Fin d’immonde

Changement incessant et progrès introuvable

On ne cesse de nous présenter la course de l’actualité sur le mode du changement. Il y aurait des « avant » et des « après » le 11 septembre, 21 Avril, 11 Janvier et à présent 13 Novembre.

Et curieusement ces « avants  » et ces « après » s’inscrivent tous dans une contraction des tendances politique économiques et sociales en cause. On nous amène à chaque fois « plus de la même chose » pour « réagir » contre ce qu’on a  engendré.

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Toutes ces ruptures annoncées viennent cacher le fait que rien de fondamental ne change jamais et que la pente reste la même pour l’essentiel de la population: précarisation, insécurisation sociale, avec son corollaire de sécuritarisme.

Ainsi dans le domaine social éducatif, tout change constamment et rien n’évolue jamais.  Le but de tout ceci est de produire une même indifférence chez l’acteur social et dans l’opinion publique. On attend le changement d’après; on n’espère rien; on se résigne. On n’imagine pas qu’autre chose soit possible

Tout ce que nous faisons …pour personne

Au même moment, et pour tous les travailleurs et acteurs sociaux, la déliaison progresse entre les orientations politiques imposées,  les cultures d’évaluation et de contrat. On ne s’adresse plus qu’à un usager anonyme et abstrait, qu’on ne peut plus connaître ni reconnaître , au point qu’on le manque, qu’on le perd, qu’on ne le comprend plus.

Notre travail se détache insensiblement de toute réalité et ne répond plus qu’à ses propres objectifs en interne. la procédure devient le véritable centre de gravité de toute pratique.

Dans l’ensemble de la société, on  ne s’adresse également plus, au travers des politiques de restriction  sociales, qu’à des absents, des intouchables, des individus abstraits (les terroristes, les fraudeurs, las assistés, les clandestins, l’ennemi intérieur). Les étiquettes remplacent peu à peu les personnes dans l’esprit des professionnels du social et de l’opinion publique.

On ne raisonne plus qu’à  partir de celles ci . Les opinions générales ou majoritaires qui en découlent sont désormais sans surprise. Elles sont déjà comprises dans la manière biaisée dont on construit les problèmes.

Dès lors, il ne faut plus rien attendre d’une improbable évolution des opinions ou des mentalités. Les solutions des graves crises sociales que nous connaissons ne peuvent plus venir des institutions qui les ont produites, ni de l’évolution d’une opinion qui les a façonnées.

Dans le champ social, l’usager devient incompréhensible,. Réduit à ses propres problématiques, il paraît irrationnel. Il ne faut plus s’étonner dès lors qu’on ne puisse plus dialoguer avec lui ou établir des relations véritables.

Le Travail Social , en effet, n’est possible que lorsqu’on est capable d’imaginer la rationalité de l’autre comme légitimement différente.  Si l’acteur social lui même n’a même plus le droit de penser ou d’imaginer la différence de rationalité , il ne pourra plus seulement établir de contact, mais il perdra de vue sa propre identité.

Le comportement de l’usager, dénié de toute raison,  est toujours inexcusable, insupportable.  Il ne faut donc pas  s’étonner en retour si on le pénalise, si on le contraint , si on limite sa liberté, puisque, justement, il s’en servait si mal.

Bien entendu au fur et à mesure que l’on limite les libertés et les droits de ceux qu’on nous présente continûment comme des abuseurs, des ennemis sociaux (islamistes, fraudeurs aux droits sociaux, « faux » réfugiés, petits délinquants et « racailles » en tout genre), c’est tout le monde qui se retrouve impacté par ces mêmes limitations de droits et liberté, prises sous couvert de « protection » ou de « justice », qui révèlent du coup leur véritable objectif et motivation.

Faim du Monde

Seule une faim d’autre chose nous mènera en dehors de ces pièges et de cette trappe.  Nous ne pouvons plus penser depuis l’intérieur du problème et de plus en plus nous ne pouvons plus y agir non plus. Qu’importe, il reste le « dehors ».

En Pédagogie sociale nous avons faim du monde. Nous sommes attirés parce qu’il y a à l’extérieur de « la boîte », de l’institution , du système. Nous savons que c’est la marge qui,permet d’entrevoir les issues invisibles depuis l’intérieur.

Nous sommes les dyslexiques du Social …

Ce qui, depuis les institutions paraît un obstacle, une limitation, devient en dehors , un tremplin.  Toute cette énergie perdue « à l’intérieur » en résistances, en énergie perdue, devient créatrice dans un autre contexte.

Parce que les pédagogues sociaux ne perdent pas de temps à tenir et défendre le cadre, ils ont beaucoup de temps et d’énergie pour faire des choses incroyables. Ils font des friches des lieux éducatif, des bidonvilles des lieux de convivialité et de socialité . Ils transforment les bacs à sable en université populaires , et les jardins publics en crèches et jardins d’éveil.

Ils ouvrent des cantines sous le ciel.

Antonio Gramsci: « Je hais le nouvel an »

« Chaque heure de ma vie je la voudrais neuve, fût-ce en la rattachant à celles déjà parcourues. Pas de jour de jubilation aux rimes obligées collectives, à partager avec des étrangers qui ne m’intéressent pas. Parce qu’ont jubilé les grands-parents de nos grands parents etc., nous devrions nous aussi ressentir le besoin de la jubilation. Tout cela est écœurant. »

(Antonio Gramsci, 1° Gennaio 1916 su l’Avanti!, edizione torinese, rubrica « Sotto la Mole »)

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Un début d’année chargé de projets

Ca y est , nous lançons le projet Robinson/ Kesaj Tchavé. Nous nous préparons d’accueillir Dominik qui sera notre entraîneur de claquettes. Et puis , il y  a de belles perspectives: des stages de répétition à Buno en février et Mars et une représentation au cirque Romanes avec les Kesaj, en mars !

A plus long terme, il y aura aussi la participation d’un groupe de Robinsons à la tournée d’été.

Semaine du 28 décembre

Durant la semaine du 28 décembre, au local, et avec la MJC centre social, il y  eu « Vacances Familles »: chaque jour, un groupe d’enfants et jeunes a été accueilli et a construit ses propres activités .

Il y a eu deux point forts:

  • la soirée des familles avec grand repas préparé par celles ci Nous étions très nombreux
  • La sortie à la patinoire

 

D’un usage raisonné de l’Ecole

D’un usage raisonné de l’école

Nos interventions sont éducatives, bien entendu; mais nous nous sommes très tôt aperçus que ce n’était pas au sens de l’école, ni même du périscolaire, du travail social, ou de l’éducation populaire, que nous employons ce mot …

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Pour nous cette éducation, dans notre manière de travailler ne peut être qu’informelle. Nous ne travaillons pas seulement dehors; nous travaillons surtout autrement et il ne saurait être question de réimplanter à l’extérieur des institutions éducatives les mêmes fonctionnements.

C’est ce que nous avons reconnu comme relevant de « la pédagogie sociale ».

Or , quelle est la place de l’école là dedans? Pour nous qui vivons très près des enfants rroms et qui en suivons certains  au fil de leurs périples, nous sommes témoin de la manière originale dont ils envisagent l’école.
Pour nombre de ces enfants l’école est chose plaisante; et, une fois dépassés les obstacles à son accès, ils apprécient le contexte scolaire, et même la relation avec l’enseignant (cela est surtout vrai à l’élémentaire et se dégrade ensuite).

Mais pour autant, l’école n’est jamais le tout de leur projet d’enfance. Ils ont bien  d’autres occupations qui les passionnent tout autant , voire plus: la famille, la vie sociale, la communauté, la découverte et l’exploration de leur environnement, la fréquentation de leurs pairs, les relations amoureuses (très vite aussi).

De sorte qu’ils ont une relation que je qualifierais de détendue et souple vis à vis de l’école. Ce sont des enfants qui se posent la question d’y aller ou pas et quand ils y vont c’est qu’ils le veulent vraiment.

La vision éducative et traditionnelle qui domine en France rend impossible la compréhension ou même la perception de ce type de relation à l’école. Nous sommes habitués et formés à n’y voir qu’anomalies: défaillances éducatives, parentales, obstacles forcément extérieurs et illégitimes à une scolarité qui ne peut être que le seul objectif de l’enfance, son seul but, sa seule raison d’être.
Nous oscillons entre réactions charitables, victimisantes, ou militantes. Mais ces trois positions  ont en commun une forme de condescendance, de supériorité inavouée.
Nous nous savons que l’école est la bonne chose; nous, nous savons que c’est LA solution à l’enfance .
Et ceux qui ne le savent pas ou ne le pensent pas , sont pour nous dans l’erreur .
Il ne saurait en être autrement.

Je suis persuadé que ce que les enfants rroms nous apprennent n’est pas simplement un particularisme tzigane ou culturel.

Ces enfants ont ceci de différent que leurs conditions de vie leur permettent de se poser des questions que d’autres enfants n’ont pas appris à se poser: pourquoi est ce que je vais à l’école?

Entendons bien cette question; ce n’est pas seulement une question faussement didactique dont la réponse serait l’énumération de vertus de l’École. Qui d’entre nous comme enseignant ou parent n’a pas un jour expliqué à un enfant que l’école était « son » travail (dans le sens de son emploi)?

Comment avons nous pu et pouvons nous encore diffuser ce genre de mensonge que pour le coup je qualifie de culturel et lié à notre société?

D’où avons nous vu que l’école était un travail? Freinet la critiquait justement pour cela: parce qu’elle n’était pas le lieu d’un travail véritable.

Et puis, les enfants sont-ils rémunérés pour ce travail? Pourquoi non?
Ce n’en est donc pas un.

De même comment pouvons nous continuer à véhiculer l’image d’un emploi dès l’école  dans une société où l’emploi disparaît?
Nous ne pouvons plus dire aujourd’hui que chacun aurait son boulot: les enfants iraient à l’école et les parents (le papa, auparavant) iraient au travail.

On ne plus le dire cela de nos jours car , en milieu précaire en tout cas, ce n’est plus une réalité commune. Il n’y a plus d’emploi (au sens classique du terme) dans certaines familles avec lesquelles nous travaillons (au sens propre du terme) , depuis deux générations, parfois.

L’École n’est plus le travail de l’enfant; l’a-t-elle jamais été?

Ce type de réflexion invite l’éducateur à se poser la question du parcours d’enfance , en dehors des institutions. Comment l’enfance se passe-t-elle, comment l’enfant se construit il dans et en dehors de l’école?
Pouvons nous devenir des éducateurs d’enfance et non pas seulement d’école?
En 2016, je le crois la question se pose encore avec plus d’acuité.

L’école aura moins d’influence en 2016 qu’en 2015 , inventons la suite.

Laurent

CHRONIQUES DE LA MJC -CENTRE SOCIAL DE CHILLY

Une semaine sans les Robinsons, mais pas sans activités.

Cette semaine à la MJC- CS, c’était « VACANCES FAMILLES ».

Une quinzaine d’enfants sont venus du lundi au jeudi construire eux mêmes leur temps de vacances.

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Ils se sont répartis en ateliers de construction, d’expression: jouer avec les mots, bricolage , jeux de construction, cuisine, peinture, couleurs, …

Avec bien entendu de véritables goûters partagé et un réel esprit d’équipe et implication des parents , qui fait la particularité de ce groupe.

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Le point d’orgue a été la grrrande soirée et repas de mercredi soir avec plus de 40 CONVIVES et un menu de fête, suivi de jeux en équipes mixtes parents / enfants.

Citons encore la participation d’enfants du bidonville de Chilly , faisant suite à l’événement du ciinéma en plein air qui s’était déroulé au coeur du bidonville.

Terminons pas la sortie du dernier jour d l’année: Tous à la patinoire (de Sainte Geneviève) C’était réussi.

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Radicalisation …de l’administration du Social

Nous n’assistons certainement pas , actuellement, qu’à une seule forme de radicalisation qui serait celle des musulmans; si nous élargissons un peu notre champ d’observation, nous pouvons observer que cette radicalisation est le dénominateur commun de nombreux domaines: judiciaire, policier, économique, administratif et social.

Tous ces mouvements de radicalisation sont en lien les uns et les autres. Ils se répondent, se soutiennent et se justifient mutuellement. En un  mot, ils font système, plutôt que problème.

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Ils correspondent contrairement à l’étymologie du mot « radical », au durcissement d’une société qui renonce à traiter les causes et les racines de ses problèmes. Il ne s’agit plus que de gérer les conséquences les plus visibles et se protéger des avatars les plus désastreux d’une société qui se précarise: désorientation, perte du lien social et institutionnel,  déracinement, errance, chômage, sans-abrisme, discriminations.

La radicalisation de l’administration du social est un phénomène qu’il faut prendre en compte sous les deux sens du mot administration.

Dans un premier mouvement c’est l’environnement administratif, règlementaire, institutionnel qui se radicalise sans cesse:

  • Pour les « bénéficiaires »: formalités excessives et incessantes à accomplir,  exclusions, contractualisations, limitations dans le temps, fragmentation des prise en charge, responsabilisations, adhésion obligatoire aux mesures, imposition d’objectifs, contrôles renforcés,
  • Pour les professionnels: Management, gestion des ressources humaines, précarisation de l’emploi , imposition de procédures, d’objectifs, de méthodes, de tutoriels, mise en place d’une gestion administrative du temps, limitation du pouvoir d’agir, inventer , créer.

Dans un second mouvement c’est le Social qu’on administre (au sens où on administre une potion) qui devient lui même de plus en plus autoritaire et plus dur. Une morale officielle émerge ; celle ci est obligatoire et s’affiche comme une priorité nationale.

  • Elle est méritocratique : elle instille une idéologie de l’effort, de la conformité et de l’obéissance des usagers face au objectifs qu’on leur prescrit,
  • Elle est individualiste: car elle isole ,et identifie les causse des problèmes, comme de leur évolution dans les personnes concernées elles mêmes, imposant une intériorisation des difficultés et impliquant un renoncement préalable à toute revendication,
  • Elle est manichéenne au sens où elle est là pour désigner les « bons » et les « mauvais », (« bons pauvres »; « mauvais pauvres »; « bons musulmans », « mauvais musulmans », etc.) pour établir une stricte séparation entre eux .

Bien entendu une telle orientation, de telles politiques qui se déclinent inlassablement d’un ministère à l’autre, ne peuvent que nourrir et accentuer les problèmes qu’elles prétendent traiter. Comme le sécuritaire nourrit le sentiment d’insécurité et justifie son expansion perpétuelle, la radicalisation du social est une forme de  cancer… Elle produit une fracture progressive et irréversible des professionnels vis à vis des publics, des institutions vis à vis des terrains, des pratiques obligatoires vis à vis des problèmes véritables.

Que faire face à la radicalisation de l’administration du social? Baisser les bras fait partie du problème; mais les incessants appels à l’éthique et à la vigilance , voire à la résistance ne sont pas davantage productifs. Ils rajoutent au sentiment d’impuissance, d’irréversibilité et au fond, à la résignation générale.

Se façonner une posture « rebelle », légèrement contestataire, de vigilance ne peut que contribuer à renoncer à agir ici et maintenant pour faire naître d’autres relations , d’autres pratiques , d’autres modèles et à ne pas les soutenir quand on les a sous les yeux.

Le professionnel du social reste quoi qu’il en dise responsable et comptable de sa propre activité:

  • Il n’est en rien obligé d’adhérer à la philosophie ou aux justification des pratiques qu’on lu impose. Il n’est en rien tenu de les justifier, de les défendre. Il n’a pas à s’identifier à l’administration qui les produit. Il n’a pas à adhérer à leur philosophie, à la vision qui les sous-tend,
  • Il est encore moins obligé de « rajouter  sa couche »: de multiplier les empêchements d’agir par ses propres peurs et ses propres réserves de rajouter des règlements « locaux » qui viendraient encore rétrécir ce qu’il est possible d’oser, de consentir par commodité, confort ou rassurance à l’impuissance où on voudrait l’enfermer.
  • Il n’est pas contraint à la surviolence: rien ne justifie d’ajouter encore plus de sanctions, plus d’exclusions, et d’infantilisation et de contrôle. Rien n’oblige l’enseignant à accompagner la mauvaise note d’un commentaire sarcastique, le directeur à accompagner une sanction d’une leçon de morale. Nous touchons là aux racines de l’insupportable qui menacent l’image même de nos métiers et qui nourrit une violence que nous redoutons et aurons à subir.
  • Il est responsable du sens qu’il donne aux choses et aux signes. A lui de comprendre les logiques des situations , des institutions , des problématiques sociales. A lui de faire les liens nécessaires entre la manière dont on le traite et dont sont traités les « usagers ». A lui de comprendre et faire comprendre l’évolution de notre société et les dangers qui la menacent… à partir de ce qu’il observe de sa place.
  • Il est responsable des relations qu’il tisse avec les « bénéficiaire ». Il ne tient qu’à lui qu’elles soient engagées, habitées, bienveillantes, authentiques et affectives. A lui de les faire durer au delà des ruptures imposées, à lui de sortir de la vision contractuelle des relations, de se référer à l’anthropologie du don, de l’inconditionnalité et du soin.

Enfin et en un mot, il est responsable de ses actions. A lui de rompre, d’innover, d’annoncer, de dénoncer, d’affirmer et de tenir ses initiatives. A lui de créer , d’imaginer, de désobéir, de sortir de circonvenir.

A lui de faire du Social…

Freinet rapportait que losrqu’il était blessé de guerre, entre la vie et la mort, dans un hôpital militaire, il insistait toujours pou que le infirmières ne tirent pas les rideaux avant que la nuit ne tombe.   Il voulait voir la lumière du jour jusqu’au bout. « La nuit tombera assez tôt », ajoutait il.

Dans le Social non plus, nous ne sommes pas obligés de tirer les rideaux sous prétexte que l’obscurité vient. Nul n’est obligé au pire, sous prétexte qu’il serait annoncé comme inévitable.

 

Mercredi 

Jardin:

Mercredi 23 décembre 2015

Une nouvelle année s’achève avec notre dernière séance de jardinage, maraîchage au terrain de l’Equerre avec les groupes d’adultes et d’enfants pour la fin des séances de jardinage au terrain.

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Après avoir passé une année dans la compagnie des Robinson,  forte en émotion et en rencontres, fructueuse en récoltes nous devons nous arrêter;  mais juste pour une courte durée  avant de reprendre et avant de se réinvestir aussi fort, aussi bien avec plein d’énergie. Nous reviendrons avec envie vers  les travaux de jardinage, au terrain et à  l’ambiance calme, naturelle , de notre quotidien au jardin.

Puis un grand remerciement a tout ceux qui nous ont offert une année de merveille, un année de réussite ; merci à tous ceux qui ont contribué, petit et grands à faire une si belle récolte cet année et qui ont gardé la même force, envie, investissement, et courage de faire face à des tâches plus ou moins durs pendant tout ce temps.

Puis c’est le temps de se dire « au revoir » mais pas avant de prendre tous ensemble un goûter bien mérité par tous.

Bonne fêtes et Un nouvelle An en bonne santé !

Joyeux Noël !!!

Mercredi: Noël dans lles bidonvilles de Wissous (Balloche et Grojean)

Nous étions 6: Laura  et Ana (pédagogues sociales);  Mathilde, Camille et Badr (stagiare en éducation spécialisée) et il y avait aussi les bénévoles du collectif Rom Wissous.

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Lorsque nous sommes arrivés sur le camp Laura est allée chercher des enfants tandis que Mathilde et Camille jouaient avec les enfants déjà présents. Badr quant à lui enfilé son costume de Père-Noël. Il était fantastique en Père Noël

Une fois tout le monde réuni, nous avons commencé la distribution des cadeaux ainsi que celle des bonbons. Nous avons distribué des cadeaux à plus de 150 enfants …

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Non seulement les enfants étaient très heureux mais les parents ont aussi ont joyeusement participé et ont entonné de magnifiques chants de Noël. Énormément de photos ont été prises par les familles, il y avait une ambiance festive jusqu’à la fin de l’atelier.

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Cette journée nous a laissé un sentiment de bonheur et nous espérons revivre de tels journées le plus souvent possible. C’est nous qui avons reçu.

Mercredi : Cuisine avec les familles des hôtels

Atelier de cuisine du 23/12/15

Aujourd’hui, comme chaque semaine nous faisons l’atelier de cuisine à notre local avec les familles qui vivent à l’hôtel Formule 1. Oumou Tounkara une dame très brave de l’hôtel F1 est venue m accompagner pour les courses de l’atelier, aux menus du Atièkè avec poisson frais (un plat de la Côte d’Ivoire) qui serra cuisiner par elle même et la sauce Tomate avec Riz proposé par Lidy la Congolaise une maman de l’hôtel.

A notre retour, Michel de la Paroisse de Chilly Mazarin nous attendait pour aller ramener les autres autres familles de l’hôtel.

Hé oui ! Intermèdes Robinson, et la MJC de Chilly Mazarin sont au coeur de la mobilisation de tous ces groupes humanistes et militants : Annick et son mari, de Blandine, de Anne Marie, de Michel et  Luc etc…, qui nous suivent et nous accompagnent dans tous nos ateliers avec les familles des hôtels sociaux.

Donc, je suis allée avec Michel chercher les famille et à notre arrivée, il y avait Blandine et Luc qui nous attendaient sur place. 3 véhicules étaient à notre disposition  pour amener les familles qui n’ont pas beaucoup de moyens pour se rendre à l’atelier de cuisine et en plus il les ramènent à l’hôtel après l’atelier quelle générosité! Cet attitude que nous cultivons tous les jours à Intermèdes Robinson.

Nous avons été agréablement surpris par le nombre de famille qui nous attendaient (8 familles) dont les papas. Une fois au local, chacun s’est mis à aider Oumou et Lidy. Abdel était là entrain d’occuper les parents qui n’étaient pas dans la cuisine et les enfants en même temps, il y avait au moins une vingtaine d’enfants, c’était agréable de voir comment ils s’amusaient et l’ambiance était super avec les maman qui cuisinaient, on rigolait et discutaient entre femme et quelque pas de danse africaine, c’était génial !

 

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Nous avons eu le privilège d’avoir comme invités, tous nos amis et le sbénévoles pour découvrir les plats cuisinés par les femmes de l’hôtel. A 16h30 l’heure du goûter, Mathilde et Camille sont rentrées de leur atelier, elles se sont bien occupées du gouter des enfants et moi j’étais avec nos invités sur la table à manger en plus nous avons fêter l’anniversaire de la petite Michel (5 ans) de l’hôtel et la petite Aurélie (4 ans) avec deux bon gâteaux de Sandra.

Nous étions tout simplement heureux de recevoir toutes ses personnes qui étaient chez nous. Cerise sur le gâteau, les paroissiens ont donné des enveloppes aux familles pour qu’elles puissent acheter des cadeau de Noël pour leurs enfants, c’était que du bonheur à partager !

En vous souhaitant bonne fête de Noël et une bonne Année 2016, on se dit à très bientôt.

 

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Samedi SOIR: Cinéma en plein air et soirée au bidonville de Chilly Mazarin

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Nous avons organisé une soirée avec les habitants du bidonville. Dès l’après midi, Laura et son groupe ont lancé un atelier cuisine dans le camp pour préparer la soirée. Le programme ciné était assuré par le Centre Social, en lien avec la CNC Au programme , le film « Minuscules » qui a le mérite dépasser le problème des langues (il est bruité mais muet). Il a enchanté petits et grands et notre installation tenait la route.

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Une soirée plus qu’insolite dans une ambiance et un accueil formidable.

Il m’est avis que nous recommencerons. S’en est suivie une soirée conviviale avec les adhérent et bénévoles et équipes du quartier, de l’asso et de la MJC .

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Samedi: Atelier de la Villa Saint Martin

 

Bien qu’en petits comité du coté de l’équipe, les enfants sont nombreux a nous attendre aujourd’hui à l’atelier de la villa Saint Martin! Au programme aujourd’hui, nous avons du coloriage, un « puissance 4  » géant, du Foot et de la Slack-line! Tandis que nous installons le matériel, les enfants se pressent autour de nous pour nous aider. A peine le puissance 4 est il monté qu’une longue liste d’enfant s’est déjà inscrit pour participer à un grand tournoi. Le principe en est simple: le gagnant joue la partie suivante, contre l’enfant qui est inscrit dans la liste.

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Coté « Slake », on essaie d’innover un peu pour ceux qui commence à maitriser leur équilibre. Plutôt que de simplement traversé la sangle de tout son long ( ce qui est devenue trop facile pour certains !), on décide de se lancer des défis! Avancer jusqu’au milieu de la sangle, s’arrêter et essayer de reculer. On refait également des « Slake-Fight » des combats de Slake line où le dernier en équilibre à gagné!

De son coté, Eddy prépare une représentation avec la marionnette confectionné avec Pierre!

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Au milieu de l’atelier, Jessica, une de nos plus fidèles adhérente et grande amatrice de Slake, décide de prendre en mains les plus petits et les aides a faire leurs premiers pas. Elle les tiens par la main et leur prodigue les conseils qu’elle connait désormais par cœur, veillant a avancer a leur rythme, et les amenant a essayer d’avancer tout seul, sans se tenir à elle.

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Le temps file et vient leur du conseil de quartier. On y propose de faire un grand tournoi de puissance 4, ou le gagnant gagnerais quelque chose. Les enfants on très envie que le gagnant obtienne un cadeau, comme une balle par exemple, mais ne savent pas trop comment l’obtenir. On propose de faire une grande fresque à l’atelier dessin et de l’offrir au vainqueur, mais cela ne motive pas trop la troupe.Affaire à suivre…

Suit le gouté, où Ô Malheur! On s’aperçoit qu’on à oublié les verres! Nous nous excusons platement devant les enfants qui nous réprimandes un peu avant de nous accordé leur clémence. Comme il est déjà trop tard pour aller en acheter, on fait une croix sur le chocolat chaud 🙁

Après avoir mangé les tartines, on se dit au revoir, et à l’année prochaine !

 

 

Samedi : Atelier de l’hotel F1

 

Nous sommes arrivés à cinq sur l’atelier, Fatimata, Mathilde, Héloïse et Kenzy, accompagné de Sandra – et son fils Erwan – dans l’arrière-cour de l’hôtel avec notre camion. Les enfants sont sortis pendant que nous installions les tapis et le matériel, et nous avons tout de suite commencé les activités car ils en avaient très envie. (Nous ne les avions pas tous vu la semaine précédente parce qu’il y avait la fête de l’hiver de l’association). Nous avons été clairs avec les enfants qu’il fallait qu’ils se couvrent pour venir participer à l’atelier.

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Nous avons ensuite pris le temps de nous présenter à la nouvelle participante, Bénita une collégienne. Le football et la peinture se sont lancés les premiers, puis a suivi le badmington. Aujourd’hui Glenis et Guerçi n’était pas présents, en sortie à Paris, mais leur maman est venue nous rencontrer pour échanger avec nous puisque ses enfants lui avait beaucoup parlé de notre premier atelier.

La plupart des mamans sont sorties, pour profiter de se regrouper, discuter entre elles pendant que leurs enfants étaient attelés à d’autres activités. Cette fois le football était un peu plus mouvementé, nous n’avons pas pu jouer de match car les jeunes se chamaillaient régulièrement, alors nous sommes passés à une séance de penalties puis de jongles, en fonction des âges, et nous avons proposés aux plus grands de jouer au badminton avec certains d’entre nous.

Après quelques essais, les petits ont apprécié le badminton et les grands sont allés sur les Kaplas, à côté de la peinture, où la fresque était presque peinte. Les jeunes ont beaucoup bougé, ils ne manifestaient pas l’envie de prolonger chaque activité, sauf la peinture. Donc nous avons passé les dernières 40 minutes à faire des actions courtes, une tour, des tirs au but qui a abouti à un atelier général de laçage de chaussures, et les grands ont très gentiment pris le temps de montrer aux plus jeunes comment procéder (ce qui nous a permis de mettre au point certains plus grands sur le laçage).

Comme tout le monde était plus calme, nous avons enchainé par une dinette, où l’on a parlé des légumes et des couleurs, avec notre dinette en plastique. Ensuite tout le monde a participé au rangement, et nous avons installé le gouter. Encore une fois, les mamans ont beaucoup apprécié que les enfants prennent soin d’elles en servant les boissons chaudes et les tartines de confitures. Ça a été le moment de parler de l’intérêt de se laver les mains, de se moucher dans un mouchoir et non sa manche et de se couvrir. Le gouter s’est conclu sur un tour participatif sur ce que les enfants ont aimé et ce qu’ils voudraient changer (qui remplace le « j’aime pas »).

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Pour les mamans nous apporterons des chaises et des tables pour le prochain atelier, car c’est un plaisir et un avantage de les avoir parmi nous et de pouvoir discuter avec elles de leur situation et faire un bilan de ce qui peut être fait sur les problèmes de scolarité ou de transport.

Comme les vacances sont imminentes, c’est un au revoir plus long que d’habitude, mais nous les retrouverons pour la nouvelle année.

Vendredi: Camp de Champlan

 

Bonjour !

Nous revenons actuellement de l’atelier au camp de Champlan ou nous avons fait beaucoup de choses aujourd’hui !

Lorsque nous sommes arrivés, seulement les plus petits étaient la car les autres enfants étaient à l’école. Nous nous sommes assis sur les tapis et avons dessiné et écrits sur des ardoises. Cartable sur le dos, les enfants rentrent de l’école ! Ils sont content de nous trouver la en rentrant.

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On forme un grand cercle, et jouons a « tomate, ketchup » .Une personne fait le tour du cercle en disant a chacun soit tomate soit ketchup et lorsqu’il déclare ketchup l’autre doit se mettre courir sans se faire toucher !

Ensuite nous faisons plusieurs parties de « chat glacé » ! Nous avons beaucoup couru et été solidaire pour échapper aux chats !SAM_0005

 

Nous nous posons après s’être bien dépensé et chantons des comptines de noël en romanès ainsi qu’en français. Après cela, sur une grande affiche certains Robinsons écrivent une de ses comptines au feutre peinture pendant que sur une autres affichent des desseins et mots de toute les couleurs se forment .

C’était une bonne après-midi qui se termine par le partage d’un bon chocolat chaud et de tartines ainsi que des bonbons ! On se souhaite de bonnes fête et à bientôt !

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Vendredi : Atelier de la Rocade

 

A 14h, Fatimata, Nicolae, Ana, Tito et Sebastian sont arrivés à la rocade. Ils ont commencé par faire la cuisine (Lait au chocolat, popcorns salé set sucrés), ce qui a attiré beaucoup d’enfants ! Ils ont beaucoup appris, en regardant et en faisant.

Ils ont également installé une tente petite enfance car il pleuvait légèrement.

Aux alentours de 16h, Floriane (future stagiaire en journée d’essai), Badr, Pierre et moi-même (Sébastien) les avons rejoint afin de proposer 2 nouvelles activités : un atelier tag et un puissance 4 géant.

Comme la veille, le puissance 4 de Badr a fait sensation, les enfants se sont très bien comporté et cela a permis à tout le monde de passer un très bon moment en se confrontant les uns aux autres chacun leur tour.

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L’atelier tag (par moi-même) s’est également bien déroulé, les enfants ont profité des bombes de peinture jusqu’à les vider totalement ! Leurs peintures sont très marquées par l’endroit où ils habitent (beaucoup d’entre eux préfèrent peindre « 91 » plutôt qu’un paysage ou autre…) mais c’est un bon moyen d’expression qui ne perd jamais son succès. Une fois les bombes vidées nous avons joué au basket.

Pierre a pu offrir sa marionnette à Eddy (dénommée Sid), qui a joué et discuté avec tout l’après-midi.

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Nicolae de son côté se sert du ballon de foot pour improviser plusieurs jeux différents en compagnie de 5 ou 6 enfants.

L’heure du goûter vient, il se passe très bien même si les enfants sont sur-excités ! Ils profitent largement des popcorns préparés plus tôt et nous en profitons pour faire le conseil de quartier. Les activités ont beaucoup plu aux enfants aujourd’hui par leur variété et cela se ressent dans la bonne humeur !

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Jeudi : Skate Park

 

 

Nicolae, Mathilde, Elise, Badr, Héloïse et moi-même (Sébastien) nous sommes rendus au skate park et y avons proposé quatre ateliers.

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Mathilde et Elise ont animé un atelier artistique afin de créer deux dazibao que les enfants ont pu afficher dans le quartier. Les enfants se sont beaucoup amusés et auraient même voulu continuer un peu plus longtemps !

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Nicolae de son côté s’est entretenu avec les familles et a participé ponctuellement à chacune des activités.

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Héloïse s’est occupée de l’espace petite enfance, elle est adorée des enfants du quartier (qu’elle connaissait avant son stage de 3ème).

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Badr et moi-même nous sommes chargés des ateliers puissance 4 géant et jeu d’échecs. Le puissance 4 a attiré énormément d’enfants et il a été difficile mais très amusant de faire en sorte que les enfants réfléchissent réellement à leurs choix plutôt que de faire une course dans le but de remplir entièrement la grille. Le jeu d’échecs a également été un succès bien que les enfants soient trop jeunes pour comprendre les règles du jeu. Badr s’est donc servi d’un ballon apporté par un des enfants pour créer un nouvel atelier un peu plus sportif.

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L’heure du goûter venant, Mathilde part chercher le pain avec certains enfants et Elise. Nous débutons le conseil de quartier, puis nous dégustons notre sirop et notre pain à la confiture.

Tout s’est très bien déroulé !

 

Mercredi: Jardin

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Une après-midi belle qui s’affiche sur le ciel gris de Saulx, car nous allons cette journée avec des enfants et des adultes qui sont très demandeur et très intéressé par la séance qui d’ailleurs est raccourci a une séance par semaine au lieu de trois, et du coup ça nous fais réunir tous et faire des activités ensemble.

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Ce le lieu de vie et de retrouvaille et puis c’est un endroit dans le milieu de la nature qui nous rafraîchit et qui nous donne de l’énergie pour avancer dans nos tâches et notre travail.

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Après avoir fini ce que nous avions eu à faire au jardin nous prenons tranquille tous le goûter ensemble et on prend le temps aussi pour en parler de ce nouveau groupe, enfants-adultes, qui marche de merveille !

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A plus tard !

Mercredi: Atelier de Saint Eloi

A peine arrivés dans le quartier de saint Éloi, les enfants se dirigent vers nous et ils nous demandent si l’un des animateurs, KENZY, est avec nous. Cela nous fait plaisir de savoir que notre présence à tous est très importante pour eux, notamment dans la mesure où des projets partagés (construction de ‘‘caisses à savon’’, ateliers scientifiques) vont débuter et que la relation de confiance est très importante pour les mener à bien.

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Puis nous commençons nos activités: badminton, foot, kapla, petite enfance, coloriage et peinture. Je suis avec quelques jeunes : Sara, Eva, Hermann, et Azzedine au kapla, c’est un moment magique pour moi. Les enfants ont confiance en moi et me parlent de leurs amis, de l’école, de ce qu’ils aiment faire au quotidien mais aussi de ce qu’ils souhaitent faire plus-tard. On partage des choses et chaque mot a de l’importance pour eux. Pendant qu’on parle, Azzedine fait des magnifiques structures avec des kapla (dont une magnifique maison japonaise). Ensuite il commence à me parler du projet que nous avons envie de mettre en place (les ‘‘caisses à savon’’), cela me fait beaucoup réagir car je me rends compte que nous n’avons pas encore commencé la mise en œuvre et que l’attente est difficilement compréhensible pour eux. Il me dit aussi de transmettre à Kenzy qu’il peut apporter du matériel de chez lui.

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Yann fait une partie de foot avec quelques jeunes dont l’un, Pedro, avait refusé de venir participer à l’atelier de rue il y a quelque semaine. Aujourd’hui il a accepté que nous organisions ensemble un tournoi de foot. De son côté, Mathilde est à l’atelier peinture avec 6 enfants, l’ambiance est à la création et à la discussion. Fatimata, elle, est en pleine partie acharnée à l’atelier badminton.

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Oups, il est déjà 16h30 : c’est l’heure de prendre le goûter, je demande aux enfants de m’aider à ranger le matériel puis on se met autour du tapis. Les parents qui nous ont rejoints au cours de l’atelier participent à la distribution du goûter, pendant le gouter nous faisons le tour de parole les enfants nous expliquent ce qu’ils ont aimé faire. Nous avons décidé de faire le tour de parole avant le gouter pour les mois prochain .

Après le goûter, nous disons au revoir aux enfants et nous dirigeons vers le camion pour ranger le matériel et faire notre point, comme à la fin de chaque atelier.

Mercredi : Camp de Wissou

 

Laura, Elise, Badr, Estelle, Héloïse et moi-même (Sébastien) sommes allés sur le camp de wissous afin d’y proposer des activités culinaires et sportives, ainsi que notre habituelle petite enfance.

Lors de notre arrivée, trois d’entre nous sont allés faire le tour du camp afin d’appeler les enfants à nous rejoindre. Une vingtaine d’enfants ont participé à nos activités.

Badr et moi-même sommes partis sur un terrain de football peu éloigné après être passés chercher quelques enfant sur le camp de Grosjean, les enfants étaient moins nombreux que les fois précédentes (ils ont été très attirés par la cuisine !) mais cela nous a permis d’être plus proches d’eux et de construire une relation plus privilégiée. Les enfants étaient très contents d’être venus !

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De leur côté, Laura, Estelle et Elise se sont occupées de l’atelier cuisine. Elles ont confectionné de très bons beignets aromatisés de citron et nutella. Les familles roms ne laissent pas forcément les enfants cuisiner et cet atelier leur a permis de découvrir cet art sous les consignes et la surveillance de l’association.

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Héloise quant à elle a dirigé l’atelier petite enfance, tout s’est également très bien déroulé !

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L’heure du goûter vient, nous nous rassemblons tous dans la bonne humeur et dégustons les beignets accompagnés d’un chocolat chaud.

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Avoir ou devenir un problème social

Les pauvres, nos ennemis

Josiane Reymond, pédagogue sociale, et fondatrice de l’association Terrain d’Entente (en Pédagogie Sociale, à Saint – Etienne) a écrit une réflexion forte sur le titre :  » Ces pauvres qui deviennent peu à peu les ennemis des services sociaux ».

 

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Elle y développe l’idée comment l’impuissance du Travailleur Social actuel, pousse inexorablement  ses acteurs à s’opposer  et à prendre progressivement en grippe les pauvres et précaires pour qui ils ne peuvent plus rien faire.

Elle exprime à ce sujet comment ce processus repose sur une inversion extraordinaire: le problème, les problèmes amenés par les personnes qui les subissent font que c’est la victime elle même qui devient le problème.

Le secteur Social évolue ainsi, au travers de ses pratiques, qu’il identifie de plus en plus les pauvres comme des problèmes au fur et à mesure qu’il s’enfonce dans l’impuissance à agir sur les processus d’exclusion, de discrimination et de précarisation;

Le manque d’outillages, de possibilités d’agir sur les racines et les causes des phénomènes de destruction des liens sociaux , amène les acteurs du lien social à identifier les publics aux problèmes à éliminer. Dès lors, la pénalisation des victimes est en marche et prendra la forme de « contrats rompus » de « conditions non remplies », d’exclusion des dispositifs ou de simple renvoi vers un monde extérieur où on ne met plus les pieds.

Il faut bien comprendre cette sourde relation  entre l’impuissance où sont rendus les professionnels sociaux par le cours de leurs propres institutions et la tendance  à la mise en distance, au refus de prendre en compte ou carrément au renvoi et à la répression des publics qui signent cet échec.

Une machine à produire les précaires

C’est à partir d’un tel processus que ceux qui n’étaient auparavant que des pauvres (au sens de manque de ressources ou d’accès aux ressources) sont progressivement construits et produits par le traitement institutionnel lui même comme des précaires qui s’isolent, se replient sur eux mêmes, se renferment  sous le coup d’une telle expérience.

Cr que l’on dénonce trop souvent comme des politiques ou pratiques d’assistanat regroupe dans la réalité des dispositifs qui fourmillent tellement de  trappes, d’interruptions, de limitations et de fragilités qu’ils aboutissent à créer une relation inquiète avec les institutions.  La défiance et la peur sont de mise dans la relation entre les publics marginalisés et les structures qui devraient leur venir en aide. Le soupçon du professionnel nourrit la méfiance de l’usager.

La rupture de droits, d’accès ou de dispositifs entretient l’illusion que le enfants, jeunes, familles trouveraient par elles mêmes des ressources dans un ailleurs qu’on se garde bien d’aller voir.

La multiplication de ces ruptures amène progressivement deux conséquence différentes chez les professionnels et les usagers:

  • les professionnels minimisent les problématiques sociales qu’on leur présente à travers des postures acquises de défiance et d’insensibilisation
  • Les précaires  perdent confiance dans les instances et finissent par ne même plus réclamer. Ils s’auto-excluent eux mêmes des possibilités de prise en compte de l’étendue et de l’aggravation de leur réalité. Telle mère refuse de confier les papiers nécessaires à  une association qui se propose de faire pression sur la Mairie pour scolariser ses enfants, au motif qu’un essai précédent infructueux « l’a dégoutée ». Tant d’autres refusent de témoigner et de se plaindre.

Destruction du lien social

Le prix à payer pour la société d’un tel processus est immense; il est exorbitant. Il devient urgent de changer de cap  Quelles institutions peuvent en effet se permettre que ses professionnels éducatifs et sociaux se coupent de la compréhension du Monde et de l’actualité qu’ils sont censés modifier?

Quelle société peut accepter sa propre atomisation, la dissociation de groupe et individus,  et même les phénomènes de sécession auxquels on assiste actuellement et qu’on déplore avec abondance, par ailleurs?

Résilience sociale

  La Pédagogie Sociale et cette voie qui se propose d’agir depuis l’intérieur même de la réalité que l’on prétend modifier. Le pédagogue social est DANS et non pas à l’extérieur du monde des précaires, des marginaux, des exclus et des pauvres.

Résilient social et sociétal, il inverse les processus de fragmentation qu’il subit par ailleurs pour en faire bénéficier son groupe. Son action est beaucoup plus acceptée et efficace face aux problématiques économiques, sociologiques , éducatives liées aux phénomènes d’auto-enfermement, de précarisation, de fragmentation et d’explosion sociale que nous connaissons.

Dimanche 13 Décembre:  LA FÊTE MONSTRE

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Nos fêtes sont des institutions; des familles entières les attendent toute l’année. Nous les préparons pendant des jours et elles ne durent quelques heures. Des enfants ont grandi avec elles comme repères de la suite des années . Elles sont DISPROPORTIONNEES.

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Fidèles aux principes de la Pédagogie sociale nos,fêtes se déroulent dans un lieu ouvert au public, mais laissé en friche, neutre et inhospitalier. En quelques heures , nous faisons vivre ce lieu , le détournons, le transformons avant de le rendre à lui même. Il ne reste que ce qui a été vécu là et qui est emporté par les convives.

                                       Le Samedi 12-12-2015

Une nouvelle année est en train de s’achever, belle et grandiose pour les Robinsons, mais pour fêter ça nous avons organisée comme dans tous les ans, une fête de l’Hiver où nous avons invité tout nos adhérents, toutes personnes avec lesquelles nous avons eu l’occasions de travailler même pour une courte durée, et de fêter tous ensemble la fin de l’année un peu avant que prévu!

Notre fête de fin d’année commence à être très connue dans le quartier et peu avant l’heure prévu pour accueillir du monde, nous pouvions voir arriver à l’horizon des familles avec des enfants qui commençaient a faire leur apparition et apporter des choses a partager comme c’est l’habitude chez « les robinson ».

Avec un grand menu affiché sur la table:( Sarmale avec polenta, cuisine roumaine; Tiep, cuisine malienne; Cousous avec agneau, cuisine maghrébine

Avec un telmenu les gens qui étaient présents ont fait la queue pour pouvoir être servis car il y avait assez de nourrir pour nourrir une armée deux fois.

La plupart d’entre nous avons servi les gens puis nous sommes allés de table en table pourparler avec chacun.

Nous avons pris notre temps pour un tel festin, mais à la fin nous passons sur la piste de danse pour donner un peu plus de couleurs à notre soirée et nous invitons les gens a danser ensemble sur toutes sortes de musique . L’atmosphère de la soirée change: rires,  convivialité, partage , et  danse ont retrouvé leur place dans le coeur de la soirée et des personnes!

Nous avons projeté un diaporama avec des photos des quatre saisons au jardin et dans le quartier et sur les bidonvilles.  Nous avons ainsi montrer notre travail de Robinson, de nos bénévoles et de nos adhérents aen 2015. C’était plein d’émotion, le rappel de nos récoltes fructueuses et belles rencontres.

Une diaporama montrait  l’investissement des groupes d’adultes et un autre, celui des enfants et  des familles qui  trouvent dans l’association un espace partagée, convivial,

Nous avons partagé avec « Eux »: « ceux » qui nous ont soutenu , qui ont été de nos côtes dans les pires moment comme dans les bons,. C’est à cause de ces personnes que nous continuons a vivre, et à produire à tout moment.

Plus tard dans la soirée Nicolae , a revêtu le costume de Pére Nöel pour faire une surprise  aux enfants en leur donnant des bombons. Au plaisir des enfants a succédé celui de leurs parents qui ont pu profiter aussi des bonbons et bien sûr tout le monde a pu faire une ou plusieurs photos avec le Pére Nöel( Papa Nicolae).

Un moment magique  passée avec les parents et les enfants ensemble; un moment partagé entre parents et enfant, et puis un moment convivial avec tout les autres car l’ésprit de Nöel enchante les coeurs de tout epersonne et redonne l’espoir et le courage.

Mais comme tout chose a un fin , nous arrivons aussi a la fin de notre soirée mais pas avant de prendre le dessert tous ensemble et puis se dire « au revoir » après avoir passé une soirée de laquelle on entendra parlé!Un très joyeux Noël a vous tous!!!:

Samedi 12 décembre:

Villa Saint Martin

Personnes présentes : Abdel ( éducateur spécialisé), Sebastien (stagiare éducateur spécialisé) et Badr (stagiaire éducateur spécialisé) et sept enfants.

Nous sommes arrivés et après l’installation du matériel nous avons commencé nos activités, Abdel à l’aide de l’imagination débordante des enfants a fabriqué de magnifique décorations pour la fête de l’hiver.DSCN0140

Sebastien et Badr ont commencé par une activité photo où tout le talent artistique des enfants a pu s’exprimer.DSCN0153

Par la suite leur esprit aventurier les a poussé à jouer les funambules sur la Slackline. DSCN0141

Tout ce beau monde s’est retrouvé lors d’une partie très relevée de balle au prisonnier et s’est restauré autour d’un bon goûter, chocolat chaud et tartines à la confiture était au menu.

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Fin des aventures, les enfants sont heureux et ont hâte d’être à la prochaine fois.

Vendredi 11 décembre:

Atelier La Rocade:

Aujourd’hui Mathilde, Tito et Badr sont partis faire la permanence. Pendant que Badr jouait au football avec un jeune, Mathilde et Tito prenait un café avec Rachida en discutant de choses et d’autres.DSCN0114
A 16 heures, Sébastien, Elise, Abdel, Pierre, Ana et moi (Leïla) les avons rejoints. Nous avions aussi Timothée, qui était venu nous faire un coucou, avec nous. Sébastien et Ana se sont mis à la cuisine. Avec deux jeunes, ils nous ont préparés un bon chocolat chaud et des pop-corn. DSCN0096
Mathilde s’est mis à un jeu d’équilibre qui a beaucoup amusé les enfants. Bien que difficile, cela ne les empêchait pas de recommencer encore et encore !
De notre côté avec Elise, nous avons de nouveau proposé notre activité « collage papier crépon », Rachida nous a fait un beau sapin ! Et nous avons enfin pu terminer nos bricolages avec Elise !^^DSCN0119
Abdel a continué sa mission avec les plans, et il a participé au jeu d’équilibre. Badr lui a continué le football, rejoint par Sébastien.DSCN0091
Nous avons clôturé cet après-midi vraiment top, par le bon goûter ! A bientôt

Jeudi 10 décembre :

Skate Park

Aujourd’hui, Sana, Badr, Sébastien, Elise, Abdel, Nicolae et moi (Leïla) sommes allés au skate parc. Il faisait très froid aujourd’hui ! Nous nous sommes installés sur différentes activités : football, atelier collage, atelier coloriage, questionnaire, et atelier mission spéciale !

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Au football, Badr et Sébastien ont proposé un match. Les jeunes ont pu se dépenser dans la joie et la bonne humeur ! Et il faut dire que ça leurs a permis de bien se réchauffer ! SAM_7602
De notre côté avec Elise, nous avons proposé un atelier collage. Cela consistait à recouvrir de papier crépon des figurines de noël (sapin, père-noël…). Les enfants ont pu faire de grande patience et ils ont adoré cette activité ! SAM_7595
Sana s’est lancée dans un atelier coloriage, qui a eu beaucoup de succès, notamment grâce aux jolies princesses qu’il était possible de colorier.
Nicolae, pour qui ça faisait un moment qu’il n’était pas venu au skate parc, a été à la rencontre des parents pour remplir un questionnaire sur les différentes activités que propose l’association. Il était très content de revenir et de revoir des jeunes ! SAM_7605
Abdel s’est lancé dans une mission spéciale : colorier sur des plans tous les endroits fréquentés par les jeunes que nous accueillons sur nos ateliers ! Chaque enfant a pu dire s’il était déjà venu sur la Rocade, s’il avait été à la bibliothèque. .. SAM_7614
Nous avons terminé cet après-midi par un goûter avec du bon chocolat chaud qui a fait grand bien et des tartines ! Nous avons passé un excellent après-midi en compagnie des jeunes ! A bientôt !

Chilly Gare

Emmitouflé dans nos manteaux, des caisses de matériel dans les bras nous arrivons au camp de Chilly ou quelques enfants nous attendent déjà.
Aujourd’hui c’est un peu particulier car des journalistes viennent filmer une partie de l’atelier mais tout le monde a très vite oublié la caméra.100_3830
Nous commençons par installer la cuisine de rue, les mamans et enfants en sont ravie et en quelques minutes tout le monde s’activent pour préparer une grande soupe. Du potiron, des carottes, des pommes de terre, des oignons et quelques ingrédients secret qui se mélangent dans une grande marmites ou la soupe va cuire tranquillement dans une cuisine improvisé par les mamans. La soupe sera servie ce soir a l’université populaire des habitants ou les familles viendront partagé un bon moment.100_3836
Les enfants ont aussi pu colorier de jolies « lettres animaux » pour former leurs prénoms sur une grande affiche et surtout nous avons fait de la musique ! 100_3840

Des bénévoles de la MJC de Chilly sont venu avec un accordéon, un violon, des castagnettes… faire de la musique avec les familles et les enfants pendant que d’autres enfants apprenaient à filmer la musique et la danse. Nous avons fait un grand cercle ou nous avons joué, chanter et danser « Jean petit qui danse » ainsi que la chanson « dracula ».100_3835
Tout le monde a bien profiter de cette après-midi et nous pouvions voir des sourires sur le visage de chacun.100_3846
Nous terminons cette journée en partageant un bon gouter chocolaté et en se faisant de gros câlin !

Atelier de cuisine avec les familles de l’hôtel Formule 1

Aujourd’hui Audrey et moi (Fatimata) nous avons commencé un nouvel atelier de cuisine avec les famille de l’hôtel Formule 1.
Nous avons reçu la visite de 4 mamans (Mariam, Oumou, Liddy et xxxxx et 7 enfants de l’hôtel, nous avons proposé de faire un plat africain qui se mange souvent en goûter,

Oumou à fait la pâte de farine, liddy s’est occupé de la viande haché et ses ingrédient, xxx elle s’est occupé de la mélange et Mariam de la cuisson. Pendant ce temps Audrey était dans la salle de jeux avec les enfants. Les mamans tout en travaillant n’arrêtaient pas de se taquiner et en même temps on buvait du café ou du thé bien chaud, une ambiance exceptionnel qui a même fait couler des larmes de joie. Pour la première fois ces familles se retrouvent hors de leur chambre d’hôtel avec leurs enfants dans un lieu où les mamans et les enfants ont tous leurs petits coins à eux.
Il ya eu même des mamans qui sont allées chercher les enfants à l’école et revenir au local ce qui veux dire que l’ambiance était vraiment bonne, nous avons beaucoup rigolé avec oumou qui nous racontais ses blagues de son arrivé en France bref un moment de pure bonheur.
Nous avons fait le gouter à 17h, les familles se sentaient tellement bien avec nous, qu’elles sont restés jusqu’à 19h. Nous vous donnons rv la semaine prochaine !

Mercredi 9 décembre :

Jardin de Saulx: Séance avec le groupe d’adultes et enfants !

Nous débutons en ce belle journée avec nos groupes d’adultes et d’enfants avec un rappel des tâches de la journée pour mieux comprendre et s’investir dans l’entretien des parcelles à retourner. DSCN0079
Nous sortons le motoculteur et puis quelques bêches pour que tout le monde a quoi faire et on met tous la main à la patte et nous avançons dans le travail au jardin.DSCN0074
Nous sommes nombreux et nous travaillons dur et puis le travail se fait aussi vite mais bien car ensuite nous allons tous se mettre à table pour en profiter d’un bon et chaud verre de chocolat !DSCN0083
Ciaw !

Wissous

Avec Sebastien (stagiaire),Elise (stagiaire), Badr (stagiaire), Mathilde (stagiaire), Laura (pédagogue sociale), Ana (service civique).
Lorsque nous sommes arrivés sur le camp des enfants nous attendaient (les plus grands), Laura est allée chercher les autres enfants. Une fois tous les enfants réunis nous avons proposé les différentes activités.
Sebastien, Ana et Badr sont allés faire un foot au camp de GrosJean avec une dizaine d’enfants, trois enfants de GrosJean ont fait l’activité avec eux, puis (pour ne pas déranger les habitants du camp) ils sont allés jouer sur un terrain de foot pas loin du camp.DSC_0201
Les enfants ont été heureux de cette activité ils se sont bien amusés , ont joué en équipe et à la fin ont demandé à refaire l’activité la semaine suivante.
Elise, Laura et Mathilde sont restées à Wissous où elles ont animé trois activités:
_ la petite enfance, avec dinette, Kapla et Légo; les enfants ont joué aux architectes en herbe avec les kaplas et les Légos et ont pu recevoir leurs convives au coin dinette.100_3825
_ Des artistes se sont exprimés grâce aux dessins et aux coloriages, s’amusant à créer de véritables œuvres d’art.100_3809
_ A l’écriture les enfants progressent toujours ils ont pu, dans le calme, apprendre à écrire et à reconnaître les lettres.100_3811
Nous, nous sommes tous réunis pour un merveilleux goûter, après tant d’efforts rien ne vaut un goûter préparé avec amour.

Douleur politique

La véritable précarité, la véritable souffrance sociale, ce n’est pas quand on manque; ce n’est pas quand on a peu. Ce n’est même pas quand on est privés ou même isolés. Celle qui littéralement rend fou, disqualifie, embourbe est d’une autre nature. Elle réside dans un double mouvement complémentaire; le premier nous enjoint de tout contrôler, de contrôler nos existences, de contrôler nous mêmes et ce qui arrive. Le second nous dépossède de tout moyen pour y parvenir.

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Ce double mouvement d’obligation de contrôle sur ce qu’on nous a enlevé; d’injonction d’exercer un contrôle alors qu’on est privés de tout pouvoir, envahit l’ensemble de la vie personnelle, sociale et publique de ceux qui dès lors deviennent des précaires.

Le chômeur n’est il pas tenu responsable d’une employabilité qui lui a fait défaut et dont il est manifestement privé?

Le pauvre n’est il pas contraint de tenir un budget impossible s’exposant à la critique, au rejet et au risque d’exclusions au premier choix budgétaire qu’il fera?

De même,  l’irruption, puis l’évolution de la parentalité depuis la fin du XXème siècle  consiste en ceci qu’une pressions de plus en plus forte, voire coercitive s’amasse au dessus des parents pour contrôler des enfants qui de plus en plus leur échappent.

Allons plus loin et regardons comment le travailleur social lui même est pris dans la même toile et tenu par la même chaîne. N’est il pas lui aussi devenu comptable du tout de son activité? N’est-il pas censé la contrôler par le projet, par l’évaluation, par des contrats et des objectifs?  Et au même moment que voyons nous du point de vue de son pouvoir d’agir? Où sont ses moyens? Où est sa liberté qui lui permettrait d’exercer une telle maîtrise? On la lui retire. Et c’est ce double mouvement qui cause son désarroi et sa souffrance institutionnelle et professionnelle.

Tous les espaces de la vie vérifient malheureusement cette double contrainte. Le consommateur avisé, « le consomm’acteur » tant à la mode n’est-il pas exhorté à contrôler ce qui’l mange, ce qu’il consomme, ce qu’il absorbe?  Et ce phénomène que nous vivons et qui tend à devenir une norme, chacun se définissant et s’éloignant des autres, par ses choix alimentaires n’ a t il pas trouvé sa source dans l’exclusion de tout moyen de produire, par soi même, sa propre alimentation?

Au fur et à mesure que le consommateur perd le contrôle, le pouvoir de produire ce qu’il consomme et même et surtout le pouvoir de peser sur l’économie qui l’environne, le voici sommé de se porter responsable et gestionnaire de ce qui lui échappe.

La souffrance politique, la douleur sociale résident dans une impuissance non reconnue, non assumée; celle dont on ne peut pas  se plaindre puisqu’on en serait « responsables ». Il ne faut pas s’étonner dès lors que ce pouvoir d’agir qui nous a été retirés ne nous revienne sous forme de désir de détruire ce qui n’a pas de solution.

Nous ne pouvons pas être le Tout de nos vies; nous ne pouvons pas tout contrôler. Le social commence toujours par une dépendance acceptée, nécessaire et heureuse. L’injonction à l’entrepreneuriat de nous même qui we termine toujours par cette « responsabilisation » vise toujours à nous renfermer et à nous faire perdre tout contrôle véritable, non pas sur nos vies, mais seul le Social, le politique, l’institution.

En Pédagogie sociale, on explore une autre voie qui passe par l’interdépendance et la conquête non pas du contrôle , mais de la puissance sur ce qui nous entoure. C’est la voix du terrain, la reconquête du pouvoir de produire du social.

Jusqu’ici on a tenu la souffrance générée par ce processus de double contrainte (commandement au contrôle, privation de tout  pouvoir) pour négligeable. Aujourd’hui elle est en passe de tout envahir et détruire. Qu’il y ait ou non un pilote pour appuyer sur le frein, le train s’arrêtera quand même, mais il y aura du dégât.

Samedi 5 décembre 2015 à la Villa Saint Martin

Le beau temps est avec nous aujourd’hui, et malgré la fraicheur, nous décidons de ne pas sortir les tentes. Marie et Sebastien sont aux fourneaux, et avec un groupe d’enfant, confectionne 2 gâteaux chocolat-speculos. On cherche différentes techniques pour réduire les speculos en poudre: on les écrasés a la cuillére, on tape dessus avec plusieurs ustensils. Finalement Sebastien les rassemble dans un torchon pour aller les frapper contre un pauvre arbre qui n’avait rien demandé.

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Une fois la cuisson lancé, ils rejoignent le groupe de sportifs qui jouent au foot de l’autre coté du terrain. Pendant ce temps, sur les tables on colorie, et on résout des labyrinthe apporté par Sana, et on en dessine même d’autre, Imene est consacré championne toute catégorie de labyrinthe. Elle réussi a tous les finir en moins de 10 minutes ! Sur les tapis on empile des Kapla, avec des projets digne des plus grands architecte, faire la plus grande tour possible, une tour Eiffel comme sur la boite ( mais on n’avait pas assez de brique), ou même un pont.

 

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La cuisson des gâteaux se termine et l’heure du goûter arrive, on se rassemble pour le conseil de quartier. On parle un peu de la fête de l’hiver qui approche, et de l’atelier foot, qu’on veut améliorer. On liste les chansons que les enfants aiment écouter en ce moment, pour préparer la playlist de la fête. C’est déjà l’heure de déguster le gâteau, et après avoir rangé le gouter, on se dit au revoir, et à la semaine prochaine!

Samedi 5 décembre à Champlan

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Aujourd’hui, Laura, Ana, Elise, Estelle et moi (Leïla), nous sommes allées à Champlan. Il faisait très froid aujourd’hui! Nous avons commencé par faire des coloriages Noël et des scoubidous. Les enfants étaient calmes et ont adoré ces activités! Pour les scoubidous, nous leurs avons montrer comment faire, puis nous avons fait avec eux pour qu’ensuite ils puissent continuer tout seuls. Certains ont même dit qu’ils allaient les ramener à l’école pour les montrer à leurs copains. Nous avons passé un très bon moment, qui nous a permis de nous rapprocher des enfants.

De son côté, Estelle s’est mise sur les tapis avec des petits, qui se sont amusés à lui sauter dessus, ce qui était très drôle! Ils ont aussi pu faire des coloriages! Ce fut un moment fort!

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Puis il a commencé à faire vraiment froid, nous avons donc décidé de faire des jeux qui bougent pour nous réchauffer! Les enfants ont voté à l’hunanimité pour un chat! Et c’est parti! Chacun a pu être le chat et courir après tout le monde! Ensuite nous avons joué au facteur, les enfants aiment courir après les adultes! Surtout Estelle :)!

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Nous avons terminé cet après-midi par un bon goûter avec du chocolat chaud bien mérité!
A bientôt!

Samedi 05 décembre 2015 à l’hotel Formule 1

Aujourd’hui nous avons commencé un nouvel atelier pour les gens qui vivent à l’hôtel social, Formule 1 de Chilly, Kenzy et Audrey de la MJC ainsi que Nicolae et Fatimata de Intermedes Robinson étions au Formule 1 de Chilly Mazarin.

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Pour ce premier contact, nous étions accompagné par Anick et son amie, qui venaient de la paroisse pour essayer de faire un bilan de la situation et tenter de savoir comment elles pourraient participer conjointement à nos ateliers.

Nous avions prévu notre arrivée avec le gérant de l’hôtel, et annoncé l’atelier aux résidents quelques jours auparavant. Nous avons installé notre matériel, les tapis, les jeux, les jouets etc… sur le parking arrière de l’hôtel, afin d’être dans un espace réservé et protégé de la circulation.

Cinq familles ont rejoint notre atelier, Mariam et ses deux enfants (Aminata et Barou-Oumar), Irène et ses deux enfants (Michelle et Lenox), Oumou et deux de ses trois enfants (Famoussa et Aminata), Modédlie et son fils Nedved, ainsi que deux frères qui sont venus sans leurs parents, Glenis et Gersi Elvira.

Le premier contact a été facilité avec le ballon rond, qui a occupé les 30 première minutes, où nous avons pu nous présenter et apprendre les prénoms des enfants en même temps que nous jouions, et proposant une construction d’actions plus collectives après une séance de tir au but, pour passer à une dimension de groupe.

Ensuite nous avons été rejoints par les mamans, les enfants plus jeunes et les filles, qui ont investis les tapis de jeu, ont commencé a construire avec les Kapla et les dinettes. Tous les enfants se sont regroupés ensuite sur les tapis pour dessiner, faire des constructions ou jouer à Lali Gali.

 

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Les mamans sont restées malgré le froid, pour participer à l’animation, donner des informations pour nous permettre de nous rendre compte de la situation des familles, tant alimentaire que vestimentaire, scolaire et de transport.

Le thé et le chocolat chaud nous a permis de lutter contre le froid, et de rendre le moment plus conviviale.

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Le goûter était très sympathique, les enfants ont pris en charge la distribution des tartines et des boissons chaudes, nous avons fait un point tous ensemble, et ils étaient très emballés par ce premier atelier et avaient de nombreuses idées de jeux qu’ils souhaiteraient faire ensemble lors de prochaines séances. Seul le froid et le vent ont été les points « négatifs ».

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En tout cas, les mamans et les enfants ont promis de prévenir les autres familles pour la prochaine rencontre, et un maximum d’entre eux vont tenter de venir à notre fête de fin d’année. Nous avons apprécié autant que les familles ce premier atelier avec des jeunes enfants très demandeurs.

Vendredi 04 décembre 2015, à la rocade !

Personnes présentes : Abdel, Laura, Sébastian, Sana, Ana, Estelle, Sébastien, Badr et Elise.

Nous sommes arrivés pour la permanence vers 14h30, une dizaine d’enfants nous attendaient déjà.

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Laura et Ana ont pu commencer leur atelier cuisine notamment grâce aux nombreuses mamans qui se sont investies. L’atelier petite enfance, dirigé par Fatimata, a également très rapidement attiré quelques enfants.

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Aux alentours de 16h30, la deuxième partie de l’équipe a rejoint le site de la Rocade, très vite Elise s’est occupée de l’atelier petite enfance pendant que Badr, Sana et Sébastien ont animé l’atelier peinture qui a attiré une douzaine d’enfants.100_3779

Une petite activité de boxe a été mise en place par Sebastian et Estelle. Les enfants s’y sont bien amusés.100_3790

Abdel, de son côté, faisait en sorte que les parents remplissent les questionnaires à propos de l’association dans le but de conserver l’agrément Espace de Vie Sociale.

L’heure du goûter est arrivée avec un délicieux beignet et un chocolat chaud que les enfants ont beaucoup apprécié !!!!!!

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Jeudi 03 décembre 2015, au jardin

Une nouvelle journée commence, sous le ciel bleu de Saulx, où comme d’habitude nous nous retrouvons tous avec le groupe des adultes au jardin. Un bel après-midi à l’horizon car le soleil nous rend visite et il passe l’après-midi avec nous pour nous enchanter encore une fois avec ses rayons!WP_20151203_15_01_20_Pro

Puis on essaye de démarrer le motoculteur pour pouvoir retourner la terre et comme nous sommes des gens travailleurs, pendant qu’on se donne du mal à démarrer le motoculteur, Jessica, Éric, Franck et Eddy  retournent toute une parcelle avec les bêches .Alors là : Chapeau ! Vraiment !

C’est après ce genre d’épreuves qu’on se rend compte que ceux qui sont avec nous ne sont pas là par hasard, de leur vraie implication au jardin , dans la préparations des terrains , dans la préservation de l’ambiance conviviale et surtout de leur intérêt pour la survie de l’associations et enfin pour une bonne et belle récolte comme celle de cet année:  2,625 tonnes des légumes, fruits, et miel, de nos jardin et ruches !!

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Merci a eux pour leur envie de s’investir dans notre vie à l’association et au jardin car nous essayons de construire ensemble un endroit pour mieux vivre tous ensemble !
Enfin, une superbe journée s’achève avec plein d’espoir, forte en émotions, et en humeur !
A bientôt !

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Jeudi 3 décembre 2015 à Chilly Gare

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Aujourd’hui Laura, Victoria, Elise et Marie nous rendons au bidonville, les enfants sont à l’école dorénavant, et il ne reste les plus petits et leurs parents. Nous décidons de créer un dazibao pour la grande fête d’Intermedes (le Samedi 12 Décembre) afin de pouvoir l’afficher à la Villa St Martin, les enfants et les parents nous aident, nous profitons de ce moment pour parler avec eux, d’entendre leurs éventuelles demandes et de passer un moment autour d’un café chaud et de brioches faites maison.

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Pour le dazibao, nous travaillons à la bombe et au Posca pour avoir des couleurs vives et que notre affiche soit visible de tous. Nous sommes tous très fiers du résultat !

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Ce temps sans atelier formel avec les enfants nous a permis de réellement discuter avec les parents, particulièrement les mamans, et d’identifier les besoins qu’elles pourraient avoir, et surtout de partager du temps avec eux.

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Nous racontons des histoires aux enfants, jouons avec eux avant de repartir au local.
Nous faisons un petit détour à Longjumeau afin d’afficher notre œuvre, et nous vous attendons tous, aussi nombreux à la Salle Anne Franck le Samedi 12 Décembre !
A bientôt !

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Jeudi 03 décembre 2015, au skate park,

Personnes présentes : Abdel (éducateur spécialisé); Sebastien (stagiaire éducateur spécialisé); Camille (stagiaire éducateur spécialisé); Leila (stagiaire éducateur spécialisé); Sana (service civique).

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Lorsque nous sommes arrivés, les enfants sortaient des cours et nous avons installé notre matériel et proposé aux enfants les différentes activités préparées :

_ Leila a organisé un atelier peinture, l’atelier s’est bien passé, les enfants étaient investis et ont fait preuve d’imagination

_ Sebastien et Badr ont organisé un atelier Foot, ils ont d’abbord commencé avec deux enfants puis d’autres (filles et garçons) les ont rejoinds au fur et à mesure, au final c’est une dizaine d’enfants et le papa d’un des enfants présents qui les ont participé. La présence du père de famille s’est avérée très positive, elle a permis un meileur encadrement de l’activité. Les enfants se sont vraiment amusés et ils ont même demandé que l’on reffase l’activité la prochaine fois,

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_ Camille et Sanna ont organisé un atelier « création de bijoux avec des perles », il y avait 5 enfants avec elles, l’activité s’est très bien déroulée, les enfants ont pu exprimer leur esprit créatif et s’amusé en même temps.

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Puis est venue l’heure du goûter, une vingtaine d’enfants plus des parents; un bon chocolat chaud et un gateau au chocolat ont été distribués. Les enfants se sont régalés et ils ont contribué au rangement.

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Mercredi 2 décembre 2015 à Saint Eloi

Aujourd’hui, Élise, Sana, Hélène, Yann, Estelle et Camille (moi) sommes allés à St Eloi. Beaucoup d’enfants étaient présents, nous étions au moins 30 au goûter !

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Du coup on a pu faire pleins d’activités :
La peinture, avec le jeu de l’oie, ou des dessins pour chez soi,

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Les coloriages,
On a fait un super match de foot,
Des mégas tours en Kapplas,

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Du badminton,
Les grands jeux en bois comme le billard japonnais,

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Et enfin, la petite enfance.

Nous avons fini par un goûter bien mouvementé au vu du nombre de personnes présentes.

C’était super !!

A la semaine prochaine !

Mercredi 02 décembre 2015, à Wissous,

Abdel, Leïla, Badr, Ana et moi-même (Sébastien) sommes allés au camp de Wissous. Comme d’habitude, de nombreux enfants nous attendaient ! Ils étaient très enthousiastes à notre arrivée et se sont tout de suite impliqués dans nos activités.

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Nous nous sommes répartis en deux groupes :

Le premier, composé d’Abdel et de Leïla, a proposé un atelier d’écriture. Une dizaine d’enfants étaient présents, ils étaient très motivés par l’activité et ont pu continuer à progresser au travers de leur cahier personnalisé. De nouveaux enfants nous ont rejoints dans l’activité, preuve de l’intérêt grandissant que celle-ci suscite. Cette activité permet aux enfants de s’entre-aider et développe un esprit de cohésion fort sympathique.

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Le second groupe, composé cette fois-ci d’ Ana, Badr et moi-même, a emmené une partie des enfants (environ 10) faire un football sur le camp voisin, certains enfants et adultes du second camp ont participé et nous avons passé un super moment ! L’ambiance était très joviale ! Tout le camp s’est impliqué que soit en tant que spectateur, joueur ou commentateur. Les personnes présentes se sont imprégnées du moment et se le sont approprié.

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Nous sommes ensuite tous retournés au premier camp afin d’y déguster un délicieux goûter confectionné par Laura : un Cozonac et du chocolat chaud !

Ce fût un super après-midi !

Mercredi 2 décembre 2015 au jardin

Un peu froid, cet après-midi mais rien nous empêche de venir avec les enfants au jardin pour une petite séance de jardinage !

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Avec le camion rempli d’enfants, nous partons à l’aventure avec les petits Robinson au jardin pour découvrir le jardin et ses secrets puis travailler un peu la terre, préparer le terrain pour les prochaines plantations de l’année à venir.

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Les enfants sont chargés d’énergie , de force , d’enthousiasme et puis comme ça fait un moment qu’ils ne sont pas venus au jardin ça leur a fait du bien de revoir le jardin et surtout d’être là avec nous !

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Vite nous arrivons à retourner une parcelle et à commencer une deuxième car ils étaient trop fiers de leur travail.

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Enfin, nous les remercions pour leur force, et leur envie de s’impliquer dans la vie au jardin pour le rendre plus beau avec leurs petits sourires, et nous partageons maintenant le goûter bien mérité !

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A plus !

Underground

« Six feet under »: nous avons l’intelligence des souterrains.

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Un  peu comme en période de guerre, de résistance ou  d’occupation,  le souterrain est à la fois pour nous un abri, une cachette, mais aussi l’usine et le lieu de création de ce qui va ressortir, une fabrique d’avenir.

Avant tout , un souterrain  est un terrain comme un autre. Il est un lieu où non seulement on a les pieds par terre, où on est relié au sol, mais où , en quelque sorte on l’habite.

C’est un terrain d’aventure, d’expérience, un terrain sur lequel on peut se baser , ou compter.

C’est un terrain en plus petit et plus profond. Un terrain où s’intensifient les relations éducatives et sociales, où le temps devient plus dense et pousse à l’émergence.

C’est un sur-terrain social.

Germinal 

Mais le souterrain, est aussi le lieu d’une protection dans laquelle on abrite une vie nouvelle et encore fragile.  C’est en effet sous-terrainement que la graine se préserve , se prépare et germe.

`Le travail sous terrain que nous faisons en pédagogie sociale n’est de ce point de vue ni un travail occulte, ni un travail au noir, mais un travail sur les racines et les graines de ce que l’on souhaite voir surgir.

Le travail social souterrain est ainsi le lieu de la radicalité au sens propre; on s’y occupe des racines; les anciennes et les nouvelles. On y attaque les problèmes à la base et non pas à partir des symptômes. C’est là où se tissent les racines communes d’expériences et de vie. C’est l’espace où nous faisons des plants plutôt que des plans.

La bombe humaine

Lieu de protection contre toutes les bombes, sociales, économiques, environnementales, politiques et éducatives, le sous terrain est aussi le lieu où se produit une énergie et une chaleur nouvelles dont nous avons  grand besoin. Les relations abritées , habitées par la Pédagogie Sociale,  créent de la chaleur et de la puissance qui rechargent toutes nos batteries. Un potentiel se développe et se préserve au coeur de notre travail social et éducatif.

Cette énergie ainsi produite est essentiellement humaine; elle a été vécue depuis la nuit des temps par tous ceux qui se rapprochent et se concentrent pour se préserver des violences de leur environnement.  Elle est le produit du mélange de ceux que tout séparait, de la levée des barrières de culture et de statut, et du décloisonnement de nos vies.

C’est un lieu de l’intensité humaine face à un climat de solitude et de renfermement.

Un travaiinvisible dont on voit les effets

Le travail souterrain est un travail invisible depuis la surface.Il se  réalise loin du regard des institutions, des puissants. Il est une saine réaction face à la volonté de tout contrôle et de toute maîtrise.

Face à programme de surveillance généralisée et de transparence imposée, dans une société qui réalise le rêve fou du « panoptisme de Bentham », le travail dans les zones d’ombre, les espaces délaissés, les aires abandonnées s’impose comme le seul qui soit créatif et productif.

Le problème du sur-contrôle c’est la stérilité, l’absence d’effet, un  gel absolu de l’état de la société et de ses possibilités de mutation , de préservation ou d’évolution.

Le progrès humain a besoin de voile, d’intime. La plante elle même pour croître n’ a pas besoin de visibilité ou de transparence, elle a juste besoin de lumière.

Le souterrain, c’est  l’anti-institution.

Le sous terrain , au fond est une anti-institution. C’est le lieu où on institue de la chaleur contre l’isolement; où on  instaure de la proximité contre l’éloignement; c’est le lieu d’un travail d’épanouissement social et global, contre celui de l’émiettement des missions, des prises en charge, des problématiques  et des publics.

Le travail éducatif et social dans une telle « anti institution », est basé non pas sur une volonté extérieure, mais sur la nécessité de la vie et du moment; il ne se base pas sur des contrats et des projets mais sur la libre initiative sociale.

Lieu du neuf et du renouveau.

   Quand nous voyons vivre notre étrange local et la grande diversité de tous ceux qu’il accueille et qui n’ont pas d’autre lieu social dans la ville et la vie, nous voyons immédiatement des résultats et des fruits étonnants.

Les gens bougent et souvent à une vitesse aussi étonnante  que celle avec laquelle les enfants apprennent une langue étrangère à leurs parents, qui deviendra la leur. Nous gagnons un temps énorme par rapport aux dispositifs traditionnels car justement tout ici , est naturel (au sens Freinet du terme).

Ce travail de plus en plus nécessaire, à tel point qu’il devient l’objectif de toutes les préoccupations sociales  et environnementales, reste un travail insuffisamment éclairé, reconnu et soutenu.  C’est  comme si on ne voulait pas le voir ou faire comme s’il n’existait pas. Il est porteur de tant de remise en cause, qu’on préfèrerait l’enterrer.

En Inde , il y a  les Intouchables, en France , nous avons les Invisibles et le malheur veut que le travail fait à leur côté soit aussi un travail invisible.  Le propre de la Pédagogie Sociale ets de transformer cette invisibilité imposée et punitive en « camera obscura », en obscurité créatrice, en matrice productrice.

« On a voulu nous enterrer , ils ignoraient qu’on était des graines ».

Dimanche: Pédagogues sociaux de France et de Navarre , en chantier et réunis

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  Ce dimanche c’était un chantier pas comme les autres car nous avons eu le bonheur que la plupart de nos organisations (il manquait Nantes et Trappes) étaient réunies, y compris Marseille , Grenoble et Saint Etienne.

   L’occasion était belle de nous raconter nos aventures et péripéties  et d’échanger sur nos problèmes et nos outils.

L’après midi, nous avons défini des bases pour notre Recherche Action qui est dorénavant en cours.  Nous avons défini les outils d’observation et d’investigation que nous allons mettre en oeuvre sur nos différents terrains.

Une journée de formation à l’utilisation de certains de ces outils (photolangage, histoires de vie et journal d’observation) aura lieu en décembre à Lyon.

C’est parti!

Dimanche: Jardin

Aujourd’hui, Fatimata et moi (Leïla) allons au jardin, accompagnées de ses filles et son mari, de Jessica, de Sadio, Sidi et Fatima ainsi que de familles qui vivent à l’hôtel. Nous commençons par faire les courses !

Direction le Dia, puis la boucherie pour enfin terminer par la boulangerie. Une fois l’approvisionnement fait, nous partons direction le jardin. A notre arrivée, nous nous partageons les tâches. Avec Jessica, nous commençons à nettoyer la serre, elle désherbe et moi je ramasse ; c’est un véritable travail d’équipe !

Pendant ce temps, Franck nous prépare le feu pendant que Sadio et les autres mamans nous prépare un bon repas : salade et poulet mariné ! Un régal ! Les enfants profitent du grand terrain pour courir et se défouler. Une fois le repas près, nous nous mettons tous à table pour partager ce délicieux repas ! C’est un très bon moment.

Puis vient l’heure de se remettre au travail. Avec Jessica nous continuons de nettoyer la serre mais en échangeant les rôles ! De leur côté, Fatimata, Sadio et les mamans étalent le fumier sur le terrain. Pour nous récompenser de tout ce travail, nous prenons un goûter bien mérité : pain Nutella accompagné de thé ou café selon les envies. Arrive alors l’heure se quitter.

Nous avons passé une excellente journée ! Tout le monde a apprécié se retrouver dans un grand espace éloigné de la ville, chacun a pu oublier ses petits tracas le temps d’une journée, pour partager un bon moment ! A bientôt !

Samedi 28-11-2015, au camp de Champlan

 

Personne présentes: Estelle, Leila, Sebastian, Nicolae et Badr.

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Quand nous sommes arrivés dans le camp Nicolae est allé chercher les enfants (plus d’une quinzaine), nous nous sommes regroupés en cercle et avons débuté notre premier jeu (le facteur ) puis nous avons enchainé avec un deuxième jeu.

 

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Le second jeu (chasseurs et canards) est une variante de la balle au prisonnier, nous avons formé deux équipes, les équipes étaient alternativement canards et chasseurs. Les chasseurs se positionnaient à gauche et à droite et devaient toucher avec un ballon les canards qui passaient au milieu, ce jeu, dans la continuité du premier, a permis aux enfants de s’amuser, de courir, de dépenser leur énergie juste avant une activité plus calme. Nous avons distribué des dessins à colorier sur le thème de Noël et des feutres, les enfants ont pu colorier sur les tables que nous avions ramené.

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Suite à l’activité coloriage nous avons distribué le goûter que les enfants ont pris assis sur un tapis que nous avions ramené aussi.

Les enfants étaient très heureux de nous voir, ils se sont amusés dans toutes les activités et après avoir joué, couru, et avoir colorié des chef d’œuvre les enfants ont refait le plein d’énergie grâce à une bonne tartine de confiture et des sirops de citrons et de pêches.

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Samedi 28-11-2015, Atelier de « Restauration narcissique »

Aujourd’hui, Ana et moi (Marie) avons amené Andra au local afin qu’elle profite d’un moment avec nous, que l’on puisse jouer et s’occuper d’elle uniquement.

Nous avons prévu de lui raconter des histoires, elle a aimé le livre sur la jungle avec les animaux (tigre, singe…). Andra était plutôt timide au début, puis, en jouant avec elle, avec les jeux de la petite enfance (dinette, petite balle, voitures), elle a commencé à rire avec nous et parler.

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Pendant qu’Ana jouait avec elle, je suis allée chauffer de l’eau chaude pour qu’elle puisse prendre un bain de détente. Nous lui avons demandé si elle voulait en prendre un, elle était d’accord. Andra s’est détendue petit à petit, comme si elle avait besoin de se sentir en confiance et bien avec nous. Pour créer un moment de complicité et de création, nous avons pris de la pâte à modeler, au début en construisant un bonhomme et décrivant avec des mots roumains (urreche, ochi, naz : oreille, yeux, nez) etc… puis nous avons imité les clowns en créant des nez en pâte à modeler. Andra a beaucoup rigolé à ce moment là !

Le bain est prêt, Andra profite de cet instant, elle ressort toute belle et toute propre !

Nous continuons à jouer avec elle dans la pièce prévue pour la petite enfance, puis lui donnons le goûter.

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C’est l’heure de ramener Andra chez elle, il fait déjà nuit !

A bientôt !

Samedi 28-11-2015, Villa St Martin,

Aujourd’hui, Abdel (éducateur), Fatimata (pédagogue sociale), Geoffroy, Elise, Sébastien (stagiaires) et Sana (service civique) se sont rendus à la Villa Saint-Martin afin d’y proposer du badminton, notre tente petite enfance, de l’assemblage de perles, du dessin et du football.

Une quinzaine d’enfants sont arrivés dès le début, les ateliers dessin et perlage (Fatimata et Sana) ont eu très rapidement beaucoup de succès. Quelques enfants se sont ensuite installés dans la tente petite enfance avec Geoffroy et Elise.WP_20151128_15_37_11_ProWP_20151128_15_56_57_Pro

A cause du vent, l’atelier badminton n’a pas fonctionné mais a très vite été remplacé par le football !

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Comme d’habitude, nous prenons le goûter et faisons notre conseil de quartier, tout se passe très bien !

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Vendredi 27-11-2015 Jardin de Saulx

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Une nouvelle séance de jardinage avec le groupe d’adultes pendant l’hiver . Nous essayons d’allumer un feu pour se réchauffer, même si c’est difficile à cause du froid !

Après une demi-heure d’attente nous avons enfin réussi à l’allumer et avons fini d’étaler le fumier sur tout le terrain, pour que la semaine suivante nous puissions commencer à retourner la terre et préparer le terrain.

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Après ce temps de préparation nous prenons nos chaises et la table et les approchons du feu pour profiter d’un bon chocolat chaud au feu de bois !

A plus !

Vendredi 27-11-2015 A la Rocade

Aujourd’hui, Tito, Abdel, Élise, Marion et Marina sont partis à la Rocade pour la permanence. Ils ont bien discuté avec les familles, ont fait des interviews, ont partagé un petit temps autour d’un café ou d’un thé.

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Avec Camille, Sana et moi (Leïla), nous les avons rejoint plus tard dans l’après-midi. Sana a fait une activité perle, les enfants ont beaucoup apprécié faire des bracelets !WP_20151127_16_48_09_ProWP_20151127_16_48_18_Pro

Avec Camille, nous avons continué le jeu de l’oie, les enfants étaient très motivés ! Élise a fait des questionnaires pendant que Abdel continuait les interview.WP_20151127_16_48_45_ProWP_20151127_17_35_57_Pro

Nous avons terminé cet après-midi par un bon goûter et par un bon chocolat chaud bien mérité ! Et oui, il ne faisait pas très chaud !

A la semaine prochaine !

Jeudi 26-11-2015 Au Skate Park !

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Aujourd’hui, Sana, Leïla, Abdel, Elise et moi (Camille) sommes partis au skate park pour les ateliers.

Nous avons prévu de continuer le grand jeu de l’oie, que l’on fait avec de la peinture et des feutres.

Beaucoup de filles font des perles avec Sana. Il y a des perles avec des lettres. Comme ça on peut se créer des bracelets et des colliers avec nos prénoms.

Elise a interrogé les enfants. Nous avons un questionnaire auquel un maximum de personnes doit répondre pour une enquête de vie sociale.

Leïla a apporté des structures en forme d’oiseaux posés sur une branche d’arbre. C’est une maman qui vient sur les ateliers qui nous les a offerts. C’est super et ça tient tout seul si on y pose des livres.

A bientôt !

Jeudi 26-11-2015 A Chilly Gare

Aujourd’hui, nous sommes allés sur le camp de chilly Mazarin avec Denis (xxx) Laoura, Marie, Kenzy, anna et moi-même Fatimata et nous avons a reçu la visite des musiciens Yohan et Laurence.

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Nous avons été très bien reçus par les familles sur place et notre plus grande surprise à été que les enfants étaient partis à l’école, une idée que Denis a apprécié du coup nous nous sommes retrouvés avec les petits enfants. Nous avons commencé l’atelier avec de la musique romaine avec l’accordéon, nous avons bien dansé et nous avons chanté.

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Après nous avons joué avec la petite enfance, les enfants ont construit des châteaux et Laoura à construit un château qui est tombé à cause du vent, ce qui veut dire que les enfants construisent mieux que Laura,et ils étaient contents de cette idée- là.

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Il y avait aussi un petit bébé de 1 mois qui a bien aimé être bercé avec la musique dans les bras de Fatimata, chez les robinsons il y a de tous les âges !

Nous avons fait le gouter et nous sommes rentrés plus tôt car nous avons la soirée familiale à préparer.

Nous vous donnons rendez-vous à la semaine prochaine.100_3587

Jeudi 26-11-2015 Jardin de Saulx

 

Pour aujourd’hui une nouvelle séance de jardinage commence à notre potager a Saulx avec nos ami(e)s qui nous sont toujours fidèles et qui nous font partager leurs envies, leurs ressentis et leurs besoins car nous sommes une très grande famille, nous nous soutenons les uns les autres dans les pires moments comme dans les moments plus heureux.

« Notre travail a vraiment un sens, il propage de la joie, il amène de la convivialité et change les idées, il nous amène dans un beau paysage de la nature ou il n’y a que nous comme maîtres du temps et de nos envie », déclare Eric après un bel après-midi plutôt ensoleillé passé au jardin !

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Le jardin des Robinsons c’est l’endroit idéal pour trouver un sens, un lien entre les idées des gens et entre eux-mêmes, petit à petit on se rend compte que nous ne sommes pas si différents que ça .C’est l’endroit où nous donnons de la forme à nos envies, ou nos idées prennent vie, où nous construisons une nature belle et fructueuse car nous sommes en parfaite harmonie avec elle , on la cultive et on se cultive nous-même en même temps .

On apprend pour apprendre et apprendre avec les autres, on apprend pour comprendre le sens du travail de jardinage, le sens du travail que nous menons toute l’année, et on apprend pour entreprendre des activités et des projets dont peuvent bénéficier toutes les personnes qui nous accordent quelques minutes de leur temps pour pouvoir construire ensemble un bel endroit !

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Mercredi 25-11-2015 Balloche

Laura, Marie, Badr et Élise (nouveaux stagiaires d’Intermèdes), Estelle et moi (Leïla) sommes allés sur le camp de Balloche. Nous avons déchargé les affaires du camion puis Estelle et Laura sont parties sur le camp de Grosjean chercher des enfants pendant que Élise installait le coin petite enfance et que nous (Badr, Marie et Leïla), nous faisions le tour du camp pour prévenir les enfants que nous étions arrivés.100_3543

Nous avons commencé par un tous nous rassembler, et nous avons fait un jeu collectif « transmission d’énergie » puis un jeu de connaissance. Ensuite, nous nous sommes tous mis sur l’atelier « écriture », les enfants étaient tous très motivés par les exercices proposés !

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Pendant que certains terminaient les exercices d’écriture, d’autres ont fait des jeux collectifs : jeu de quilles, jeu de cerceaux, un colin maillard, « provocation et vérité » (jeu de « action ou vérité), la chanson « tête épaules et genoux pieds ».

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Nous avons terminé cet après-midi par un goûter pendant lequel nous avons fait le jeu du roi du silence pour calmer un peu les enfants.

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Très bon après-midi !!!

Mercredi 25-11-2015 Jardin de Saulx

Nous partons encore une fois pour une nouvelle séance de jardinage avec les enfants mais aussi certains adultes qui sont plus intéressés par nos activités de jardinage et qui nous répondent favorablement à chaque fois que nous leur proposons nos activités.

Comme toujours nous sommes très contents d’accueillir les enfants parmi nous et eux aussi aiment bien notre compagnie.

Tandis que Sebi avec Ana et Eric étaient en train de charger les brouettes avec le fumier et ensuite les étaler,  Nicolae et les enfants ont pu ramasser les belles salades du jardin avant de s’investir dans l’entretien et la préparation du terrain pour les prochaines plantations de l’année à venir !

A plus !

Mercredi 25-11-2015, à Saint Eloi,

Kenzi, Hélène (MJC), Sana, Camille et Sébastien (Intermedes Robinson) nous sommes rendus à St Eloi afin d’y proposer nos activités : football, badminton, peinture et ultimate !20151125_155256

Les enfants ont particulièrement apprécié le football puisque la plupart d’entre eux jouent en club, nous nous sommes livré un match acharné bien que les talents de sportifs des membres de l’association restent douteux !

Suite à ce match, certains enfants ont fait de l’ultimate tandis que d’autres s’entrainaient au badminton.

L’activité peinture a malheureusement été délaissée à cause de la pluie.

Nous avons pris le goûter (chocolat chaud, thé, pain et confiture) et nous sommes séparés à 16h30. C’était un super après-midi !20151125_160646

Annulation de vie publique

 


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Les événements que nous vivons, par leur accélération, par la banalisation de la logique dont ils témoignent réalisent le passage vers une vie sociale et publique hautement problématiques.

En raison de « événements », la vie sociale est annulée…

Nous observons, depuis les attentats, la multiplication de censures et d’autocensures portant sur l’usage social de l’espace, la possibilité de se réunir, de se retrouver, de vivre notre environnement.

En soi, ce phénomène n’est pas nouveau; cela fait des années qu’il était en cours et que l’on observait, par exemple, le renfermement des lieux et des structures dans leurs propres murs, un filtrage de plus de plus puissant des relations vis à vis des publics. Nous observions aussi le développement dans les pratiques et sociales, d’une réelle difficulté ou inaptitude à innover , à investir les espaces publics, à aller à la rencontre des groupes et des personnes en dehors des institutions.

Assignation de l’espace public et urbain comme lieu de la peur

Depuis les événements, depuis ce que nous appelons  une « guerre »  dont une des caractéristiques est d’être sans frontière et délocalisée, nous n’avons au sens propre plus de lieu public.

Les transports publics eux mêmes semblent se désorganiser et se détricoter d’eux mêmes. Le moindre déplacement devient problématique. Les gens ont peur ; ils ne veulent plus sortir, ils ne veulent plus partir, ils ne veulent plus bouger.

Un risque de dérèglement global

L’espace public , même des transports, même interne à la commune , voire au quartier, devient le lieu de la peur. On ne sait plus très bien d’ailleurs de quoi on a peur , puisque d’un seul coup, tout semble devenu possible, comme si les frontières entre l’imaginaire social et sa réalité , avaient cédé.

Nous voyons actuellement des responsables d’institutions, des directeurs d’école, renoncer à se réunir dans leur propre établissement.

C’est que l’autoenfermement n’a pas de limite. Il ne faut pas se méprendre, l’espace privé n’est jamais coupé de l’espace public et le rétrécissement de l’un , étouffe l’autre. Il n’y a aucune protection entre les deux, aucun recours.

Ceux qui s’excluent « du dehors », s’excluent tout autant « du dedans ». La privation de vie publique, appauvrit aussi la vie personnelle. Ceux qui sont vides, politiquement et socialement, se condamnent à le devenir aussi dans leur vie privée.

La situation actuelle ressemble ainsi à un emballement de processus déjà bien amorcés, qu’on ne sait plus contrôler et qui échappe in fine y compris à ceux qui voulaient l’organiser.  Un peu comme si au départ on prennait de smesure spar raison et précaution et qu’au final , on ne sait plus très bien pourquoi on renonce à tout ce qui est social, politique ou culturel.

Peu importe que, curieusement, on ne mette pas tous ces freins à la vie économique  (quand tout est fermé, les centre commerciaux ouvrent le dimanche…) , celle ci est atteinte comme toute vie dès lors qu’il devient improbable et problématique d’aller du point A vers un point B et que la question de « sortir » devient pour mille raisons , un problème, pour tous.

Occuper, habiter

Il ne faut jamais cesser d’occuper, c’est à dire de s’occuper des espaces où nous vivons. Il ne faut jamais renoncer à habiter, c’est à dire vivre ensemble , dans le contexte que nous connaissons. Nos ateliers restent ouverts pour la simple et bonne raison qu’ils ont lieu « dehors ». C’est un peu comme si nous avions anticipé la chose.

Un peu comme si le contrepoison de la situation socialement et politiquement toxique que nous connaissons était en fait très simple. Détruire la peur , en vivant la rencontre. détruire la peur, par la confiance , en nous

Or, celle-ci est contagieuse; c’est même le ressort de nos actions.  Notre confiance attire la confiance des groupes et des personnes les plus isolées. Parce que nous avons confiance dans la vie sociale , nous l’instituons  et ne perdons pas nos repères.

Vendredi , Samedi Dimanche: Evénement final Autres Climats

Affiche

Compte-rendu de la conférence Autres Climats

Les 21 et 22 novembre 2015

« Autres Climats » est un collectif d’associations visant à améliorer le climat social et éducatif. De nombreux acteurs sont intervenus lors de cette conférence, notamment Actions pour le développement durable – Mali – ADD (Environnement, développement socio-économique, citoyenneté), Ajira 44 (Culture, spectacle), Intercultural Network for Peace and Development (Environnement, social, culture, économie), Intermèdes Robinson (Social, éducation), Aka Denga Pygmées (culture, environnement) et bien d’autres. Au total, plus de 30 associations ont rejoint le projet Autres Climats.

Les membres de l’association présents lors de la conférence étaient : Laurent OTT (directeur), Abel (éducateur spécialisé), Nicolae, Laura et Fatimata (pédagogues sociaux), Camille, Mathilde, Estelle et Sébastien (stagiaires), Sanna et Sebastian (Services civiques).

Image principale Kroniks

Après présentation des différentes associations présentes, nous avons découvert de nombreux projets (une radio communautaire en Argentine, des portraits de femmes agricultrices à Madagascar, au Togo etc…). Ces différents exposés nous permettent de nous rendre compte que nous ne sommes pas seuls à travailler pour l’amélioration du climat social. Les actions qu’elles proposent peuvent toujours être reliées à notre propre travail. Toutes les catégories ou presque de populations marginalisées par la société, l’éducation ou l’environnement ont été représentées et défendues lors de cette conférence.

Le samedi a été principalement consacré au débat à propos de la culture de notre environnement, de l’appropriation et l’utilisation de l’espace, mais également à la sécurité alimentaire, la jeunesse, la citoyenneté et les échanges culturels. Que ce soit de petits espaces en ville ou plusieurs hectares dans les champs, la culture est un outil à la fois d’intégration et de pédagogie. C’est un lien qui rattache les personnes à leur terre. Nous pouvons relier ce débat à notre jardin dont s’occupe Nicolae.

Une première version de la charte Autres Climats nous a été présentée par Laurent Ott, dirigée par sept axes :

  • Combattre la peur due au contexte actuel.
  • Prendre en compte dimension socio-écologique.
  • Inclure les aspects culturels, politiques, éducatifs et écologiques.
  • Mettre en valeur pouvoir d’agir à notre échelle, la nécessité de faire appel aux individus pour qu’ils se sentent concernés.
  • Détruire les barrières de l’âge, des cultures, des couches sociales.
  • Utiliser les ressources de l’environnement.
  • Prendre la défense des groupes opprimés.

Ce même-jour, l’association Ajira 44 nous présentera son spectacle mettant en scène l’exclusion sociale, la marginalisation, les difficultés des populations opprimées et les bienfaits des mélanges culturels. Deux enfants de Chilly-Mazarin, habitués de l’association, feront également une démonstration de Hip-Hop.

Le dimanche ne fut pas moins intéressant ! En premier lieu, nous avons discuté tous ensemble des projets réalisables, des partenariats, des forces et des faiblesses des associations du collectif.

L’équipe d’Intermedes Robinson présentera l’association à l’aide d’un diaporama illustrant les différentes actions menées, cela permettra notamment à Laurent Ott de mettre en valeur les bases d’une éducation durable.

Une version révisée de la charte nous est proposée, mais celle-ci n’est pas terminée de par le manque de temps laissé à son élaboration et la difficulté à prendre en compte les points de vue des 32 associations inscrites au collectif Autres Climats.

Tout comme le samedi, de nouvelles associations nous font la présentation de leur projet (l’éducation populaire en argentine par ERCE, le travail contre la déforestation de l’association Aka Denga Pygmées, les actions de sensibilisation des jeunes aux Comores par NGO SHAWO). Les débats étaient, cette fois-ci, centrés sur l’éducation, la culture et l’écologie.

Enfin, Intermedes Robinson offrira une clôture artistique de la conférence Autres Climats avec une danse Tsigane à laquelle participeront tous les membres de l’équipe présents.

Les deux repas (samedi et dimanche midi) ont été organisés par Intermedes Robinson, cela s’est très bien passé !

 

Vendredi 20 novembre 2015, La rocade

C’est sous la pluie que démarre aujourd’hui la permanence de la rocade. Nous avons sortie 3 tentes aujourd’hui pour nous protéger du froid. Une tente de jeux, une tente de petite enfance, et une tente des mamans! Eddy et pierre investissent rapidement la tente de jeux où ils dissertent sur la marionnette qu’ils sont en train de fabriquer. Tito de son coté lance une discussion sur l’école avec les mamans et les enfants présents.

Des plus grands arrivent, et fatimata propose de former des équipes pour jouer au basket. 16H30, et le reste de l’équipe arrive pour démarrer l’atelier à proprement parler. Avec Tito, Abdel et Eloise, on s’installe pour commencer une interview sur les activités de Robinson, et l’intérêt qu’elle y porte. Cet entretien contribuera au projet mis en place dans le cadre du renouvellement de notre agrément d’Espace de Vie Social.

Dehors, on joue au foot et au basket, tandis que dans la tente on discute avec les mamans. La nuit commence à tomber, et vient l’heure du gouter. Tout le monde déguste les tartines confectionnées dans la tentes avec les mamans, accompagnées d’un verre de chocolat chaud. Vient le temps de se dire au revoir, et à la semaine prochaine !

Vendredi 20 novembre, au jardin,

Nous sommes sortis à 14h00 direction le jardin Nicolas et moi-même. Sur le chemin nous avons récupéré Eric, Eddy et Jessica.

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A  l’arrivée au jardin Nicolas a réparti les rôles de chacun, lui et Eric ont étalé du fumier sur la parcelle c’était très particulier comme boulot et c’était pas très joli à voir mais cela permet de faire pousser les plantes plus rapidement donc c’est bon pour nous!SAM_7462

Eddy  quant à lui, s’est occupé d’emmener le fumier sur les parcelles du fond.

Parmi les rires et la bonne humeur nous arrivons aussi à faire des choses et à nous partager les tâches de la journée.

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A 16h30 nous nous sommes réunis comme d’habitude autour d’un gouter qui nous a réchauffé car c’était une journée froide avec de la pluie, nous avons dégusté un bon chocolat chaud avec du pain et de la confiture.

Pour terminer cette belle journée nous avons rangé le matériel et nous nous sommes dirigé vers le camion pour rentrer au local.

Jeudi 19 novembre, au skate park,

Abdel, Fatimata, Ana, Zoé et Sébastien nous sommes rendus au skate park afin d’y installer nos ateliers habituels.

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Lors de notre arrivée, nous avions très peu d’enfants participant à nos activités. Nous avons commencé par proposer des jeux de construction, des perles, coloriage, et notre atelier petite enfance.

De son côté, Abdel échange avec les participant sur leur vision de l’association, en vue de l’agrément Espace de Vie Sociale auprès de nos Robinsons.

Peu à peu d’autres enfants nous ont rejoint et nous avons pu entamer une partie de football avec une quinzaine d’enfants. Certains enfants ont  joué à cache-cache, tandis que les autres continuaient à jouer sur les tapis.IMG_20151119_171147

Nous avons finalement entamé le goûter puis le conseil de quartier.

La nuit tombant, les familles se sont ensuite dispersées, tout s’est très bien passé.

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Jeudi 19 novembre, au camp de chilly,

Ce jeudi, nous avons décidé avec les enfants de faire l’atelier dans nos locaux. En effet, le programme de cet atelier est que nous fassions tous ensemble de bon biscuit pour la fête de la solidarité international, ce samedi à Massy. Les enfants ont beaucoup participé à la préparation de cet évènement auquel ils assisteront afin de partager ce que les robinsons font.

Nous avons commencé aujourd’hui par une activité très amusante et ludique. Avec nos bénévoles, nous inventons un jeu où nous reconnaissons les lettres d’un mot et les dansons sur un air d’accordéon.

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Tout le monde part se laver les mains et nous nous installons autour d’une grande table pour confectionner des biscuits sablés au chocolat et à la confiture. Chacun met les mains dans la pâte, l’étale et fait des biscuits en croissant et autres forme qu’imaginent les enfants.

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Après cela, les enfants prennent un petit temps pour dessiner et ranger le matériel. Nous terminons par quelques pas de danses et jeux collectif initié par un de nos nouveaux bénévoles sur le son de l’accordéon.

Il est déjà temps de partager le goûter, nous goutons nos bons biscuits et nous disons « A samedi ! »

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Mercredi 18 novembre, sortie au cirque !

Aujourd’hui, grâce à notre vice-présidente des Robinsons, nous avons des places afin d’aller voir le spectacle « Pégase et Icare » du cirque Alexis Gruss.

Malgré les évènements de ce week-end, le spectacle a été maintenu et nous décidons d’aller de l’avant et de nous rendre au cirque. Certaines familles n’ont tout de même pas l’envie de venir.

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Après un temps de préparation, nous rejoignons nos Robinsons, enfants et adultes, pour prendre les transports et se rendre au cirque situé porte de Passy. Nous profitons du trajet pour partager un bon pique-nique, prendre des nouvelles de chacun, discuter ensemble…

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Nous arrivons et prenons place dans l’immense chapiteau où le spectacle va commencer. Nous avons tous très hâte de découvrir ce spectacle ! Les lumières baissent, la musique commence et nous assistons bientôt à des scènes de danses, d’acrobatie, de voltige et bien sur des scènes rigolotes ! Au-dessus de la scène, un orchestre joue la musique et une femme chante pendant que d’autres artistes nous font des numéros sur terre et dans les airs accompagnés d’un très grand nombre de chevaux ! C’est très impressionnant !100_3422

Nous pouvons voir enfants et adultes rire, s’émerveiller et être ému d’un si beau spectacle. Après en avoir pris plein les yeux comme on dit, nous discutons de nos impressions et de ceux que nous avons particulièrement appréciés en dégustant de bonnes madeleines.100_3425

 C’est maintenant le temps de prendre le chemin du retour, le sourire aux lèvres nous repartons et nous disons « à bientôt ».100_3433

 

Entendre la petite voix du social dans le désordre ambiant

Les drames et événements qui se répètent ou s’amplifient semblent toujours se répercuter dans la vie de la société, selon un scénario codifié et obligatoire. Une ambiance de paralysie s’empare de l’opinion et de la société. On attend des mots d’ordre, on demande à être rassurés. On ne fait plus rien sans en demander l’autorisation. Dans le doute, on annule tout.

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Pour conjurer l’impuissance, l’évidence qu’on a été surpris dans la réalité, on se met à singer dès le lendemain des plans d’urgence et de fausse sécurité qui ne sont visiblement destinés qu’à donner le change.

Dans ce cas là c’est toujours aux lieux et aux temps sociaux qu’on s’en prend en premier: on ferme les lieux éducatifs et de culture ou on en rend leur accès difficile. On enferme les écoles, les lieux d’enfance et de loisirs. Les structures sociales, éducatives de culture  se barricadent alors qu’en toute logique , toutes , dans de telles circonstances, devraient encore et toujours être plus ouvertes.

Faute d’avoir prévu la tragédie, on base le fonctionnement ordinaire de la société sur la prévention de sa répétition. Au nom de la protection de la société on complique, on  rend de plus en plus malaisé et difficile tout ce qui, justement, est social.

C’est le premier paradoxe.

Le second est dans l’ordre du discours. On tend au rassemblement et à l’unité de toutes ses forces. On recherche le mimétisme, l’effacement des différences. d’un coup d’un seul (et fût-ce avec violence), on voudrait trouver ou retrouver une « union sacrée ». Or, toute assignation à l’union fabrique toujours de l’étrangeté radicale, de la monstruosité absolue qui aboutit dans les faits à diviser irrémédiablement la population, …au nom de l’unité.

Une telle énergie déployée pour trouver une unité introuvable et forcément illusoire ne peut passer que par un arsenal de discours autoritaires. Cela ne va pas sans violence et contrainte interne qui touche à l’étouffement.

Dans un tel climat, du côté des publics (et en particulier du côté des publics des politiques sociales) c’est le silence qui devient obligatoire; toute prise de parole, si elle ne coïncide pas exactement par les mots d’ordre en usage, devient dangereuse.

Anticipant une discrimination maintes fois répétées et qui leur semble inévitable, il ne faut pas s’étonner qu’une masse importante de la jeunesse musulmane (et décriée comme telle et comme « immigrée ») , préfère croire à des sirènes complotistes qui la délivreraient d’une culpabilisation obligatoire .

En effet, c’est bien cette culpabilisation d’être à la place où ont a été mis,  qui s’exprime sous la forme d’injonctions à désavouer, à déplorer  et qui donne une image forcément humiliante, et qui vient redoubler (et même justifier a posteriori) toutes les exclusions.

Nous avons déjà vécu tout cela pour Charlie. Le scénario est bien rodé . Il peut passer aujourd’hui à la vitesse supérieure.

Sans doute , avons nous face à des processus aussi surplombants, un grand sentiment d’impuissance. Mais pour autant rien ne nous oblige à y adhérer personnellement et à ajouter notre couche de consentement aux désastres en cours.

On entend de tout dans de telles circonstances et on en entendra davantage dans les jours à venir, des langues se délier. Elles vont toujours dans le même sens: plus de fermeture, plus de sécurité, moins d’autonomies, moins de libertés; plus de morale, de culpabilisation. Plus de régimes sévères ,d’exception et spéciaux.. C’est un sens obligatoire.

Il y a  une petite voix que l’on n’entend jamais dans de telles cacophonies. C’est la petite voix du social. Celle qui se murmure tous les jours à Robinson, sur nos ateliers, dans nos quartiers, dans les bidonvilles.

Cette petite voix est toute autre; elle dit des discours inouïs. Elle raconte que nous faisons chaque jour ce que l’on déclare impossible. Elle dit la parole de ceux qui sont priés de se taire. Elle rappelle que le Monde n’est possible qu’avec tout le monde.

Elle ouvre une autre voie que la violence d’appareil ; dessine d’autres scenarii. Elle permet aux uns et aux autres d’échapper aux caricatures où le cours de l’actualité veut nous réduire.

Le Dimanche au jardin…
Aujourd’hui Laura et moi (Marie) sommes parties au jardin, accompagnées d’Eddy, de Corinne et Philippe, Timothée, Héloise et Gwendal ainsi que Fuzia, Mario et leurs filles. Nous avions pour mission de poser le fumier sur nos parcelles, élaguer les pommiers et ranger/désherber le jardin avant la trêve hivernale. Le soleil est avec nous, c’est une chance en ce mois de Novembre !

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Avec les courses que nous avons faites, nous prévoyons un barbecue et des salades.
Pendant que nous étalions le fumier, Corinne et moi avons été surprises de voir que nous avions des poivrons qui arrivent maintenant à maturité. Héloise les a cueillis pour le barbecue.

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Heureux de ce beau temps, nous avons passé une très bonne journée au jardin.
Mario a élagué les pommiers avec beaucoup d’entrain, nous ramassons les branches afin de faire du bois pour le jardin. Tout sera prêt avant l’hiver.

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Histoire de se faire de nouveau plaisir, nous grignotons le bon gâteau au citron que nous a préparé Corinne, avant de repartir tranquillement en cette fin d’après midi.
Cette journée ensoleillée a fait plaisir à tout le monde, nous avons partagé un bon moment.

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A dans quinze jours pour le prochain dimanche au jardin…

Samedi: Nous n’avons pas fermé dehors…

Et nous avons fait nos ateliers. Et ainsi nous étions présents pour discuter avec les enfants des événements de la veille.

 

Villa St Martin, le 14 novembre 2015

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Aujourd’hui, Nicolae, Fatimata, Abdel, Camille, Marie, Sébastian et Sébastien, sommes partis installer nos ateliers à la Villa St Martin. Comme à notre habitude nous avons installé la tente petite enfance puis d’autres activités choisies par les enfants et nous-même.

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Nous avons donc proposé la création des bracelets et colliers de perles, ainsi que des ateliers de peinture/dessin, SlackLine, Baseball, Molki, relais, et diverses activités sportives et collectives.

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Camille a également fait découvrir aux enfants l’activité « boite à imagination » qui consiste à créer une boîte dans laquelle ils mettent ce qu’ils aiment et n’aiment pas selon leur bon vouloir. Cette activité a eu beaucoup plus de succès que la fois précédente puisqu’il y avait moins de contraintes (il n’était pas forcément demandé aux enfants d’écrire).

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L’activité sportive a eu de plus en plus de succès au cours de l’après-midi de par l’arrivée tardive des adolescents qui ont pris à cœur de participer dans le respect et la bonne humeur aux sports proposés.

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Avant le moment du goûter, le rituel du conseil de quartier débute. Nous commençons par discuter des activités et de la journée avant de dévier sur le sujet important du week-end : les attentats de Paris. L’intérêt était que les enfants s’ouvrent à nous en faisant part de leur ressenti, de ce qu’ils ont compris et vu.
Nous prenons ensuite le goûter qui est, comme toujours, très apprécié des enfants.

Samedi: Atelier de Champlan

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Aujourd’hui nous avons passé l’après-midi à Champlan avec Assa, Anna, Laura, Leila et Estelle.

Dès notre arrivée nous avons réunis tout les enfants pour faire des jeux collectifs,
Nous avons commencé par jouer à «cache-cache» et nous avons fait une ronde pour jouer au «facteur».

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Ensuite, c’est parti pour l’apprentissage des chiffres et des lettres… et même des animaux!!

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Nous leur avons proposé de continuer l’atelier d’écriture de leur prénoms de la semaine dernière, puis ensuite des exercices d’écriture avec les prénoms d’animaux et les chiffres.
Les enfants étaient tous très intéressé par ces activités et leur envie d’apprendre était débordante.

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Pendant ce temps là , les plus petits jouaient avec les jeux de la petite enfance.

Puis, c’est par un bon goûter que se termina cette après-midi.
Heureux d’avoir pu partager ce moment avec nous, les enfants rentrèrent se mettre au chaud avec leurs parents et «LAREVEDERE» à la semaine prochaine!

Vendredi au jardin le 13-11-2015

Avec Sébastien Nicolae Assa Anna Jessica Franck Eric

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Dès notre arrivée, nous nous sommes mis au travail. Tout d’abord nous nous sommes mis d’accord sur l’organisation afin que chacun puisse s’y mettre à sa guise. Nous  avons récupéré les fourches les pèles ainsi que les deux brouettes, sous un temps plutôt agréable, et avec l’envie de bien faire de chacun on ne s’est pas rendu compte de l’heure qui passait… Nous avons étalé du fumier sur les parcelles a tour de rôle.

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Vendredi : La rocade le 13-11-15
Aujourd’hui, nous sommes huit à aller à la Rocade: Leïla, Camille et Sébastien les stagiaires éducateurs, Abdel et Fatimata les permanents, Sana service civique, et Tito et Pierre les bénévoles.

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Nous avons installé la tente petite enfance, puis on a fait un grand match de foot! C’était SUPER! On s’est bien dépensé! Score: 3 à 2 pour Leila et Sébastien contre Fatimata et les enfants!

Tito avait prévu avec Pierre d’écrire des lettres de doléances, pour dire ce qu’on ressent à l’école, l’autorité des professeurs, les relations qu’on a avec les camarades d’école…

Abdel, lui, a pris la Slackline. Il faut attendre longtemps pour pouvoir monter dessus tellement la corde a du succès.

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Pour le goûter, on a mangé plein du pop-corn confectionnés par les personnes qui ont fait la cuisine de rue. TROP BON!! et pour se réchauffer, un petit chocolat chaud nous est proposé.

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A la semaine prochaine!!

Jeudi: atelier au jardin, le 13-11-2015

Avec Sébastien Nicolae Assa Anna Jessica Franck éric

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Dès notre arrivée, nous nous sommes mise au travail, tout d’abord nous nous sommes mise d’accord sur l’organisation afin que chacun puisse s’y mettre à sa guise nous avons récupéré les fourches les pèles ainsi que les deux brouettes, sous un temps plutôt agréable, et avec l’envie de bien faire de chacun on ne s’est pas rendu compte de l’heure qui passait…

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Nous avons étalés du fumier sur les parcelles a tour de rôle. A la fin nous avons partagés un goûter et le beau frère de Jessica était avec nous.

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Jeudi: La Ruche

Et cette semaine, encore il y a eu un « atelier de la Ruche », au local. Une dizaine d’enfants du bidonville de Chilly sont venus cuisiner avec nous.

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C’était « mission Pizza » avec , pour but de produire le maximum de pizzas pour l’événement du soir, à la MJC: lUniversité Populaire des Habitants. Le thème de cette première soirée était « occuper l’espace public ». Pas d’erreur, nous à Robinson, nous sommes bien des spécialistes (:-))

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En tout cas , pour les enfants, la Ruche c’est de l’éducatif, de l’habileté, de l’apprentissage, et de la socialité.

Avec Laura, Sébastien et Victoria.

Aujourd’hui, nous allons chercher des enfants dans le camp de Chilly, des mamans nous rejoignent au local afin de débuter l’atelier pizza.

En arrivant, nous coupons les légumes (tomates, poivrons, champignons) et nous apprenons à les reconnaître ainsi qu’à écrire leurs noms.

Une fois les légumes coupés, les enfants participent au nettoyage de la table de cuisine et nous allons danser en attendant que la pâte à pizza soit prête.

Nous préparons les pizzas, les enfants apprennent à préparer la pâte et à la garnir comme ils en ont envie avec la viande, le fromage et les légumes coupés au début de l’activité.

Une fois que les pizzas sont prêtes, nous les mettons à cuire. Durant la cuisson nous faisons un jeu pédagogique à partir de l’alphabet, nous formons les mots, apprenons à les prononcer et chantons des contines.

Lorsque les premières pizzas sont cuites, les enfants les goûtent avec un verre de sirop.

Les enfants se sont beaucoup amusé et se sont montrés très investis dans l’apprentissage de nouvelles choses.

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C’était super, et les pizzas sont très bonnes !

 Jeudi: Skate parc

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Aujourd’hui, Fatimata une nouvelle permanente, Abdel, Sana, Assa et moi (Leïla), nous sommes allés sur l’atelier du skate parc. Nous avons installé différentes activités: petite enfance, atelier, perles, badminton et atelier peinture.

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Assa, sur la petite a fait des juex de conctruction avec les kaplas. Une petite s’est amusée à dessiner des lettres et des formes avec les petits morceaux de bois. A côté des enfants faisait semblant de préparer à manger pour leurs parents. Sana de son côté s’est lancé, avec un petit groupe de jeune, dans la confection de bracelet et de collier; son activité a eu du succès! Abdel de son côté a fait l’arbitre pendant les matchs de badminton! Les enfants se sont bien dépensés! Et moi, j’ai continué l’activité « fabrication du jeu de l’oie » qui avait été commencée la semaine dernière. Nous avons terminé l’après-midi par un petit goûter! A la semaine prochaine!100_3342

Chilly Gare Le 12-11-15

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Aujourd’hui, nous allons à Chilly-gare avec Camille (stagiaire éducatrice), Marie (stagiare monitrice éducatrice), Pascal (MJC) et Anna ( service civique).

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Nous avons commencé par une ronde des prénoms parce que tout le monde ne connait pas forcément les prenoms des animateurs ou de chacun.
Ensuite, on joue au « tomate-ketchup » pour jouer tous ensemble.

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Pour l’activité principale, nous avons choisis de continuer les peintures sur la cinquième saison. Les enfants sont très créatifs, ils ont l’air d’apprécier user de leur imagination.

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On a passé un super après-midi!
Merci beaucoup, à bientôt!

 

La norme irrépressible du retour à zéro

De l’entropie sociale

Dans les années 60, dans Tristes Tropiques, C-L. Strauss définissait l’entreprise de la culture et de la civilisation humaine comme une quête désespérée de lutte contre l’entropie universelle , ce principe qui pousse tout vers le chaos. Il s’appuyait sur le principe de  physique quantique, dit  de l’entropie généralisée, qui postule que toute énergie va vers sa dispersion.

En 2015, à l’approche de la COP 21 , nous observons une prise de conscience relative , que cette entropie n’a rien d’abstrait et, qu’accélérée par l’Homme, elle menace directement la survie de l’humanité.

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Mais nous observons également un élément que CLS n’a que n’avait que peu pris en compte. Il semble bien que cette tendance au chaos, au zéro, à la destruction de toute forme de vie, de différence et d’expression singulière, ne soit pas qu’une loi de la nature, mais qu’elle s’impose comme un élément irrépressible de nos cultures sociales, culturelles éducatives et politiques.

Aujourd’hui, ce sont toutes nos initiatives sociales, toute notre énergie citoyenne, tous nos lieux vivants qui intègrent un peu de social, un espace pour la rencontre … qui sont de manière imminente,  menacées par le zéro.

Le zéro comme absolu

La tendance  à détruire toutes ces initiatives, ou pire  à faire comme si elles n’avaient jamais existé , à ce qu’elles retombent dans l’oubli, ou qu’elles soient entourées d’un sentiment d’impossibilité , est la marque de la logique avec laquelle nos initiatives sociales sont traitées.

Pénalisation, tracasseries administratives, violence politique directe et surtout de la part de ceux qui devraient au contraire tout faire pour soutenir ou susciter de telles initiatives, sont en effet visibles partout et dans toutes les villes où nos initiatives sociales se développent.

Ca va bien au delà de nous, de nos murs. Le phénomène touche même des structures que l’on croyait instituées et stables et qui aujourd’hui sont attaquées  , car il y subsisterait un zeste de vitalité: MJC, centres sociaux, lieux alternatifs, etc..

L’empire de la norme

Pour comprendre ce phénomène , il faut le ramener à la notion de norme. Dans le paysage institutionnel, social et politique qui s’impose autour de nous, tout ce qui n’a pas été  autorisé, programmé, décidé est vu et repéré comme une anomalie.

Et dès lors toute l’énergie des institutions et lieux de pouvoir consiste à réduire ces anomalies au zéro, même et surtout au motif de les soutenir.

Il n’existe pas de volonté directe , ou délibérée de détruire toutes ces initiatives pédagogiques, éducatives un peu vivantes. Bien au contraire… Il n’ y a  que des discours de soutien. 

Mais par contre, il y à une « dimension-réflexe » , une norme, une habitude qui consiste à multiplier les obstacles, les empêchements, à réclame des comptes, à rendre la vie impossible, à distiller la peur chez les acteurs, à les isoler par le traitement qu’ils subissent. C’est toute une procédure appliquée sans conscience, sans liberté , sans pouvoir d’imaginer une alternative, qui se met en place. Elle ne repose que sur des agents car , dans un tel contexte, personne, plus personne, même les cadres ne peuvent plus  penser à eux mêmes ou leur action avec autonomie.

Or , l’issue logique de toute cette tendance mainte fois dénoncée, toujours vérifiée,  est rarement vue pour ce qu’elle est : le Zéro , le zéro social absolu.

Vers le Zéro social

Ce zéro dans notre secteur social, éducatif, socioculturel, est  prendre au sens propre: Destructions des lieux de vie et d’initiatives humaines en matière d’habitat, de vie dans les espaces publique,s d’initiatives sociales et économiques.  Toute tentative se brisera sur le pouvoir du Maire, les règlements des institutions, les contrôles de tout ordre.

Et on arrive au résultat:  la ville vide , précaire et sécuritaire; des festivités de pacotille et sans joie, des individus ramenés à la gestion de leur solitude et précarité, des familles tournées vers la survie et enfermées, la peur de soi, des autres et de tout avenir  etc.

Une conséquence logique de ce zéro social est de faire apparaître comme des Zorros tous ceux qui agissent un peu contre le Zéro. De décourager par le traitement et l’isolement qu’ils subissent tout risque de propagation, de dénier la reconnaissance. Ils serviront de contrexemples.

Détournement du sens de la Loi

La loi a été humainement inventée, à l’origine , pour lutter contre l’entropie. Pour imposer de l’organisation pour lutter contre la violence naturelle et  la destruction , liée à l’entropie. Il s’agissait de créer de la culture pour dépasser la nature, de l’organisation pour dépasser la violence de l’ordre violent des choses. Du social, pour lutter contre les forces désintégratives de la société.

Aujourd’hui force est de remarquer que la Loi est utilisée et invoquée à l’inverse pour intimider toute tentative, toute initiative, toute organisation.

De la Loi à la Norme

On n’est même plus dans la Loi, mais dans la norme, c’est à dire dans une tendance inconsciente et amorphe , vers un ordre caché, une domination établie, un zéro absolu.

Tout le monde va dans le même sens de manière consciente ou inconsciente. On s’habitue à la morbidité et la destructivité de toute intervention ou politique. On se résout, on s’insensibilise au sort des autres, car en réalité, on est accaparé et diminué par sa propre peur.

or, le fascisme commence quand la norme devient dogme.

De la norme au dogme

Quand on aura réussi à tout décourager, quand on aura réussi à  faire fermer les derniers lieux sociaux, à détruire les dernières « anomalies », alors un  pas de plus s’affirmera: la norme contre laquelle on est impuissants , se généralisera et inspirera tellement de peur et d’obéissance qu’elle sera célébrée par ceux qui la servent.

Elle deviendra dès lors un « dogme », c’est à dire le fascisme.

Ce que nous, initiateurs sociaux, constatons, c’est que ce fascisme ne vient pas comme on nous le raconte sans cesse , « par le bas ». Il n’est pas le produit quoi qu’on en dise, d’une soit disante progression du racisme , de l’intolérance. Il n’est pas la volonté d’un peuple qui a tant de peine à exister en tant que tel.

Le fascisme moderne, celui qui nous arrive, est un fascisme qui vient du haut, des institutions,  des administrations, et de ceux qui les servent.

Du dogme au fascisme

Il n’existe aucun consensus populaire autour du plan qui se dessine; au contraire, toutes les tendances naturelles des gens et des groupes sociaux iraient vers plus de social, et plus de vie collective , de liberté d’initiatives , de marges d’autonomie et d’émancipation, s’ils avaient vraiment le choix.

Ce n’est que par défaut et par dépit qu’on impose au nom de tous un « anti-social » un « zéro social » dogmatique.  Et le mensonge est de le faire au nom de tous , en s’abritant sur une soit disante volonté populaire qu’on a tout fait pour étouffer.

Comment lutter?

Quelle est la meilleure manière de lutter? Jusqu’ici la meilleur manière de créer de la vie et de l’autonomie restait du côté de l’affirmation de possibles et d’alternatives. On tentait de démontrer par l’initiative, par l’exemple,  « qu’on peut » , que « c’est possible » de faire du social là où justement on dit qu’il n’a plus lieu d’être (comme au côté des groupes et populations rejetées).

Mais ce « Yes we can » paraît bien aujourd’hui insuffisant des deux côtés de l’Atlantique et nous recherchons de nouvelles manières et voies , non pas de résister (la résistance constitue toujours la force de ce contre quoi elle lutte) , mais de faire sécession, de créer d’autres espaces, d’autres territoires, d’investir les friches… pour bâtir

Pas de résistance, de l’existence: la Rexistence.

La meilleure manière de lutter n’est pas du côté de la résistance , mais de l’existence, pas du côté de la réaction, mais de l’action tout court. Nous luttons à chaque fois que nous posons des actes sans laisser le temps aux forces de censure de nous amener à y renoncer au préalable.

A l’opposé du Zéro, il y a le 1, le nombre, le multiple, le divers; ce qui se reproduit, la vie et ses avatars.

« Nous puisons dans les problèmes les mystères nécessaires à la vie quotidienne. Nous les posons aux enfants, nous les posons aux adultes, nous les posons aux familles. Ainsi chacun est appelé à y prendre part. Les problèmes convoquent et mobilisent ; ils sont l’énergie d’une vie sociale pleine d’imprévus »

Freire , Pédagogie des opprimés, cité par Gaïa de Terrain d’Entente.

Samedi: Atelier Villa Saint Martin

Aujourd’hui avec Nicolae, Sébastian, Anna, Sana et Estelle nous nous sommes rendus à la Villa Saint Martin pour faire les ateliers. Dès notre arrivée il y avait déjà des enfants qui nous attendaient. Nous avons installé le matériel avec l’aide des enfants. Au programme aujourd’hui : Badminton, jeux de société, atelier perles, foot et dessins.

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Les enfants étaient nombreux et heureux de partager un moment avec nous. Il y avait beaucoup d’enfants sur l’atelier perles et dessins. Ensuite, les enfants nous ont proposé de faire une balle aux prisonniers. Certains garçons voulaient faire un match mais il n’y avait pas assez d’enfants. Nous nous sommes rassemblé autour du conseil de quartier et suite à la demande des enfants nous ferons un match de football la semaine prochaine, ainsi que de la Boxe et du Tag.

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Pour terminer nous avons partagé un goûter tous ensemble composé de chocolat chaud, sirop et pain à la confiture. Tout s’est bien déroulé dans la joie et la bonne humeur.

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Bilan : C’était une journée intéressante, le beau temps était au rendez-vous et les enfants étaient heureux.

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Samedi: Atelier de Champlan

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Aujourd’hui Abdel (Permanent), Mathilde et Camille (Stagiaire éducatrice) sommes allés à Champlan.

La dernière fois, nous avions commencé à colorier les lettre de nos prénoms afin de réaliser un GRANDE fresque.

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Aujourd’hui l’activité principal était de continuer ce travail.

Mais avant, nous avons fait des jeux. D’abord le jeux de connaissance des prénoms, puis un jeux où on a tracé des formes sur le sol avec de la farine et Mathilde nous disait de courir le plus vite possible sur une forme ou sur un chiffre. C’était super marrant!

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Et puis, après l’activité, et juste avant le goûter, on avait encore un peu de temps alors nous avons joué au jeux de la « tomate ».

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C’était SUPER!!

Vivement la samedi prochain!

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Samedi: Atelier Métamorphose

  Laura continue ses accompagnements de « soin et attention intensifs » pour certains enfants qui sont en risque de passer inaperçus et qui cumulent souvent atteintes à leur image, carences ou abandonnisme.

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Laura appelle cela un atelier « beauté »; mais la beauté ans cet atelier se fait à deux. C’est une métamorphose.

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Qui passe autant par le soin corporel, de la voix , du geste, et après de l’éveil social.

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Vendredi : La Rocade

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Malgré la pluie, malgré le vent, et la grisaille qui prends ses quartiers, nous une toute une petite troupe cette après midi à la rocade. Durant la permanence, quelque enfants s’installent dans la tente, et contribuent au grand jeu de l’oie que nous avons commencé hier. 16H30 arrive, et avec, une nouvelle vague d’enfants et de mamans sortant de l’école. Nous installons alors la slack-line, et le trépied pour préparer le goûter.

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Pendant que certains s’exerce au difficile jeu d’équilibre, d’autres s’affairent autours du coin cuisine, où commence déjà à exploser les grains de pop-corn. Les enfant vont et viennent entre les ateliers, puis tout le monde se rassemble autour des tables pour déguster pop-corn sucré, salé, et même caramélisé! La nuit commence a tomber et nous commençons à ranger malgré les protestations des enfants:  « Quoi? C’est déjà fini? ». Oui! Mais on se revoit la semaine prochaine !100_3296

Vendredi: Jardin

Atelier jardin

                                                                   Le 6 Novembre 2015

Participants : Sana,Nicolas,Eric,Eddy

Nous sommes sortie à 14h00 direction le jardin moi et Nicolas sur le chemin nous avons récupérer Eric et EDDY à Longjumeau.

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A  l’arrivée au jardin Nicolas a réparti les rôles de chacun, lui et Eric ils ont étalé du fumier sur la parcelle c’était très particulier comme boulot et c’était pas très joli à voir mais cela permet de faire pousser les plantes plus rapidement donc c’est bon pour nous , quand à Eddy il s’est occuper comme il pouvait il courait dans tous les sens il s’amusait à sa façon et il a apporté avec lui son sac d’école pour pouvoir faire ses devoirs.

Quant à moi j’avais pour mission de raser toute les mauvaise tomate car cela commencer pourrir et donc il fallait les enlever pour pouvoir refaire la repousse . Donc j’ai commencé par cueillir toute les bonnes tomates qui restaient et par la suite j’ai dû enlever les mauvaise herbes et enlever toutes les plantes de tomate et bien nettoyer et les autres ils m’ont aidé aussi .

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A 16h 30 nous nous sommes réuni comme d’habitude autour d’un goûter qui nous a réchauffé car c’était une journée froide avec de la pluie, nous avons dégusté un bon chocolat chaud avec du pain et de la confiture.

Pour terminer cette belle journée on a ramené toutes les plants de tomate dans la boite verte à compost, rangé le matériel et nous nous sommes dirigés vers le camion pour rentrer au local.

BILAN : c’était une agréable journée de dépense et de bonne humeur malgré la pluie

Merci pour la participation d’Eddy et Eric .

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Jeudi: Chilly gare

Au moment ou je vous écris, nous rentrons d’un très bel atelier avec de magnifique sourire en mémoire.

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Commençons par le début, nous nous rendons au camp de Chilly Mazarin afin de partager un moment avec les enfants et familles. Les bras chargés de tapis et caisse de dînette et de peinture nous arrivons sur le camp où un bel accueil d’enfants nous attend. On se prend les mains pour faire un grand cercle tous ensemble afin de faire un petit jeux pour se connaître.

Maintenant que l’on connaît nos prénoms, nous nous amusons avec un petit jeux ou nous apprenons les différentes partis du corps. « Tête, épaule, genoux, pied ! »

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Pendant ce temps certains plus petits s’amusent avec les Kaplas. Nous nous retrouvons un court moment a faire des construction puis a improviser des percussions avec les Kaplas.

Nous proposons aux enfants de s’installer pour faire de la peinture et ils ont très envie de cela ! Les enfants récupèrent des planches de bois et construisent en quelques minute leur table de travail. Tout le monde se concentre alors sur sa peinture avec comme thème proposer la « cinquième saison ». Ces peintures seront alors exposées a la fête de la solidarité internationale le 21 novembre a massy.

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Les peintures sont très belles, il y a des soleil qui pleuvent, des châteaux colorés, des desseins abstrait… !

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Des papas et jeunes hommes sont intrigués par nos « artistes », comme ils disent, et finissent par participer et créer des œuvres !

Il est maintenant temps de s’installer pour prendre le gouter, un verre de chocolat chaud, de la compote maison et un peu de pain font le plaisir de tous.

Nous nous faisons de gros câlins et beaucoup de bisous avant de se quitter pour se retrouver la semaine prochaine.

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Jeudi: Skate-Park

Aujourd’hui Abdel (permanent) de retour parmi nous, Ana (service civique) et Estelle et Camille (stagiaire éducatrice) sommes allés au skate-park pour les ateliers.

Nous avons prévu de quoi construire un jeu de l’oie GÉANT! Cette atelier va nous prendre plusieurs séances puisqu’il faut beaucoup de dessins pour faire les cases du jeu.
Ensuite, des coloriages étaient à disposition des enfants, juste à coté de la petite enfance, pendant qu’Abdel installait et jouait avec les enfants au badminton.

Jeudi :Jardin de Saulx

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Cet après-midi on se donne rendez-vous comme d’habitude avec nos chers amis pour passer de nouveau une nouvelle séance dans le registre des Robinson avec le groupe d’adultes du jardin qui sont bien motivé pour une nouvelle reprise de travail au jardin, plus exactement d’étaler le BRF sur les parcelle pour éviter que l’herbe repousse vite ou pas du tout

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Tout ça étant dit c’est le moment de le mettre en application et de le faire, mais nous, nous sommes « les Robinson » quand on commence quelque chose nous nous n’arrêtons pas jusqu’à la fin de la misions, car nous sommes chargé d’énergie positive, d’humeur, et de la foi pour réussir !

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« C’est ne pas pour rien et c’est ne pas par hasard que nous avons réussi à produire une telle quantité des légumes et des fruits pour l’année (2,5 tonnes des légumes), », exclame-t-il Eric, un ancien du groupe d’adultes qui suis régulièrement les séances de jardinage.

  • Il à raison j’ai envie de dire car nous sommes plein d’énergie, plein d’envie de travailler a chacun d’entre nous et puis surtout tout ce qu’on fait on fait avec beaucoup de cœur et avec plaisir !

Mais le moment de l’ego intérieur, du monologue spirituel est fini car, après avoir travaillé c’est le moment de les récompensé avec du chocolat chaud pour se réchauffé !

Au revoir !

Mercredi: Atelier de Balloche

En début d’après-midi, nous partons pour l’atelier sur le camp de Wissous, Lorsque nous arrivons, il pleut encore un petit peu, les enfants se réchauffe chez eux, Nous faisons donc le tour du camp afin de proposer aux enfants de venir partager ce moment avec nous. Ils sont très motivé !
Au programme aujourd’hui : décoration de la nouvelle « maison commune » que l’on nous prête pour faire l’atelier, maquillage de fête et surtout de Halloween.

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Nous commençons par faire un grand cercle tous ensemble afin de nous présenter. Pour cela nous faisons un petit jeux de connaissance et nous connaissons bientôt les prénoms de tout le monde ! Nous continuons en chantant « Jean petit qui danse ». Les enfants connaisse bien cette chanson !
Les plus grands s’intéresse tout de suite a la décoration extérieur de la battisse, ils font de super desseins et écriture avec les bombes de peinture et ils ont eu l’air d’apprécier ça !

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Pendant ce temps, une partie des enfants décorent l’intérieur avec des guirlandes de papier crépon de toutes les couleurs et les autres se font maquiller et se maquillent. Certains enfants se sont transformer en d’effrayant fantôme, vampire, chauve souris et d’autres en de mignons papillons. Tout le monde a beaucoup aimé cet atelier.

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Il est maintenant temps de ranger le matériel et de s’installer ensemble sur les tapis afin de partager le goûter. Nous en profitons pour discuter de ce que les enfants souhaiteraient faire la prochaine fois et nous dégustons un bon chocolat chaud et des pains au lait a la confiture.

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Il est maintenant temps de repartir : «  La revedere ! »

Mercredi: Jardin de Saulx

Aujourd’hui nous recommençons une nouvelle séance avec le groupe d’enfants de Ballainviliers qui est très divers et très enthousiaste de venir avec nous au jardin , pour une séance de jardinage et puis de nettoyage du jardin.

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Avec un nouveau visage parmi nous, Kenzi viens nous donné un coup de main et visiter le jardin aussi. Tout d’abord il fait leur connaissance et puis petit a petit nous commençons de étaler le BRF sur une des parcelles et ensuite un peu de désherbage autour de la salade.

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Pendant qu’une partie étalé le BRF les autres sont allé dans le champs des framboises pour enlever la mousse , le lierre et les orties.

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Après cet après-midi bien charge en travail et avec une bonne dose de rire nous nous asseyons tous ensemble autour de la table pour se réchauffer avec un bon verre de chocolat chaud!

A plus!

Mercredi: Atelier de Saint-Eloi

Atelier Saint Éloi Chilly-Mazarin (en lien avec MJC-CS)

Le 4 novembre 2015

Participants : Hélène, Sana, Yann et Camille

Nous somme arrivés au quartier de st Éloi à 14h30, il y avait deux enfants qui nous attendaient déjà, et ils nous ont demandé si on avait besoin d’aide pour installer le matériel (jeux, petite enfance, accessoires de sport..).

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Nous avons par la suite commencé nos activités : foot, grands jeux , badminton ,frisbee, petite enfance , Kapla, atelier boite (amener à l’écriture à partir d’objets piochés dans des boîtes « personnalisées ») et dessin.

Les enfants ont aimé participer au badminton ils étaient contents, ainsi qu’au foot avec Yann et Camille. Le côté compétition n’était pas si présent (comme on aurait pu le craindre) et les différences d’âges ont été pris en compte par les enfants eux-mêmes (attention aux plus petits par exemple). Cet atelier a été très agréable à la fois pour les enfants et les animateurs. Une bonne dizaine d’enfants ont participé à l’atelier aujourd’hui, surtout des nouveaux. Ils ont participé à tous les jeux que nous avons proposés.

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A 16h30, nous avons pris le goûter tous ensemble, c’était un moment très convivial, les enfant ont apprécié le pain avec la confiture et les sirops. Nous avons discuté de ce qu’ils souhaiteraient faire la prochaine fois avec le bâton de parole. Ils ont tous remercié à la fin et ils nous ont aidé à ranger tout le matériel et à le mettre dans le camion.

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Mardi: Cuisine au local

Atelier cuisine sur le theme d’halloween.

Avec laura, anna, assa, audrey, estelle.

Nous avons pris soin de couper nos citrouilles récoltée dans le jardin en petit morceaux puis nous les avons passer au feu pour les ramollir et pouvoir les mixer afin de confectionner des gâteaux à la citrouille. Un moment convivial du à l’implication de chacun accompagné de la musique, nous avons obtenues des gâteaux moelleux et gustatif.

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Le pouvoir qu’on délaisse

Aujourd’ hui une certaine pensée consensuelle limite la question du pouvoir à celle du « pouvoir d’agir ». Il s’agirait ni plus ni moins au fond que de convaincre des personnes qui auraient renoncé petit à petit à un pouvoir sur leur vie et sur leur environnement.

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Une telle présentation implicite de la question démocratique a l’immense avantage d’ouvrir un champ d’objectifs (la reconquête du pouvoir d’agir) tout en isolant , en naturalisant la question des causes et des origines de cette situation.

Prise comme un élément amorphe de notre contemporanéité,  la question du « NON pouvoir d’agir » des personnes et des groupes peut ainsi s’allier avec des conceptions et des pratiques  sociales bien peu émancipatrices. Il va s’agir d’enjoindre à se mobiliser , une fois de plus ceux que l’on considère déjà comme sous réalisés, trop inactifs, pas assez adaptés.

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Du point de vue des collectivités, cette « vision naturaliste » inspirera des politiques et des mots d’ordre paresseux. On  exhortera en général toutes sortes de gens à la « participation » , sans jamais expliquer en quoi celle ci donnerait ou exprimerait un quelconque pouvoir , ni adresser cette invitation à des personnes prises dans leur condition et leur histoire.

Or, si on se limite à développer du pouvoir d’agir ou de la participation, sans prendre en compte les questions d’origine et de répartition des pouvoirs, la conséquence est que sans même parfois le vouloir, on se borne à renforcer un ordre déjà là: tandis que les « barons » et les « clients « s’emparent des réunions et des postes. Ce sont alors de véritables dictateurs locaux qui prennent le leadership d’associations ou de groupes répondant à ces objectifs généreux.

A partir de mots d’ordre aussi inattaquables, et apparemment progressistes, on aboutit ici ou là à des politiques consternantes qui ont l’avantage pour certaines collectivités ou institutions d’affermir leur pouvoir en le partageant avec ceux qui les soutiennent.

Ces mêmes politiques permettent symétriquement , à des personnes ou groupes peu scrupuleux, d’assigner à leur propre bénéfice des moyens sociaux et publics; tout cela sous couvert de « participation », d’autonomie et de démocratie.

Le pouvoir qu’on laisse est ainsi pris par ceux qui en abusent.

L’erreur provient de cette vision naturelle des choses; on ne va pas vers « l’empowerment »  en laissant du pouvoir, comme on laisse des miettes de pain ou des participations au bénéfice. Si on agit ainsi, on réserve en réalité le pouvoir à ceux qui en abusent et- sous couvert de démocratie – on se met sous la loi des pervers.

Le véritable pouvoir ne se délaisse pas; il ne se délègue pas, … il se conquiert.

Cela implique dans les organisations et les associations à tourner le dos à cette idée que c’est l’opinion générale qui devrait commander en dehors des degrés d’implication et de sensibilisation des personnes.

Il ne peut y avoir de pouvoir , même de décision, qui ne découle d’un travail.

Il n’y a  même rien de plus antidémocratique que de laisser penser le contraire et de supposer que le pouvoir viendrait du nombre, d’une représentation collective, ou d’un droit préalables.

C’est ce que nous apprend la Pédagogies Sociale. C’est le travail et l’expérience qui règlent les relations, qui soutiennent les organisations. C’est le travail qui régule et détermine la question des pouvoirs.

Nos sociétés , nos organisations sont aujourd’hui malades de ce pouvoir qu’on  laisse aux autres, qu’on ne prend pas. Elles sont malades de ce pouvoir qu’on délègue, qu’on n’assume pas.

Elles sont surtout malades de cette image erronée du pouvoir, qui nous viendrait du haut, qui nous tomberait dessus, et qui ne proviendrait pas de notre travail (ou expérience conscientisée) de chaque jour, de la mise en pratique de nos principes, d’un effort de cohérence entre ce que l’on fait, ce que l’on est  et ce que l’on croit.

Le véritable pouvoir n’est ni une matière , une quantité ou substance qu’on pourrait diviser, distribuer ou répartir; il est pouvoir de changer les choses, de transformer la matière et l’environnement …par le travail.

Les groupes et organisations qui s’impliquent en Pédagogie Sociale n’ont que faire de la mise en scène d’une démocratie de pacotille, de pure convenance , qu’on célèbrerait sans jamais la pratiquer; ils doivent aussi se garder du détournement de pouvoir par ceux qui cherchent avant tout leur propre place, et par tous ceux qui préfèrent se servir plutôt que servir.

i« Mettez…vos actes de tous les jours en harmonie avec vos idées : apprenez à vos enfants dans votre famille, à vos élèves en classe, à se gouverner eux-mêmes, à prendre des responsabilités et à s’émanciper ; entraînez-les à s’exprimer totalement, à parler et à écrire, à critiquer et à voir juste ; donnez-leur la joie du travail désiré et voulu. »

C Freinet: « Appel aux éducateurs d’avant-garde »,  L’Educateur prolétarien, 10 mai 1935.

 

Samedi Fête de la citrouille 31-10-2015 et SOIREE CONVIVIALE HALLOWEEN

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Aujourd’hui, c’est  à la fête de la citrouille ; Marie et moi Laura ,sommes allées chercher des enfants du camp de Chilly-Gare.

5 enfant sont venus : trois filles et deux garçons.Alexandru, mon fils et Mohamed un enfant du quartier de Longjumeau. On est arrivé à l’école de la Fontaine à Chilly Mazarin, les enfants se sont bien amusés et aussi ont bien travaillé 100_3173pour préparer la soupe de citrouille. Au moment où nous nous sommes installés, on a commencé à éplucher des légumes pour la soupe, les couper… Les enfants ont aussi vendu des légumes de notre jardin et avec l’argent récolté ils ont pu se faire maquiller pour Halloween et manger de bonnes barbes à papa ! Pendant que la soupe était en train de cuire, les enfants ont joué tous ensemble à des jeux géants en bois. La soupe est maintenant prête et nous commençons la dégustation. Tout le monde a beaucoup apprécié la soupe de citrouille et ont même demandé la recette !100_3176

C’est maintenant l’heure de partir, nous ramenons les enfants chez eux au camp de Chilly Mais quand ceux ci sont revenus , d’autres enfants ont voulu venir partager la soirée conviviale d’Halloween avec les Robinsons.

Et oui une fête de la citrouille… laisse place à une autre …Six enfants sont alors repartis à la soirée conviviale pour la première fois, il se sont beaucoup amusé et nous ont remercié.

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Samedi : Atelier de la Villa Saint-Martin et  préparation Soirée d’Halloween

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Que de monde ce samedi à la villa Saint-Martin ! Attirés par la nouvelle de la soirée conviviale, les enfants (ainsi que leurs parents), étaient nombreux à nous attendre en ce début d’après-midi. Alors qu’un petit groupe se constitue pour préparer les décorations de la fête à venir, les enfants se répartissent entre les différents atelier. Confection de déguisement d’Halloween, jeu sur les tapis, cuisine pour la soirée et jeu collectif sont au programme.

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Au menu ce soir, tarte à la citrouille et beignets de courgettes. Pendant que certains s’attellent à la fastidieuse tache d’éplucher les courges, d’autres sont déjà en train concocter la préparation pour les beignet. Le plus compliqué sera finalement de faire la cuire les tartes et les beignets, la puissance de feu de gazinière étant quelque peu limité. Heureusement Laura et Marie arrivent en renfort avec de la grosse artillerie, un trépied a gaz qui permet d’accélérer la cadence de cuisson.

Un peu plus loin, avec Iasmina, on s’attelle à préparer des lampions pour la soirée. On commence par creuser des clémentine pour y mettre des bougies, puis on passe au citrouille adroitement taillé par les plus grand pour un effet terrifiant !

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19h, la musique résonne dans le quartier, et les familles accourent pour déguster les mets cuisinés pendant l’atelier. Dans une ambiance chaleureuse malgré le temps qui fraîchi, on discute, on prend des nouvelles des uns et des autres. C’est seulement après la distribution de bonbons que chacun retournera a ses occupations, le ventre lourd, les dents cariés, mais l’esprit léger !SAM_7199

Vendredi: sortie de métier pour la glorieuse tapisserie de la Cinquième saison 

On vous a décrit semaine après semaine, son état d’avancement. C’est cette tapisserie qui ne progressait que d’un centimètre par heure de travail pour trois personnes.

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C’est la Cinquième saison, la tapisserie imaginée et dessinée  par les enfants de Robinson,  tissée par les petits et grands Robinsons et les amis de la MJC et de l’atelier de Tapisserie.

D’abord cette tapisserie est une performance:

Temps de réalisation : approximativement 500 H           

Durée de réalisation : 9 mois

Longueur totale de laine : 768 mètres

Longueur totale de fils de trame  : 1 152 mètres

Ensuite cette tapisserie est un outil d’éducation à l’environnement

La Tapisserie de la Cinquième saison a été pensée et voulue comme un support de débat et de réflexion pour aborder , à l’occasion de la COP 21, tous les changements de climat en cours.

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Maintenant, la tapisserie va voyager et va faire son « métier »; d’expositions, en réunions; de réunions, en débat elle sera support pour LE CHANGEMENT .

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Les enfants l’avaient dit au début du projet, c’est de plus en plus d’actualité dans l’environnement, la culture, le social, l’éducation… Le climat change CHANGEONS TOUT.

Alors ce vendredi soir c’était la fête: on a décroché la tapisserie de son grand métier

Les uns après les autres, nous l’avons coupée et séparée de la trame

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Et puis, nous avons partagé un petit buffet et fait la fête pour elle.

FullSizeRenderVendredi : La Rocade

Aujourd’hui nous allons à la Rocade avec Laura (permanente), Sana (service civique), Marie et Camille (stagiaire éducatrice) et Tito (bénévole).100_3136

Au programme: Cuisine de beignets avec zestes de citron avec Laura, Petite enfance avec Marie, Peinture avec Tito, masques et chapeaux d’Halloween avec Camille et jeux collectifs avec Sana.100_3142

Beaucoup d’ados étaient avec Sana pour jouer à la boxe et au freezby. On se dépense énormément !

Plusieurs enfants s’approchent de la cuisine. C’est super drôle de malaxer la pâte avec ses mains! Et puis après on peut faire des formes rigolotes avec des emporte-pièces.

Avec Marie on s’amuse avec la dinette.100_3158

Tito et Camille étaient débordés avec les masques et les chapeaux. En plus avec le vent, tous les dessins se sont envolés plusieurs fois. Du coup il y a de petites décorations sur les peintures: les graviers se sont collés dessus!

On a passé un super après-midi!100_3159

Merci a tous! À la semaine prochaine 😉

 Vendredi Jardin

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Encore une fois on se retrouve avec nos chers amis (es), pour une nouvelle séance de jardinage et puis c’est l’occasion de se retrouver et de se redécouvrir au jardin, dans la nature. Dehors il fait beau, le soleil est à l’horizon et nous on se prépare de commencer le travail au jardin c’est-à-dire rentré sur les parcelles et enlever les ronces, les mauvaises herbes pour préparer le terrain pour l’année à venir.SAM_7184
Une belle journée avec plein d’espoir dans nos regards , dans le regard de chacun pour un année de mieux en mieux riche et plein en émotions, en travail , énergie et envie de rester avec le groupe dans le cœur des Robinson !
L’heure du goûter casse le moment charge en émotions, et c’est le tour de la rigolade et du bonne humeur de prendre la place !SAM_7183
A plus !

Jeudi : Skate park

Aujourd’hui, nous allons au skate park avec Jasmina (permanente), Sana (service civique) et Camille (stagiaire éducatrice). Jeudi dernier, il n’y avait pas grand monde. Du coup nous prévoyons quatre activités différentes. La petite enfance, des masques et des origamis et des jeux collectifs.DSCN1801

Au final, vingt enfants étaient présents…DSCN1820

Ca fait un sacré groupe pour faire des chapeau de socière et des petits déguisements pour Halloween. Camille ne sait plus du tout où donner de la tête! Tout le monde lui demande de l’aider en même temps! Du coup Iasmina est venue l’aider! OUF! Ainsi, chacun a pu prendre son chapeau ou son origami pour rentrer à la maison.DSCN1828

Et pour ceux qui veulent continuer, on continue demain sur la Rocade, et samedi pour la fête, à la Villa Saint Martin.

De son coté, Sana joue avec les enfants qui sont sur la petite enfance. C’est à celui qui fera la plus grande tour en Kappla! Aussi, quelques jeux sont organisés pour vaincre le froid. Ca fait du bien de se réchauffer!DSCN1822

Et pour aider, un chocolat bien chaud au gouter!! Miam Miam !

Merci pour cet après-midi!

A demain!

Jeudi: CHILLY GARE

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Aujourd’hui, Laura, Sebastian, Yann et moi (Marie) sommes partis au bidonville de Chilly Gare, les enfants, comme à leur habitude nous attendaient.100_3101

Nous commençons par faire un cercle tous ensemble, ce qui ritualise l’activité. Au lieu de faire la ronde des prénoms, chacun doit donner un nom de fruit, puis d’animaux, puis de voiture !!! On s’amuse beaucoup, les enfants s’y connaissent vraiment bien !100_3110

Nous avons prévu de faire des coloriages autour de la nature, la jungle, les fleurs afin de réaliser un collage final qui nous servira pour l’exposition Les Autres Climats. Les enfants ont pris beaucoup de plaisir à faire de la peinture et de l’aquarelle. Pendant ce temps, les plus grands ont lancés eux même un jeu de dés, certains sont très forts ! Yann et Sebastian sont de la partie !

Le temps passe vite et les enfants n’ont pas toujours eu le temps de terminer leurs dessins.

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Le temps du goûter est un moment calme, les grands nous servent le chocolat chaud et les beignets aux pommes. Ils nous aident à ranger, chaises, tables, sacs, puis certains nous accompagnent jusqu’au DAEV. Beaucoup d’au revoir, de câlins et de bisous. Ils ont déjà hâte de nous revoir la semaine prochaine.100_3131

 

Jeudi : Jardin

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On se prépare pour une nouvelle journée dans la compagnie des adultes du groupe d’adultes du jardin et sous cet journée bien froid nous essayions de la chauffé un peu en faisant un grand feu au jardin avec les branches des arbres qui sont tombées et puis du bois qu’on a retrouvé plus mouillé que sèche, et tout vas super bien !
Après avoir allumé tous le feu on rapproche les chaises et la table pour se réchauffer et discuter un peu aussi de notre sortie au Cirque Grusse et du déroulement de la journée d’aujourd’hui.SAM_7172
Tout le monde est bien réchauffé, on est tous au tachetés et bah….c’est le temps de passer à l’action sous la serre la pour la nettoyer et virer les encombrants.
En fin de journée nous commençons notre goûter a la chaleur du feu de bois et on en profite d’un chaud verre de chocolat !
AU REVOIR !

 

Mercredi: Atelier Balloche/Grosjean/Wissous

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Aujourd’hui, Laura, Ana et moi (Marie) partons pour le bidonville de Balloche afin de voir les enfants et les familles menacés d’expulsion aujourd’hui même par un arrêté municipal. Inquiets de la situation, nous parlons avec les familles pour savoir ce qu’il en est. Visiblement, ils ont deux jours pour quitter le camp. Les enfants paraissent touchés et inquiets, mais ils nous suivent malgré tout pour les activités. Nous sommes royalement accueillis puisqu’une baraque a été construite pour un baptême dernièrement, nous avons la chance de profiter de cet espace ! Nous proposons la pâte à sel, les jeux de construction, jeux collectifs et un relais. Les enfants sont très excités, peut-être ont-ils besoin d’extérioriser ? La pâte à sel leur plaît beaucoup, ils laissent libre cours à leur imagination (bonhomme, animaux, nourriture, fleurs…). Les enfants trouvent vite avec cette pâte un moyen de jouer entre eux et la lance en guise de balle.100_3056100_3062

Les jeux de construction comme les Kapla sont toujours un succès et permettent aux enfants de se lancer des défis.

Au moment du goûter, les bons beignets confectionnés hier sont un véritable succès et sont vite engloutis ! Le temps de parole est un moment de confidence pour chacun, d’exprimer leurs peurs (de l’expulsion, des policiers, de ne plus nous voir), certains nous disent qu’ils repartiront en Roumanie, d’autres font déjà leurs valises.100_3090

Nous partons rapidement visiter le bidonville de Grosjean, juste à côté, afin de prendre des nouvelles concernant l’expulsion. Ils sont eux même touchés par celle ci. Nous allons continuer notre travail avec les enfants malgré tout, et attendons plus de nouvelles concernant l’évolution de la situation.

Mercedi : Jardin de Saulx

Nous sommes prêts pour une nouvelle séance de jardinage avec les enfants mais aussi les adultes nous ont accompagnée car le jardin c’est un lieu de convivialité et un lieu de retrouvaille avec la nature.DSCN1785

Quand on arrive au terrain nous tardons un peu pour faire une petite visite du jardin pour voir quelles sont les tâches de cet après midi, car en tout les cas ils ne sont pas nombreuses et durs non plus.DSCN1786

Les petits commencent à faire un peu de nettoyage dans le terrain des framboises et puis une petite cueillette car cependant les autres ont enlève les plants morts sous la serre et le mettre en compost, mais aussi ils ont réussi a remettre la serre en état.DSCN1790

Puis a la fin un bon goûter bien mérité nous en avons part tous ensemble!DSCN1795

A plus !