Rase-mottes

 

A l’heure de la gouvernance, du management, du pilotage de projets , de l’éloignement et de la prise d’altitude de tout pouvoir et tout projet…nous préférons être « rase mottes ». Ni se tenir dans le bureau du travailleur social, prisonnier de la structure qui le « protège » de son public.   Non pas même, se camper dans la verticalité de l’éducateur de prévention, qui reste mobile, et qui souvent s’échappe.

Nous préférons être « rase mottes », ras la terre, ras le béton, sur le gazon, sur le tapis, dans le quartier, en pied de caravane ou d’immeuble, fixes, … enracinés.

Chaque métier se définit par une posture: le cadre social vole de réunions en réunions, le  travailleur social « accueille », « accompagne », « rencontre »,  mais reste le plus souvent dans ses murs.  S’il en est ainsi la posture du pédagogue c’est au sol, à hauteur d’enfants, de chats , de chiens, de rats.

Sur leurs tapis colorés, les pédagogues sociaux ressemblent à des scribes accroupis,  des fidèles en prière, des bouées colorées dans une marée urbaine.

Ce qui est formidable, quand on est petit, c’est qu’on est AU DESSUS DE TOUT, à force d’en être en dessous.   Les conflits policiers, sécuritaires, ou insécuritaires, les manoeuvres, les enrôlements, les idéologies, les calculs politiciens … tout cela nous passe loin,  au dessus. Tout cela semble bien déraciné et éloigné d’une réalité sociale, complexe, multiple plurielle et déroutante, dans laquelle nous nous ancrons et que nous efforçons de déchiffrer.

De l’ancre à l’encre, du défrichage au déchiffrage,  nous nous intéressons à toutes  les traces: des trace spersonnelles, des traces collectives, des traces de vie, de chagrins et d’histoires. Des traces de rage et de colère. Des traces pour dire j’existe. Des créations, des graines semées à tout vent.

Bien entendu, à Robinson,  « les Razmottes » , savent aussi , en toute occasion, casser et bêcher les mottes, ou  les retourner pour les jardins, les cultures …et les récoltes!

Samedi à la Villa St Martin:

Les filles font la queue pour avoir une athebas dans les cheveux,

 tandis qu’un petit groupe nous prépare des cookies.

 Quelques enfants du camp de Massy nous rejoignent en compagnie de Scilla. Ces derniers s’installent devant l’atelier perles. Des toutes petites jouent a la poupée et d’autres dessinent des fleurs.

Vendredi

La rocade :

Nous sommes passés entre les goutte cette après midi. Benjamin propose un jeu avec la corde pendant qu’Aline discute avec une maman qui continue un collier, commencé auparavant. Les filles font des scoubidous entre deux tours de tourniquets, et des garçons font des perles en parlant de leur maîtres ou leur professeurs.

Jardin de Chilly-Mazarin

Cet après-midi un groupe intergénérationnel se rend au jardin : enfants, ados et adultes se retrouvent pour nettoyer le terrain où nous n’étions pas revenus depuis 15 jours. De nombreuses feuilles sont tombées et nous les avons ramassées. Aussi, de nombreux bulbes ont été plantés, il faudra alors attendre Février-Mars pour les voir fleurir. Le travail de taille sur les arbustes à continué et l’ensemble des végétaux du fond du jardin ont été taillés. Nous y voyons plus clair désormais. Enfin, les enfants profitent du parc pour aller y voir les animaux.

JEUDI

Wissous

L’atelier se déroule dans la calme, quelques enfants ou ados ont envie d’écrire quelques lignes dans leur cahier. D’autres viennent proposer de goûter leur préparation à la dinette. D’autres préfèrent colorier et jouer au croque carottes.

Jardin de Saulx

Nous bénéficions de quelques brèves éclaircies cet après-midi à l’équerre. Nous nettoyons et continuons de désherber la parcelle qui sera expréssement retournée la semaine prochaine.

Pour se réchauffer on continue de découper du bois à l’aide de scies et de plus ou moins grands sécateurs.

Skate park

Aujourd’hui l’atelier met un peu de temps à démarrer. Il n’y a pas beaucoup d’enfants, nous décidons donc d’aller à leur rencontre à la villa st Martin.

Quelques uns nous rejoignent et nous ne seront pas moins d’une vingtaine au moment du gouter. L’atelier athebas continu tandis que d’autre jouent à des jeux de sociétés, font des coloriages, lisent des contes.

 

MERCREDI

Moulin Galant  :

Aujourd’hui  Anaïs et Aline ont proposé un atelier Athebas pour les enfants du camp de Moulin Galant. Il s’agit de tissus qu’on enroule autour d’une mèche de cheveux pour en faire une jolie tresse colorée.

Nous avons ramené de grands classeurs avec des photos et textes de nos kroniks pour les montrer aux enfants.

Bien sur, ils ont également coloriés et joué comme à l’habitude.

Jardin de Saulx

Un bon groupe d’enfants se rend cet après-midi au terrain pour préparer le début du chantier qui aura lieu la semaine prochaine. On délimite une future parcelle qui sera retournée à l’aide de piquets et de ficelles. Chaque enfant fait sa part de travail. Ensuite nous ratissons et désherbons la parcelle, pour la nettoyer un peu avant l’accueil de la motobineuse qui se chargera de la retourner. Un peu de taille et de coupe de bois est également au programme.

KroniKs des Robinsons de DIE

La météo est humide aujourd’hui, et vers treize heures, je pars pleine d’espoir car il y a une éclaircie. Mais à quatorze heures, quelques gouttes se mettent à tomber. Rien de dramatique et j’ai le temps de visiter la cabane que les enfants ont construite « près de l’autoroute » (la départementale qui passe derrière les bâtiments) : quelques planches récupérées à la scierie voisine, un couvercle de gazinière posée sur une bûche en guise de table et un « arbre de Noël » (un arbuste mort décoré de détritus). Simple et chaleureux. Les enfants me racontent que Mehdi, treize ans, les a aidés dans la construction. Naïssa m’explique qu’il y a une liste des personnes qui peuvent entrer et elle me demande d’ajouter mon nom.
Aïe… La pluie tombe drue et nous devons nous réfugier à l’intérieur. Cassandra a repéré que les feutres commencent à fatiguer et voudrait en acheter des neufs mais je pense que nous avons encore largement de quoi faire et je lui sors une boite pleine de gros crayons en excellent état. Aussitôt nous commençons à dessiner. Il y a huit enfants et deux adultes dans cette pièce minuscule, mais nous avons maintenant l’habitude de ne pas nous marcher sur les pieds.
J’ai apporté mon ordinateur et nous pouvons visionner le petit film que Cassandra a fait il y a trois semaines. Nous allons même le regarder plusieurs fois, le commenter et parfois chercher à comprendre pourquoi nous avons ce résultat. Cassandra n’est pas la seule à accrocher et je sens que je tiens peut-être là un fil conducteur dans l’action avec les enfants. Nous avons refait quelques essais de films mais nous ne sommes pas arrivés à importer ça sur le logiciel de montage. Il va falloir trouver de l’aide parce que je n’ai pas les compétences en informatique…
Je ne sais plus trop comment nous nous sommes mis à faire de la musique. Alin, bénévole à la radio locale, est allé chercher son micro et nous nous sommes même enregistrés ! Et nous pouvons nous permettre de faire beaucoup de bruit puisqu’il n’y a pas de voisin… Les enfants eux-mêmes trouvaient que c’était trop fort !
Après le goûter, la séance a fini en chahutage. Personne n’est pressé de rentrer à la maison.

 

 

 

 

 

 

La pédagogie est la science de l’espoir

Dépasser l’optimisme vain , qui pousse un jour ou l’autre à ne plus vouloir regarder en face une réalité qui déprime, déconcerte ou provoque notre incompréhension.  Les discours optimistes affichés, par certains cadres institutionnels , élus ou dirigeants relèvent ainsi  davantage du désir de faire taire les faits et d’imposer une image plus acceptable. Le problème est que – un certain temps-  l’image, laisse plus de traces que la réalité.

Dépasser le pessimisme ou la peur d’être déçus, de ne pas  réussir , ou pire de subir des conséquences désastreuse de ce qu’on souhaite entreprendre. Le pessimisme  suinte et se distille de partout dans les territoires en crise,  et chez les professionnels de première ligne, qui se disent et se sentent empêchés d’agir.

Contre les « hallucinations positives » ou les discours de découragement,  les verres à moitié plein ou à moitié vides, qui nous laissent toujours sur notre soif, nous préférons la Pédagogie.

La Pédagogie n’espère pas, elle n’attend rien d’ailleurs: elle agit . Elle n’hésite pas sans fin, elle ose et met les craintes à l’épreuve de la réalité , en leur donnant leur juste mesure.

« La Pédagogie est la science de l’espoir » disait Paulo Freire, mais ce n’est pas un espoir vain, pas un espoir de spectateur, pas un espoir impuissant. C’est l’espoir de ceux qui se lancent, et qui dans les périodes les plus ternes osent les plus belles entreprises

C’est ainsi que nous voulons que cette CRECHE TRES SOCIALE qui a été empêchée d’ouvrir à LONGJUMEAU,  devienne la plus belle des crèches: LE JARDIN D’EVEIL ET D’EDUCATION PRECOCE, INNOVANT, INCONDITIONNEL ET NOMADE , dont nous venons de mettre le projet en mouvement.

Ainsi la CRECHE et l’action éducative précoce, des Robinsons qui n’a pu ouvrir nulle part, sera partout  Elle s’étendra dans les espaces publics du quartier , elle s’ouvrira dans les bidonvilles. Elle ira à la rencontre de tous les jeunes enfants oubliés, de tous ceux qui n’ont pas eu de place en crèche, de tous ceux qui sont exclus de la vie sociale et culturelle de leur territoire, de ceux qui avaient déjà des parents sans place.

Ce ne sera peut être pas une crèche au sens administratif ou classique du terme; mais elle sera une crèche au plus fort du sens symbolique: un espace ouvert d’éveil, d’épanouissement et d’éducation pour tous les jeunes enfants et leur famille; un espace régulier,  sécurisant, mais aussi riche et débordant.

Les temps sont durs, les subventions se font rares, les horizons se bouchent…

Alors plus que jamais, il est nécessaire d’inventer , de réinventer: CREONS!

« Le plus grand mal que tu puisses leur faire, c’est de promettre et  de ne pas tenir. D’ailleurs tu le paieras cher et ce sera justice »,   F. Deligny

Dimanche :

Aujourd’hui nous étions 10 au jardin. Nous avons commencé par « tenter » d’allumer un feu ( autant dire que la manœuvre a pris du temps…)

Les merguez , très  attendues  ne se sont pas fait prier et c’est avec appétit qu’on les a manger.

Après le repas,  nous avons planté des bulbes, vérifié si les maïs étaient mûrs (ils ne l’étaient pas) et récolté quelques poireaux.

Enfin le froid commençant à se faire ressentir, nous sommes allés chercher des châtaignes dans la forêt d’à côté .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De retour au jardin, nous prenons le goûter sous les quelques rayons de soleil encore présent ainsi s’achève cette belle journée.

SAMEDI à la Villa Saint Martin

Aujourd’hui, nous avons  droit à un beau soleil. Cependant cela n’empêche pas le vent froid de nous glacer les os. Comme nous sommes nombreux, beaucoup d’ateliers ont pu être installé : les enfants ont fait de la cuisine et réaliser de très bons sablés (encore mieux si Anaïs n’en avait pas fait fait brûler la moitié. Motif : le nouveau four chauffe correctement !!! on aura tout entendu !), à côté Garance fait des athébas.

      

Il y avait aussi des instruments de musique et les enfants nous ont fait un petit concert improvisé, des perles avec la réalisation de bracelets, constructions d’avions en papier et baptême de l’air.

Après toutes ces activités nous nous réunissons pour le conseil de quartier. Ensuite nous partageons le goûter : un bon chocolat chaud qui réchauffe.

VENDREDI

La rocade

Aujourd’hui nous sommes passés aux horaires de vacances scolaires. Les ateliers commencent à 14h00.

 

Après une matinée de pluie, nous allons à la Rocade accompagné des enfants déjà présents devant le local. Nous avons installés un atelier scoubidou.

 

 

Anaïs et garance propose de faire des dessins afin de répondre au courrier de Die, benjamin joue au foot avec les enfants. Mais vers 15h45 la pluie fait son retour et nous devons nous abriter sous le grand sapin. Nous y servons le goûter, une chanson pour se réchauffer. Mais rien à faire la pluie ne part pas et nous rentrons accompagnés des enfants.

MERCREDI

Moulin Galant

Cette après midi, nous avons un beau soleil. Comme vous le savez déjà nous sommes le 31 octobre. C’est donc la soirée d’Halloween, nous avons donc comme promis amener du maquillage. C’est Garance et Iasmina qui ont eu la lourde de tache de transformer ses gentils petits ange en véritables démons.

     

Il avait aussi un espace pour les petits, football, jeux de société.

Pour le goûter nous avons ajoutés des sucreries qui ont ravi les enfants. Attention aux carries !!!

Au jardin de Saulx

Le soleil est de la partie cet après-midi à l’équerre. Un bon petit groupe d’enfants s’active malgré le froid. Nous coupons du bois, à l’aide de sécateurs, d’huile de coude, de scies…ce précieux bois nous servira pour nous réchauffer et pour les grillades lors des fraiches journées de dimanche auxquelles nous nous préparons.

Nous avons planté des bulbes la semaine dernière et nous les arrosons copieusement pour que nous puissions profiter au début du printemps  de belles fleurs.

On termine la journée par un début de construction de cabane.

KRONIK DES ROBINSONS DE DIE

Une quarantaine de personnes étaient présentes ce samedi pour l’atelier de rue.
Pendant que certains préparaient du thé à la menthe sur nos poeles-roquettes (cuiseur à bois économe fait-maison), d’autre aménageaient un terrain de pétanque et démarraient un tournoi.


Les éducateurs de prévention de l’espace social nous on rejoint avec un groupe de jeunes, avec qui nous avons partagé les gateaux que chacun avait préparé.

Tout est à prendre (apprendre)

Le but de toute éducation n’est il pas apprendre à prendre , c’est à dire à attraper ce qui arrive, et à vivre ce qui surgit?

Saisir la rencontre quand elle se présente, l’idée quand elle surgit; apprendre à bifurquer.

Selon Henri Desroche, théoricien de la coopération dans la recherche et de la recherche/action, « apprendre » est une action se décline en quatre mouvements complémentaires, que je reprends ici.

Apprendre à surpendre

En pédagogie sociale, on a recours à la surprise; elle seule nous sauve de la violence immobile et ordinaire. Nos tapis, nos actions, notre présence sont des ruptures. Surprendre est un art, auquel s’adonne le pédagogue.

Apprendre à apprendre

Il s’agit d’apprendre de tout et de tous; que les âges apprennent les uns des autres. Et pour cela il faut avoir de l’intérêt, de la curiosité, se questionner sur chacun.

Apprendre à comprendre

C’est à dire apprendre la différence; être capable de se penser à la place de l’autre; envisager le sens , même quand il n’est pas le nôtre.

Apprendre à entreprendre

Telle est la fin de la boucle, et le but de toute action en pédagogie sociale: trouver le sens, l’énergie, l’occasion et le moyen d’agir!

Ainsi la recherche et l’action se rejoignent , s’alimentent mutuellement , sans jamais se clore et composent… une Pédagogie!

« L’innovation sociale nécessite les moyens de son existence.

 Elle est affaire non pas de doux rêveurs, mais d’acteurs ancrés dans un univers tout à la fois matériel et idéel. Trouver les ressources financières nécessaires relève souvent d’une véritable gageure.

Ces collectifs affrontent, du fait même de leurs propositions alternatives, des difficultés à assurer leur pérennisation.

Si leurs objectifs sont généralement entendables, voire semblent pertinents auprès de différents décideurs et financeurs, il n’empêche que leurs propositions ne participent pas aux priorités politiques retenues et servant de critères à l’attribution de financements.

Aussi soutenir une innovation sociale dans le temps suppose une réelle tolérance à l’incertitude, une réelle résistance à l’angoisse des lendemains. Ces collectifs ne savent pas si leurs pratiques et leurs conceptions finiront par être reconnues et légitimées.

Ils doivent affronter la précarité et défier l’avenir. »

Eve Gardien  , « Des innovations sociales, par et pour les personnes en situation de handicap ». Eres, 2012

Dimanche au jardin

Aujourd’hui,nous allons au jardin accompagné de Théo, Najami, Dylan, Amira, Corentin et Benjamin. C’est sous un beau soleil que se déroule cette journée mais le thermomètre ne décolle pas. Les filles ont joué à « C’est du propre » dans le camion en alternance avec une petite séance de dance. Corentin s’est improvisé chef cuisinier et débroussailleur avec Théo. Quant à Dylan et Benjamin, ils ont achevé le toit de la table à feu.

Après tant de travail et un bon repas nous sommes repartis et laissons le jardin se reposer.

 

Samedi à la Villa Saint Martin :

Aujourd’hui, divers ateliers sont mis en place : Scoubidous, perles, peinture, Halli Galli, jeux petite enfance, corde à sauter géante. Garance organise un cache cache, et Corentin une gamelle.

Julien et Salomon qui voudraient travailler avec nous, autour d’un court métrage, avec des adolescents sont venus découvrir notre façon de travailler sur l’atelier.

Mais tous les ateliers s’arrêtent avec la pluie et le vent froid qui arrivent. Aline propose aux enfants de faire le tour du terrain de foot pour se réchauffer  Nous finissons par tous faire de la corde à sauter. Après nous partageons le goûter tous ensemble. Un bon chocolat bien chaud : « ça fait du bien ».

 

VENDREDI

Notre soirée conviviale à la salle Breten :

Cette soirée fut mémorable ! Cette fois, nous avions prévu de la musique et ça a fait son effet. Avant même de manger, l’ambiance était déjà là.

Un bon groupe d’enfants roms des 2 camps dansaient en cercle avec notre super bénévole, Ramona !

D’autres comme Jessica les ont rejoins, sur le son roumain « Michto! ». Nous avons commencé  à manger pastels, makrouds et autres spécialités sans arrêter de danser.

 

 

Après quoi, ce fut au tour de la chanson : Jessica, à l’aise interprétant « ma révolution » de Jennyfer,et Oumar et Kéliane, le morceau, » ma direction » de section d’assaut.

 

 

 

Une dernière démonstration de danse du ventre  improvisée par nos petits roms, et c’est le tour de Dylan et Luis et de leur petit concert alliant guitare électrique et chant. Nous devrions bientôt entendre à nouveau parlé du groupe Wolfillusion !

 

 

Spéciales dédicaces à nos collègues Ramona et Alexandre pour l’animation de cette soirée. N’oublions pas non plus, les petites mains qui nous ont aidé à préparer quelques tartes salées et salades.

 

Merci à Csilla et Béatrice d’avoir accompagné des enfants de Wissous. Bravo à tous !!!!

Au jardin de Chilly :

Le temps s’est bien refroidi aujourd’hui. Pour nous réchauffer, nous continuons les travaux de taille au jardin potager. Le balayage des feuilles mortes est également au programme de cet après-midi, ainsi que le désherbage, le bêchage. Nous récupérons le bois découpé au préalable  qui nous servira pour faire le feu au jardin. Nous terminons en nous réchauffant grâce un bon thé à la menthe.

 

A la rocade

On ne pensait pas qu’il ferait si froid, Du coup, on n’est pas assez couvert et on a froid ! Alors on s’excite sur le jeu Halli galli pour se réchauffer, et on joue à « sorcière sorcière » à la corde à sauter.

Deux trois petits bien emmitouflés, sont venus nous rejoindre sur les tapis. On  anticipe un peu le goûter pour se réchauffer avec un bon chocolat chaud !

Jeudi

A Wissous :

L’atelier s’est déroulé essentiellement autour du vélo et du maquillage. Les enfants étaient ravis et voulaient différentes têtes, monstres, héros, princesses… Des adultes se sont joints à nous pour réparer leur propre vélo. D’autres enfants font leur coloriage et des scoubidous et les feutres commencent de plus en plus à s’éparpiller sur le tapis. C’est l’heure de ranger !

 

 

 

 

 

 

Au jardin de Saulx

Nous arrivons sous un beau soleil automnal à l’Equerre. Plusieurs activités sont au programme. Nous terminons de nettoyer et désherber la serre. Nous continuons à couper du bois en prévision des fraîches après-midi hivernales. On dépose du BRF sur une allée ou le grillage avait été retiré dimanche. Enfin nous délimitons la future parcelle qui sera transformée et retournée lors du chantier en collaboration avec l’association Hercule.

A la Croix breton :

Nous étions le même nombre d’enfants aujourd’hui mais avec pour différence : Le temps ! Nous étions au soleil avec un bon petit vent frais, ce qui était vraiment agréable ! Nous avons joué au ballon, au mikado, fait des coloriages, au frisbee et à la poupée. Beaucoup de jeux à disposition donc pour cet atelier fort agréable !

Au Skate Park

Aujourd’hui nous avons du soleil, mais ils nous manque un tapis. Donc nous avons fait un atelier très convivial de par la proximité. Différents pôles sont mis en place : petit coin jeu enfance, jeux de sociétés, et beaucoup de coloriages. Aline a fait une animation frisbee et corde à sauter.

 

Ensuite, est venue l’heure du rangement et du rebouchage des feutres, pour finir avec le goûter.

  

MERCREDI

Au Parc Nativelle :

Cette après-midi la ludothèque était pleine, nous  avons donc décidé de prendre ballon, raquettes, plots pour faire des jeux en plein air. C’est au parc Nativelle que l’on s’installe. Nous commençons par une balle aux prisonniers puis nous faisons un foot.

Ensuite, certains vont jouer à la corde à sauter pendant que d’autre joue au tennis.  Nous terminons cette après-midi par un goûter plus que bienvenu après tant d’effort.

Moulin Galant :

Aujourd’hui pas de pluie mais le froid commence à se faire sentir. Malgré cela nous nous installons, 4 atelier sont proposés : scoubidou, jeux de sociétés/cartes, maquillage, jeux pour les petits. Les scoubidous et le maquillage ont remporté un franc succès et renouvelés la semaine prochaine, ainsi que le jeu de sept familles.

 

Dans l’ensemble l’atelier s’est déroulé dans une bonne ambiance avec complicité et échange.

 

Au jardin de Saulx

Fraiche après-midi au terrain de l’équerre. L’opération plantations est lancée. Les bulbes de plusieurs fleurs sont mis en place avec entre autres des Tulipes, Allium…

Une autre petite équipe récupère toutes les dernières tomates présentes sous la serre  que nous emballons dans du papier journal pour les faire mûrir.

Enfin nous terminons la journée en déposant du BRF sur une allée.

KroniKs des Robinsons de DIE

samedi 27 octobre:
Le vent du nord souffle fort et il fait froid. J’arrive avec un ballon et Yanis entame une partie de foot avec son copain Rayan. Ça ne durera pas très longtemps, le ballon ayant atterri sur le balcon d’un appartement inoccupé au deuxième étage.
Alin sort des flacons de vernis à ongles et nous jouons à nous peinturlurer les doigts de toutes les couleurs.
Je profite d’un petit moment avec Cassandra pour lui reparler du film qu’elle a fait samedi dernier. Elle semble étonnée de mon intérêt et ravie de ma proposition de construire quelque chose autour de la photo-vidéo.
Pour se réchauffer un peu, nous finissons avec des jeux style « tomate » ou « l’épervier » et créer des parties de fous rire générale. Et nous prendrons le goûter à l’intérieur avec de la tisane de thym, menthe rapporté par Robin.

Sécurité contre Sécuritaire

    

Comme le rappellent les historiens, le terme sécurité dans son sens lointain et latin ne signifiait pas tant le sens qu’on prête à ce concept aujourd’hui que la notion de «tranquillité » et de sérénité », c’est à dire, tout le contraire de ce que représentent, pour nos contemporains, le souci perpétuel de la sécurité.

   Certes, comme nous le rappelle Robert Castel, dans son « Insécurité sociale », sur le plan sociologique, la demande de sécurité policière, judiciaire et militaire croît d’autant et au fur et à mesure que décroît notre « sécurité sociale », c’est à dire notre confiance en l’avenir, notre place dans la société, notre  assurance contre la précarité.

   Le demande de sécuritaire augmente quand la véritable sécurité, sociale, humaine, affective régresse.

Or, pour l’éducation,  dans le domaine du travail social, nous avons vu la liberté des acteurs éducatifs, mais aussi de leurs publics, toujours plus entravées par un double discours sécuritaire :

–       l’un nous alerte constamment contre le danger que représente la vie en société, l’altérité et la différence, nous replie sur nos institutions et sur nous mêmes

–       l’autre nous bombarde de principes de précaution, de recommandations, d’auto limitations,  et nous met en garde contre les dangers et la responsabilité de tout chacun, et cultive la phobie des risques.

Or quelle sécurité est à promouvoir ? Celle qui protégerait vaguement les institutions et leurs acteurs d’éventuelles agressions, attaques, mises en cause et procédures ? Ou celle des enfants et/ ou des bénéficiaires ? Est cela même ?

Rien n’est moins sûr…

  A Robinson , nous visons pour les enfants et les familles (et tous les acteurs) en général une véritable sécurité ; c’est dire que nous  tournons le dos à une vision de la sécurité dictée par les compagnies d’assurance (sécurité assurantielle) pour promouvoir plutôt et davantage une sécurité effective et affective des personnes et des groupes.

  Plutôt que de tourner le dos aux risques, ou de les renvoyer  à un « ailleurs » improbable et commode, nous souhaitons éduquer au risque, et participer d’une réduction constante et coopérative des dangers.

  Plutôt qu’une vision de la prévention des risques sociaux, réduite à une «privation » de toute éducation qui vaille la peine, nous préférons une prévention essentiellement primaire, passant par le renforcement des facteurs d’expression, d’organisation et de protection des personnes et des groupes.

Au sécuritaire, nous préférons la sécurité, de la même façon que nous préférons l’autorité à l’autoritaire et l’utilité à l’utilitaire…

 Dimanche au jardin:

Nous appréhendions la pluie, et c’est un grand soleil qui nous accueillit en ce dimanche! De quoi profiter pleinement de cette belle journée au jardin. Nous avons fait tomber les vestes, les pulls et c’est en tee-shirt que nous avons travaillé! Une équipe « navets » a travaillé au « Replantage » des navets, mains dans le terreau bien frais, au plus grand plaisir des enfants qui s’en sont mis partout.

Une équipe « Construction » est partie en expédition dans le bois d’à côté pour couper du bois, dans l’objectif de consolider la « tente berbère », qui trône désormais au dessus des tables, et qui nous protégera de la pluie.                                                                                  Et enfin, une équipe « Barbecue » et « Arrachage de grillage » a réussi avec succès à faire griller les saucisses et à finir d’enlever le fameux grillage.

Samedi à la Villa Saint Martin :

Aujourd’hui petite pluie fine, divers ateliers sont mis en place. Corde à sauter géante, Uno, Halli-galli et jeu sur la structure motrice. Découpage des citrouilles du jardin avec les enfants et distribution de celle-ci.

Ensuite nous avons fait le conseil de quartier, les enfants ont pu nous parler de leur aventure de classe verte où ils ont pratiqué le char à voile. Ainsi que la visite des structures militaires datant de  la guerre. Enfin nous avons fait le goûter.

VENDREDI

Au jardin de chilly :

Nous arrivons tôt au jardin potager de Chilly-Mazarin. L’équipe est sur-motivée cet après-midi. Les travaux de tailles continuent avec au menu un noisetier à raccourcir et un petit arbre à abattre.

Des travaux de repiquage de mâche sont effectués, du bêchage également. Le ramassage des feuilles est une activité classique en ce moment.

Enfin nous prenons le goûter autour de la table qu’Alexandre et Jessica on réparé.

 

A la rocade :

Il est 16h30, l’atelier est installé et notre  public arrive petit à petit. L’atelier « confection de bague en perles » se poursuit avec les mamans. Sur le tapis des jeux de société, halli-galli, puissance 4 et le jeu de pirate sont très sollicités.

Dans la première partie de l’atelier, sur le tapis des touts petits, nous sommes assez nombreux. Nous jouons aux poupées, dînette. Mais la pluie vient perturber l’atelier. Seuls les plus grands sont restés jouer. Fin de l’atelier: nous prenons le goûter et rangeons le matériel.

Jeudi

Wissous :

Aujourd’hui nous avons fait un atelier réparation vélo !  Nous pensions n’en avoir qu’un, nous en avons eu dix, ce qui nous a clairement donner la pression mais cela a  donné un résultat très appréciable, convivial et dynamique ! Il y avait beaucoup de vélos hybrides « beaucoup construits avec des pièces hétéroclites. C’était une sorte de mondial des vélos qui malheureusement n’étaient pas en très bonne état ! il y à également eu du dessin malgré pas mal d’enfants absent car scolarisé.

Au jardin de Saulx

Le soleil  était au rendez vous quand nous sommes arrive; nous avons débroussaillé le fond du jardin où poussent  les arbres fruitier, tandis qu’un autre groupe s’occupe de couper des bûches pour cet hiver. En milieu d’après midi la pluie s’est  invitée à la partie et nous a contraint de nous arrêter pendant un petit moment. Enfin nous avons fini par  construire la protection contre la pluie.

Croix breton :

Nous avons eu de la pluie seulement à la fin de l’atelier ! Ce qui à permis de jouer au frisbee, à la corde à sauter, aux palets  et à la raquette sous un temps plutôt doux. Nous avons également joué au lynx, à la poupée et fait des coloriages ! Nous avons fini par nous abriter sous un arbre pour goûter ! Cependant les enfants rigolaient du mauvais temps et sont repartis avec le sourire et l’intime intention de revenir jeudi prochain !

Skate Park :

Aujourd’hui, c’est un peu en avance que nous arrivons pour préparer comme il se doit les ateliers proposés. Le maquillage et la peinture feront fureur.  Sur le tapis d’à coté, les jeux de société, dînettes,  poupées et légos ont toujours autant de succès. Une pluie soudaine va mettre fin aux ateliers. En très peu de temps les tapis ce sont vidés ainsi que la rue. C’est donc sans avoir pris le goûter que nous rentrons ( ce qui est très rare).

MERCREDI

Au  jardin de Saulx:

Malgré un temps automnal, c’est avec un groupe enthousiaste que nous nous rendons au terrain de l’équerre. Nous nous séparons en petits groupes. Nous nous occupons de mettre en place une bâche au niveau de la table de pique-nique pour se protéger des intempéries. Nous disposons du BRF autour de la à feu pour éviter que le sol ne se transforme en bourbier puis nous récupérons nos tomates pour les mettre à l’abri. S’ensuit une récolte de framboises, d’oseille et de poireaux. Nous nous réunissons enfin pour prendre notre goûter sous la bâche.

Ludothèque : 

14h30 :L’heure du départ a sonné ! C’est plein d’enthousiasme que nous allons rejoindre cet espace merveilleux où les jeux sont rois : la ludothèque ! Au plus grand bonheur des enfants, qui pendant 1h30 ne cesseront de prendre des jeux, de jouer, puis d’en reprendre un autre ! Tandis qu’un groupe s’affaire avec attention à jouer à différents jeux de société, un autre petit groupe s’amuse à créer de jolis bracelets, colliers…avec des perles folles ! Le goûter, pris dans le parc Nativel, viendra couronné cet après-midi festif !

Moulin Galant :

L’atelier s’est bien déroulé ! Nous étions repartie chacun sur nos activités, ce qui nous à permis de faire pas mal de choses ! Il y a eu du dessin/cahiers, les kaplas, divers jeux de société tels que le uno, le puissance 4 et le jeu des 7 familles qui remporte un francs succès ! Les jeux petits enfances étaient également aux rendez vous et l’ambiance était fort agréable ! Une maman nous à même donner  à chacun des « galettes pizza » ! Le gouter s’est bien déroulé, le chocolat à également été partagé avec les mamans !

 KRONIKS des Robinsons de DIE

Samedi 20 octobre

Aujourd’hui, quand j’arrive, c’est désert. Pourtant, avec les pluies de ces dernières semaines, la pelouse est verte et rend les lieux plus accueillants. Bon. Ce n’est pas bien grave, je vais en profiter pour ranger un peu le local. J’ouvre les volets et au bout de cinq minutes, arrivent Cassandra et Maëlys, essoufflées. Elles ont repéré mon vélo et m’embrassent, contentes de me retrouver. C’est vrai que je n’étais pas là la semaine dernière.
Nous choisissons quelques livres, de quoi dessiner et des fils pour les bracelets brésiliens. Sur mon vélo, nous trouverons aussi des balles et un ballon. Naïssa nous rejoint, puis Mehdi qui a très envie de dessiner. Et c’est parti. Mérhiem, maman de Naïssa, vient avec Ibrahim, le petit dernier. Elle feuillette une revue à côté de nous. Malika arrive avec Tissam, Mehdi et Hamidou, Alin avec Nicolas dans son costume de Spiderman. Il nous manque une gomme et  je file en chercher une dans le local. Je n’en trouve pas, je fouille partout, pas de gomme. Par contre, je trouve des tubes de peinture en relief. Je les ramène et tout le monde est ravi de découvrir ce nouveau jeu, entre dessin et peinture. Des chef-d’œuvre sèchent au soleil, sont pris en photo. L’appareil circule de mains en mains. On peut même faire un petit film… jusqu’à ce que les batteries soient à plat !
Bref, le temps est bref. C’est déjà l’heure du goûter. Les enfants ont compris que je ne désigne pas de responsable du goûter, ce n’est pas la peine de se chamailler pour le collier.
Après cette séance chaleureuse, je finis le rangement du local en compagnie d’Alin qui n’était pas dans le quartier depuis quelques semaines. Je suis heureuse de passer un petit moment avec lui et les enfants, ne voyant pas les volets se fermer, passent nous voir et nous prolongeons volontiers le temps passé ensemble.

 Marianne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pouvoir de nouveau croire en ce qu’on fait

Ce qui caractérise, peut être, de la façon la plus dramatique, la situation actuelle de l’éducation, du social (mais aussi de l’école) , dans notre pays, c’est que personne ne semble plus vraiment croire en ce qu’il fait. Cette crise est bien morale et voisine au fond la dépression en tant que logique d’action. Les […]

Ce qui caractérise, peut être, de la façon la plus dramatique, la situation actuelle de l’éducation, du social (mais aussi de l’école) , dans notre pays, c’est que personne ne semble plus vraiment croire en ce qu’il fait.

Cette crise est bien morale et voisine au fond la dépression en tant que logique d’action.

Les enseignants ne sont ils pas les premiers à douter y compris de la valeur de leur travail quand ils ne mettent pas leurs propres enfants dans leur école?

On sent que cette crise de foi va bien au delà de l’habituelle  méfiance envers les institutions, ou d’une classique méfiance “envers le système”.

Ce n’est plus seulement aujourd’hui pour la politique, qu’on n’a plus espoir. On est bien au delà de la perte des illusions sur  le pouvoir et la volonté de changer les choses, des institutions.

A présent, c’est bien  en eux mêmes en tant qu’acteurs sociaux et éducatifs, que nos contemporains ne croient plus.

Or, ne plus croire en soi en tant qu’acteur, en tant que citoyen, en tant que professionnel… c’est ne plus croire en soi, tout court.

C’est nier sa puissance de vie, de réagir et d’inventer. C’est oublier ou négliger notre expérience, nos capacités, et notre intelligence du monde et des choses. Ne plus croire en sa propre action, son propre travail mène à un autre désespoir: rien n’en pourra changer. Une implacable certitude s’installe là où la foi en soi, vacille. Rien n’est possible, et surtout pas soi.

Ce qui est étonnant c’est que cette négation n’empêche pas a priori de fonctionner et de faire son travail; seulement on le fait avec dérision, on se caricature soi même. On s’oblige au détachement. On se jure à soi même qu’on n’investit rien de personnel dans son boulot (quand on en a), et on se shoote à ne penser qu’aux vacances, à la vacance, au vide.

Croire de nouveau en ce qu’on fait: est ce possible? Et si oui comment? C’est une étrange entreprise, un challenge absolu qui en passe par se concentrer sur ce qui se joue, entre nous, ici et maintenant.

En pédagogie sociale, on ne fait pas ou peu de projets; on ne mesure pas ce que l’on fait à l’aune des représentations surdéterminées. On oublie, un temps, les amères sentences que “rien ne pourra changer”, que “ce que nous faisons, n’est que goutte d’eau”, que “de toute façon les décisions sont prises ailleurs”, que “l’on est pas calculés par les stratégies des puissants”, etc. Ici et maintenant ça change, partout où nous sommes, partout où nous installons nos tapis, partout où nous distribuons nos sourires et nos poireaux.  Partout où nous établissons une relation vraie, un contact, avec tout enfant, avec tout adulte, avec tout celui qui partage l’instant. Et ce pouvoir, c’est maintenant. Au delà d’y croire, on le fait.

Réflexion de Josiane Reymond des ateliers des enfants de Saint Etienne“

J’ai eu beaucoup de mal, en m’engageant dans cette démarche à Baubrun, à admettre que lorsqu’on essaye de construire un espace plus humain où chacun est accueilli tel qu’il est…. Chacun,  donc tous !!!! Plutôt que de créer un mouvement qui rassemble pour unir les forces, les expériences, les compétences et aller toujours plus dans cette direction de l’accueil inconditionnel, dans cette recherche d’espaces collectifs où on traite ensemble nos affaires sociales, où on se sent responsable ensemble de ce qui est à construire….  ça provoque au contraire agressivité, suspicion, fermeture du dialogue. Nous vivons dans un monde de menace permanente qui construit toujours plus toutes des formes de précarités invivables et nous y participons concrètement en développant des conceptions basées sur des normes qui  favorisent le rejet, l’exclusion, la discrimination.

« Nous pouvons lutter contre ».

Dans cet épuisant et âpre combat, notre force c’est d’être auprès de ces personnes qui nous démontrent à chacune de nos rencontres la justesse de notre démarche qui construit des relations basées sur la reconnaissance et le respect réciproque, et qui produit des transformations parfois fulgurantes. On peut croire alors que tout est possible”.

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 Dimanche : Arche de Noé C’était le déluge ce dimanche et nous étions pourtant un bon petit groupe dans notre « arche » du jardin.

 

Les enfants, comme prévu, avaient été plus courageux que les adultes et nous avons entrepris de nous protéger d’une bâche pour notre déjeuner. Nous avons même réussi à faire cuire nos merguez, à ramasser quelques légumes, sauver un outil oublié, et à évacuer d’une mauvaise poche d’eau sur le toit de la serre…

Sans abris et sans local , certes, mais pas sans ressources!!

Samedi à la Villa Saint Martin : Aujourd’hui, c’est avec courage et enthousiasme que nous sommes allés affronter le vent et surtout la pluie. Malgré cela, nous avons passé une très bonne après midi.La bâche nous à sauvé le temps d’une averse.

 

Pendant un long moment nous avons joué au jeu de société « Hali-galli », pendant que d’autres faisaient une parti de foot. Pour le goûter  le chocolat chaud était le bienvenu.

 

Vendredi : Au jardin de chilly :

Le soleil est de retour en cette fin de semaine. C’est idéal pour jardiner au potager de Chilly. Un des responsables du service espaces verts vient nous rendre visite au jardin. Un grand chantier de taille des arbustes va être mis en place.

En attendant nous commençons ce travail en taillant plusieurs arbustes qui en avaient bien besoin.  Un groupe du « centre soleil » vient nous prêter main forte et commence par ramasser les nombreuses feuilles mortes sur allées. Une parcelle est également bêchée et désherbée.

 

A la rocade

L’atelier de la rocade était très agréable, nous avons eu un beau temps, les jeux étaient nombreux, le goûter organisé !

Nous avons joué aux légos, et construit des vaisseaux principalement, des perles et d’autres jolis bijoux. Nous avons également joué à divers jeux de société dont un nouveau jeu : Halli Galli. (un Uno avec des fruiiiits)

Jeudi Wissous :

Aujourd’hui nous étions nombreux au camp de Wissous ! Pas mal d’ados mais également pas mal d’habitués ! Nous avons fait beaucoup de jeux sportifs, principalement un foot avec  la nouvelle balle et les nouvelles cages récemment achetées.

Sur les tapis, les ateliers étaient  nombreux : coloriage, jeux petite enfance, jeux de sociétés et même un cours d’anglais avec Ramona (bénévole roumaine) qui tentait de leur apprendre quelques bases ! Un atelier qui c’est très bien déroulé !

 

Au jardin de Saulx

Encore une fois, nous échappons à la pluie sur le terrain de l’équerre, le microclimat est bien présent. Nous sortons les 2 débroussailleuses du camion et les utilisons pour nettoyer le terrain.

D’autre part nous récupérons toutes les tomates du jardin et les mettons à l’abri sous la serre pour qu’elles sèchent et mûrissent.

Nous terminons la journée en profitant du soleil qui fait son apparition.

Croix breton :

Encore un bel atelier à la Croix Breton, où nous commençons à être bien repérés. Des enfants nous rejoignent tous seuls sur les tapis; certains parents viennent pour nous confier leurs enfants, le temps de l’atelier;  et des adultes s’arrêtent aussi pour discuter avec nous.

Comme nous l’avions promis aux enfants, aujourd’hui, nous avons ramené des scoubidous et des Barbies, les enfants étaient ravis.

Chacun est reparti avec son sac de poireaux récoltés la veille, au jardin de Saulx. Nous avons revu Rachid un papa rencontré la semaine dernière et nous lui avons parlé du jardin ce qui l’a beaucoup intéressé.

 

Skate Park

Il est 14h20, nous nous dirigeons vers le Skatepack. La pluie c’est arrêté nous passons entre les gouttes. 4 ateliers sont mis en place : les jeux pour les tous petits, légos, coloriage, jeux de sociétés. On nous à demander s’il est possible de faire un atelier peinture la semaine prochaine comme vendredi. La réponse est : Oui si la météo le permet.

Dans l’ensemble l’atelier c’est bien déroulé même s’il ne restait que peut d’enfant pour le goûté.

 

MERCREDI

Au  jardin de Saulx:

Nous nous rendons en petit groupe au terrain de l’équerre. Pas mal d’activités sont mises en place malgré tout. Nous récoltons des poireaux (73 exactement) et en repiquons quelques-uns.

Zora  a amené des bulbes de Narcisses,  qu’elle plante en bordure d’une parcelle.

Il faudra attendre le début du printemps pour les voir sortir de terre. Nous avons arrosé un peu  la serre et désherber une parcelle.

Moulin Galant :

Grand atelier scoubidous aujourd’hui à Moulin Galant ce qui plait  à tous les enfants peu importe l’âge. Il y avait aussi de la dinette, et des jeux de sociétés.

Nous avons eu la visite de l’association « Jeunes errants » qui ont participé aux jeux, et de « l’association de soutien aux familles rroms de l’Essonnes ».

Malgré le temps pluvieux, l’ambiance était bonne et l’atelier a été très sympathique.

Ludothèque : 

Aujourd’hui, c’est peu nombreux que nous nous dirigeons vers la ludothèque.  Jeux de dînette, Barbie  docteur, tout y passe avec Shayna et Alia. Pendant ce temps Thibaut et Kalidja font des jeux de société. Nous finissons par faire un puzzle tous ensembles avant de partir au parc Nativelle pour prendre le goûter.

 

 

KroniKs des Robinsons de DIE

Nous sommes nombreux ce samedi à l’atelier. Nous commençons par exposer nos peintures, puis nous entamons une correspondance avec les Robinsons de Longjumeau et les ateliers de rue de St Etienne, en leur envoyant plusieurs lettres et dessins.

Au goûter, plusieurs adultes se joignent aux enfants pour boire une tisane de tilleul au miel.

Je suis parce que nous sommes (A Jacquard)

Bien souvent, en éducation, dans le social, les choses ne se passent pas comme on l’attendait et la question qui nous reste est de savoir que faire de cet écart. faut il le mesurer depuis l’institution, depuis le projet… ou saisir une chance de réussir autre chose? Trop souvent, face à leurs difficultés et bien […]

Bien souvent, en éducation, dans le social, les choses ne se passent pas comme on l’attendait et la question qui nous reste est de savoir que faire de cet écart. faut il le mesurer depuis l’institution, depuis le projet… ou saisir une chance de réussir autre chose?

Trop souvent, face à leurs difficultés et bien qu’elles soient en échec,   les institutions classiques négligent ou ne prennent pas en compte, d’autres modes d’organisation, comme les astuces, les stratégies  que les gens se sont créées entre eux car elles sont plus proches, plus efficaces.

Ainsi les espaces occupés, les tontines, les “cantines”, et les mille initiatives peu connues ou volontairement dédaignées que les gens s’inventent entre eux,  décrivent d’admirables alternatives aux lenteurs, aux ratés et aux impensés de nos procédures .

La confrontation aux réalités sociales qui nous surprennent ou nous dérangent , engendre deux types d’attitude:

– la première consiste en la rigidité, la centration sur le cadre. Le décalage ressenti entre ce qui est proposé et offert par la structure et ce qui est choisi et réalisé par les “usagés”, n’est pas perçu comme un appel au changement, mais comme une nécessité d’explications, de “pédagogie”, d’informations, d’accompagnement, voire de sanctions.

La structure cherche alors  à conformer l’usager à son usage, à le former ou le réduire à se saisir de ce qui lui est proposé.

– la seconde attitude est plus volatile, plus difficile à percevoir; elle consiste en la saisie de l’instant, la capacité de bondir sur le hasard, d’agréger les contraintes, de complexifier le projet initial.

C’est se dire: “Bien , nous buttons sur un obstacle; il faut donc ouvrir, s’appuyer sur ceux qui sont tout à côté, ceux à qui on ne s’était pas adressés,  ceux à qui on n’avait pas pensés et qui sont là”.

Il s’agit d’ouvrir les yeux, de sortir , d’oser aller vers le passant et le solliciter pour résoudre le problème.

Il s’agit de trouver des alliés.

Pédagogie contre pédagogie.

Il y a ainsi deux pédagogies qui s’opposent: celle de l’explication, de la répétitition des pratiques, du rappel des missions, des limites, celle du “cadre”. Et il ya  celle, pédagogie sociale, plus labile, qui s’appuie sur le lien (pour créer et recréer constamment un cadre plus vivant).

C’est ainsi qu’en Pédagogie sociale, l’action indirecte est à la fois si fréquente et étonnamment efficace: partir des enfants, pour aller aux parents, partir des espaces vides et abandonnés pour briser l’enfermement, partir de l’affectif pour aller au social, du collectif pour aller vers l’individu.

Il s’agit de créer un espace et de voir comment il va se remplir, de construire du manque et de voir comment il pousse à créer,  et de semer partout et à tout vent du … besoin de relation.

Le résultat est frappant lors de nos ateliers et de nos rencontres collectives: au sein du collectif, des mélanges incroyables de groupes et de situations qui produisent, en se rencontrant, des éclairs d’intelligence sociale.

Samedi, les enfants du bidonville de Wissous, qui ne sont pas les mêmes pour de multiples raisons, rencontrent… les enfants du bidonville de Moulin Galant… au coeur et parmi les enfants du quartier.

Et ceux qui paraîtraient si étrangers entre eux ne le sont pas tant qu’on le croit, et ceux qui se croyaient proches entre eux, découvrent parfois, grâce à celles des autres, leurs propres différences. Mais tout cela fonctionne, en collectif, au moment d’un CONSEIL DES ENFANTS (riche et toujours riche… en propositions et imagination).

 

Civilisation ou barbarie?
Une civilisation qui s’avère incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est une civilisation décadente.
Une civilisation qui choisit de fermer les yeux à ses problèmes les plus cruciaux est une civilisation atteinte.
Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde.

Aimé Césaire

 Dimanche au jardin

Nous nous rendons pour une journée au terrain de l’équerre en petit nombre. Cela ne nous empêche pas d’être très actifs. Nous commençons par récolter des Poireaux puis commençons à déterrer un grillage qui entourant une parcelle et qui n’avait plus d’utilité.

     

Du désherbage et de la taille était également au programme.

 

 

Les débroussailleuses étaient de sortie et elles ont rugi  tout au long de la journée.

 

 

 

 

Nous avons poursuivi la journée en nous rendant au parc de la mairie de Saulx, voir un spectacle/concert Rock proposé par Animakt dans le cadre des “beaux dimanche”.

Samedi à la Villa Saint Martin :

La pluie nous guettait depuis 12h, et donc à 14h30, à l’heure du RDV, c’est sous une pluie fine qu’enfants et adultes se sont installés auprès des arbres pour l’atelier.

 

 

 

 

 

 

Entre fabrication de colliers de perles, foot et atelier cuisine, c’est dans la bonne humeur que l’atelier s’est passé !

 

 

Le conseil de quartier a eu lieu, et ce malgré la pluie qui commence à s’intensifier.

 

    

Nous avons donc tous vaincu cette bruine incessante,  pour prendre le goûter et déguster la compote pomme-framboise confectionnée par l’atelier cuisine !

VENDREDI

Au jardin de chilly :

Nous étions très nombreux aujourd’hui ! Ce qui ne fut pas plus mal car l’automne commence à se faire sentir au jardin ! Les feuilles tombent et retombent, les dernières cueillettes de framboise approche et les réparations pour préparer l’hiver commence !

  

Nous avons énormément taillés et récolter du petit bois. Nous avons aussi commencé la réparation de la table du goûter. Nous sommes repartis ravis.

 

 

 

 

 

 

A la rocade

 

En cette belle après-midi d’automne, nous avions sorti les perles pour les enfants mais aussi pour les mamans. Sarah et Zinab ont commencé de jolies bagues avec Aline.

 

 

 

Tandis qu’à côté, Benjamin faisait de la peinture sur le thème : « un drapeau pour les Robinsons ».

 

 

Petits et grands y ont participé entre deux constructions de légo, ou une histoire de barbie.

    

Jeudi

Bidonville de Wissous :

Ouf, nous sommes arrivés après la pluie !  Nos tapis installés sur une grande bâche, nous étions bien au sec pour faire des coloriages et écrire quelques phrases, tirées d’un livre. Le papa de Raoul est venu nous rejoindre pour jouer avec son petit garçon.

   

Pendant ce temps, Ricardo, le grand frère est à l’école depuis 10 jours maintenant avec d’autres enfants du camp ! Les grands garçons jouent au hockey et aux raquettes et nous rejoignent après pour sauter à la corde et goûter.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au jardin de Saulx

Nous nous attendions tous à subir la pluie mais un beau soleil nous a accueillis au terrain de l’équerre. Eric, un nouvel adulte était présent et après un tour du jardin en compagnie de Fabiola, nous nous sommes tous mis au travail. Certains se sont occupés de réparer la serre tandis qu’une partie de désherbage s’est mise en place.

    *

 

Nous avons élagué une grande branche morte sur un cyprès et Eric de son côté débroussaillait les allées sous l’œil avisé de Jean-Jacques. Nous avons passé une belle après-midi très active sous le soleil.

Croix breton

Aujourd’hui, nous avons eu une météo douteuse. Cependant le soleil  et les enfants étaient avec nous cet après midi ! Nous avons joué au frisbee, fait des coloriages mais également du sport comme de la corde à sauter.

     

Nous avons beaucoup discuté et Marine nous a même inventé un nouveau mot : «crassouze», parce qu’Iman avait plus de chocolat autour de la bouche que dedans !

 

 

 

 

 

 

Le goûter s’est également déroulé dans le calme, en résumé, c’était un super atelier ! 

 

 

 

Skate Park

Aujourd’hui au skate park nous sommes très nombreux. Les enfants se sont dispersés sur les différents ateliers : Coloriage, dessins, dînette, légo et jeux de sociétés.  L’atelier tricot avec les adultes est toujours présent. 18h40 arrive, les enfants et adultes nous aident à ranger le matériel et préparer le goûté. Nous distribuons des pommes et des poireaux à la fin de l’atelier.

 

 

   

 

MERCREDI

Au  jardin de Saulx:

Pour une fois le microclimat n’était pas de la partie aujourd’hui. En effet la pluie fut omniprésente. Cela n’a en tout cas pas entamé la motivation du groupe composé d’enfants et d’adultes.

 

Antoine, enseignant Freinet de Toulouse nous accompagne (lui et Fabiola, sont venus passer un mois parmi les Robinsons , depuis Toulouse). Au programme, nous coupons et débitons du bois, nous récoltons des poireaux et nous nettoyons une bâche bien aidés par la pluie. Le goûter sera pris sous la serre à l’abri des averses.

Ludothèque : 

Aujourd’hui à la ludothèque, tandis que quelques filles jouent à la poupée et à la dinette, c’est tout le reste du groupe qui s’adonne à une partie de « bonne paye ».

 

Pour cause d’intempéries, c’est dans la salle des contes que nous avons savouré notre chocolat chaud!

 

 

 

Durant ce petit moment  Djanké et Rina nous ont lu un conte : « le petit chaperon rouge ».

 

 

 

 

Moulin Galant :

Nous sommes passés entre les gouttes à Moulin Galant ! Les enfants ont dessinés au feutre et à la craie sur des feuilles blanches ou faisant des coloriages. Ceux qui ont joué a la dînette  ont servi des assiettes et a manger pour tous !

   

Les plus grands garçons ont préféré jouer au ballon et aux raquettes.

 

KroniK des Robinsons de DIE

samedi 6 octobre
Aujourd’hui, j’ai oublié la clé de l’appartement où nous stockons le matériel. Il va falloir faire avec ce que nous avons sous la main, c’est-à-dire quatre balles en mousse et des cônes de fil vides avec lesquelles je pensais faire des marionnettes. D’abord, nous jouons aux quilles. Les balles sont un peu légères et nous avons du mal de faire tomber les cônes.
Nous faisons une pyramide. Quand elle est très grande, un souffle de vent suffit à la faire tomber et ça nous fait beaucoup rire. Valérie, la maman de Cassandra et Maëlys nous amène une balle de tennis et nous rejouons aux quilles, chacun son tour lance la balle une fois et nous comptons les pièces tombées. Je sens que les enfants se lassent et je propose un rallye à vélo auquel je participe moi aussi puisque je viens toujours en vélo. Nous essayerons plusieurs circuits, jusqu’à l’heure du goûter. Eh oui, il est déjà quatre heures ! Naïssa a repéré du raisin derrière les garages, mais il est trop haut pour qu’elle puisse le cueillir. En grimpant sur un muret, j’arrive à glaner quelques grappes qui viendront améliorer notre collation. Je n’arrive pas à partir car les enfants se mettent à construire une cabane avec des cartons abandonnés mais j’ai rendez-vous ce soir et je les laisse en leur recommandant de ranger tout ça pour que la concierge ne fasse pas disparaître ces précieux matériaux de construction.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voyage au bout de l’envers

“Mais vous savez nous n’accueillons pas que des publics en difficulté, nous accueillons aussi des GENS NORMAUX”.   La dame qui parle “dirige” le centre social… Adolescents renvoyés du collège, accusés d’être “décrocheurs”, Rroms interdits de travailler à qui on demande pourquoi ils veulent tant vivre en caravane ,… Enfants exclus des activités de loisirs, culturelles, […]

“Mais vous savez nous n’accueillons pas que des publics en difficulté, nous accueillons aussi des GENS NORMAUX”.   La dame qui parle “dirige” le centre social…

Adolescents renvoyés du collège, accusés d’être “décrocheurs”, Rroms interdits de travailler à qui on demande pourquoi ils veulent tant vivre en caravane ,…

Enfants exclus des activités de loisirs, culturelles, sportives  et d’animation, … à qui pour finir on reprochera leur étroitesse d’esprit, leur auto-enfermement, et leur immobilisme.

Parents précaires, sur-occupés par la vie quotidienne et les dix mille débrouilles, inquiets du jour et de tous les lendemains, à qui on reprochera de ne pas se sentir disponibles.

Jeunes stigmatisés, ethnicisés des banlieues qu’on accuse d’être “racistes anti blancs” d’une manière de plus en plus “décomplexée”.

Nous faisons tous, un grand, un  sombre  , un long voyage… jusqu’au bout de l’envers.

Au cours de notre voyage, nous ne sommes pas souvent bien accueillis. Fréquemment, nous sont reprochés  les moyens que nous n’avons pas reçus. Quand on a peu de subventions,  cela  n’inspire guère confiance pour obtenir des financements suffisants et la pérennisation de toutes nos activités, … pourtant constantes. On ne prête qu’aux riches.

A travailler dehors, on finit par ne pas paraître très  sérieux: qu’est ce que c’est que cette activité  qui ne mérite même pas une salle attitrée,  des inscriptions préalables et des horaires et jours de fermeture? Nous sommes nous, ouverts même le dimanche.

Qu’est ce que c’est que cet “accueil inconditionnel”, qui s’adresse à tous, y compris ceux qui n’ont nulle autre place? Nous apprenons tous, au contraire, que le professionnalisme se mesure souvent dans le pouvoir revendiqué de refuser les cas difficiles (“ils ne correspondent pas au projet”), ou encore dans la longueur des files d’attente que l’on sait créer aux portes des institutions.

Nous nous sommes ainsi, année après année, familiarisés avec des raisonnements étranges qui proposent comme une chose normale de soutenir en priorité ceux qui s’en sont déjà sortis,  et de prêter plus de valeur et compétence à ceux qui ( comme à l’école)  s’adressent aux publics les plus faciles.

Nous nous sommes davantage habitués à cette curieuse injonction contradictoire, faite aux actions innovantes de devoir à la fois  faire la preuve du nombre et de s’adresser au public le plus difficile à contacter.

VENT CONTRAIRE…

Comment une voile peut elle porter un navire en sens inverse? Nous savons tous que cela est possible. Le sens contraire est un sens  coûteux mais un sens possible.

La preuve, nous la faisons au fil de nos soirées conviviales qui voient  les enfants et adultes Rroms faire la fête, et échanger  avec les enfants et familles DU QUARTIER.  Réunir ceux qui sont voués à la désunion, faire du lien social avec ceux qui connaissent la désinsertion, la précarisation u l’auto-enfermement. Tout cela montre qu’on peut progresser EN SENS INVERSE.

Il n’y a pas jusqu’à la Haine, qui ne se retourne en son contraire: car la Haine, ça ne vient pas tout seul; ça s’installe sur la peur, l’ignorance et la précarité. Nous pouvons lutter contre.

On peut naviguer à vent contraire; cette voie là a justement été explorée par des pédagogues qui ont vécu dans des temps bien difficiles (Freinet, Korczak) et qui y ont su y concevoir les solutions de vie, l’intelligence sociale dont notre monde ont besoin.

  Déclaration du 11 Juillet 1682 , voulue par Colbert et signée par Louis XIV :

“Contre les bohèmes et ceux qui leur donnent retraite, demandons aux baillis , sénéchaux et leurs lieutenants d’arrêter et faire arrêter les hommes afin qu’on les conduise aux galères, à perpétuité, en dehors de tout délit constaté, tandis que les femmes , séparées des premiers, seront tondues et passibles d’être fustigées en place publique  et bannies, au cas où elles continueraient à mener la vie de bohémienne”.

Dimanche, Samedi et Vendredi : Tornade sur Robinson

A l’invitation des adolescents de l’association, notre journée de dimanche ressemblait à un rassemblement général. Plus de 50 personnes sur le “terrain des abeilles”, réunis autour des jeunes pour un repas   partagé et une cuisine commune sur le thème de leur voyage à Barcelone.


C’était la fin du projet “ado” de la saison dernière mais ce dimanche marquait aussi le départ d’une nouvelle saison, de nouveaux projets,  en trait d’union entre le quartier et le jardin. Le public était à son image, joyeux, nombreux , de tous âges. Tous venus pour partager un temps de retrouvailles.

Mais le travail n’était pas oublié: quantités de pommes récoltées, au sol et sur les arbres; et les cadres de ruche, passés à la centrifugeuse ont donné 10 kg de miel, tandis que le groupe électrogène permettait une projection des photos de Catalogne, dans le cabanon…

Samedi: Chantier de Pédagogie Sociale

Ce samedi s’est tenue chez nos amis des “amis de la Bienvenüe”, rue de la Butte aux Cailles, à Paris XIII, notre Chantier de Pédagogie sociale.

Nous commençons à être bien nombreux et ne pouvons même plus trouver place autour des mêmes tables.

Un chantier vivant et animé: présentation des “Amis de la Bienvenue” , de leur travail, de leur histoire et de leur fonctionnement.

http://www.la-bienvenue.org/

Echanges sur ce qui nous réunit. Puis nous avons parlé de la formation en Pédagogie Sociale que nous souhaitons continuer, rééditer et développer. Il nous reste à mettre en forme, déterminer nos programmes et   “modules”, puis à trouver la bonne forme organisationnelle pour les supporter.

Vendredi soir: Soirée d’enfer 

Combien étions nous? Nous n’arrivons plus à le compter pour une soirée extra. Imaginez une soirée où tout le monde est à la fois invitant et invité , donateur et donataire, habitué et accueillant. Une soirée entre NOUS, pleine et chaleureuse.

 

Samedi

A la Villa Saint Martin

L’atelier était très vivant aujourd’hui les enfants avaient besoin de se défouler en sautant à la corde ou en improvisant un foot. Côté cuisine les apprentis robinson confectionnent de la pâte à tartiner bio, une recette de Mélody qui a fait sensation au goûter.

Deux mamans curieuses sont d’ailleurs venues la tester.

Vendredi

Au jardin de Chilly

Généralement,  il y a une tradition au jardin de Chilly qui consiste à recevoir de la pluie une fois dedans. Aujourd’hui nous avons eu le droit à un superbe ciel ! Nous avons donc taillé avec nos amis de la résidence soleil différents arbustes,  nous avons également ramassé les feuilles, faits du petit bois, cueillis des framboises, des radis et concombres. Nous avons aussi semé des navets ainsi que des radis ! Nous avons fini sur un Thé bien chaud pour nous réchauffer !

 

La rocade :

C’est une belle soirée d’automne qui commence. Nos petits Robinsons découvrent ou redécouvrent la dînette et les legos, tandis que leurs aînés jouent aux petits chevaux, revus à la mode du dessin animé « Cars ». A côté les mamans sirotent leurs thés et font des bracelets. A la fin, c’est distribution de potimarrons !


      

 

Jeudi :

Au jardin de Saulx

Cet après-midi le temps alterne entre averses de pluies parfois fortes et quelques éclaircies plus timides. Le désherbage est de mise à l’aide de sarcleurs et binettes. Quelques tomates cerise sont récoltées surtout à l’intérieur de la serre. Les autres, nombreuses, auront-elles le temps et le soleil suffisant pour mûrir ?

Nous avons également débité du bois, des bûches et des petites branches qui nous servent à augmenter notre stock de bois. Le temps pris au goûter est le bienvenue avec cette température plutôt fraîche.

A Wissou:

C’est sous la grisaille et quelques averses de pluie nous nous rendons au camp de Wissou. Nous apprenons qu’une bonne partie des enfants sont partis à l’école ce matin. Ramona s’est jointe à nous et à commencer à apprendre l’anglais à certains ados. Un petit groupe joue avec les crosses et les raquettes, tandis qu’un autre se retrouve sur les tapis, ou la dînette est sortie. Plusieurs parties de Puissance 4 sont également engagées ainsi qu’une partie de Lynx.

    

 

Croix Breton :

La chance nous a souri car nous sommes passés entre les gouttes. Nous n’avions que quatre enfants aujourd’hui mais quatre enfants débordant d’énergie (de quoi bien occuper le terrain !). Nous avons joué au jeu du palet, fait des coloriages, joué au frisbee, à la corde à sauter, tout cela dans une ambiance très conviviale.

      

Le goûter s’est également très bien déroulé, les enfants avaient un sacré appétit après s’être beaucoup dépensés.

Mercredi :

Moulin Galant :

Nous nous sommes à nouveau scindés en 2 groupes ; l’un est parti pêcher, l’autre s’est installé sur les tapis. Nous avons attrapé quelques ablettes que nous avons ensuite relâché. Dragui et Samuel avaient confectionné des cannes à pêche pour Alexandre et Anaïs. Sur le camp, les plus petits ont pris d’assaut la dînette et les coloriages. A l’aise sur les tapis, sans les grands, ils en ont bien profité et ont tout mis sans dessus dessous.

   

   

Au jardin de Saulx

Belle après-midi  au terrain de l’équerre où le soleil est de retour. Cette demi-journée est consacrée au semis. Ainsi toute la petite équipe creuse les sillons y ajoute des terreaux puis les graines. Nous semons des navets, de la mâche et des laitues. Enfin nous arrosons nos semis, et il n’y aura plus qu’à patienter pour voir les plantes sortir de terre. Les Robinsons suivront ça avec attention.

     

 


Des lieux pour créer des liens; des liens pour créer des lieux

Ainsi fonctionne la Pédagogie sociale: dans une interaction perpétuelle entre liens et lieux. Les uns nous aident à pallier à l’absence ou la rupture des autres.   Il ne saurait y avoir de lieu sans lien: tout juste un espace vide, anonyme et froid qu’il ne restera plus qu’à surveiller ou entretenir. N’est ce pas […]

Ainsi fonctionne la Pédagogie sociale: dans une interaction perpétuelle entre liens et lieux. Les uns nous aident à pallier à l’absence ou la rupture des autres.

 

Il ne saurait y avoir de lieu sans lien: tout juste un espace vide, anonyme et froid qu’il ne restera plus qu’à surveiller ou entretenir. N’est ce pas ce que nous appelons en France les espaces publics ou tout collectif? Peinant à être des espaces, ces lieux perdent petit à petit leur qualité “publique” et se privatisent. Dès lors, confettis, ils se désertent et on les oublie.

Il ne saurait y avoir de lien sans lieu: pure relation éthérée , suspendue à un travail (social ou non) ; il n’y a plus que des contacts, des parcours , des suivis; des relations , rarement. Les liens font défaut ou font peur, tellement ils tranchent, tellement ils paraissent incasables au sein d’une organisation sociétale qui s’épuise à pallier et gérer cette absence.

Et bien sûr, les liens sont durs comme les temps sont durs: les volontaires, les professionnels, les apprentis font leur chemin.

Les structures sociales, locales, créatrices de liens, doivent aussi faire avec l’intermittence, la mobilité organisée, les parcours et accidents de vie. Il s’agit de faire de la permanence avec de l’éphémère, du lien avec de la rupture. Comment faire autrement? Nos emplois sont précaires, nos subventions obsolescentes, nos soutiens, intermittents.

Les structures sociales , locales, créatrices de lien , doivent aussi faire avec l’absence de lieux. Refus par exemple, du centre social de notre quartier,  d’accueillir la seule association de Longjumeau, d’habitants subventionnée dans le cadre de la politique de la Ville; refus de la municipalité d’attribuer un local dédié à des activités constantes et nombreuses pour les enfants pauvres de sa commune. Refus des bailleurs sociaux ne serait ce que de louer des appartements pour une crèche très sociale, soutenue, en partie financée (faute de soutien municipal)… Et nous ne sommes pas les seuls: les ateliers de Saint Etienne doivent quitter le lieu qui les accueillait, tandis que DIE occupe la rue. Et TRACES ne sait toujours pas dans quel lieu et quelles conditions il pourra rouvrir ses ateliers aux familles de Belleville.

A Paris, les ateliers de rue se tiennent en sortie d’immeuble à côté des espaces de jeux pour enfants grillagés et fermés à tous. Qui sait qui a la clef?

Pendant la dernière guerre mondiale, toute une génération d’enfants a connu des “jeux interdits”; les nôtres subissent des “lieux et des liens  interdits”, dans une autre guerre, économique et sociale qui tait son nom.

La résistance alors consiste tout simplement en cette tâche simple et épuisante d’ouvrir des lieux et d’établir des liens, partout où il est dit qu’il n’en faudrait pas , partout où surgissent des occasions, partout où il y a des attentes .

Et dès lors, “ça pousse”, comme une plante rare sur une terre négligée, un lieu se crée, des liens durent au delà des absences ; d’autres lieux germent à l’horizon. Le message qui n’était pas entendu, qui n’était pas souhaité, finit par passer. Il était juste… inévitable!

Dimanche :

Jardin de Saulx

Comme d’habitude, Ce fut une agréable journée au jardin. Nous avons été très efficaces et avons travaillé dans la bonne humeur et la bonne ambiance.  Nous avons rangé la serre, arrosés et coupés du bois.

 

Nous avons également semé de la mâche, récolté des framboises ainsi que des salades, choux fleur, piments, basilic et potiron que nous nous sommes partagés par la suite. Le barbecue était très bon et rapide !

     

Ce qui nous a permis de vite nous remettre au travail pour au final jouer à une chasse aux trésors avec les enfants présents.

 

 

 

Jean Jacques est également passé et a reçu le cadeau de l’association (un book de photo).Nous l’avons donc regardé tous ensemble pour finir sur un petit gouter.

 

 

 

 

 

Samedi

A la Villa Saint Martin

Cette après-midi, Iasmina, sa petite Carolina et des enfants du camp de Moulin Galant nous rendent visite sur l’atelier. Il y a aussi Enrique et Elisabeth, que nous n’avions pas vus depuis un moment !

Ensemble, nous jouons sur les tapis mais aussi autour,aux raquettes et à la corde à sauter. Mais très vite, on veut faire des acrobaties . Les plus grands en bas, les plus petits en haut, sur le dos des autres. C’est trop chouette, on rigole, on râle un peu aussi mais ça fait partie du jeu. Des fois, on est tout en haut et des fois il faut porter les copains.

Faut que ça tourne !

Dans le coin cuisine, on prépare des gâteaux pour l’anniversaire de Najamie, qui fête ses 14 ans !

Zut, le four n’a pas fonctionné alors on va lui acheter une religieuse au chocolat en vitesse ! Bon anniversaire Najamie !

Aux ruches

C’est avec un groupe d’une douzaine de personnes, petits et grands que nous nous sommes rendus au terrain du fond de l’église pour visiter nos ruches. L’objectif étant de récupérer les cadres et les hausses que nous avions laissées il y a 15 jours.

     

Quelques adultes ont désherber et débroussailler autour de nos arbres fruitiers et en ont profiter pour ramasser quelques pommes.

Nous avons également dégusté un peu de miel de nos ruches.

Vendredi

Au jardin de Chilly

Malgré la pluie et notre petit nombre, nous avons été une équipe très efficace ! Jessica à reçu avec Alexandre un « diplôme de menuiserie » en réparant tout un coté du cabanon. Une cueillette de framboises à  également été mise en place et les travaux de taille ont commencés.

Nous avons également balayé les premières feuilles de l’automne, nettoyé les allées pour au final nous réchauffer avec une bonne infusion, à l’abri des averses de pluie.

La Rocade

Avec le temps pluvieux l’atelier est moins sympa, mais nous tenons tout de même à être présents. Quelques enfants viennent faire une partie de croques carottes. Fortune, elle, s’empare de la valisette de vêtements à poupée et part en voyage ….

Une nouvelle maman est venue avec ses deux enfants.

    

Jeudi :

A Wissous :

Bonjour tout le monde ! Nous nous installons comme d’habitude au milieu de camp et commençons à sortir la dinette, les petites voitures et les coloriages. Florentina, et ses frères et sœurs revenus depuis peu de Roumanie investissent les tapis.

    

Amador et Roberto jouent avec les petites voitures et la dinette avec leur grande sœur Andréa, tandis que l’ainée écrit quelques lignes avec Aline dans son cahier.

On découvre aussi le Mastermind alors que d’autres jouent au foot, aux raquettes et au hockey.

 

 

 

 

 

Au jardin de Saulx

Aujourd’hui sous un temps ensoleillé nous somme partis au jardin avec un petit groupe. En faisant le tour du jardin nous avons vu que sur le prunus il y avais une branche morte, un groupe était occupé a la couper.

    

L’autre groupe devais arroser les jeunes semis mais c’était difficile car le puits était a nouveau a sec. Nous avons récupéré  les potimarrons car il commencent a se faire manger par des rongeurs.

Au skate park :

Nous accueillons cet après-midi, Ramona, la cousine de Mariana sur notre atelier. Elle est intéressée par notre travail et vient découvrir pour ensuite être bénévole.

Aïcha, une maman, est venue après son travail pour nous faire des tatouages à l’argousse sur les mains.

 

 

 

 

Les enfants autour, ont joué à la dinette et aux Barbies. Houda qui vient de rentrer de vacances est venue nous voir avec ses deux garçons.

       

Mercredi :

Moulin Galant :

Le groupe des plus grands voulaient aujourd’hui se rendre au terrain de basket tout près du camp pour une grande partie de foot. Ni une ni deux nous voilà partis… La partie commence, lorsque deux plus petites s’essayent aux raquettes mais Sarah n’a pas encore tout compris, elle lance la raquette avec la balle ^^ !!!

Sur le camp l’atelier regroupe d’avantage de petits qui sont ravis de jouer à la dinnette. Aline et benjamin ont même le droit à un petit thé.

Malgré la venue des policiers, les habitants du camp semblent étrangement détendus. Nous attendons d’en savoir plus à propos de l’expulsion sur le territoire d’Ormoy !

Au jardin de Saulx

Cet après-midi nous accueillons Guillaume de TRACES et son fils Leonard. Il nous ramène une de ces œuvres, un épouvantail en forme de robot. Nous montons le robot à l’aide d’une visseuse sous les conseils de Guillaume.

      

Pendant ce temps un petit groupe se charge d’arroser le terrain et les jeunes semis qui sont tout juste sortis avec parmi eux des navets, épinard et du persil.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

KroniK des Robinsons de DIE

COMPTE-RENDU COCAUSE
Quand j’arrive, il y a quelques enfants qui jouent près de la haie.
Dès qu’ils m’aperçoivent, ils crient mon prénom et Maëlis fonce sur moi sur son vélo. Nous jouons un peu avec mon klaxon cassé et nous installons ensuite les nattes sur la pelouse.
Je ne sais pas pourquoi les enfants sont aussi agités aujourd’hui. Maëlis se déplace sans aucune attention pour ce qu’elle a sous les pieds. Yanis et Etan ne cessent de se chamailler. J’ai bien du mal à pacifier tout ça. De la douceur, encore et toujours. Ne pas hausser le ton mais expliquer calmement. Etan veut apprendre à coudre, Yanis aimerait faire un collier pour sa maman. Je les guide en me débrouillant pour qu’ils soient côte à côte. Ils ne partagent pas les mêmes outils, seulement le même espace, et finissent par oublier de s’embrouiller.
Naïssa arrive avec son petit frère et son cousin. Elle a envie de dessiner. Puis arrive Lubna, qui joue avec les tampons et du papier. C’est ensuite le jeu de construction qui les attire, et on imagine des voitures ou des fusées.
A l’heure du goûter, personne n’a envie de ranger. Cassandra aimerait finir son dessin, Océane vient d’arriver et je laisse le temps se dérouler encore un peu. Valérie viendra grignoter avec nous et aider au rangement. Ce sera la seule adulte du quartier présente aujourd’hui.

 

«Apprendre à se rendre libre, libre de se prendre entre soi et soi et l’autre, et le monde, et l’histoire, et les étoiles…C’est par où le où ? c’est par l’art ! » Bernard Lubat.

 

 

Le territoire n’est pas un lieu, mais un Milieu

  “Vivre pour comprendre“,  tel était le mot d’ordre de Germaine Tillon (1907-2008) , ancienne résistante et déportée au cours de la seconde guerre mondiale. Pendant la guerre d’Algérie, elle dénonce la torture , s’efforce d’empêcher les exécutions. Elle est également une ethnologue et ethnographe majeure. C’est dans ce cadre qu’elle réfléchit à ce que […]

 


Vivre pour comprendre“,  tel était le mot d’ordre de Germaine Tillon (1907-2008) , ancienne résistante et déportée au cours de la seconde guerre mondiale. Pendant la guerre d’Algérie, elle dénonce la torture , s’efforce d’empêcher les exécutions. Elle est également une ethnologue et ethnographe majeure.

C’est dans ce cadre qu’elle réfléchit à ce que peut être le travail social, l’action sociale. Que pouvons nous comprendre d’autrui?

Pour Germaine Tillon, seules sont valables les connaissances que nous avons ressenties dans notre chair. “Rien, absolument rien , ne s’invente “, dit-elle.

Et elle s’élève contre la tentation d’inventorier les autres à partir d’une pseudo prétention d’extériorité: ” Nous n’avons l’accès qu’à l’humain – nous mêmes et il est absolument impossible d’inventorier les autres , si ce n’est qu’à partir de cet inventaire que nous ne pouvons trouver qu’en nous. Si l’on ne se connaît pas soi même, l’on ne connaîtra jamais personne (…)”

Et elle se moque de ces “savants” et pseudo spécialistes de tout poil , qui prétendent connaître et calibrer la différence d’autrui “et qui ressemblent à un sourd de naissance copiant les dièses et les bémols d’une sonate“.

Il n’y a pas de distance si nous n’avons pas vécu la proximité préalable, pas de relation à  l’autre sans contact réel, véritable, vécu … avec son altérité.

Il n’y a pas de connaissance sans attachement et cela est vrai aussi pour le territoire.

En pédagogie Freinet,  nous sommes au contact, jour après jours avec ce besoin d’attachement de chaque enfant, de chaque jeune avec un territoire; ce besoin de racines, cerre importance quasi intime de l’espace proche et son influence sur ec que nous sommes.

Cet attachement territorial, nous le mettons au travail à travers des ateliers qui prennent lieu dans l’espace lui même. Il s’agit à la fois de connaître et d’habiter, mais en même temps il s’agit aussi de modifier, de traansformer, “ d’embellir.

Ce n’est qu’au prix de ce travail de transformation, que le lieu devient milieu, et que le Territoire devient mémoire. Une mémoire à la jonction de l’individu et du collectif, un espace habitable pour moi et autrui.

Dimanche

Au jardin de saulx :

Aujourd’hui  le soleil  était avec nous, on est allés avec un bon groupe  en camion et un autre, qui voyageait a pied. Le premier groupe qui était en camion ont préparé le repas,  commencé à arroser les légumes  et à buter les poireaux avec l’autre groupe qui nous a rejoints . Après une matinée bien remplie, le repas fut enchanteur. Les missions de l’après midi était de désherber les potirons et de couper l’herbe à côté des arbres fruitier. Enfin après une journée bien occupée et dans une bonne ambiance nous avons pris le goûter calmement.

 

Les missions de l’après midi était de désherber les potirons et de couper l’herbe à côté des arbres fruitier. Enfin après une journée bien occupée et dans une bonne ambiance nous avons pris le goûter calmement.

Samedi

A la villa Saint Martin


Nous avons vu beaucoup d’enfants aujourd’hui. Le soleil était bien présent.

La dînette est mise en place et des parties de uno et de divers jeux de société s’enchaînent.

 

 

 

 

Les enfants utilisent aussi de nouveaux jeux avec plaisir et nous sortons pour l’occasion une caisse de Lego.

 

 

Un atelier de cuisine de rue est également mis en place avec la confection de verrines aux framboises de Chilly-Mazarin. Ces verrines seront dégustées lors du goûter qui clôture ce bel atelier avec de nombreux enfants.

     

Vendredi :

La Rocade :

Le temps se rafraîchit et le soleil n’est pas au beau fixe pourtant les enfants préfèrent rester  jouer dehors. Une maman sur le tapis regarde les devoirs que son enfant a à faire avant de nous rejoindre pour confectionner un petit bracelet.

Son bébé se réveille, celle-ci se lève pour l’allaiter. Le grand frère observe de loin. Un grand jeu de petits chevaux se met en place.

A Chilly :

Nous avons surtout bêché et désherbé du coté du potager. Des framboises ont été ramassées, elles seront utilisées demain lors de l’atelier de cuisine de rue. En effet les enfants veulent réaliser des verrines à la framboise et la crème chantilly pour le gouter.

     

Comme d’habitude depuis quelques semaines un groupe de personnes de la Résidence Soleil d’à côté sont venues nous donner un bon coup de main.

Jeudi :

A Wissous :

Aujourd’hui il y a eu beaucoup de retour d’enfants qui était partis en Roumanie.  Une partie des enfants on voulu aller faire des matchs de hockey.

Sur les tapis les enfants on sortt toute suite les jeux de dinette et poupée, après les jeux de société et du dessin.

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons pris le goûter qui s’est bien déroulé avec les ados qui ont distribué.

Au jardin de Saulx :

Les nuages laissent place aux éclaircies, cette après-midi, au terrain de l’équerre. Nous commençons par arroser la serre. Puis viennent les activités de désherbage, sous la serre et dans le terrain entre les fraisiers et les potirons.

    

Nous ajoutons une couche de BRF entre les pieds de fraisiers. Enfin nous séparons les tuteurs des clôtures qui nous serviront pour le feu ou pour nos légumes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A la Croix Breton :

Cinq enfants nous ont rejoints sur les tapis au quartier de la croix breton cet après-midi. Nous avons retrouvé des enfants perdus de vue pendant l’été car ils étaient presque tous partis en vacances.

Les retrouvailles étaient chaleureuses, les enfants ont voulu faire des coloriages puis un Uno. C’était l’occasion de reparler des règles de l’atelier et des désirs des enfants. La semaine prochaine nous ramèneront donc des perles et des poupées.

   

Au Skate park :

Nous avons commencés par installer les panneaux d’affichages sur les grilles. Il faisait beau; parents et enfants étaient  donc au rendez vous. Nous avons donc pu proposer de multiples activités sur les différents tapis (puissance 4, Kapla, voiture, dessin ect…). Un atelier tricot c’est également organisé sur les marches, avis aux amatrices ! Sonia, une maman, nous à apporter des bouteilles de sirop et du sucre pour aider l’association.

Mercredi :

Ludothèque :

Nous étions un petit groupe de sept pour aller à la ludothèque.  Shayna qui d’habitude ne quitte jamais sa mamie et sa petite sœur nous ont accompagné.

Celle-ci a joué pendant une heure tranquillement de son côté  pendant que les autres enfants testaient des jeux à différents endroits de la structure.

    

A Moulin Galant :

Nous sommes allés au camp avec Benjamin, notre nouveau stagiaire éducateur jeunes enfants pour qu’il découvre l’atelier.

Il s’est installé avec les plus petits autour de poupées, de dinettes et de petits jouets.

 

 

 

 

A côté, nous avons continué notre course de voitures dans un cahier de jeux. Les autres, ont fait des coloriages, ou joué aux raquettes, aux cross de hockey et au foot.

     

Nous avons aussi appris à jouer au mastermind.

Au jardin de Saulx :

Nous échappons aux averses de pluie en nous dirigeant vers le terrain de l’équerre où nous retrouvons le soleil. Nous arrosons seulement la serre, car le terrain à été arrosé par les nombreuses averses de pluie du début de semaine.

Nous semons de nouveaux rangs d’épinards  et également de mâche. Quelques fleurs fanées sont coupées, des noisettes et courgettes récoltées avec soin.

 Chroniques des Robinsons de DIE

 

C’est  plus de 17 enfants qui se joignent à nous.  Nous terminons de peindre nos instruments de musique;  une maman se charge de prendre un petit groupe pour arroser nos plantations.
Pour ma part, je propose un atelier maquillage. Je peins sur leurs visages : des cœurs, des dents de vampires, des moustaches de chats, des papillons. Puis, au fur et à mesure,  les enfants s’emparent de leur personnages et se créent ainsi des histoires.
Le goûter est calme et agréable comme si tout le monde avait passé un bon moment ensemble.

“A l’intérieur et contre l’Etat notre lutte est pour une part l’affirmation de notre propre manière de faire , enracinée dans l’expérience vécue du peuple (plutôt qu’une trahison de celle ci), basée sur les moyens nécessaires pour renforcer la confiance de sgens, promouvoir le sens de la collectivité, plutôt que de l’individualisme (…)”

D. Byrne,  fondateur du courant de développement communautaire, en Grande Bretagne.

Je suis content, je pilote

“Je suis content, je pilote…” (P. Frackowiack) Nous vivons dans l’ère du hors sol ; il semble tellement  difficile d’apporter quelque changement que ce soit à toute situation concrète et réelle des individus et des familles,  que nombre de nos contemporains, encouragés souvent par les institutions , préfèrent substituer une vision théorique à la réalité. […]


“Je suis content, je pilote…” (P. Frackowiack)

Nous vivons dans l’ère du hors sol ; il semble tellement  difficile d’apporter quelque changement que ce soit à toute situation concrète et réelle des individus et des familles,  que nombre de nos contemporains, encouragés souvent par les institutions , préfèrent substituer une vision théorique à la réalité.

Plutôt que d’accepter de voir comment le moindre mouvement de la vie quotidienne  est devenu implacable et difficile, semé d’embûches pour les moindres d’entre nous, les institutions préfèrent multiplier les modes d’emploi, et les recommandations.

A défaut d’impact dans le quotidien, il devient plus facile de s’accrocher aux procédures.

C’est ainsi que chaque institution rêve de “former” ses usagers pour qu’ils s’adaptent à son propre fonctionnement de plus en plus difficile (renvoyant sur eux , l’échec et l’inaction), plutôt que de … sortir d’elles mêmes et de se confronter à la résistance inouïe des situations complexes.

Il est vrai que la vie quotidienne est devenue un poids et une source de difficultés infinies pour un nombre croissant de personnes et de familles (dont bon nombre d’enfants) alors que le quotidien des institutions et de ceux qui y travaillent se remplit, quant à lui,  de tâches abstraites, pour lesquelles on parle de plus en plus de “management”,  ”qualité” , “évaluation”, “gouvernance” . Les uns sont paralysés par la réalité, les autres, par l’imaginaire.

Le pilotage procure paraît il à celui qui s’y livre, une intense impression de liberté . Ce que cette liberté doit à l’ignorance ou au déni des réalités triviales et singulières , ne fait que se renforcer.

Le danger avec le pilotage serait bien sûr de ne plus savoir atterrir ou de ne plus pouvoir le faire, à force d’avoir perdu de vue tout terrain.

Mais nous autres , professionnels, à quelque niveau que nous nous situons, ne sommes-nous pas tout autant concernés par “la tentation du pilotage” ?  Celui ci ne nous offre t il pas une impression de maîtrise, de force? Ne nous donne t il pas l’illusion d’une forme de pouvoir? Peu importe que ce pouvoir soit rarement celui de changer la réalité ou de créer des embellies; peu importe aussi que cette impression de maîtrise suppose qu’on se soit d’abord identifié à une organisation …qui nous ignore. C’est juste… une sensation.

“Je suis content je pilote”, devient ainsi le lot de consolation de celui qui se rend compte de la difficulté d’agir sur la matière, de la difficulté de durer, de la difficulté de tenir, et de vouloir savoir de ce qu’il en est de l’impact de son action.

A l’opposé de cette tendance, nous proposons la confrontation immédiate et globale à  l’ensemble des difficultés. A l’opposé du pilotage, nous proposons le jardinage, la lutte avec le  sol, la terre et la vie.

Dimanche: Fête des associations

Tout un commando  de jeunes de l’association s’étaient mobilisés depuis hier soir pour faire des crêpes, car ce dimanche c’était la Fête des Associations,  et la nôtre, tenait un stand buvette.   Notre stand est devenu rapidement un épicentre et nos crêpes et nos boissons  sont devenues incontournables.


Il y avait autant de monde à nous aider dedans, qu’à servir dehors, de sorte que notre  stand était des plus colorés et vivants de cette fête locale.

Nous avons reçu de l’aide, rencontré les partenaires, les amis des amis.

Nous avons fait le point avec nos connaissance sur notre association, la situation locale, sociale. Nous avons aussi fait des projets.

Bref on ne savait plus arrêter.

Dimanche :

Au jardin de Saulx :

Aujourd’hui, à notre grand surprise, il à fait très beau et très chaud. En bref, un superbe temps pour le jardin ! Dommage que nous étions peu nombreux. Cependant cela ne nous à pas empêchés d’être productifs malgré notre nombre et la chaleur. Nous avons arrosé malgré le puits qui est à sec; d’ailleurs nous envisageons une “mission commando appelée” : curage du puits !  Nous avons également nettoyé/désherbé le jardin, semé navets et épinards.  Les enfants ont  également composé une superbe salade et le repas était très bon ! Un des enfants nous a mêmes ramené des crêpes pour le dessert. En résumé, une très bonne journée au jardin dans une ambiance de travail et de convivialité.

 

 

 

 

 

Samedi :

A la Villa Saint Martin :

Aujourd’hui: grand soleil à la Villa Saint Martin ! On s’attendait à voir beaucoup d’enfants car c’est la rentrée, mais non ; on se retrouve en petit groupe. Nous faisons des petits sablés, décorons de petits cœurs, de graines de pavot et de sésame. A côté, on regarde les photos d’anniversaire des ateliers de Saint Etienne sur l’ordinateur portable, puis on leur écrit une lettre pour mettre dans l’enveloppe avec tout le reste : les cartes postales, les dessins, un jeu de 7 familles Barbapapa et la plaquette de l’association. On espère qu’ils seront contents et que nous aurons bientôt de leurs nouvelles!

 

 

 

 

 

 

Terrain des ruches :

Nous somme allés aux ruches avec un bon groupe hétérogène;  notre principale mission était de récolter le miel, et de nourrir les abeilles. Tout s’est bien passé:  les enfants ont adoré découvrir  le miel, au coeur de  la ruche et son fonctionnement. La récolte est assez correcte, compte tenu de l’ancienneté faible des essaims.  Nous avons pris le goûter a l’ombre en dégustant le miel qui est délicieux.

Vendredi :

Au jardin de Chilly :

Nous avons arrosé, désherbé, récolté, taillé dans la bonne humeur accompagné des adultes de la résidence soleil pour qui c’était la reprise. De nouveaux participants ont d’ailleurs intégré le groupe et ils s’y connaissent beaucoup en jardinage.

La rocade :

En arrivant à la rocade, plusieurs groupes de personnes installaient des jeux, des tables, un enclos pour les animaux, des photos pour l’événement du soir:  « Quartiers d’été ». Nous retrouvons des visages qui nous sont familiers par la suite. Beaucoup de petits sont présents. Certains d’entre eux ont bien grandi mais nous reconnaissent. Une maman vient discuter avec nous pour comprendre le principe de nos ateliers pendant qu’un garçon joue aux raquettes et d’autres reprennent le cirque.

L’atelier perles est toujours présent.

Jeudi :

A Wissous :

Sur nos tapis, aujourd’hui, il y avait beaucoup de petits. On avait apporté des camions et petites voitures et avec les plots, destinés aux sport, le petit Florentin, s’est fait un petit circuit dans les cailloux. Ricardo a dessiné sur le tableau magique, les filles ont colorié des princesses. Nous avons aussi joué au hockey et fini par une petite ronde avec une chanson en roumain. Nous avons 2 belles vidéos dont une de Ricardo.

 

 

 

 


Skate park :

La rentrée !! Tout le monde était là, les mamans, les nounous, de enfants, des petits, des grands, de nouveaux des anciens et même un papa ! Une dame de la Fondation de France est venue également pour voir notre travail en vue d’une subvention. Pendant que les enfants trouvaient ou retrouvaient leurs marques, les adultes papotaient nous racontaient leurs vacances mais aussi leurs envies de création pour la rentrée. On a ainsi parlé de reprendre le tricot pour décorer un arbre et de confectionner des petites fleurs de feutrines pour décorer coussinet et rideaux. Une maman, Sonia, souhaite participer à l’atelier en apportant un petit quelque chose pour le goûter la semaine prochaine. C’est la surprise… Chouette !

 

 

 

 

 

 

 

 

Au jardin de Saulx :

Le soleil est encore bien présent au terrain de l’équerre et la température est excellente pour jardiner. Nous commençons par finir de désherber une parcelle avant de nous attaquer à un nouvel emplacement. Nous nettoyons le jardin des nombreux tas d’herbes disséminés à droite, à gauche. Au passage un vieux tas d’herbe s’est transformé en excellent compost près à l’emploi. Ensuite Jean-Jacques sème des rangs de navets et de persil sur une parcelle et Jessica nous gratifie de ses talents de « désherbeuse » en maniant la houe avec panache ! L’arrosage est également de mise et nous profitons de l’ombre pour un temps de discussion.

 

Mercredi :

Au jardin de Saulx :

Plusieurs activités étaient au programme cet après-midi. Plusieurs petits groupes se sont formés. Un groupe arrosage, un autre désherbait la parcelle à droite de la serre. Par la suite nous avons tuteuré quelques pieds de tomates et Théo à confectionner des arroseurs à l’aide de petites bouteilles plastiques que nous avons installé sur les pieds de tomates. Nous avons récolté également des framboises, chou-fleur et courgettes.

 

A Moulin Galant :

Il y avait beaucoup de tout-petits à l’atelier aujourd’hui. Ils ont dessiné, colorié et aussi gribouillé sur un grand tableau. Les plus grands ont joué au Uno ou écrit dans leur cahier de vie, tandis que certains se défoulaient en jouant aux raquettes.

Ludothèque :

C’est avec une majorité de fille que nous sommes allés à la ludothèque, pendant l’atelier; elles n’ont pas arrêté de jouer, croque-carotte, poupée, dinette, awalé…

Gueng, Ndaye et Séphora nous ont rejoins pour le gouter  au parc, puis les enfants se sont jetés sur les structures de jeux.

KroniKs des Robinsons de DIE

Nous sommes nombreux à l’atelier dont 4 adultes. Une maman fait des bracelets brésiliens pendant qu’un groupe s’occupe de nos plantations. Malika (dont trois de ses enfant viennent régulièrement) s’occupe de mon petit garçon et cela ma laisse du temps ainsi pour jouer avec le groupe.

Nous continuons de faire de la broderie, des perles. 3 enfants sont responsable du goûter et il ont pas mal de travail pour contenter tout le monde.

Mélody