C’est la Rentrée… Sortez! (B. Collot)

C’est la rentrée et nous allons sortir comme nous ne sommes jamais sortis. Nous allons sortir des idées reçues, des sentiers battus, des institutions coincées qui réinventent la bougie, … Nous allons  sortir de la solitude, de l’exclusion, de l’autoenfermement. Les enfants vont sortir de devant la télé et des écrans dans les appartements où […]


C’est la rentrée et nous allons sortir comme nous ne sommes jamais sortis. Nous allons sortir des idées reçues, des sentiers battus, des institutions coincées qui réinventent la bougie, … Nous allons  sortir de la solitude, de l’exclusion, de l’autoenfermement. Les enfants vont sortir de devant la télé et des écrans dans les appartements où ils sont coincés; nous allons sortir des vieilles postures professionnelles, de “l’éternelle distance professionnelle” (nous préférons, en Pédagogie Sociale, ”la proximité professionnelle), des rendez vous,  de la logique contrat , du “donnant/donnant”, et sortir de l’obsession de l’assistanat. Nous allons sortir de la logique de Projet pour développer la constance et le lien social.

Nous avons tous été incités à nous enfermer, pour nous protéger, car on nous faisait peur. Nous nous sommes enfermés par manque de confiance, de courage et d’énergie. Nous nous sommes enfermés par manque d’espoir.

Nous avons clos les classes, fermé les écoles avec Vigie-Pirates, verrouillé les collèges, verrouillé Internet . Bientôt si on laisse faire , les conditions de vie des enfants dans nos banlieues ressembleront à celle de ces enfants parisiens de milieux populaires , reclus chez eux, privés d’espaces libres de pied d’immeuble, prisonniers des jours entiers du matin au soir les weeck ends, mercredis et vacances dans 20 mètres carré.

C’est la rentrée, et dans le quartier,  nous connaissons un grand nombre  d’enfants qui ne sont même pas partis en vacances; pour eux nous avons été présents comme durant toute l’année , sans trêve,  ni relâche, 6 jours sur 7 et tous les samedis et dimanches. Au moins , faute de trouver place dans les structures qui devraient être les leurs, ils seront sortis avec nous.

C’est pourquoi nous ne rentrerons pas, nous qui ne sommes pas partis; nous ne rentrerons pas, nous qui resterons dehors.

Dimanche : Terrain

  Nous n’étions pas moins d’une quinzaine pour passer une journée au jardin. celle ci était particulièrement gaie.  Déjà nous commençons à nettoyer  certaines parcelles avant de réaménager. Nous étions également un bon groupe pour une visite au “terrain des abeilles” et mesurer la prochaine récolte de pommes.

Nous sommes revenus satisfaits.  Nous allons en avoir une bonne quantité.

Dimanche: retour du groupe de Barcelona

Les ados sont revenus et Robin aussi (Mélody était repartie la veille, en train, avec Lou). Ils sont revenus, ravis.

Après les retrouvailles, on fait le point , on se raconte cette aventure. Et déjà on s’imagine la suite; quel projets pour les “ados” de l’association en 2013?

Samedi :

A la Villa Saint Martin :

Nous avons ouvert et découvert la pochette surprise de la part des enfants de Saint Etienne, remise par leur animatrice, Adeline, lors du stage de pédagogie sociale. Ils nous ont gâtés ! Un jeu de Uno tout neuf, des graines de fleurs de leurs bacs, des lettres et dessins, des photos et même un CD avec 1 montage photos.

     

Du coup, nous avons passé l’atelier à leur préparer à notre tour une grosse enveloppe. Nous avons dessiné à la craie, commencé à écrire une chanson, dédicacé des cartes postales, sélectionné des perles et des modèles à confectionner avec. Samedi prochain, nous terminerons tout ça et regarderons le montage photos. Les Robinsons étaient vraiment ravis des petites attentions de leurs correspondants.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vendredi: Soirée conviviale au Quartier 

   

Au jardin de Chilly :

Nous sommes partis avec beaucoup d enfants aujourd’hui !

Nous avons fait la récolte des framboises et des prunes puis désherbé et arrosé.

Nous avons ensuite été rendre visite aux animaux pour le gouter, puis  les enfants se sont défoulé au parc ! En somme une superbe après midi au jardin !!!!

    

A la Rocade :

Le ciel est bleu pourtant il fait froid, on se croirait en automne ! Nous avons commencé par le jeu géant de l’échelle et du serpent. C’était interminable ! Mais finalement Afsatou a gagné. On a alors sorti nos petites perles pour en faire de jolis bracelets. A côté, on a joué aux raquettes au Uno et au jeu de l’oie, rebaptisé « le loie » par les garçons J

         

Le petit thé à la fin était le bienvenu !

 

 

Jeudi :

A Wissous :

L’atelier fut plutôt calme. Nous étions en petit comité, ce qui nous a permis d’échanger un peu plus individuellement avec les enfants. Quelques adultes se sont également joints à nous.

   

Les garçons ont proposé des jeux de courses tandis que d’autres ont préféré jouer sur le tapis.

Au jardin de Saulx :

Aujourd’hui nous sommes partis au jardin seulement avec deux adultes, nous avons réussi à faire ce qu’il fallait les objectifs était d’ arroser c’était long car dans le puits il n’y a plus beaucoup d’eau.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Puis nous avons continué a désherber les tomates et nous avons remis du BRF. Nous avons pris le gouter avant partir

  

Skate park :

Aujourd’hui nous sommes partis avec Najamie, Afsatout et sa cousine Fortune. Une petite Noura nous as rejoint sur l’atelier puis des enfants partis sur l’atelier de la croix breton sont venus nous voir !

  

 

Nous avons faits des coloriages, des parties de Uno et de Puissance 4 et faits quelques constructions.

Le vent s’est fait de plus en plus violent, Kelliane a ramené des gateaux et nous nous sommes instalés pour gouter.

 

La croix Breton :

Nous reprenons l’atelier perles. Les filles ont plein d’idées mais finalement elles se dirigent vers le memory. Au cours de l’après midi, d’autres enfants nous rejoignent. Ils sont accompagnés de leur maman. Les vacances sont quasiment terminées, ils reviennent tout juste de Tunisie mais apparemment c’était super.

Mercredi :

Au jardin de Saulx :

Nous sommes parti avec pour missions d’arroser les plantations, et désherber  surtout les tomates.

 

Nous nous sommes séparés en deux groupes, les filles et les garçons. Les filles ont arrosés et ont atteint le fond du puits!!!! Elles ont aussi fait la collecte de nombreuses framboises, de quelques tomates, piment et courgette.

 

Les garçons ont été de désherbage, puis ont ramassé de la rhubarbe.

Nous avons ensuite pris le gouter avant de rentrer !

        

A Moulin Galant :

Aujourd’hui nous n’étions que deux, cependant cela ne nous à pas empêché de proposer un certains nombres d’activités tels que du dessin, divers jeux de société, une balle, un élastique, un instrument de musique pour les laisser découvrir quelques notes et quelques jeux petites enfances.

     

 

Les enfants étaient un peu excités au gouter mais cela n’a pas empêché l’atelier de bien se déroulé !

Mercredi et Jeudi: PREMIER STAGE DE FORMATION DES ACTEURS SOCIAUX A LA PEDAGOGIE SOCIALE

Ces mercredis avait lieu à Buno, en lien avec l’ICEM notre premier STAGE DE FORMATION des acteurs sociaux à la Pédagogie sociale.


Nous étions ainsi 24 (et des enfants) , pédagogues sociaux (deLongjumeau et Saint Etienne) ,  enseignants, animateurs, travailleurs sociaux, étudiants, agents de collectivité, à nous réunir pour cette formation COOPERATIVE.

Temps théoriques et pratiques ont alterné , sous un temps magnifique et dans le beau décor du château (merci à notre “allié”, Lire C Partir). On a ainsi étudié et pratiqué: la “terre partagée”, la cuisine de rue (“paella de rue” valencienne), les ateliers de rue, les bases de la Pédagogie sociale, l’approche territoriale, communautaire du travail social.

Nous avons discuté du “développement du pouvoir d’agir”, auquel nous préférons “le développement de la puissance d’agir”. Nous avons aussi eu la chance de voir en présence de son réalisateur le film sur les enfants de parents sans papiers “Demain sera plus beau qu’aujourd’hui”.

Bref nous nous sommes quittés, marris en nous promettant de nous retrouver et déjà, le Chantier de Pédagogie Sociale, organisateur , songe à la suite et au développement des actions de formation en Pédagogie Sociale, dans l’Essonne, à Saint Etienne et ailleurs…

Chronique des ados de Barcelona

Mardi 28 aout (Elie)


Aujourd’hui nous avons bien organisé notre journée. Quelques uns d’entre nous sont allés faire des courses, les autres préparaient le planning. L’après midi, nous avons fait route pour l’aquarium. Le prix fut assez onereux mais le jeu en valait la chandelle. Le soir nous avons déambulé dans les rues, pour finir dans un petit restaurant. Ce fut une journée tout a fait agréable.

Jeudi 30 aout (Mariam et Mariana)


Ce matin nous sommes allés a la plage de Sitges, mais le temps était enragé ce qui a un peu gâché notre journée. Après avoir pique-niqué, nous sommes alles à Can Masdeu, pour faire du jardinage et diverses activites. Le temps s’est adouci;  certains faisaient du jardinage et d’autres étaient en cuisine. La soirée s’est bien passée: les gens de Can Masdeu nous ont invité a manger,  ce aui fut un plaisir.

KroniK des Robinsons de DIE

La température a chuté, et j’arrive en pull et chaussettes. Comme tout le monde.
Je sors les maracas, les perles et les ballons de baudruche. Nous aurons besoin de bouger pour nous réchauffer ! Commençons par faire un peu de musique, chanter et danser. Et puis nous allons fabriquer des balles de jonglage avec les ballons et ce qui reste de riz. Très vite, il n’y en aura plus, mais Alin, qui est avec nous aujourd’hui, a chez lui des vieilles céréales qui seront parfaites pour remplir nos balles. Et nous commençons aussi des colliers de perle à deux rangs avec Constance. Il y a aussi Catherine et son accordéon. Et une dizaine d’enfants. Très vite, nous oublions le froid et la grisaille.
Mais où est Maëlys ? Elle a disparu et nous partons tous à sa recherche. Nous la retrouverons tranquillement installée à l’arrière d’une voiture où, parait-il, elle se réfugie souvent.


Comme la semaine dernière, le sujet de la démolition du bâtiment “Ponet 2″ vient sur le tapis. Des déménagements sont programmés pour bientôt, et tous les foyers ont accepté les propositions de relogement du bailleur “social”. On plaisante sur le fantôme de l’immeuble. L’ambiance générale de ce samedi est moins plombante que la semaine dernière.
Marianne

   ”Dans la bonté de votre coeur…” (C. Freinet)

« Dans la bonté de votre cœur, vous croyiez, généreux pédagogues, qu’il suffisait de vouloir intensément le bien des enfants, la santé morale et une virile préparation à la vie pour les jeunes générations : que, connaissant vos buts profondément humanitaires, les gouvernants ne pouvaient que vous accueillir avec sympathie, la grande presse louanger vos efforts ; et que, par le concours désintéressé de tous ceux que passionne la chose publique, l’Education allait enfin, sans à-coups, sans violence, sans effusion de sang, régénérer noire vieux monde exténué (…)  Hélas ! dans l’enthousiasme (…) , vous avez tout simplement oublié de situer l’éducation nouvelle au centre des réalités sociales ; dans votre confiant élan, vous aviez compté sans l’ignoble appétit des profiteurs du régime, sans la peur aveugle qui saisit le bourgeois, le rentier — et le magnat aussi — quand ils sentent leurs prérogatives en danger, quand ils voient menacés si peu que ce soit leurs privilèges, lorsqu’ils redoutent l’avènement de celle société nouvelle dont l’Orient leur fournit déjà une irritante image.

(…) Croire à la bonté des enfants, leur faire confiance, les laisser réfléchir et juger, leur apprendre à se diriger eux- mêmes, descendre de sa chaire, s’effacer et se plier à une nouvelle loi scolaire, plus démocratique et plus humaine, mais n’est-ce pas la fin de toute morale, de toute éducation, de toute société ? Et où allons-nous si les élèves entrent joyeusement à l’école comme chez eux, sans alignement ni commandement, s’ils se déplacent en classe au gré de leur fantaisie, s’ils écrivent et impriment ce qui leur plaît ; si, dans une large mesure, la traditionnelle « geôle de jeunesse captive » devient comme un nid pépiant, comme une ruche en travail, comme une éclaircie de joyeuse activité et de liberté dans un monde d’oppression et d’exploitation ?

 (…) Quant à nous, éducateurs du peuple, les réactions suscitées un peu partout contre notre activité nous montrent que nous sommes dans la bonne voie. Quelles que soient les brimades de nos ennemis, les faiblesses et les abdications de ceux qui, verbalement, se disent avec nous, nous continuerons notre action que nous désirons même plus cohérente et plus vigoureuse.
Il faut que tous ceux — et ils sont nombreux — qui, dans cette période d’écroulement mettent tout leur espoir dans les jeunes forces prolétariennes se serrent les coudes, pour préciser leurs buts et coordonner leurs efforts… »

Pour une éducation nouvelle prolétarienne (extrait de l’Educateur Prolétarien n° 5 de février 1933)

 

Faut il vivre ses rêves, rêver sa vie…ou se réveiller?

La pensée libérale excelle à opposer l’attitude de celui qui subit, ne prend aucun risque, n’entreprend rien et qui se réfugierait dans le rêve ou la plainte. Elle aime opposer à ce modèle, la figure de l’individu entreprenant, décidé à réaliser ses rêves, ses objectifs, pratique, pragmatique …et qui ne se pose pas trop de questions. […]

La pensée libérale excelle à opposer l’attitude de celui qui subit, ne prend aucun risque, n’entreprend rien et qui se réfugierait dans le rêve ou la plainte.

Elle aime opposer à ce modèle, la figure de l’individu entreprenant, décidé à réaliser ses rêves, ses objectifs, pratique, pragmatique …et qui ne se pose pas trop de questions.

N’a-t-on donc le choix qu’entre le rêve et le rêve? Et qui plus est du rêve estampillé? Du rêve standard, made in TV, paillettes, people?

Ce sont des rêves d’entrepreneuriat, d’autoentreprise qui gaspillent les énergies, comme les espérances, et qui “standardisent” l’espoir.   Tant de petites boutiques de téléphonie, produits exotiques, chichas, pizzas, et kebabs jonchent les banlieues et produisent un effet inverse de désespoir.

La déclinaisoin des rêves d’entreprise et de réussite ne parviennent qu’à accroître la chape de plomb qui déprime le smilieux populaires,  renforçant le désespoir et contribuant pour autant à isoler chacun dans sa petite vie et ses petits échecs.

Cette pédagogie du modèle a malheureusement également produit ses effets dans le secteur social, quand toute pratique éducative n’ets plus vue que sous l’angle du projet personnel… à réussir ou à rater.

Le projet obligatoire est en passe de devenir “l’entreprise des pauvres”, l’entreprise de soi même conduisant à des faillites d’autant plus douloureuses qu’elles seront personnelles.

Les projets et les modèles sont toujours des rêves, des fictions, des images idéales,  bien éloignées de la réalité matérielle et terrestre des personnes et des individus, qui s’y livrent de bonne foi mais se heurtent à d’autres réalités.

Face à cette “politique du rêve”, nous préférons une réalité petite et quotidienne, sur laquelle au moins, nous gagnons un petit peu d’emprise. Cela suppose de rester (plutôt que de rêver “que c’est mieux ailleurs”, de durer , plutôt que d’aller là où c’est facile, … et de sé réveiller.

“Ca ne pourra pas toujours ne pas arriver, nous entrerons là où nous sommes déjà…” Gaston Miron, poète québécois

Dimanche :

Au jardin de Saulx : 

Aujourd’hui, nous sommes venus en nombre pour assurer plusieurs chantiers de grande ampleur ! Pendant que Thibaut repêchait les arrosoirs et les seaux au fond du puis pour ensuite arroser, nous avons déposé du BRF autour de nos fraisiers fraichement désherbés. Après quelques efforts, nous avons réussi à faire un beau feu pour y faire griller nos brochettes de dinde et merguez. Repus, nous nous sommes remis au travail ; désherbage autour des salades et du maïs en parallèle d’une ultime chasse aux patates ! La terre dure et sèche nous a donné du fil à retordre mais nous sommes tout de même rentrés avec un bon gros seau !

Pour le goûter, les filles nous ont régalés de tapas à la framboises J

Samedi : 

A la Villa Saint Martin :  

 

Nous retrouvons nos Robinsons sur le terrain de foot de la VSM. Des cousins et cousines d’enfants se joignent à nous et apprennent à connaître l’atelier. Aline lance une activité cirque, à  laquelle même les plus petits participent. En parallèle, Anaïs continue les perles avec les intéressés. Jean lance une grande partie de mikados. Un peu plus tard, nous disons au revoir au groupe d’ ados qui passe devant l’atelier.

 

L’atelier se termine par un goûter en petit comité.

Vendredi :

Au jardin de Chilly : 

Le temps est orageux et on sent de l’excitation dans l’air. Franck et Jessica sont excités comme des puces. On profite de l’énergie pour retourner une partie de la parcelle du potager, recouverte de mauvaises herbes. En bossant tous au même endroit, le résultat est beaucoup plus visible et nous avançons plus vite. On en profite pour semer des épinards sur l’emplacement dégagé. On est fier de nous ! Nous finissons l’après-midi en dégustant quelques framboises et la tarte de Patrice, qui vient d’arriver.

 

Dans le camion, l’ambiance survoltée n’est pas retombée. Au contraire, on met la musique à fond, on chante, on rigole en grattant sa guitare imaginaire !

 

 

 

Rocade :  

L’atelier commença avec les garçons d’un côté et les filles de l’autre, bizarre ! Un groupe jouait au ballon et coloriait pendant que l’autre faisait des perles. Peu à peu grâce aux plus petits, les enfants se sont mélangés pour entreprendre des jeux de société.

 

 

Jeudi :

A Wissous : 

Quelques familles étaient reparties en Roumanie pour « les vacances ». Néanmoins, le petit groupe d’enfants n’avait pas pour autant perdu son énergie et son dynamisme. Les enfants alternent les jeux de sociétés et les jeux de balles et ballons.

 

 

Au jardin de Saulx :    

Nous nous étions fixé comme mission de finir de désherber nos pauvres fraisiers qui ne demandaient qu’à respirer un peu ! Mission accomplie. Voyez-vous-même !

Avant…..

Après….

Nous avons évidemment arrosé abondement mais le problème des objets tombés au fond du puis doit absolument être réglé dimanche. Car comme si cela, ne suffisait pas, le nœud autour du sceau s’est détaché et le sceau y est resté….

Nous avons donc du pain sur la planche dimanche !

 

 

La croix Breton :

Nous étions entre filles cette après-midi ! Nous avions différents jeux et activités mais les perles l’ont emporté. Nous y avons consacré tout l’atelier. Certaines se sont fait des parures, d’autres des portes clés ou encore des petits personnages.

En fin d’atelier, Laurent et un photographe nous rendent visite. Ce dernier souhaite nous renocntrer et voir comment se déroulent nos ateliers pour qui sait revenir prendre quelques clichés…

Au skate park :  

Nous sommes partis enjoué du beau temps et de la chaleur douce !

Nous avons attendu les premiers enfants puis nous avons lancé une grande partie de lynx les filles ont fait des perles aussi.

Nous avons profité du tapis à l’ombre pour prendre le gouter avant de rentrer.

Mercredi :

Au jardin de Saulx :

Sur les traces de Corentin parti en congés, nous avons arrosé nos plantations sans toutefois avoir le temps d’arroser la parcelle de potimarrons au fond du jardin. Ce sera donc une priorité demain.

 Nous avons vidé un peu la serre de tout son fatras : les semis qui n’avaient pas pris et les palettes sur lesquelles ils reposaient, pour faire de la place. Pour finir, nous avons cueillis quelques tomates. Anne, une bénévole qui va venir maintenant régulièrement a découvert notre jardin, que le petit Corentin s’est empressé de lui faire visiter dès notre arrivée.

 

A Moulin Galant :  

Aujourd’hui, nous n’étions que deux encadrants, à l’atelier mais nous n’avons pas pour autant lésiné sur nos activités. Nous avons fait du coloriage avec les pastels ainsi que les feutres, nous avons joué aux jeux du « Mémory », au « Uno » et nous avons également emporté quelques jeux d’éveil pour la petite enfance. Les enfants étaient assez excités aujourd’hui, principalement au gouter. Cependant, cela n’a pas empêché le bon déroulement de l’atelier.

Barcelona : KroniK des Ados de l’asso

Départ pour Barcelona

Contexte: 9 jeunes de notre association après avoir travaillé tout au long de l’année sur le projet “abeilles” partent à la découverte des initiatives communautaires catalanes (et profitent du soleil) de Barcelone.

Dimanche :

Arrivée le matin à 9h. Passage à l’office de tourisme, puis on va poser les sacs à l’auberge, où on prend le petit déjeuner. En attendant de pouvoir s’installer dans  les chambres, on va se promener dans un parc proche, où on visite le musée de la céramique, du textile et des arts déco. On ne trouve pas mieux pour déjeuner, dans ce quartier d’affaires, qu’un kebab. On passe à l’auberge investir nos chambres, puis on se rend à l’hort del xino, jardin collectif dans un quartier populaire de barcelone.

Le jardin est sur un terrain vague, coincé entre les immeubles. Squatté depuis 3 ans, le propriétaire ne s’est toujours pas manifesté. A notre arrivée, il n’y avait encore personne : nous avons récupéré la clé dans un atelier de vélo à côté. Des enfants qui jouaient au ballon dans la rue nous y ont précédé, en lançant leur ballon par-dessus le mur pour avoir un prétexte de l’escalader. Peu de temps après, Yolanda est venue nous présenter le jardin, son histoire et son fonctionnement. Cultivé par des habitants du quartier regroupés de manière informelle, ils se réunissent une fois par mois pour organiser le travail et ont fixé une journée de travail collectif. Ils organisent de temps en temps des ateliers avec les enfants du quartier. Ils font aussi des repas communs, notamment des soirées pizza avec le four à bois qu’ils ont construit en terre, paille et briques réfractaires. On leur donne un coup de main pour aller chercher de l’eau à la fontaine, et peindre des panneaux avec le nom des plantes aromatiques.

Au retour, on s’arrête manger une paëlla, et on va se reposer à l’auberge.

Lundi (compte rendu de Luis) :

Aujourd’hui, nous sommes allés au par Guell, d’où nous avions une belle vue de la ville de barcelone sous le soleil. Nous avons aussi pu admirer l’architecture de gaudi. Ensuite, nous avons mangé dans une cantine populaire espagnole, avant de rentrer à l’auberge.

L’après-midi, nous avons fait quelques courses, puis nous sommes allés à l’hort del forat, encore un jardin collectif au cœur d’un quartier populaire. Ce jardin s’est implanté suite à une lutte des habitants du quartier face à la mairie, qui voulait y faire un parking sur la place centrale.

Ils sont une dizaine de personnes sur ce jardin, mais une seule était présente ce jour. Après l’avoir aidé à arroser les plantations, elle nous a montré les différentes plantes médicinales qu’ils y cultivent comme la sauge, la chicorée, la mélisse, la verveine, la calanchoya (qui est anticancérigène), ainsi que le plantain, qui lui est riche en minéraux. Nous avons aussi appris à faire un jardin vertical à partir de palettes.

Le soir, nous avant finalement diné dans un restaurant italien avant de faire le point de la journée.

 

 KroniK des Robinsons de DIE

 

Nous commençons par prendre soin de nos plantation, Aline habitante du quartier propose aux enfants de planter de nouvelles fleurs. Les bacs sont bien mieux ainsi. Je lis à voix haute l’article sur l’atelier qui a été publié dans le journal du Diois.
A la demande d’une enfant nous faisons des perles et les filles composent des immenses colliers. Une maman nous rejoint et prend le temps de confectionner des maracas avec des ballons de baudruche pour les enfants.  Cette maman donnera le premier  boudoir à Lou , qui s’est régalé.

 

 

Ce n’est pas en perfectionnant la bougie, qu’on invente l’ampoule

Ainsi donc, nous revenons aux bonnes vieilles recettes qui n’ont jamais fait leurs preuves: zones de cadeaux fiscaux, de surveillance absolue, zones de tension organisée; petits bonus de moyens, dans certaines écoles, saupoudrage en tout genre et nouveaux “emplois” précaires pour les jeunes. Ainsi nous continuons de vivre dans une époque qui n’invente rien, ne […]

Ainsi donc, nous revenons aux bonnes vieilles recettes qui n’ont jamais fait leurs preuves: zones de cadeaux fiscaux, de surveillance absolue, zones de tension organisée; petits bonus de moyens, dans certaines écoles, saupoudrage en tout genre et nouveaux “emplois” précaires pour les jeunes.


Ainsi nous continuons de vivre dans une époque qui n’invente rien, ne crée rien. Après 20 ans de désert social et éducatif, pendants lesquels on nous a expliqué que l’avenir consistait à revenir en arrière (école d’antan, “bonnes vielles méthodes”, autorité et vielles recettes, etc.) , verra-t-on  enfin la pensée sociale et politique se libérer et sortir de l’ornière?

Pourra-t-on penser enfin le temps de l’enfant comme un “tout” avec ses trois composantes : temps familial, tiers temp (dit de “loisir”) et temps scolaire?  Pensera-t-on enfin une politique éducative qui tienne compte de ces trois composantes et qui ne se limite pas à modifier à la marge un “temps scolaire ” alors que ce sont les temps familiaux et “de loisirs” qui constituent aujourd’hui les pires facteurs d’exclusion des enfants pauvres?

Sortira-t-on enfin de la pensée limitée, des cadres impartis, des exercices de style obligatoires, … et pour finir de l’habitude de continuer à refaire et reproduire ce qui ne marche pas?

On ne changera rien à la violence économique, sociale, éducative et politique que subissent tant de familles et de jeunes en agissant sur les proportions des vieilles recettes: un peu plus de “ceci”, ou un peu moins de “cela”. Il nous faudra du neuf et du nouveau, de ce neuf et de ce nouveau que l’on met sous le boisseau à dessein depuis des décades.

Car la véritable innovation,  ce n’est pas ce qui a été inventé hier, ou ce qu’on est en train de nous préparer aujourd’hui, la véritable innovation c’est ce qu’on refoule éternellement:  sortir de l’administration du soupçon, de la volonté de tout contrôle, du pilotage par le haut, de la pensée programmatique. Et oser la confiance, la libre initiative, l’autorité des enfants et des jeunes l’exercice réel et concret du pouvoir par tous.

On n’inventera pas l’ampoule électrique en perfectionnant la bougie, disait P. Frackowiack, ancien inspecteur de l’Education Nationale; on ne coupera pas aux changements qui s’imposent , on n’échappera pas au rejet de ce qui ne marche plus. On ne fera plus taire ceux que l’on a mis “au ban” (banlieues, Rroms, jeunes, familles pauvres)

Cette gestion est catastrophique et sans issue. Ouvrons les yeux.

 Dimanche: CANICULE !!

En ces 40 degrés nous étions cependant réuni au terrain pour les récoltes qui s’imposent , ainsi que prévoir les changements  et les transformations que nous prévoyons pour l’automne… A suivre.

Samedi

Aujourd’hui  il faisait très chaud; nous avons donc arrosé les plantations avec quelques enfants. Avec la chaleur les enfants n’étaient pas très nombreux.

Un petit groupe a réalisé des “portés acrobatiques”, pendant que d’autres faisaient des perles.  Nous avons aussi parlé du responsable vidéo mais aujourd’hui nous n’avons pas trouvé preneur.

Vendredi :

Au jardin de Chilly :

Aujourd’hui sous un soleil caniculaire nous étions un bon groupe. Les missions qui on été réalisées sont l’arrosage, le désherbage et la taille des haies. Avec cette chaleur nous avons fais une petite bataille d’eau pour ce rafraichir. En fin journée nous avons pris le gouter avec des belle prunes du jardin, à l’ombre, sous les arbres.

A la Rocade :

Lorsque nous sommes partis à l’atelier aidé des mains précieuses de Franck D. et de Kadijha, le soleil chauffait.

Nous avons profité de l’ombre pour nous installer en nombre autour d’un “atelier perles”, toujours aussi populaire, et un atelier « cirque » avec des acrobaties menées par Aline.

Les enfants ont aussi joués au Uno. Dans une ambiance plutôt bonne. Bien que nous ayons assisté un début de bagarre, les enfants ont su se calmer grâce au début du gouter.

Puis nous avons replié l’atelier; Kelliane, Khadija, Oumar, Hosman ont accepté de nous raccompagner en portant quelques affaires.

Jeudi

A Wissous :

Notre petit groupe de Rom’binsons s’est installé au milieu du camp pour faire des puzzles et des coloriages, avec autour des tapis, le punching ball et ses fans, les jeux de raquettes et de ballons. A la fin de l’atelier, nous avons ressorti la grande corde à sauter ! Et un, deux, trois, quatre, saute, saute, saute….

Au jardin de Saulx :

Nous sommes partis au jardin avec un groupe d’adultes, arriver au jardin on s’est sépareé en deux groupes.

Un groupe pour récolter les pommes de terre et l’autre a arrosé puis récolté les framboises, radis, courgettes et tomates.

De plus nous avons continué à enlever les barrières qui délimitaient les cultures.                    Enfin nous avons pris un gouter bien mérité à l’ombre .

La croix Breton :

Il n y a pas eu d’enfants a l’atelier aujourd’hui jusqu’à l’arrivée de Khadidja nous avons lu des histoires, joué au Uno, et au Kapla; puis nous avons goûté et nous somme rentrée au local.

Nous avons profité de ce moment privilégié pour discuter un peu c’étais sympathique.

Au skate park :

Notre fidèle maman des vacances, Norah est là avec son fils, mais aussi des enfants de la Villa Saint Martin, de Bel Air et de la Rocade.

Aujourd’hui, c’est le jour du Lynx, jeu où il faut retrouver les objets représentés sur nos cartes sur le plateau de jeu, et ce le plus vite possible !

A côté, on fait des petits bracelets avec des petites perles. La prochaine fois, Najamie voudrait faire une salamandre !

 

KroniKs des Robinsons de DIE

Au programme : arrosage de nos plantations ( basilic, menthe et courgette). Je propose aux enfants de faire du coupage et du collage afin de réaliser des histoires à partir de leurs créations. Une mamie se joint à nous et prends une feuille afin d’essayer d’écrire en français . Nous sommes une dizaine dont 2 adultes. C’est la canicule, nous sommes donc obligés de faire comme les lézards ; bouger le moins possible.

 Mercredi, c’était le 15 août!!!

 

 

Sortir des Utopies et trouver de vrais lieux en commun

“Utopie, utopie, … Est ce que j’ai une gueule d’utopie?” . L’utopie est à la mode; elle est omniprésente : en éducation, en alimentation, en environnement, en développement durable. Tout un chacun est invité à exposer les “solutions” individuelles qu’il a trouvées, aux problèmes de la Société et de la Planète. “Quelle solution non violente […]

“Utopie, utopie, … Est ce que j’ai une gueule d’utopie?”

.

L’utopie est à la mode; elle est omniprésente : en éducation, en alimentation, en environnement, en développement durable.

Tout un chacun est invité à exposer les “solutions” individuelles qu’il a trouvées, aux problèmes de la Société et de la Planète.

“Quelle solution non violente d’éducation avez vous trouvé, pour votre fille, Madame?”

“Pour quel régime alimentaire optez vous pour vous même et vos proches, Monsieur?”

Ce qui est étonnant c’est  que face à un mouvement aussi fort, aussi manifeste et visible, on présente encore comme courageuses et radicales…des solutions qui n’impliquent que soi (ou ses “très proches”).

Faut-il vraiment encore du courage aujourd’hui pour allonger la liste de tous les aliments que l’on ne partagera pas avec son voisin? Le vrai courage n’est il pas au contraire de faire encore à manger pour plusieurs personnes et de manger avec son voisin ?

Le problème n’est pas qu’alimentaire; il est éducatif. Quand tous tombent d’accord sur le caractère obsolète et violent de notre système scolaire…pourquoi n’arrivons nous pas à le faire changer d’un iotat?

Pire , pourquoi continuons nous à le voir se dégrader, et à savoir que  la grande concertation pédagogique accouchera de la souris attendue… sans réagir?

En d’autre termes, pourquoi l’Utopie amène t-elle tant de résignations, tant d’impuissance ou tant de de renoncement à vouloir changer quoi que ce soit dans l’ordre des choses?

“Etre topiques, pas utopiques”

Nous travaillons beaucoup pour notre part avec les enfants et les familles qui ne sont pas vraiment concernées, vue la difficulté de leur vie quotidienne, par ces utopies individuelles.

Elles ont pourtant une autre force , ces familles, un autre courage, celui d’être présentes à la société avec des demandes, des besoins, des attentes collectives  vis à vis des institutions, de l’espace public. Elles ne placent pas et n’épuisent pas tous leurs espoirs dans des stratégies personnelles.

Avec elles, nous risquons le collectif, nous posons la question  du “commun” .

Les Utopies aujourd’hui ne nous aident pas, ne nous aident plus.

Nous le savons qu’une autre éducation, qu’un autre monde est possible (et souhaitable)!

Il n’y a pas besoin de le prouver : c’est fait depuis belle lurette!

La question est plutôt: “Qu’attendons nous pour en faire la norme?”

Nous n’avons pas besoin d’utopies, nous avons besoin de vrais lieux, en commun.

Dimanche :

Une belle journée au terrain en ce dimanche ensoleillé. Enfants adultes et ados se sont donnés rendez vous pour une journée partage et jardinage.

De nombreuses activités étaient au programme. Le matin une petite équipe s’occupait du feu et du repas tandis que d’autres arrosaient le terrain et tous ses légumes.                 L’après-midi fut très actif, certains sont partis récupérer du bois aux alentours. Nous avons tuteuré quelques pieds de tomates et une grande partie de notre énergie à été dépensée au désherbage et  à la disposition de brf sur les cultures.

Nous avons également récolté des courgettes, patates, framboises, piments, de la rhubarbe et des tomates. La journée s’est terminée par un bon goûter bien mérité à l’ombre des arbres.

Samedi :

Aujourd’hui encore le soleil et là et la chaleur aussi. Nous nous installons bien à l’ombre pour nous protéger.

Se met alors en place un grand atelier de perles qui plaisent beaucoup aux enfants ces temps-ci. Ils se confectionnent des bracelets, des bagues ou des colliers de toutes les couleurs. Les perles en plus ça plait aux petits et aux grands.

Parallèlement un petit groupe essentiellement composé de garçons jouent au football.

Vendredi :

A la rocade

L’atelier s’est déroulé sous le soleil, nous avons encore fait des bracelets, joué à divers jeux sportifs et aux kaplas.

Nous n’étions pas beaucoup d’enfants mais cela n’a pas empêché l’atelier d’être dans une ambiance de convivialité et de bonne humeur.

Au jardin de Chilly

Belle après-midi au terrain de Chilly où nous avons travaillé sous un beau soleil, sans aucun nuage dans le ciel. L’arrosage est donc important avec ces conditions météo et le tuyau est de sortie. Nous cueillons également les premières prunes de l’année, d’autres suivront. Ensuite nous désherbons et taillons de nombreux arbustes.

Jeudi

A Wissous :

Nous sommes arrivés et repartis sous le soleil, ce qui était assez rare, ces  dernier temps. Nous avions prévu pour cet atelier diverses activités comme le « Memory », des coloriages, des jeux sportifs (tennis, foot etc..) mais aussi des « exercices » pour apprendre à écrire via quelques cahiers de vacances.  Nous voulions également sortir le “puissance 4 géant” mais l’occasion ne s’est pas présenté. La semaine prochaine !

 

 

 

  

Au terrain des ruches :

Nous somme partis nous occuper des abeilles avec un groupe homogène. Les missions que nous avons réalisé étaient de les nourrir et observer leur avancement,  la production de miel ( dont nous avons pu profiter pendant le goûter). Elles étaient en bonne santé, de plus nous avons cueilli  plusieurs sortes de baies. Le goûter c’est très bien passer et les enfants ont adoré la salade de fruit de Patrice.

 

 

 

La croix Breton :

Une seule enfant nous a rejoint sur les tapis aujourd’hui pour un atelier perles. La petite n’a pas perdu de temps, et s’est confectionnée une abeille en perles, et deux bracelets.  Comme il fait très chaud et que nous sommes en pleine digestion, nous nous allongeons un petit moment en se racontant “l’histoire d’Arc en ciel le poisson argenté”. Une grand-mère qui passe par là en promenant son chien nous salue et discute avec nous quelques minutes.

Au skate park

Le fait d’avoir appelé quelques familles avant l’atelier à certainement du porter ses fruits car certes les enfants sont arrivés au fur et à mesure de l’atelier mais au final, nous étions nombreux ! Nous avions emmené les raquettes et le frisbee, nous avions un adversaire farouche à ce jeu ! Nous avons également joué au Uno et au Kapla mais l’activité principale était bien évidemment les perles qui ont comme d’habitude remporté un grand succès. 

 

 

Mercredi :

A Moulin Galant :

Le soleil tape, alors nous déménageons pour nous mettre à l’ombre devant chez Dara, la maman de la petite Maria. Le puissance 4 géant est de retour sur le camp avec le filet de badminton !  C’est la folie autour de ces jeux qui font sensation auprès des petits comme des grands. Même le grand David, que nous n’avions plus vu à l’atelier, depuis quelques temps, était là. Il y a aussi de plus en plus de mamans avec des enfants en bas âges. Pour la prochaine fois, nous avons prévu de ramener des jouets spécialement pour ces tous petits.

 

Au jardin de Saulx :

Nous sommes partis avec un bon groupe et nous avons réalisé nos travaux d’arrosage , de récoltes de radis et de courgettes, puis nous avons désherbé.  Après les activités de jardinage, les enfant nous on proposé 3 petit jeux sous forme de concours. Après ce moment sportif nous avons pris le goûter.

 

 

 

 

*****

KroniK des Robinsons de DIE

Aujourd’hui encore, nous sommes peu nombreux. Même, encore moins que la semaine dernière puisqu’Océane est partie chez sa cousine à Voiron et Sofian est en Turquie.
Valérie, la maman de Cassandra et Maëlys, me donne un coup de main. Nous verrons Mehdi, le cousin, passer en coup de vent et Celia, sa petite amie restera un peu. Nous faisons coucou à la petite Lubna qui nous observe de son balcon avant de descendre nous rejoindre, accompagnée de sa tante. A Die le centre de loisirs est fermé en août alors on se contente de profiter du soleil.
Les langues se délient et Valérie raconte son quotidien dans son appartement DAH. Quand il pleut, il faut fermer les volets parce que les fenêtres ne sont plus étanches. La baignoire dont l’émail s’écaille et que le bailleur rechigne à réparer, les cafards… Le bâtiment voisin se vide peu à peu, il sera bientôt démoli. Une famille est passée du T5, occupé depuis plus de trente ans, à un T3 où ils ne pourront que difficilement recevoir leurs enfants.

Reprendre le pouvoir de s’apprendre

“Apprendre”, en Français, est un verbe piégé: on peut en effet apprendre une chose et apprendre à quelqu’un quelque chose;  ce qui correspond , si on y réfléchit, à deux actions quasiment opposées. Nos 2 dernières pagettes    A  titre de comparaison, la langue anglaise possède bien deux verbes distincts pour ces deux actions : […]

“Apprendre”, en Français, est un verbe piégé: on peut en effet apprendre une chose et apprendre à quelqu’un quelque chose;  ce qui correspond , si on y réfléchit, à deux actions quasiment opposées.

Nos 2 dernières pagettes

  

A  titre de comparaison, la langue anglaise possède bien deux verbes distincts pour ces deux actions : to learn et to teach.

Cette confusion a des effets bien dommageables quand elle permet encore et toujours de laisser croire aux enseignants que les enfants auraient appris quelque chose car eux mêmes auraient essayé de le leur enseigner. Cette confusion entre leur travail et celui de l’enfant est dramatique car  au fond elle oblitère ce qu’il en est de l’enfant lui même.

Mais au delà de la confusion, cette diversité de sens nous renseigne sur une autre spoliation. Ces enfants qui ont le devoir d’apprendre, en ont ils encore le pouvoir?

Apprendre (au sens d’enseigner) devient-il toujours davantage, le privilège et le monopole des décideurs et des spécialistes? Est ce que les enfants, les adultes, peuvent s’apprendre entre eux? C’est à dire aussi en restant eux mêmes et ensemble?

Pourrait on imaginer une école où les enfants s’apprennent entre eux? Cette école a existé en France au XIXème siècle, elle était appelée école mutualiste et elle était destinée aux pauvres. Elle a été mise en oeuvre car elle était économique (un seul enseignant pour de très nombreux élèves “qui s’apprennent”) .

Elle a été supprimée car elle était trop efficace: les pauvres apprenaient trop et trop vite et le savoir échappait aux maîtres et aux décideurs politiques. Les pauvres ”prenaient la confiance”, comme on dirait aujourd’hui.

Nous autres, à Robinson, sommes sensibles au destin des idées simples, économiques qui “marchent trop bien” et qui pour cette raison rencontrent de la résistance ou des obstacles.

N’est ce pas ce que nous expérimentons avec les ateliers de rue, cette éducation que les enfants se donnent à eux mêmes dans leur diversité et leur hétérogénéité?  N’est ce pas ce que nous expérimentons, cette efficacité à contacter, fidéliser et accrocher les individus et les familles les plus isolées? N’est ce pas ce que nous vivons, ces liens éducatifs durables et productifs en réalisations et en développement des compétences et de l’autorité des personnes et des groupes?

Pourquoi tant de difficultés à consolider et sécuriser des actions éducatives et sociales qui font leurs preuves?  Serait ce parce que ce qu’elles enseignent serait troublant, contrevenant, contraire aux idées reçues?

Nous expérimentons en effet la richesse d’actions:

– qui se déroulent dans le même milieu, le milieu même des familles, et qui visent à en prendre conscience plutôt qu’à le renier ou à en sortir

– d’actions qui s’appuient sur l’hétérogénéité des âges, des cultures, l’ouverture à l’inattendu

– qui reposent sur le volontariat, la gratuité, l’inconditionnalité de l’accès

– qui ne visent pas à apprendre le respect du savoir, de compétences savantes, d’une culture d’élite… mais qui au contraire visent à développer la confiance en soi , en sa famille, en son groupe. Ce point précisément est particulièrement litigieux quand on constate que l’essentiel de l’effort de l’école des collèges, des actions sociales et éducatives destinées à soutenir ces institutions… vise à “perdre la confiance” , à redouter ses erreurs, à identifier ses manques et ses besoins, et à développer une attitude craintive et servile vis à vis des savoirs.

Nous préférons des situations éducatives et sociales qui permettent aux individus et aux groupes d’oser rêver leurs propres rêves et “non les rêves de ceux qui les ont instruits” (I. Strengers).

On a volé aux enfants, et au peuple le pourvoir de “s’apprendre” disait I. Illitch :

” Le droit d’enseigner une compétence devrait être tout aussi reconnu que celui de la parole”.

Nous souhaitons développer des actions éducatives et sociales qui renoncent à produire de l’échec ; car l’échec est bel et bien produit pour construire une majorité bien pensante et respecteuse de l’ordre établi. Mais l’échec coûte cher et mine les personnes, les groupes et le lien social même.  Il est temps d’y renoncer.

Nous bâtissons des situations éducatives qui ne visent pas à produire  le respect du savoir ou des institutions, mais le respect de soi, de son groupe et de sa capacité à créer ensemble du savoir et des institutions… vivantes.

Nous n’avons pas besoin d’éducation, mais du pouvoir de s’éduquer,  nous ne visons pas les apprentissages mais le pouvoir de s’apprendre.

A Robinson, notre action est mutuelle et repose sur un système vivant (volontaires, bénévoles, permanents, adhérents, sympathisants, visiteurs); elle produit “une prévention qui marche”; “un soutien éducatif qui marche”, “un soutien à la famille et à la parentalité qui marche”, une “insertion sociale et économique” qui soutient efficacement ET DURABLEMENT les personnes.

Alors, quand est ce qu’on diffuse?

 

Dimanche

La journée commença sous le soleil mais très vite la pluie nous a perturbés. Néanmoins, nous avons relativement avancé au jardin. Les garçons se sont occupés de déblayer un passage entre les framboisiers, tandis qu’un autre groupe, entre deux arrosages, s’est occupé de désherber entièrement la serre. Nous avons en fin récolté quelques courgettes que l’on a partagées.

Samedi

A la Villa Saint Martin

La semaine passée, un groupe d’enfants avait nettoyé le camion bleu. L’activité avait plu et Théo pendant le conseil de quartier avait proposé de renouveler l’exercice sur le camion peint. Ce samedi donc, les enfants ont rangé, nettoyé, lavé le camion.

 

D’autres sont restés sur les tapis pour y faire des activités habituelles : peinture, jeux et confection de bijoux ! Khadija avait eu une bonne idée en nous demandant d’acheter une pastèque, que nous avons coupée et partagée à l’heure du goûter.

 

Vendredi :

A la rocade

Nous nous sommes installés sous la pluie en espérant pouvoir faire tout l’atelier. C’est à ce moment que nous avons eu l’idée de nous mettre sous un arbre. Nous avons su nous débrouiller pour l’organisation des tapis et avons commencé diverses activités. Libellule en perle, bracelets/colliers et dessins étaient à l’honneur pendant que les autres enfants jouaient au jeu comme le « touché, coulé » puissance 4, Uno, Dame. Nous avons également rencontré une nouvelle famille qui est venue avec un enfant en bas âge qui a été ravie de son premier atelier. L’atelier s’est donc au final très bien déroulé !

 

 

Au jardin de Chilly

 

On a arrosé  avec nos petits arrosoirs en évitant soigneusement, de donner à boire aux mauvaises herbes. Nous avons continué à tailler les haies et tout ce qui dépassait un peu partout. Nous avons désherbé comme d’habitude et fini par des jeux de raquettes et de diabolos pour se défouler un peu.

 

 

 

 

Jeudi

Au jardin de Saulx

C’est une petite équipe qui se rend au terrain de l’équerre. Au programme, le tuteurage de quelques pieds de tomates. Ensuite nous déposons du BRF autour des framboisiers et de pieds de rhubarbe.

 

Puis nous désherbons une parcelle où l’on retrouve des plants de courgettes et de concombres et cornichons ainsi que quelques pieds de maïs. Enfin nous y mettons du BRF pour éviter que les herbes folles s’y invitent.

 

 

 

La croix Breton :

 

Un groupe de 6 enfants était présent à la croix Breton aujourd’hui. Certains ont joué au Uno comme des « pros » avec notre nouvelle bénévole Anne, tandis que les filles créaient de nouveaux bijoux en perles de rocaille.

Au skate park

Notre petit monde s’est fait attendre parce que le pli n’est pas encore pris de se retrouver ici pendant les vacances. Mais finalement, on s’est retrouvé avec 3 mamans et leurs enfants à jouer et dessiner. On a rappelé nos présences dans le quartier tout l’été et puis on a fini avec notre petit goûter.

 

A Wissous :

Nous avons fait différentes activités aujourd’hui, peinture, puzzle, dessin, scoubidous… les enfants avaient le choix, peut être même un peu trop ; ils ne savaient que choisir !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

D’autant qu’un peu plus loin, les garçons proposent des activités plus physiques ; la brouette, le basket, les pedalos…

 

Mercredi :

A Moulin Galant :

Aujourd’hui un atelier peinture et un atelier scoubidou ont été mis en place au terrain de Moulin galant.

      

Les garçons qui sont venus à la Tour Eiffel le 17 juillet ont fini “leur pagette”, le journal qui raconte leur sortie. Certains enfants se sont amusés à colorier et d’autres ont travaillé l’écriture en français dans leur cahier de vie.

 

Au jardin de Saulx :

Nous étions nombreux aujourd’hui pour aller au jardin !

Nous n’avons pas chômé, nous avons récolté, tomates, haricots, framboises, courgettes. Nous avons été interrompus par la pluie.

Puis Nous avons mis du BRF sur les poireaux et nous en avons profité pour en  planter plus.

Enfin Nous avons aussi tout arrosé, les enfants ont voulu faire de la balançoire. Nous avons gouté puis tout rangé pour partir.

   

 

KroniK des Robinsons de DIE

Aujourd’hui, il y a Sylvaine, la journaliste du journal du Diois. Je prépare le goûter tout en lui expliquant l’atelier.

Ce samedi, je ne verrai que Cassandra, Maëlys, Océane et Sofian.

Comme personne ne m’a aidée à ranger la semaine dernière, j’ai décidé de ne pas sortir beaucoup de matériel : juste les nattes et le goûter. Je regrette vite ce choix. Ça crie et ça se chamaille et je passe beaucoup de temps et d’énergie à modérer.

Heureusement, il y a dans mon sac une guitare prêtée par un copain. Nous jouons à tour de rôle. J’y pense seulement maintenant, nous aurions pu jouer à deux : un qui pose ses doigts sur les cordes et l’autre qui fait la rythmique… ce sera pour la prochaine fois.

J’avais aussi des ballons de baudruche que nous avons gonflés. Un qui s’envole et qui ne tarde pas à péter… et si nous faisions des balles pour jongler ! Je vais chercher le riz qui nous servait pour les maracas et c’est parti. Le riz s’éparpille et nous amène à jouer à la dinette, au restaurant.

Je sens que c’est beaucoup plus difficile pour moi de gérer ce petit groupe de trois fillettes. Comment sortir du duo-duel entre Maëlys qui crie et Cassandra qui se plaint ?

Volonté de Sens contre volonté de puissance (Lepri)

Qu’est ce qui motive l’initiative sociale? Qu’est ce qui donne du sens aux actions associatives? Qu’est ce qui peut nous servir de repère pour distinguer une action sociale d’une simple entreprise? Ce sont là des enjeux d’importance surtout quand il s’agit comme aujourd’hui de discuter des modèles économiques qui en découlent, dans un monde en […]

Qu’est ce qui motive l’initiative sociale? Qu’est ce qui donne du sens aux actions associatives? Qu’est ce qui peut nous servir de repère pour distinguer une action sociale d’une simple entreprise?

Ce sont là des enjeux d’importance surtout quand il s’agit comme aujourd’hui de discuter des modèles économiques qui en découlent, dans un monde en crise.

Commençons par écarter la notion de gratuité et de désintéressement. S’il est une chose que même l’anthropologie du don connaît bien, c’est ceci: il n’existe pas de gratuité. Y compris ce qui se donne, crée de la dette et du lien…

Non ce qui va distinguer sur le terrain une initiative réellement sociale d’une tentative de financer ses propres projets et sa propre entreprise sous couvert associatif, ce sont ces notions de sens et de puissance. L’action réellement sociale vise à produire du sens; le sens de l’action, elle même, mais aussi le sens de tout le contexte.

Celle faussement sociale ne vise qu’une chose, asseoir la puissance et la priorité de celui qui entreprend, sur sa propre initiative et la garder jalousement pour soi, sans jamais la socialiser. Il s’agit d’occuper le terrain, de prendre des places et non pas de créer de la place ou de l’espace.

Le problème vient lorsque des collectivités et institutions ne savent plus faire cette distinction et en viennent, comme un ersatz de politique sociale, à favoriser des structures ou des personnes qui n’ont  d’autre objectif qu’elles mêmes. On détourne alors le sens de l’action associative et on fait profiter de biens publics des initiatives qui ne produisent aucun sens et prennent toute la place.

A Robinson, nous n’avons pas de maîtrise sur ce que deviennent nos actions; nous ne posons aucun copyright et de fait elles se multiplient;   nous ne recherchons aucune puissance à travers elles et de fait, nous ne contrôlons aucun établissement.

Nous sommes du côté de ceux qui servent, pas de ceux qui se servent.

Nous cherchons juste produire, collectivement, jour après jour et semaine après semaine,  du sens social.  Celui ci nous échappe mais en même temps nous permet à tous d’avancer et de comprendre.

Cette même démarche se retrouve sur le plan de l’action individuelle des acteurs sociaux ; le travail éducatif et social chez les Robinsons suppose une bonne dose de “non maîtrise” , de refus de revendiquer trop de programme, distance ou de technicité. Le sens c’est notre essence (au sens de carburant…)

Cette volonté de sens finit toujours par gêner ceux qui recherchent la puissance ;  il n’est pas étonnant dès lors qu’on y trouve tant d’obstacles.  Cette résistance, de l’hostilité parfois peut tout autant provenir de représentants d’institutions, de politiciens avides de contrôle … que parfois aussi de simples professionnels anxieux de perdre une puissance imaginaire (qui pourtant les aliène eux aussi).

Il y a des systèmes que l’on ne peut réformer , ni améliorer. Foucaud expliquait l’impasses d’une ‘humanisation des prisons”; Illich expliquait que la démocratisation de l’Ecole telle qu’elle est est un rêve vain;  :

“Ni dans le Nord, ni dans le Sud, les écoles  n’assurent l’égalité. Au contraire leur existence suffit à décourager les pauvres , à les rendre incapables de prendre en mains leur propre éducation. Dans le monde entier, l’école nuit à l’éducation parce qu’on la considère comme seule capable de s’en charger”.

Et Illich de plaider pour la reconnaissance du droit élémentaire de chacun à enseigner aux autres, droit que nous mettons en pratique et en oeuvre, partout, en Pédagogie Sociale.

Dimanche au jardin de Saulx :

Un groupe à pied, un groupe avec notre beau camion, et en route pour une grande journée au jardin ! Aujourd’hui, les garçons ont eu beaucoup de mal à allumer le feu !

Du coup, pendant ce temps, nous avons commencé à désherber et arracher les pieds des fèves pour laisser la place aux poireaux.                                                                                  Khadi et Claire ont préparé la salade et piqué les saucisses

Dans la serre, les tomates abîmées ont été retirées, les plants attachés à l’armature, puis arrosés.

Après manger, nous avons creusé des sillons pour repiquer les poireaux de la serre sur notre parcelle, dégagée au préalable. Jean-Jacques a pris Alexis sous son aile pour récolter les patates.

Enfin, les plus grands ont enlevé les ronces autour des framboisiers, et Caitlyn  a cueilli les plus beaux des radis.

Samedi 

A la Villa Saint Martin :

C’est le jour du grand nettoyage du camion bleu. Avec Aline, une équipe super, ultra motivée se met au travail ! On frotte, on lave, et on fait tout briller.

Près des tapis Anaïs propose aux enfants de faire un crumble pommes, bananes, nutella. Miam !

Et sur les tapis, les plus grands jouent avec les jouets des plus petits. Le ballon en tissu fini comme ballon de foot.

L’espace d’un espace d’un instant, Corentin se transforme « en pont ». Enola est notre nouvelle responsable pour l’arrosage et l’entretien de nos parcelles et de la menthe !

Vendredi

A la Rocade :

Nous sommes partis en étant sûres de nous retrouvées arrosées, nous avons donc commencé l’atelier par peu d’enfant, et l’orage est arrivé.

Nous nous sommes abrités sous l’arbre, lorsque l’accalmie a alors un peu durer d’autre enfant sont arrivés pour jouer, lire et dessiner.

Tous ça dans une très bonne ambiance les plus grands prenait soin des plus petits, nous avons pu gouter puis nous somme rentrés.

 

Au jardin de Chilly :

Entre les averses qui ne loupent pas quand nous sommes au jardin de Chilly et la chaleur étouffante, l’équipe du jardin à été très efficace !

Nous avons taillé, nettoyé le terrain et cueillis les haricots. La résidence soleil est également venue nous dire bonjour et par la même occasion, récolter différentes variantes de menthes. Nous leur avons offert un accueil fort sympathique malgré le temps qui était contre nous.

Soirée Conviviale :

C’est au jardin que s’est déroulé notre soirée conviviale de ce mois. Dans l’après-midi Anaïs était allée cuisiner chez Zora tandis que Sadio nous préparait un petit festin chez elle.  Au menu donc couscous, thiep, beignets, gâteaux, salades, tartes salées.                                        Théo et son père nous ont ramené une centaine de crêpes que les enfants ont dégusté en dessert.

La soirée était très sympathique, malgré le mauvais temps et l’orage qui grondait ! Heureusement, une bâche était installée et nous avons tous pu manger et discuter ensemble au sec !

Jeudi :

Wissous :

Ce matin, nous avons pu nous installer entre les cabanes et caravanes au milieu du camp. Comme sur l’autre camp, les fleurs en papier crépon avaient bien plu alors on en a refait.

De leur côté, Thibaut et Alexandre ont proposé du badminton, une sorte de baseball avec notre gros ballon, et Anaïs a joué au croque carottes avec les plus mordus.

On a fini par notre grande corde à sauter que nous n’avions pas sortie depuis longtemps !

 

Croix breton :

Un seule enfant nous rejoint aujourd’hui à la Croix Breton aujourd’hui.

Cela ne nous empêche pas de dessiner, et de jouer à la puissance quatre. Nous en avons profité pour beaucoup discuter entre nous et ce fut un atelier très agréable.

 

Skatepark :

Dû au  fort soleil qui nous accompagne depuis le début de semaine nous n’avons pas eu grand monde. Mais nous avons pu discuter, jouer au Uno, au Kapla et au puissance 4.

Nous n’avons pas vu l’heure passer cependant des motos nous ont assourdis pendant tout l’atelier.

Au jardin de Saulx :

C’est sous une forte chaleur que nous nous rendons au terrain de l’équerre cet après-midi. Au programme, un arrosage copieux sur nos parcelles car comme nous, les plantes sont desséchées.

Nous passons la débroussailleuse en certains endroits et disposons du BRF sur une parcelle tout en ayant désherbé au préalable.

Nous récoltons quelques pommes de terre et terminons l’après-midi à l’ombre des arbres.

Pique nique au jardin avec « graine de jardins »

Ce jeudi soir nous accueillons des adhérents de l’association graine de jardins au terrain de l’équerre pour un repas partagé.

Ce pique-nique était organisé dans le cadre des jeudis au jardin.                                            Peu de personnes ont répondu présents mais d’autres personnes nous ont rejoints.                         Il s’agit d’Antoine qui effectue une étude sur la plaine de Saulx et recense tous les terrains maraichers sur la commune de Saulx, actuels ou anciens.                                                           Il en à recensé une centaine. Le repas c’est terminé par un sympathique coucher de soleil.

Mercredi :

Moulin Galant :

Une chaude après-midi comme on les aime !                                                                                        Des petites fleurs, style œillet pour changer de la dernière fois, des jeux à l’élastique,           et des pagettes de nos derniers évènements : la sortie à la tour Eiffel et le bivouac au jardin.  

Et puis, ce fut l’ébullition pour la distribution des photos tant promises !

Au jardin de Saulx :

Nous sommes partis en petit comité au jardin, nous n’avons pas chômé nous avons arrosé une grande partie du jardin, ça a même dérapé sur une petite bataille d’eau !

Puis on a ramassé les récoltes et désherbé.                                                                              Nous avons profité du coin d’ombre pour prendre le gouter puis nous sommes repartis.

 

 

 

 

KroniK des Robinsons de DIE

A notre atelier nous sommes nombreux, dont pas mal d’enfants qui ne partent pas en vacances.
Au programme peindre nos instruments de musique que nous avions confectionnéslors du dernier atelier ( maracas, tambours….). Tout se monde s’active, il y les instruments à peindre seul  et ceux qui demandent un travail de coopération. Un petit groupe joue à construire des personnages en clipo.
J’ai le sentiment que les enfants prennent de plus en plus leur marque. Nous essayons vraiment de réaliser des ateliers où il y aurait un réel apprentissage à l’autonomie.

Association transformatrice de destins

Nous ne semons pas à tout vent, nous semons méthodiquement; nos actions stables, régulières, rencontrent leur public, leur terrain, leur temps.  Il n’est pas étonnant qu’il y ait des effets et cela ne manque pas de se produire. Les adolescents qui ont connu notre association sont nombreux à aspirer aux professions du social; beaucoup reviennent […]

Nous ne semons pas à tout vent, nous semons méthodiquement; nos actions stables, régulières, rencontrent leur public, leur terrain, leur temps.  Il n’est pas étonnant qu’il y ait des effets et cela ne manque pas de se produire.

Les adolescents qui ont connu notre association sont nombreux à aspirer aux professions du social; beaucoup reviennent ou témoignent de ce que l’association leur a permis de trouver , de rencontrer. Ils confient en quoi elle a été importante pour eux; en quoi elle influe leur façon de voir les choses et la vie.

Nous savons aussi par expérience comme il est fréquent que ce soit les enfants ou les adolescents qui nous ont donné le plus “de fil à retordre” qui deviennent par la suite les “supporters” les plus convaincus…

Aucune action, aucune association ne peut renverser l’ordre économique et social, ou surseoir à la violence des inégalités et des discriminations. Mais certaines peuvent donner envie de le faire, peuvent trouver une raison de le faire… voire même une vocation à s’y investir.

Transformer les destins, voilà qui paraît démesurément ambitieux, et pourtant…  c’est peut être le seul domaine où nous autres, acteurs sociaux, pédagogues sociaux, pouvons réellement agir. C’est peut être notre seule liberté.

Cela passe d’abord par la liberté d’expression, puis par l’établissement de relations de confiance, … puis des relations de conscience: de soi, des autres, de nous et de l’environnement.

Enfin, cela passe par l’action partagée, le travail et l’apprentissage de la réalité.

Association transformatrice de destins”, rappelle “l’école transformatrice de destins”, qu’appelait de ses vœux et bâtissait Paul le Bohec, compagnon de Freinet; c’est  dire comment ce thème est inséparable de la Pédagogie Sociale; car il s’agit de transformer et de créer pour cela un “Milieu” éducatif et durable.

« Il est des natures […] rares qui aiment mieux périr que travailler sans joie ; des difficiles, des gens qui ne se contentent pas de peu et qu’un gain abondant ne satisfera pas s’ils ne voient pas le gain des gains dans le travail même. »
Nietzsche, Le Gai savoir

Bivouac et Dimanche au jardin de Saulx :

Ce samedi, nous partons « bivouaquer » au jardin,  avec un petit groupe de jeunes adolescentes. Cinq filles du camp de Moulin Galant et deux du quartier sud de Longjumeau. Le samedi, nous commençons par monter les tentes, et prendre nos aises au jardin. Par la suite nous donnons un autre visage aux chaises et à la table du jardin avec des bombes et des pochoirs.

Nous prenons le temps de préparer le diner ensemble  et faisons cuire le poulet sur le feu. Vient la tombée de la nuit, nous avons juste le temps de faire un petit bac. Les filles s’endorment avec de la musique Tsigane.

 

 

 

Le lendemain, nous partageons le petit déjeuner avant de tout ranger et de laisser le jardin accessible puisque le groupe du dimanche va arriver.

 

 

 

Nous les accueillons et commençons à arroser car la chaleur a rendu le jardin bien sec. Luis, Dylan et Safiatou préparent le feu tandis que les filles préparent la salade. Nous déjeunons, faisons une sieste de 20 min et nous voilà repartis !!! Nous retournons toute une parcelle et nous y plantons des choux. Nous faisons une belle cueillette de courgettes et d’haricots verts.

 

Samedi 

A la Villa Saint Martin :

 

Une petite après-midi tranquille, sur nos tapis. Gabrielle, la maman de Téo, est venue donner un coup de main à Aline et Corentin pour l’atelier. Nous avons fait un peu de jardinage : arrosage, ajout d’un peu de terreau. A côté, Gabrielle a joué avec les garçons aux jeux de société, et Aline a fait un peu de portés acrobatiques.

Vendredi

A la Rocade :

Un temps un peu lourd, mais qui rassemble tout de même de nombreux enfants à la Rocade. Les mamans arrivent au compte goutte. Le groupe grossit peu à peu. Les plus petits s’essaient au coloriage. Les plus grands dessinent des maisons imaginaires.

 

 

 

Au jardin de Chilly :

Enfin un peu de soleil et de chaleur au terrain de Chilly, cela faisait longtemps. Nous en, profitons donc au maximum. Il y a beaucoup d’activités entre la cueillette des framboises, groseilles, haricots verts et oignons. Le désherbage était bien évidemment de la partie, ainsi que l’arrosage car le terrain était très sec. Nous avons également accueilli le groupe de la résidence soleil qui nous à donner un bon coup de main. C’est donc dans la bonne humeur que cet atelier c’est déroulé.

 

 

 

Jeudi :

Wissous :

Aujourd’hui nous étions un petit groupe, sur les tapis. Les enfants ont dessiné, créé des fleurs et joué aux jeux de société. D’autres enfants ont fait du tennis et joué au foot. Après toute ces activité, nous avons pris le goûter que Ricardo a distribué.

 

 

 

Croix breton :

Nous n’étions que trois aujourd’hui. Deux enfants et une permanente ont passés du temps à discuter et à échanger entre deux petits bac et du coloriage.

Skatepark :

Nous sommes partis ravis du temps en pensant être attendu par les enfants. Mais nous avons beaucoup attendu d’avoir du monde aujourd’hui ! Finalement nous avons eu beaucoup de succès  et avons du nous pressé pour prendre le gouter.

 

 

 

Au jardin de Saulx :

Trois enfants et quatre adultes se sont rendus au jardin de l’Equerre aujourd’hui. Nous avons arrosés sous la serre, et déterrer des pommes de terre qui sont très belles cette année ! Après la récolte des haricots verts et des salades, nous avons désherbé une partie de la serre.

 

 

Mercredi :

Moulin Galant :

Les enfants ainsi que certaines mamans viennent parmi nous sur les tapis pour confectionner des fleurs en papiers crépon de toute sorte de couleurs. En parallèle d’autres font de la peinture à l’eau.

 

 

 

Au jardin de Saulx :

Nous sommes partis ravis que le soleil soit enfin de la partie ! Nous étions, néanmoins en petit comité pour ce jardin.  Nous n’avons pas chômé, nous avons traité les pieds de tomates à la bouillie bordelaise, arrosé le jardin, posé du BRF, réparé des outils. Les filles ont vidé puis nettoyé le camion. Nous avons ensuite profité d’un gouter bien mérité puis nous somme rentrés.

 

Mardi :

Sortie Tour Eiffel :

Le soleil était radieux, la chaleur était au rendez vous ; un temps adéquat pour une sortie réussie à Paris !

 

 

 

 

Vers 12h nous voilà partis de Moulin Galant pour prendre le rer direction la capitale. Des enfants Rroms âgés de 7 à 12 ans constituent le groupe. Nous nous rendons au champ de Mars avec le métro pour déjeuner et hop en route … nous montons les très nombreuses marches de la Tour Eiffel pour accéder au deuxième étage.

 

 

 

 

    Chroniques des Robinsons de DIE

Quatorze heures, personne…C’est vrai qu’il fait chaud aujourd’hui. Je sors le matériel quand Cassandra et Maëlys apparaissent. Puis Sofian, et d’autres encore. Souheil s’est fait couper les cheveux, on le reconnait à peine.

Je prépare la colle à papier peint car il y a deux gros bidons à recouvrir de papier.

Inès est venue sans sa sœur Nargis, qui fait le ramadan puisqu’elle a ses règles. Les petites filles disent quelques mots en arabe que je répète, racontent un peu le Maroc…

Finalement, le groupe compte une dizaine de personnes. Alin vient sans sa sœur, et donc sans l’accordéon. Cassandra semble heureuse d’être là mais ne met pas la main à la colle. Elle parle encore de guitare. Je ne dis rien mais n’en pense pas moins… à une contrebassine.

Alin a ramené deux cagettes de courgettes qu’un maraicher avait en trop. Les enfants en ramèneront chez eux à la fin de la séance, et moi aussi !

Ne rien dire que l’on n’ait fait (F. Oury)

Voici une première récolte (Buno, samedi 14/07) Tout le monde connaît cette morale élémentaire, celle des enfants et des éducateurs: “Dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit”. C’est là une base de la parole, une base de langage , une base d’humanité. A Intermèdes Robinson, nous faisons de la théorie par […]

Voici une première récolte (Buno, samedi 14/07)

Tout le monde connaît cette morale élémentaire, celle des enfants et des éducateurs: “Dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit”. C’est là une base de la parole, une base de langage , une base d’humanité.

A Intermèdes Robinson, nous faisons de la théorie par la pratique; nous théorisons nos pratiques et pratiquons nos théoriesqui sont des inventions collectives. D’où les deux livres  que nous publions chez Chronique Sociale : Pédagogie Sociale    (la théorie) et “Des lieux pour habiter le monde” (la pratique)

D’où surtout la régularité et la fiabilité  (sécurité affective) de nos actions, de nos travaux, de nos propositions:  c’est réglé comme un métronome.

“Ne rien dire que l’on n’ait fait” , est un principe qui témoigne de la variété de ce que nous faisons.

Nous  sommes obligés d’en faire des choses (et pas qu’un peu) si on ne veut pas être limités dans ce que nous disons; et c’est ainsi que les “Week-ends Famille” (au château) prennent la suite des “Missions jardins”,… qui s’inspirent des chantiers de pédagogie sociale (bientôt des stages de formation), …qui s’inspirent des rencontres des enfants du quartier et des bidonvilles, …qui reposent sur le  TRAVAIL COMMUNAUTAIRE CONSTANT, qui donne… de l’unité au tout.

“Ne rien faire que l’on n’ait dit “, voilà qui tranche avec la bavarde et grise pédagogie de projets , avec l’accumulation des bons sentiments, des objectifs vertueux et généraux que l’on rencontre partout, qui deviennent l’ordinaire del’action sociale.

Nous  essayons de n’avoir pas  d’objectifs qui portent sur autre chose que sur nous mêmes, ou sur nos propres pratiques.  Nous ne développons pas la solidarité, nous essayons juste d’être plus solidaires; nous ne soutenons pas la parentalité, nous sommes plus familiers; nous ne développons pas le lien social, …nous sommes liés.

Samedi 14 Juillet et Dimanche 15: Week end familles à Buno

Face à un été qualifié de “pourri”, nous avons forcé le temps en notre faveur et il l’a  été; le “Week-end Familles à  Buno” avec les Robinsons et Rrombinsons, a été réussi.

 Nous avons pu tout faire: de la récolte monumentale des patates (distribuée au quartier, comme au camp), en passant par la rivière, le vélo,  et la visite … du Cyclop  (statue/musée monumentale réalisée sur plus de 25 ans par le couple d’artiste Tinguely et Niki de Saint Phalle)

Mais un week-end à Buno, c’ets surtout du décrochage de la vie quotidienne, une aventure ensemble,  un concentré  de partage et de vie communautaire dans le cadre magique du château. C’est une fenêtre sur autre chose.

Oumar (9 ans)  a écrit ce dimanche:

“Qu’est ce que j’aimerais? C’est que l’on voyage à vélo de Longjumeau , à Buno, avec un K Way et un horaire de 11H00 à 20h00. Vincent (lire C partir) pourra prêter les vélos)”

Dimanche au jardin de Saulx :

Nous sommes partis nombreux et enthousiastes aux jardins, il y a même eu un petit groupe à pied !                                                                                                                         Lorsque tout le monde est arrivé nous avons commencé à préparer le déjeuner.                Un petit groupe a entamé le déplacement du BRF.

Puis nous sommes tous passés à table dans la joie et la bonne humeur !!!

Ensuite nous avons effectué divers travaux, BRF et traitement à la bouillie bordelaise sur les pieds de tomates, désherbages, récolte de courgette et réparation de la barrière.

Les enfants  ont même construit une cabane ! Puis nous avons goûté, replié les affaires et sommes partis. pour nous éviter la pluie, le soleil a même fait quelques percées !!!!

 

Vendredi

A la Rocade

On joue entre les gouttes…

Khadidja imite un escargot qui sort sous la pluie. Du coup, on improvise un jeu de mimes avec Aline : flamand rose, otarie, crocodile, tortue… trop drôle !

On fini par être vraiment mouillé alors on remballe pour prendre notre petit goûter.

Au jardin de Chilly

La pluie, la pluie, encore la pluie elle nous accompagne depuis un quelques semaines désormais mais elle ne nous empêche pas d’être actifs sur le terrain.

Nous commençons par récolter de nombreuses framboises et groseilles.                             Ensuite nous désherbons la parcelle réservée aux fruits rouges et y ajoutons du BRF.       De nombreux arbustes sont également taillés ainsi que les haies de Buis délimitant chaque parcelle.

Jeudi :

Wissous :

Nous avons retrouvé « notre petit monde » à Wissous malgré l’expulsion de mercredi matin. En effet, après avoir été voir un terrain près de Clamart, toutes les familles sont revenues s’installer pratiquement au même endroit, juste derrière le chemin bitumé, sur une parcelle gérée par une agence foncière, qui pour l’instant, ne réclame rien.

Nous avons donc fait notre petit atelier comme d’habitude, bien contents de ne pas avoir perdu brusquement contact avec ces familles et enfants avec qui nous sommes maintenant liés.

La croix Breton :

Malgré le temps incertain des enfants nous ont rejoints au quartier de la croix breton. Après un petit atelier dessin pendant lequel les enfants dessinaient la maison de leur rêve, Khadija a sorti le classeur à chanson des robinsons.

L’atelier s’est vite transformé en chorale, nous avons entonné des refrains choisis par les enfants tels que « La souris verte », « Zamina », ou encore « La chanson du petit prince ».

Au skate Park :

C’est le premier jeudi des grandes vacances, mais comme nous sommes en ce moment nombreux dans l’équipe, nous nous sommes dispatchés entre la Croix Breton et le Skate Park. Essai concluant, l’atelier du Skate Park, pendant les vacances, ça marche aussi !

C’est différent de d’habitude car on est un petit groupe. Mais, c’est bien aussi, on discute avec les mamans et on passe des moments privilégiés avec les enfants. La grande Estelle de la Rocade, d’habitude un peu distante, a passé tout l’atelier avec nous.

Au jardin de Saulx :

Quelle activité a l’équerre cet après-midi !!                                                                                  La débroussailleuse est de sortie et les adultes se relaient sur la machine.                         Nous continuons le désherbage et la mise en place de BRF autour de certaines cultures (tomates, courges). Nous récupérons et coupons du bois et terminons par un goûter à l’abri des averses de pluie.

Mercredi :

Moulin Galant :

Il y avait beaucoup d’enfants présents aujourd’hui à Moulin galant et ils avaient de l’énergie à revendre.

Quelques enfants ont un peu chahuté, d’autres plus calmes s’appliquaient à colorier ou dessiner.

Au jardin de Saulx :

Beaucoup de monde au jardin aujourd’hui pour la récolte des pommes de terre.              Nous avons été obligés de faire deux groupes (un à pied et l’autre en camion).

La terre a vite été retournée pour saisir les pommes de terre, quelques enfants ont mis du BRF autour des pieds de tomates, certains ont même eu le temps d’arroser et de cueillir des framboises.

Nous avons ensuite profité d’un gouter à l’ombre des arbres avant de tout ramasser et de repartir. Nous avons distribué la récolte à coté des dazibaos. L’ambiance était bonne, les petits et grands étaient contents de repartir avec les pommes de terre.

Chronique des Robinsons de DIE 

Nous nous installons rapidement et je sors de mon grand sac des canettes vides, des boites de conserve, bouteilles en plastique… et du riz, des lentilles, des haricots secs. Avec ça nous allons faire des maracas. Nous habillons nos instruments avec des revues, des journaux et de la colle à papier peint.
 Et Valérie, maman de Cassandra et Maélys passe en coup de vent pour déposer deux paquets de bonbons que je distribue aussitôt .
Les enfants ont vite compris l’intérêt des percussions et se mettent à l’ouvrage avec entrain. Nous lâchons vite les pinceaux pour tartiner la colle avec les mains, lisser le papier sur la surface pour qu’il adhère bien. Des images apparaissent, disparaissent, recouvertes par d’autres. Les enfants y prêtent beaucoup d’attention.
Nous avons eu la visite de Wim et Aurélie, les animateurs de l’espace jeunes.
Aujourd’hui, personne n’a été désigné responsable du goûter. Ça s’est distribué tout seul après le rangement. Et la semaine prochaine, nous aurons besoin de peinture pour décorer nos instruments.

Etre pauvre , c’est dire OUI quand on pense NON (ATD)

Nous vivons une époque de consensus obligatoire; chacun est censé adhérer à la solution de ses problèmes. L’adhésion, le contrat sont devenus les nouveuax modèles de l’action sociale et même au delà. Ainsi  en Justice, les “prévenus” sont ils parfois encouragés à collaborer à leur propre accusation, en échange de peines plus légères. Dans le travail social, […]


Nous vivons une époque de consensus obligatoire; chacun est censé adhérer à la solution de ses problèmes. L’adhésion, le contrat sont devenus les nouveuax modèles de l’action sociale et même au delà. Ainsi  en Justice, les “prévenus” sont ils parfois encouragés à collaborer à leur propre accusation, en échange de peines plus légères.

Dans le travail social, cette “adhésion” obligatoire y compris  et surtout quand “l’aide” est contrainte peut même servir de mesure ou d’évaluation en la fiabilité et la sécurité que représentent les personnes… du point de vue des institutions.

Il n’est plus permis de ne pas être d’accord quand on fait les choses soit pour votre bien, soit au nom d’un intérêt supérieur.

Ce qui est perdu ici , au passage, c’est la vertu du contradictoire, la valeur du conflit, l’importance de la différence; ce qui permet aux un set aux autres de ne pas rentrer dans l’aveuglement de ce qui les pousse et les agit, parfois même à leur insu.

Etre pauvre c’est ne plus avoir le moyen du conflit, de n’avoir plus le moyen de se passer de l ‘aide qu’on sollicite, de ne pas signer les contrats qu’on vous propose. Etre pauvre,  c’est ne plus avoir les moyens d’être invisible, de cacher ou de dissimuler.

Mais au delà de ces cas extrêmes , ne voyons nous pas comment c’est notre vie quotidienne qui est remplie de cette “injonction de dire oui” et de tolérer, ou d’adhérer à ce qui nous pénalise? Quand on ne nous laisse le choix qu’entre des alternatives qui se ressemblent? Quand nous assigne à un avenir prédit et fermé?

C’est bien nous tous qui avons perdu la faculté de dire Non, par manque d’espoir, par manque de confiance, par résignation, … face à trop d’évidences.

En prenant le temps de rêver de discuter, de se réunir, de se rassembler; en suscitant des espoirs, en montrant que produire, partager et donner sont possibles; que les clotures, les codes, les barrières, les contrôles l’enfermement et le repli sur soi … ne constituent pas le seul avenir de la ville et du vivre ensemble, … nous nous donnons le pouvoir de dire un NON de liberté; nous instruisons le pouvoir de refuser, et de créer d’autres avenirs.

DIMANCHE:  ”Robinsons jamais n’abandonnent”

On nous aurait dit fous; en général dans de telles circonstances les structures de tout type abandonnent ou reportent . C’est que nous avions la météo contre nous, et ce prévu à 8 jours, 7… 3, 2 1 jour et malheureusement …le jour même; c’est que nous étions tous abattus de tant de grisailles et de pluies qui nous frappent tous les jours depuis si longtemps.

Et alors, cette sortie à la mer ? Des familles, des enfants, avec un car entier ? Une REUSSITE à 1 contre 1000

Parce que nous avons refusé de renoncer , parce que nos adhérents savent que nous sommes sérieux, que nous n’abandonnons jamais et viennent quand même, notre sortie de dimanche à TROUVILLE fut un beau et bon moment: de découverte de la mer pour quelques uns  (“Mais il y a  du sel dans l’eau de mer?”, nous demanda C…), parce que cela a donné du temps de dépaysement , de changement, entre soi, dans le grand groupe, en famille, en couples et en amitié.

     

 

Parce qu’on a fait des châteaux, parce que les enfants ont joué des vagues, parce que notre repas partagé que nous craignions trop chiche était (comme toujours) abondant, parce que nous avons profité de la journée et sommes rentrés tard.  Parce que nous avons pris le temps de discuter, de parler de la vie quotidienne, et local, de faire des projets, de mieux nous connaître…NOTRE SORTIE ANNUELLE A LA MER NOUS A MIS LE COEUR AU SOLEIL… dans un été pluvieux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Samedi :

La Villa St Martin :

Nous parlons beaucoup de la météo ces derniers temps, mais nous devons admettre que cela influe sur nos ateliers. Samedi à la Villa Saint Martin plusieurs “sous-ateliers” se sont mis en place.

Un coin lecture, un coin cuisine et un atelier de confection de sablier. En effet, Amira lors du conseil de quartier avait proposé de nous montrer comment on fabriquait des sabliers avec des bouteilles. Le prochain maître du temps lors du conseil de quartier aura donc un nouveau sablier ! Nous avons été interrompus par de fortes averses.

 

 

Après s’être abrités quelques minutes sous nos tapis, nous avons renoncé et encouragé les enfants a finalement rentrer chez eux, car nous étions tous trempés !

 

 

 

Vendredi

A la Rocade

 

Nous n’avons pas eu grand succès aujourd’hui à cause du  temps changeant et surement les vacances.

 

 

 

 

 

 

Les quelques enfants qui sont restés là jouaient au foot. Nous sommes restés jusqu’à ce que l’orage nous surprenne, de fait nous somme rentrés.

 

 

 

La ferme pédagogique

La visite tant attendue a enfin eu lieu ! Rayan, Téo et sa maman Gabrielle sont allés rencontrer Elodie de la ferme du P’tit Brin de Paille avec Aline pour voir comment nos 2 associations pourraient travailler ensemble. Nous avons commencé par une visite de la ferme et de ses habitants à poils et à plumes.

      

Les garçons sont venus avec une liste manuscrite des idées d’échanges et les ont lu tour à tour à Elodie. Gabrielle a elle aussi fait des propositions et il se pourrait que ce premier échange débouche rapidement. Notre prochaine soirée conviviale pourrait se faire avec ou à la ferme !

 

 

 

 

 

 

 

 

Au jardin de Chilly

C’est en nombre conséquent que nous rendons petits et grands au terrain de Chilly. 

Deux habitants de Chilly nous rejoignent ainsi que le groupe de la résidence soleil.

C’est au total un groupe d’une quinzaine de personnes qui ont jardiné. Désherbage, taille, tuteurage, cueillette, et étalage de BRF étaient au programme.

Malheureusement cet enthousiasme fut stoppé par de nombreuses trombes de pluie, et sans interruption.

Ainsi le groupe s’est protégé comme il le pouvait certains dans le cabanon d’autres sous les arbres.

 

Jeudi :

Wissous :

Quelques enfants sont rentrés de Roumanie, du coup, notre groupe est un peu plus conséquent que ces dernières semaines.

 

 

 

 

 

C’est chouette ! On fait plusieurs parties de Uno et de jolis coloriages, pendant que le frisbee nous vole au dessus de la tête.

Des jeunes adultes sont là aussi et dessine avec nous. Par contre, à la fin de l’atelier, un camion est venu déposer une benne devant l’entrée du camp bloquant ainsi l’accès. On ne sait pas qui l’envoie et maintenant les véhicules ne peuvent plus entrer.

 

La croix Breton :

La pluie a malheureusement raccourci notre atelier… Pourtant les enfants étaient là et demandeurs de jeux et de dessins. Les enfants avaient commencé à dessiner sur el thème « les filles ». Nous avons distribué une rapide collation puis les enfants sont repartis chez eux pour s’abriter.

Le Skatepark :

Nous sommes partis en grand nombre pour cet atelliers d’avant vacances malheureusement le temps était contre nous!

Nous avons finalement accueilli peu d’enfants, la plupart nous ont salué mais ils étaient très chargés et sont directement rentré chez eux. 

Jeudi :

Au jardin de Saulx :

Nous accueillons du monde au terrain de nouveau :

Bruno et Nadia qui travaillent pour la centre social de Viry-Châtillon  souhaitent créer un jardin partagé pour leurs adhérents.

Nous avons ainsi échangé sur nos pratiques durant l’atelier tout en jardinant, Jean-Jacques leur faisant la visite.

Pendant ce temps nous avons reçu notre livraison de BRF (Bois raméal fragmenté) que nous avons commencé à étaler en divers endroits et nous avons traité nos plants de tomate à la bouillie bordelaise. Enfin la pluie à annoncé notre départ en fin d’après-midi.

 

Mercredi :

Moulin Galant :

Sortie parc Aline/ Alexandre : pour ma part (Alex), c’est la première fois que je me rends dans le camp de Moulin Galant. Je découvre des enfants dynamiques parlant pour la plupart bien français prêt à s’amuser ! Nous sommes donc allés au parc qui est à coté, histoire de faire une petite sortie (une table de pique nique, quelques jeux s’y trouvaient). Nous avions un groupe de filles très gentilles. Nous avons joué à divers jeux simples et efficaces qui ont fait de cette après midi, un agréable moment !

 

Pendant ce temps, au camp, les enfants ont écrit ou dessiné sur leur cahier de vie. Les filles se sont mis du vernis. Ils ont dessiné sur des feuilles colorées avec des craies grasses. Plusieurs mamans les ont rejoints pour jouer avec leur tous petits sur les tapis.

 

 

Benjamin est venu leur montrer sa pêche du jour !

 

 

A la Ludothèque :

Nous sommes partis en petit comité pour aller à la ludothèque. Les filles étaient contentes de nous voir. Nous avons bien joué à différents jeux de société (Monopoly, pendu, puzzle)

Comme il faisait beau, nous nous sommes installés à l’ombre d’un arbre pour goûter puis nous avons lancé un chat bougie et conclu par des chants.

 

Au jardin de Saulx :

Nous somme partis en petit comité mais un groupe nous a rejoint au terrain. Une fois là bas, nous avons enlevé un cerisier car il bloquait le soleil du poirier.

Ensuite nous avons arrosé le jardin, puis nous avons mis des tuteurs aux tomates.

Enfin nous avons pris le goûter. Pour rentrer, nous nous sommes séparés en deux groupes, l’un à pied (avec Corentin) et l’autre en camion (avec Thibault).

 

 

Chronique des Robinsons de DIE

Vendredi, nous avions  rendez vous pour un repas de quartier; plus de 50 personnes se joignent à cette manifestation. Adultes, enfants, adolescent se mélangent pour PARTAGER pour un beau moment.

Aujourd’hui, j’arrive à deux heures moins cinq. Je suis attendue, comme d’habitude.

“Est-ce que ça va être comme hier ?” me demande Sofian. Le repas de quartier de la veille leur a beaucoup plu, ils en redemandent ! Mais ce n’est pas l’heure du repas, c’est l’heure de l’atelier, nous le savons tous.

Aujourd’hui, les enfants nous installent les nattes sous un autre arbre. Melody n’est pas là, mais deux adultes du quartier, Alin et sa sœur Catherine, qui habitent dans “la tour” sont descendus de leur sixième étage.

Hier pendant le repas, Cassandra refusait toutes mes propositions. Je change de stratégie et lui demande de réfléchir à ce qu’elle veut faire. Du coup, quand je sors les perles, elle se met volontiers à faire un collier, en enfilant les perles sur deux rangs. Elle continue de demander des “jeux de son âge”. Elle finira par faire la course en vélo, qu’Océane chronomètre avec sa montre.


Comme hier soir, Catherine a descendu son accordéon et les enfants s’y mettent à tour de rôle. Un petit groupe se forme autour d’elle. Yasmina arrive presque à jouer la mélodie proposée. Nous sommes sûrs que la prochaine fois, elle y arrivera.

Alin est allé chez lui pour faire des crêpes. Quand il revient, c’est l’heure du goûter et nous nous régalons tous ensemble.

Marianne

 

Quand la ville devient une aire de JE

Kant nous l’avait bien expliqué: le “Je” est le contraire du Moi. Le Moi, embarrasse, préoccupe et encombre. Centré sur lui même, il est menacé par l’isolement d’un côté et “par la série” de l’autre. Notre société , nos médias ne nous invitent ils pas continuellement à cultiver nos “Moi” en série?  : affirmer ses […]

Kant nous l’avait bien expliqué: le “Je” est le contraire du Moi. Le Moi, embarrasse, préoccupe et encombre. Centré sur lui même, il est menacé par l’isolement d’un côté et “par la série” de l’autre.

Notre société , nos médias ne nous invitent ils pas continuellement à cultiver nos “Moi” en série?  : affirmer ses choix de consommation, ses marques, dire qu’on va prendre soin de soi,  façonner son corps,  se gérer soi même… enfermés dans nos “Moi”,  c’est à dire dans les normes.

Le “Je” est tout le contraire: discret, centré sur son agir, sur le “faire”, sur le “dire”, il est tourné vers le Monde.

Le “moi” s’affirme avec des adjectifs, des objectifs, des origines des identités collectives et d’emprunt. Il est défini , réalisé , casé, estampillé, rangé. “Le Je” se développe au contraire vers le devenir, il est mouvant, fluctuant, en transformation. Il se cherche et se découvre lui mêm au détour de la rencontre et de l’agir, en passant par autrui.

 Des “aires de Je” contre  “Désert du Je” 

  En Pédagogie sociale, nous mettons les “moi ” en congé, entre parenthèses, en vacances et nous proposons aux “Je” de prendre toute leur place : expression, prises de parole depuis ce qui nous touche, ce qui nous affecte, nous révolte et nous met en mouvement.

Tel est le programme, tel est le propos des pédagogies sociales et du travail des Robinsons , à Longjumeau. 

Nous faisons de nos ateliers , de nos temps , de nos espaces empruntés seulement à la réalité, à la proximité, à la quotidienneté  des “aires de Je”,  des espaces à prendre pour que le “je” s’exprime et que les murs tombent devant les mots.

Le “Je”  est démuni, c’est pour ça qu’il offre, il est indéterminé, c’est pour ça qu’il change , il n’est pas encombré c’ets pour ça qu’il s’ouvre à autrui.

C’est ainsi que dimanche dernier, Franck poète urbain, adhérent à notre asso a offert ses poèmes à notre assemblée de soirée conviviale (avec fond musical de Luis et Alexandre) et que ses mots d’amour et de colère  ont résonné dans notre groupe. C’est ainsi que notre collectif soutient et affirme le “Je” de ses membres.

Notre livre « DES LIEUX POUR HABITER LE MONDE »    ,  vient de paraître. écrit par les volontaires, adhérents, stagiaires, permanents, adultes, ados, enfants … il est l’expression privilégiée de tous ces “JE” et de ce “NOUS” , inséparables.

Toujours à propos de Kant, Derrida propose un nouvel impératif, celui de l’hospitalité, qui repose sur le “dénuement du Je”

« L’expérience de la pure hospitalité, si elle existe (ce dont je ne suis pas sûr, mais qui est un pôle de référence indispensable) doit partir de rien. On ne doit rien présupposer, de connu, de déterminable ; aucun contrat n’est imposé pour que l’événement pur de l’accueil de l’autre soit possible ». Jacques Derrida

Dimanche :

Jardin de Saulx:

Nous sommes allés au jardin sous un beau soleil, dès le matin; la première mission pour tout le monde était de préparer le repas du midi.

Celui-ci s’est passé dans la bonne humeur et, après, nous avons commencé à jardiner,                   les enfants ont planté des piments et arrosé le jardin et nous avons fini de réparer la serre.

De plus, nous avons planté des fleurs à côté de la table. Pour finir cette journée nous avons pris le goûter à l’ombre.

 

Samedi et dimanche (aussi) : Week end “Abeilles”

Le samedi 30 juin nous avions rendez-vous à 10h devant le local de l’association intermède robinson comme tous les derniers week-ends de fin de mois.

Nous devions “marquer le coup” avant notre voyage, nous avions eu donc l’idée de bivouaquer au jardin des abeilles. Vu que c’est ici que nous devons effectuer un travail d’aménagement du lieu & une formation apiculture. Robin, Luis, Elie, Yann, Farid, Dylan, Mariana, Héloïse & sa correspondante mexicaine ont répondu présent.

Arrivés sur le site, Yann & Dylan ont préparé le feu, accompagné par la suite de Luis & Elie.
Un barbecue de merguez était au rendez-vous pour ce repas entre amis.

Farid, Mariana Héloïse et Montsé ont préparé une salade. Chaque ingrédient était mis dans des assiettes différentes pour permettre à chacun de composer sa salade selon ses gouts.

Après s’être bien rassasiés, nous avons parlé du voyage. Des subventions sont arrivées et devraient nous permettre d’aller à Barcelone, du 25 aout au 2 septembre !

Puis nous avons ouvert les ruches, pour voir leur état de santé. La première, en bonne santé, semblait cependant ne plus avoir de reine (absence de couvain ouvert). Nous lui avons donc transféré un cadre d’œufs pour qu’elle puisse en élever une nouvelle. La deuxième, en excellente santé, avait déjà pratiquement rempli sa hausse de miel, nous lui en avons donc ajouté une deuxième. Dans la dernière se trouve le nouvel essaim que nous avions constitué au printemps, et nous l’avons nourri pour l’aider à se renforcer.

Ensuite nous avons travaillé, certains ont débroussaillé le chemin d’accès au jardin pour permettre l’accessibilité sans difficulté.

Vers 18h nous sommes partis au Château de Vincent, à Buno-Bonnevaux pour y camper.

Le lieu était immense et le château magnifique ! Laurent le président de l’association & Hélène, sa femme, s’y trouvaient également.

L’accueil était très chaleureux, une chorale de musiques diverses était présente et ces personnes nous ont fait une très belle prestation.

Nous avons démarré un feu près de l’endroit où nous avons campé, certains d’entre nous ont fait de la barque et sont tombés dans l’eau, il fallait bien qu’ils puissent se réchauffer !

Nous avons mangé des grillades de légumes, poivrons, oignons, tomates & aubergine à la cendre !

Après s’être restauré on a tous discuté autour du feu parlant de tout et n’importe quoi, puis nous sommes allés nous coucher bien fatigués de notre journée.

Le dimanche nous sommes retournés au terrain des abeilles, où nous avons retrouvé Gabriel et trois de ses amis. Nous leur avons montré les ruches, puis nous nous sommes remis au travail : débroussaillage, aménagement des coins feu et pique-nique, rangement de la remise, arrosage des arbres, constitution d’un stock de bois sec….

Samedi :

A la Villa Saint Martin

Nous avons enfin commencé à travailler sur notre parcelle de jardin. Avec Aline et Patrice, nous avons retourné une première bande de pelouse mais la terre était très dure. On s’est acharné pour pouvoir y replanter de la menthe récupérée de notre jardin de Chilly. A la fin, Jean-Jacques a pointé son nez. En bêchant, nous avons découvert des petits trésors comme une vieille clef et un morceau de vase… De l’autre côté, Gaëlle qui est venue nous rendre visite a jouéavec les enfants sur les tapis. Van Chien a refait ses fameux nems et Iasmina a été un peu partout. Aujourd’hui, elle est venue avec 7 enfants de son camp ! Nous avons fini par l’anniversaire de Keliane : elle a soufflé ses bougies sur les nems !

 

 

 

 

 

 

 

Vendredi :

Au jardin de Chilly:

Corentin est en vacances mais on a bien bossé ! Entre le groupe de la “Résidence Soleil”, nos messieurs habitués du jardin et une nouvelle dame, Danielle, nous avons travaillé la parcelle du potager et celle de la menthe. Tout le monde s’est mis à désherber pour leur donner un nouveau visage et un côté plus « esthétique » en vue de la délégation pour les « villes fleuries » qui doit passer bientôt.

On a semé des radis et des salades avant qu’il soit trop tard et que la saison soit passée !

Pour finir, on a ramassé de la menthe pour samedi à la Villa saint martin, pour « l’atelier nems», et pris des plants pour les repiquer sur notre parcelle.

 

A la rocade:

Aujourd’hui l’atelier s’est déroulé avec  Kardiatou et Alexandre, le duo à très bien fonctionné et les enfants se sont amusés ! Pas beaucoup d’enfants cependant mais une bonne complicité et une bonne ambiance ! le goûter s’est également très bien passer.

Soirée conviviale:

Une soirée conviviale comme on en attendait depuis longtemps: au terrain, en familles en amis, avec un bon repas . Une ambiance de fête de bout en bout; mais nous allons plus loin , dorénavant nos soirées sont des “aires d’expression”. Et ce soir c’était Franck “Phoenix”,  qui a déclamé ses poèmes avec l’accompagnement de Luis et Alexandre. Mais déjà nous avons bien d’autres projets pour mettre en valeur TOUTES NOS CREATIONS

La soirée quant à elle a duré jusqu’à la nuit et dans la joie.

 

Jeudi :

Wissous :

 

 

Le nombre des enfants n’augmente pas à wissous, et  aujourd’hui ils étaient cinq; néanmoins  débordant d’énergie,  Raoul avec sa moto et Ricado avec son vélo ont utilisé quelques plots pour slalomer. Peu après, nous entamons une partie de petits chevaux « cars », tandis qu’alexandre, thibault et fabio font une une construction de kaplas.

 

 

 

 

 

 

Le Skatepark :

Malgré la chaleur et le beau temps, il y a eu un peu moins d’enfants que d’habitude.               

5 groupes d’enfants répartis à diverses taches (coloriages, jeu de société, jeu d’éveil, chansons, kapla etc). Quelques mamans sont restées à l’atelier. La répartition des tapis et l’organisation on fait que cet atelier s’est déroulé dans les règles de l’art.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mercredi :

A la Ludothèque/ Au parc nativel   : Nous nous sommes séparés en deux groupes; un des groupes s’est rendu a la ludothèque, et l’autre, au parc Nativel . Au parc nous avons fait plusieurs jeux et les enfants nous on ensuite demandé de faire un mini concours de théâtre. Le tout s’est déroulé dans une très bonne ambiance et les enfants étaient ravis.


 

 

 

Moulin Galant :

Notre petit groupe s’est élargi au fur et à mesure. Les filles se sont verni les ongles des mains et des pieds, quelques uns ont découvert le jeu des petits chevaux, revisité façon « cars », le dessin animé. A côté, les enfants ont fait un puzzle de chien. Des tous petits étaient la aussi à graviter autour du tapis avec leur maman ou leur grand frère.

Nous avons aussi aidé à remplir le dossier d’inscription au collège d’un des enfants.

 

 

 

 

 

 

 

Au jardin de Saulx :

Nous sommes allés au jardin sous un temps chaud et lourd. Nous comme mission de récolter des salades, de fèves, de rhubarbe et du désherbage. De plus nous sommes partis chercher du bois dans le bois d’à côté, pour le barbecue. Un élève EFPP est venu avec nous.  Nous terminons la journée par un gouter dans une bonne ambiance.

  KroniKs des Robinsons de DIE

Pour cet atelier je propose de faire des créations composées de différents matériaux. Et, s’ensuivent, sous nos mains, de magnifiques personnages et animaux. Nous arrosons nos plantations qui grandissent dans les bacs. Les enfants préparent le décor pour notre prochain repas de quartier.
Au gouter, nous faisons un « tour de paroles » où chacun est invité a faire part de ” ce que j’ai aimé et ce que je n’ai pas aimé” . C’est agréable de prendre le temps de poser les choses et de faire des propositions. Je prends soin de remercier le groupe de la gentillesse et l’attention portées à mon petit garçon.