de rue à Bel Air.

En arrivant, il y a quelques enfants nous aident a installer le matériel. Aline commence le mikado géant avec quelques enfants pendant que je cherche encore comment s’installe le badminton.

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Avec des enfants, nous faisons un puzzle, on commence par un puzzle de « oui-oui » que les filles on super bien réussi !

Pendant ce temps la, d’autres font un jeu de construction où il faut assembler plusieurs pièces en formes de toboggan et réussir à ce qu’une bille puisse passer dans tout le circuit.

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Nous avons aussi rapporté le « molky », c’est un jeux que j’aime bien faire avec les enfants et eux aussi. Nous avons fait plusieurs parties, par équipe. Cela ce joue avec des quilles en bois portant un numéro, il faut renverser les quilles pour atteindre 50 points !

C’était la deuxième fois que j’allais à Bel air et je suis contente car j’ai revu des enfants et nous avons eu l’occasion de discuter ensemble.

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C’est maintenant l’heure du goûter, une fois tout le monde installer sur les tapis, les enfants responsable du goûter servent du sirops et du crumble ! C’est un crumble aux prunes du jardin, certains de nos Robinson le trouve trop acide a leur gout et d’autre aiment beaucoup ça.

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Pendant ce moment, quelques enfants ont pu dire vouloir refaire un atelier avec la « slackline » et une autre souhaite faire du maquillage.

Soirée Kesaj Tchave à Buno:

21-07-2015:

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Nous nous sommes rejoints dans l’après-midi de ce mardi pour une soirée avec nos désormais fidèles Kesaj Tchave. Une partie a commencé à profiter du ballon de foot, une autre s’est aussitôt mise à la cuisine car ce soir, c’est couscous Robinson.

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Au château, beaucoup de monde: la trentaine d’enfants du groupe, notre dizaine, et même une colonie de vacances venue de Montreuil. Tout ce monde cuisine, se baigne, fait de la barque, de la musique, joue au foot.

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Nous avons eu droit à notre spectacle perso des Kesaj Tchave, puissant et énergique comme d’habitude, puis nous avons mangé le couscous dehors ; L’ambiance, le monde et la météo étaient avec nous toute la soirée. Nous avons dû écourter pour rentrer chez nous, mais c’est à regret car la soirée battait son plein sur la piste de danse !

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Les enclaves nomades

Avez vous remarqué cette nouvelle frénésie sociale de fermer les locaux, de fermer les MJC , les centres sociaux? Avez vous remarqué comment les anciens locaux résidentiels sont de plus en plus barricadés, inoccupés avec méthode. Les rares espaces collectifs et sociaux qui existent sont immédiatement garnis de barrières. On y rentre par des portes à code , des grilles baissées;  on s’y fait filtrer par l’accueil, on butte sur des horaires de fermeture.

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Le déni et l’exclusion se manifestaient autrefois par le renvoi à la périphérie, la ghettoïsation, ou l’enfermement dans des structures de consolation, de tous les groupes, les classes, les castes qu’on ne voulait pas voir. Ces derniers  étaient poliment ou gentiment renvoyés dans des structures censées les contenir et les retrancher de la vie publique.

C’est cela qui aujourd’hui a été renversé. Tout espace pour ces publics, même à la marge, aussi réduit soit-il, est devenu insupportable. Il faut leur retirer jusqu’au moindre interstice de repli. On lutte aujourd’hui contre les mêmes groupes avec une nouvelle logique: les priver de lieu pour les priver d’existence.

Ces lieux qui hier encore étaient méprisés et n’intéressaient pas les puissants ont pris une importance stratégique. Il s’agit de les reprendre pouce par pouce et de les neutraliser. On présente comme une reconquête le fait de chasser les pauvres des lieux qui leur servaient de refuge. On présente comme inacceptable que les groupes exclus et dominés puissent être quelque part chez eux.

Alors ou bien on ferme, ou on récupère les structures qui étaient à leur nom. Et on met en oeuvre une pédagogie sécuritaire, qui les en éloigne .

Et tout est inversé: les devantures, les ouvertures sont là pour filtrer; tandis que l’accueil est là pour refouler. Les salles d’activité sont là pour être fermées et les groupes sans but ne retiennent plus personne.

Les équipements publics sont ou bien privatisés et payants, ou bien démolis et neutralisés. Et surtout la règle d’or est : on ne bâtit plus rien de public ou de social.

Les équipements collectifs sont comme les logements vraiment sociaux: on sait plus en produire, et on s’imagine toujours que le progrès passe par leur destruction.

Ce qui est institué aujourd’hui c’est bien la désapropriation de tous les espaces.  Nous sommes réduits à l’état d ‘usagers de nos espaces de vie que ceux ci soient privés, , publics ou professionnels. Nous pouvons y être accueillis, nous pouvons les fréquenter , nous ne pouvons pas vraiment les habiter, les détourner ,les transformer et encore moins les, créer.

Toutes les tentatives d’habitation véritable de l’espace , d’y laisser notre empreinte, de les vivre et de les utiliser même un  peu, sont plus ou moins vues comme de l’abus, de l’illégitime, de l’invasion.

Une nouvelle morale se forme, se répand, se proclame et s’impose; elle consiste à interdire d’habiter , à ne pas laisser de traces. Dès lors toute occupations devient temporaire ou fugace; nos enclaves de vie ne sont que nomades, à l’image des ateliers de rue, en pédagogie sociale.

Notre appropriation ne s’inscrit plus dans l’espace, mais dans le temps. Seul un temps défini et balisé peut nous autoriser à vraiment vivre l’espace et à en faire une possibilité de vivre ensemble.

La Pédagogie sociale est une pédagogie de reconquête du temps , pour une époque sans espaces à habiter.  ce que produisent nos ateliers c’est du temps d’habitation, du temps de vivre et produire ensemble .

Nous intervenons sur des espaces que nous ne possédons pas, mais auxquels , en revanche , on donne un sens nouveau : les friches deviennent jardins magiques, et les espaces publics ateliers de production collective.

On ne peut pas chasser ceux qui sont dehors, on ne peut pas fermer ce qui n’a pas de murs.

Nous habitons subrepticement, nous occupons à temps perdu; nous logeons à de nouvelles enseignes.

DIMANCHE 19 JUILLET 2015

Jardin

Aujourd’hui, le temps nuageux et quelques mésaventures chez nos adhérents ont réduit l’effectif prévu. Nous étions 12 au jardin.

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En ce moment, c’est l’été, donc il y a beaucoup à cueillir, beaucoup à aider à pousser, beaucoup à couper.DSCN0775

Nous nous sommes tous mis au travail, encore une grosse récolte de courgettes, un peu de désherbage, quelques carottes, quelques radis, des poires que nous avons tenté de faire en jus grâce à une nouvelle machine achetée par Laurent.DSCN0799
Au menu, merguez et salade. Nous nous sommes régalés comme d’habitude. DSCN0783

Après ça, avec les récoltes de rhubarbe et de poires, nous avons fait une compote sur le feu, que nous avons dégustée avant de rentrer.

SAMEDI 18 JUILLET 2015

Champlan

Nous sommes allées à 3, à Champlan (Laura,Leila,Ramona ) Nous avons fait fais le tour dans le camps pour chercher des enfantsSAM_5460

Certains étaient partis en Roumanie et lquelques autres (5-6 enfants)ils étaient avec leur parents faire la manche. SAM_5461

Nous sommes restées avec Roberta et Sami on a joué a la dînette ensemble et on a pris le goûter.

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Nous espérons retrouver les autres enfants la semaine à venir.

 

Villa Saint Martin
( Mathilde) Je raconte l’atelier de rue de la Villa Saint Martin.

Avec Quentin et Nicolae nous avons aménagé un coin pour les petits au coeur de l’atelier,  avec la dînette. Nous avons lancé un chantier pour  consolider la table du jardin et la décorer ainsi que, selon Nicolae, la « grande bataille du siècle ».
Quand nous sommes arrivés, les enfants présents se sont immédiatement investis dans le bricolage. Vous vous souvenez la table en palette que les enfants ont commencée, lors de l’inauguration du jardin? Il ne restait plus qu’a la consolider et bien sûr, la décorer selon l’envies des enfants !  DSCN0733
Nicolae et moi sommes resté avec les plus petits a déguster les bons gateaux préparés par les petits avec la dînette. Il n’y avait pas beaucoup de monde: mais au fur et a mesure d’autres maman et  enfants nous ont rejoints.

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Avec Nicolae nous avons proposé un grand jeux pour se rafraîchir ! Les enfants nous ont aidés a inventé les règles. Ils ont déposé le drapeau que nous avions apporté a un bout du terrain et nous étions a l’autre bout. Nous avons formé deux équipes: les bleu et les rouge armés de saladiers d’eau et d’éponges. Il fallait être réactif et tactique pour que notre équipe puisse aller attraper le drapeau sans se faire toucher par les éponges qui volaient !

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Nous avons fait plusieurs parti et a la fin l’équipe qui avait réussi a prendre le drapeau a courser l’autre équipe et tout le monde se mouillait avec les éponges d’eau. Cela a terminer l’après-midi avec des rires.
Les Robinsons qui étaient a la table sont revenus pour le goûter avec quelques éclaboussures de peinture !

Après le goûter, on se dit  » à dans deux semaines » avec des idées d’atelier a faire ensemble. Oh oui dans deux semaines, la semaine prochaine nous serons a Chamarande pour une sortie avec des familles.

VENDREDI 17 JUILLET 2015

Jardin et La Rocade 

En cette journée ensoleillé, nous décidons d’aller tous ensemble au jardin et ensuite, d’aller a la Rocade pour l’atelier de rue.

Nous arrivons au jardin où chacun se met a un travail. Il faut désherber sous la serre, arroser une grande partie du jardin, surtout les haricots qui pousse pousse et pousse a grande vitesse  ! Il faut aussi ramasser des courgettes et cueillir les poires et les fruits rouges.DSCN0728

Les petites poires sont très bonnes et il y en a tellement sur les arbres  ! Nous faisons une grande cueillette qui nous servira pour préparer le goûter à l’atelier cuisine de la Rocade  .

Les fruits rouges se font un peu plus rares, les framboises ont souffert de la chaleur mais il y a comme même des fraises et des mûres. Nous allons déguster de bonnes tartes au fruit tout a l’heure.DSCN0725

Nous avons réussi a faire tout ça et Nicolae a même pu semer de nouvelles graines de radis que nous avons bien arroser.

Nous repartons, les bras chargé de fruits et de courgettes et c’est maintenant le moment d’aller a la Rocade.

Puis ATELIER DE RUE

Avec l’aide des adultes qui étaient au jardin, nous installons l’atelier. Ce vendredi ce sera atelier petite enfance, jeux de société, cuisine et théâtre  !

Quand nous arrivons il n’y a pas beaucoup de monde mais nos Robinsons  : enfants et parents arrivent petit a petit partager cet après-midi.

La cuisine débute tout de suite, cela plaît à de nombreuses personnes, de préparer des bonnes tarte au fruit du jardin. Il se mettent a réaliser deux tartes dont je vous reparlerai plus loin.

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Pendant ce temps, Tito et des enfants font des parties de jeux de société et surtout de «  uno  »  ! C’est un jeux que les petits comme les grands apprécient. SAM_5446

Le tapis de la petite enfance se remplit durant l’atelier: jeux de construction, dînette, hochet sont tous utilisé et certains s’installent même pour se reposer sous une couverture, a l’ombre.

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Théâtre de rue: Cinq enfants, Quentin et moi débutons du théâtre.

Aujourd’hui, Quentin a préparé une petite scène basique, sur le scénario de 3 personnes qui se disputent pour une histoire de ratatouille. On commence par lire la saynette tous ensemble et chacun a dit ensuite ce qu’il en avait compris.

Nous formons alors deux groupes  : l’un pense que la scène se déroule pendant un repas en famille avec une maman et deux frères de 5 ans. L’autre groupe dans lequel j’étais, avons fait cette scène avec une maman, un papa et une adolescente. Nous créons alors, chaque groupe, notre scène a partir du même texte. Seulement, nous ne prenons pas les même personnages et interprétons le texte de façon différentes. Nous nous sommes donc entraîner a jouer le théâtre, se créer et incarner un personnage. Nous avons décider de jouer cette scène comme une comédie et cela a fonctionné  ! SAM_5457

Il est temps de ranger le matériel et de s’installer pour partager le gouter. Nos robinsons cuistot nous ont préparer une bonnes tartes a la crème d’amande, aux poires et framboises  ! Mmmmmmh, nous nous régalons  !

Une fois la tarte dégustée,, les deux groupes de théâtre présente leur scène aux autres et nous avons ien réussi a faire rire tout le monde. Deux scènes au texte identique mais différentes et drôle  !

Voila, l’après-midi se termine a la semaine prochaine  !

JEUDI 16 JUILLET 2015

Atelier petite enfance Ballainvilliers

Bonjour !

Laura et moi, Mathilde, allons sur le camp de Ballainvilliers pour l’atelier avec les enfants. Il fait vraiment très chaud aujourd’hui et les enfants n’ont pas trop envie de courir.

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Nous commençons donc l’atelier, assis sur les tapis, par la confection d’un DAZIBAO. Nous prenons pour thème la nature et les enfants dessinent des fruits et légumes autour d’un grand pommier.SAM_5336

C’est aussi l’occasion d’apprendre le nom des fruits et légumes et leurs couleurs. Le désibao se remplit des dessins des enfants ! Et puis, nous ramassons des feuilles, des fleurs, des branches… Le DAZIBAO prend vie !SAM_5362

Nous collons ce que nous avons ramassé et aussi des graines de haricots. Les enfants ont aimé coller les graines et les feuilles. Parfois c’était un peu difficile de les faire coller, mais ils se sont bien débrouillé ! Après ce moment créatif, les enfants ont eu envie de faire un « tomate ketchup », c’est un jeux qui leur plait beaucoup.SAM_5363

Nous partageons maintenant le goûter, de bon sirops frais et des madeleines au chocolat que nous ont donné Animakt. Mmmmmh un vrai régal !SAM_5385

 

Skatepark et jardin

Cet après-midi, la canicule était au rendez-vous et malgré cette grosse vague de chaleur, les enfants aussi…mais les plus grands seulement !DSCN0691

Hafsatou, une copine à elle, Najamie et Timothée nous attendaient de pied ferme puis toute une fratrie nous a rejoint et d’autres enfants ont passé un bout de temps avec nous. Au programme de cet atelier : lecture de contes, jeux de société et de logique, badminton et un peu d’acrobatie pour Hafsatou qui demande toujours à en apprendre davantage !DSCN0698
Après toutes ces activités, nous avons partagé un petit goûter pour prendre des forces avant de prendre la route du jardin et nous y avons trouvé de belles et succulentes petites poires bien sucrées que nous ne manquerons pas d’utiliser demain pour cuisiner ensemble sur l’atelier de rue de la Rocade une bonne tarte aux poires toute fraîche…kronik skatepark et jardin (6)

qui sera peut-être d’ailleurs agrémentée de quelques bonnes petites framboises jaunes et rouges…rendez-vous pour la confection et la dégustation demain sur l’atelier de la Rocade !

MERCREDI 15 JUILLET 2015

Bel Air

Il fait chaud aujourd’hui ! Le temps parfait pour profiter de jeux d’eau en extérieur ! Une bassine, des objets flottants, de quoi transvaser et c’est parti pour jouer tout en fraîcheur.SAM_5247

Les plus grands ont préféré jouer au badminton mais semblaient tout de même être tenté par les bruits de l’eau et les rires des enfants.SAM_5257

QUI VEUT FAIRE UN JEU COLLECTIF ? C’est avec un grand plaisir que nous nous sommes tous retrouvés, grands et petits, afin de pouvoir faire une balle aux prisonniers… Nous avons fait deux équipes, préparé deux bassines d’eau comportant des éponges…SAM_5264

Chacun son éponge en main… 3, 2, 1, BOOM ! La bataille d’eau a commencé… Tout le monde a su profiter, s’amuser en ce mercredi ensoleillé.SAM_5290

Nous avons tous beaucoup couru… Il est temps de prendre le goûter et de s’hydrater avec un verre de sirop frais.SAM_5313

Au revoir les enfants, à mercredi prochain ! Merci pour ces sourires et cette ambiance. Seul bémol : c’est passé trop vite !

Nous avons pu par la suite récupérer des gâteaux, du surimi, du jambon, offert par animakt. De quoi faire de bons goûters pour les jours qui viennent !