Accuser les victimes

Accusez les victimes, il en restera bien quelque chose… C’est ainsi que nous vivons une période où il est courant que ceux qui sont victimes d’injustice ou de discrimination soient symétriquement accusés d’en être les auteurs. C’est une identification de l’agressé en agresseur, qui possède une double vertu; ainsi on peut nier une réalité pourtant […]

Accusez les victimes, il en restera bien quelque chose… C’est ainsi que nous vivons une période où il est courant que ceux qui sont victimes d’injustice ou de discrimination soient symétriquement accusés d’en être les auteurs.

C’est une identification de l’agressé en agresseur, qui possède une double vertu; ainsi on peut nier une réalité pourtant inacceptable, et on peut du même coup justifier la prolongation des dénis et injustices, en les présentant comme des conséquences et non comme des causes.

Pour celà on taiera bien entendu toute référence à une histoire, à un passé, à un vécu. On enferme la situation dans un présent immuable et théorique destiné à mettre à égalité ceux qui ne le sont jamais.

Et c’est ainsi que  ceux qui sont relégués dans des quartiers dévalorisés sont accusés de communautarisme (comme s’ils s’y complaisaient, comme s’ils les avaient bâtis), d’immobilisme  (alors que tous les moyens de circuler leur sont déniés faute d’équipements ou de richesses) .

Et c’est également ainsi s que ceux qui ont toujours eu à souffrir de racisme, de xénophobie, de discriminations, par un tour de passe passe doivent sans arrêt se justifier de ne pas être eux mêmes… racistes.

Arrêtons nous là? Non, il faudrait citer encore les pauvres , soupçonnés d’être riches malgré tout de prestations indues; ou les chômeurs et précaires, exclus de l’emploi  en tout genre soupçonnés de fuir l’activité… Et ceux qui sont mal portants de vouloir trop se soigner et ceux qui sont exclus du droit au travail, aux prestations sociales du fait de leur nationalité… de vouloir profiter d’un système de protection sociale dont ils sont pour la plus grande part, exclus…

Quand on en fait le total, l’effet est sidérant. Cette logique est bel et bien partout à l’oeuvre, comme une “parade”, un outil de propagande, une source inépuisable de profits politiques…

Les associations ne sont bien entendu  pas en reste, surtout quand elles sont trop visiblement au contact ou au service des premiers.  A elles aussi on leur reproche souvent ce qu’on leur refuse par ailleurs. Plus les crédits et subventions sont faibles, plus elles sont difficiles et compliquées à percevoir, et plus on demandera des comptes.

Et c’est ainsi qu’à notre association on refuse toujours un local dédié à nos  nombreuses et permanentes activités,  alors qu’il en existe de disponibles, de vides , que certaines associations sont particulièrement dotées de ce côté là…  tout en nous reprochant “notre égoïsme”: comment? Nous voudrions un local pour nous? (c’est à dire tous les individus et les groupes qu’on laisse dehors)

On voit aussi des centres sociaux accueillir des soirées payantes d’associations tout en refusant d’accueillir celles qui sont gratuites et ouvertes à tous et organisées par la nôtre.

A ceux qui finissent par s’interroger sur autant de difficultés, on a juste envie de dire: regardez avec qui nous travaillons, regardez ceux qui sont avec nous. Publics prioritaires… que l’on nous prie de ne pas rendre trop visibles.

On dit souvent que plus un “tour de magie”, est “gros” et mieux il passerait; en tout cas jusqu’au jour où le “truc” » est découvert et ce jour là… plus rien ne passe. C’est le crépuscule des magiciens.

Toute “magie”, toute prestidigitation finit ainsi par perdre son prestige. ce qui reste, ce qui va rester, ce sont les gens, ce sont les enfants, ce sont les relations vécues, le travail effectué… malgré TOUT.

Dimanche entre jardin et festival Jeunes Pousses à Saulx
Malgré un vent venu du nord, nous étions nombreux aujourd’hui en route pour le terrain : Awa, une de nos mamans du jeudi, son mari et ses enfants, des ados, des enfants, nos fidèles du jardin, Patrice et Jean-Jacques et “nos 5 instits Freinet” de Toulouse. Nous avons bien arrosé sous la serre, éclairci et repiqué quelques salades mais saisis par le froid et les bourrasques de vent, nous nous sommes tous bientôt retrouvés autour du feu. Après la chaleur de ces derniers temps personne n’avait prévu de venir avec son bonnet, ses gants et ses grosses chaussettes ! Du coup, nous avons écourté notre temps au jardin, dit au revoir à nos invités, qui s’en retournaient à la ville rose, et avons filé aux Jeunes Pousses.
Après un spectacle des Muchmuches à l’abri sous le chapiteau, nous sommes allés voir “notre caravane”. Enfin, les enfants ont déambulé entre les jeux en bois, les vieilles valises remplies de déguisements, les palettes de maquillages, les hamacs et les beignets de Patrice, suivis des adultes enchantés, eux aussi du décors et de l’animation du lieu !

Samedi

A la Villa Saint Martin

 Le magasin gratuit géré par quatre référents, aidés par quelques mamans à fait plaisir à beaucoup d’enfants ! Pendant ce temps sur les tapis les petits jouent ou dessinent tandis que près des jeux d’autres rigolent autour d’une partie de palets bretons !

 

 

 

 

 

En plus de ça, “des enseignants Freinet du Sud” étaient parmi nous ! Un peu de jardinage  et pour finir un gouter bien sucré !

Au festival Jeunes Pousses de Saulx les Chartreux

Le festival des Arts et du théâtre de rue de notre partenaire Animakt en est à sa huitième édition, et on y était, nous les Robinsons ! Un groupe du quartier et un groupe de roms de Wissous s’y sont retrouvés pour voir le spectacle du Petit Monsieur et sa tente Quetchua, pour se déguiser, se maquiller, hurler de rire dans les hamacs suspendus, admirer les œuvres d’art parmi la nature.

 

Et le clou du spectacle : redécouvir notre caravane dans l’herbe, entourée de belles et grandes photos de notre projet !

 

 

 

      

A l’intérieur, sur des coussins, on a pu voir ou revoir 4 magnifiques vidéos du quartier et du camp de Massy. On s’est régalé, et nos invités, instits Freinet de Toulouse aussi !

 

 

 

 

 

Vendredi

Au jardin de Chilly

C’est sous quelques averses que nous arrivons au terrain. Ensuite le soleil est de la partie. Nous commençons par enlever quelques pissenlits ça et là puis nous semons des carottes. Nous taillons les framboisiers et un rosier qui en avait bien besoin. Nous parlons de différentes techniques de plantations et semis avec les jardiniers municipaux qui sont présents cet après-midi au potager. Ils nous donnent même des semences d’oignons.

A la rocade : 

Entre la pluie et le beau temps,  les enfants arrivent et sont comme toujours, contents d’être là.

Pas beaucoup de petite enfance aujourd’hui  mais le uno/Mikado et les dessins ont été mis à dur épreuve. Lors du Gouter, un arrivage massif enfants est arrivé après deux tentatives d’appels et tout c’est bien évidemment très bien passé. En plus de ca, il y a eu une surprise de la part de Yuna pour son départ = des bonbons et des gâteaux bretons ! la grande classe

Jeudi

Wissou :

Les enfants débordaient d’énergie, ils étaient particulièrement agités ! Néanmoins l’atelier fut agréable, beaucoup d’entre eux se sont fait maquiller pendant que d’autres se défoulaient avec la corde. Nous avons terminés autour du gouter : Yuna avait apporté des bonbons pour fêter son départ.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Atelier couture à la Villa Saint Martin :

Aujourd’hui, nous arrivons à prendre de l’électricité à l’aide d’une rallonge chez une maman  habitante ! Génial !  Deux mamans peuvent donc expérimenter la machine sous un beau soleil et à l’abri du vent autour d’un thé et de petits gâteaux bretons !

 

 

 

 

 

 

 

 

Skate parc :

Entre ateliers bijoux et ateliers tricots, les mamans touchent un peu à tout pendant que les enfants s’exercent au Memory et font un tournoi de puissance 4. Comme d’habitude, on finit l’atelier par un goûter avec, en prime, des gâteaux breton et des bonbons pour le départ de Yuna. C’est Fatoumatah qui a seulement 3 ans qui est nommé responsable du goûter !

 

 

 

 

 

 

Au jardin de Saulx

De belles éclaircies nous accueillent au terrain. Plusieurs activités sont au programme mais le désherbage prend une place importante. Nous continuons la chasse aux orties munies de gants et de bêche. Nous mettons de côté quelques feuilles d’orties pour se préparer des soupes.

 

 

 

 

 

 

 

Mercredi

A la ludothèque

A Moulin Galant

Bertille, qui veut faire de la peinture et peut-être de la vidéo avec les rroms, est venue faire la connaissance des enfants de Moulin galant. Nous avons fait des dessins à la craie grasse et joué aux dominos de l’alphabet. Le soleil jouait à cache-cache et un gros nuage nous a même arrosé de quelques gouttes de pluie. Qu’à cela ne tienne, nous avons sauté à la corde et appris les prénoms de nouveaux enfants sur le camp.

A la ludothèque

Pour ce mettre en forme, rien de mieux qu’un baby foot « aimant » puis les filles se mettent à pouponner pendant qu’une partie de « p’tits chevaux » commence tranquillement . Quelques allers-retours au cyber espace et à la bibliothèque … 16 h 15, c’est l’heure de goûter, nous allons au parc où les filles fabriquent des élixirs floraux afin de les offrir à l’association et à Yuna pour son départ.

Au jardin de Saulx :

C’est avec un petit groupe que nous nous rendons au terrain de l’équerre cet après-midi. Les premiers légumes de l’année sont récoltés : ce sont des radis que nous partagerons en fin d’atelier. Les enfants s’exercent à la technique de l’éclaircissage et du repiquage, qui consiste à retirer de terre des jeunes plants de légumes puis à les replanter (repiquer).

 Des mauvaises nouvelles pour nous tous et pour nos amis de TRACES/Belleville

 Nous lions depuis des années des liens d’amitié et d’échanges avec l’association TRACES.  Ainsi  différents groupes d’enfants des Robinsons, sont venus régulièrement – tant  que c’était possible- à des séances d’ateliers à la Forge, à  Belleville.

Sophie et Guillaume, artistes et fondateurs de  TRACES, ont participé à des chantiers et même à la reprise de nos ateliers de rue  au quartier sud.

Ensemble nous avons été des membres  fondateurs du Chantier de Pédagogie sociale et TRACES a nourri  particulièrement la réflexion collective à partir de l’art , du concept de  “sculpture sociale”. 

 Enfin , depuis le début de nos aventures, nous  partageons les mêmes conditions, la même précarité des financements, les mêmes  incertitudes, les mêmes prises de risques.  

C’est dire comme  nous sommes touchés par le dernier coup qui vient d’être porté à cette  association par la DAC, en rejetant leur candidature pour … poursuivre  l’expérience qu’ils aveint eux mêmes créé… 

Nous  souhaitons donc manifester notre colère face à cette décision ; il est important de faire entendre un avis, une  voix, qui peut, comme la nôtre, s’appuyer sur une expérience  comparable. 

 

 


 

 

“S’offrir quand tout se vend” (Miss.Tic)

Il y a quelques dizaines années encore, Bourdieu affirmait que ce n’était plus le sexe , mais l’affectif qui était devenu “pornographique”, ou l’objet d’un réel “tabou” dans notre société. Oser s’attacher, oser en parler semble en effet, être une chose devenue terriblement périlleuse ou difficile. Les travailleurs sociaux eux mêmes, dont le travail est […]

Il y a quelques dizaines années encore, Bourdieu affirmait que ce n’était plus le sexe , mais l’affectif qui était devenu “pornographique”, ou l’objet d’un réel “tabou” dans notre société.

Oser s’attacher, oser en parler semble en effet, être une chose devenue terriblement périlleuse ou difficile. Les travailleurs sociaux eux mêmes, dont le travail est pourtant la relation ont souvent le plus grand mal à s’exprimer sur ce sujet qu’ils ressentent comme “risqué”, “glissant”, interdit.

On peut pourtant, plus légitimement encore s’interroger sur ce qu’il advient des “attachements ” inassumés, refoulés, niés et des dégâts qu’ils infligent sur les capacités humaines les plus fondamentales. L’incapacité de réagir, de s’indigner, ce que l’on appelle “la soumission à l’autorité”, l’absence d’esprit critique mise en lumière par l’expérience du “jeu de la mort” qui s’est déroulé en 2010… apparaît bien en lien avec l’analphabétisme émotionnel, l’absence de toute éducation affective ou groupale.

Symétriquement  , nous pourrions nous demander si aujourd’hui le véritable Tabou moderne ne recouvrirait pas la question du “Social”. Faire du social semble ainsi être devenu bien plus suspect que “faire des affaires” ou faire “de la politique (politicienne)”. Un soupçon d’illégitimité recouvre ainsi l’initiative sociale et ceux qui s’y lancent s’exposent inévitablement à bien des alléas.

Le social, ainsi refoulé,  est toujours en danger d’être renvoyé ou réduit du côté de l’humanitaire ou du sécuritaire. Ce qui fait tout son sens, à savoir son éventuel pouvoir de transformation individuelle, ou groupale … semble devenu obscène, et à dissimuler à tout prix.

A Robinson, nous produisons des patates, des rires et du changement. C’est comme cela; c’est tous les jours, qu’il vente ou fasse soleil. C’est un travail, c’est une pratique, c’est du partage.

C’est de l’affectif, c’est de l’engagement, c’est du social et quand on commence,  on n’oublie plus.

C’est tellement vrai que ceux qui sont passés par nos classes, nos écoles, nos chantiers, nos assos , nos ateliers… recréent, reproduisent et essaiment.

Autour de nous les ateliers, les initiatives sociales se multiplient: Chilly, Saint Etienne, Paris, Die, etc. Réaction en chaîne.

 Lundi, à Buno

Ce lundi férié à Buno, notre “neuf” de Pâques, c’était Journée Plantation. Nous nous sommes tous retrouvés: volontaires de Lire C Partir, de Moulin Galant, des groupes de parents de Chilly, d’Intermèdes bien sûr pour une nouvelle “journée plantation”.

A plus de 30, en une “journée éclair”, nous avons retourné un second terrain et aussi vite, l’avons ensemencé.

Le repas préparé en partie sur place,  était mémorable, en grande table, ambiance “château”. Une journée de plus à travailler ensemble de tous horizons, tous âges, et tant d’autres encore. Une journée de plus à s’installer à Buno…

   Samedi au Chantier de Pédagogie Sociale

Samedi, le chantier de Pédagogie sociale s’est réuni à l’EFPP. Nous avons partagé nos événements petits et grands, échangé sur les évolutions de nos projets, de nos actions; les nôtres, également.

Nous nous sommes autoformés entre nous, comme à l’accoutumée.  Andrea a commencé à nous parler et nous raconter Freire (ce sera à poursuivre). Nous avons réfléchi sur le premier programme de formation  ”Pédagogie sociale” à Buno, lors de la session de deux jours qui se déroulera en Aout.  Sur l’intitulé “Pédagogie sociale, dans la classe, Pédagogie Freinet dans la rue?”, cette première action de formation, avec l’ICEM, le Chantier et Intermèdes Robinson sera “expérimentale”. Après cela , vers quoi irons nous? Cycles de formations? Et pourquoi pas nos propres diplômes?

Et, puis à Longjumeau, ça continue… Avec :

Samedi à la villa St Martin

Cet après-midi, avec moins de chaleur, on goûte des petits gâteaux que l’on a fait dans l’atelier cuisine. Sur les tapis, on dessine des personnages et paysages imaginaires. En fin d’atelier, le conseil de quartier offre la richesse de notre parole .

Vendredi à la rocade

 

 

 

 

 

 

Avec un bon petit soleil est un léger vent frais, Yuna accompagne Sylvie, une maman, à organiser une partie de pétanque avec d’autres maman mais aussi Patrice et Franck. Les tapis sont prêt à accueillir les enfants. Pas beaucoup d’enfants aujourd’hui, le goûter se déroule sans soucis.

Jeudi

Au jardin de Saulx

Temps gris et vent frais au terrain de l’équerre cet après-midi. Les orties n’ont qu’à bien se tenir, la chasse est commencée. De longues racines/lianes sont arrachées. Certaines feuilles sont récupérées pour en faire de la soupe ! Jean-Jacques nous à ramené des Topinambours. Nous les plantons directement dans le terrain. Un peu d’arrosage et de désherbage par ci par là et la journée est déjà terminée.

 

 

 

 

 

Plus à Massy, à Wissou  

 

 

 

 

 

 

Passage devant le camp de Massy dans l’espoir d’y voir encore quelques familles mais malheureusement entre trois camion de CRS nous avons pu voir que plus rien ne s’y trouvait. Direction camp de Wissous. Arrivés sur les lieux, environ 10 familles s’y trouvent. Beaucoup de visages familiers.  L’ambiance est cependant assez tendue avec des enfants agités et l’arrivée concomitante de la police. Les ateliers tapis se déroulent dans l’agitation mais plutôt bien.

 

 

 

 

 

 

 

Quartier: Atelier couture 

14h, les mamans arrivent dans la joie et la bonne humeur. Beaucoup de monde , l’ambiance est donc à son comble.  La démonstration et l’apprentissage(petit tablier) commence rapidement . Nous finissons une demie heure avant l’atelier au skate parc en discutant des projets à venir pour l’atelier couture devenu officiel depuis cet après midi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au skate park 

Malgré le froid et le vent, l’atelier s’est quand même bien déroulé avec le renouvellement de l’atelier tricot, animé par une maman. Nous avons tenté la sortie de notre pancarte mobile d’information pour informer des sorties, ateliers adultes (tricot, pétanque…)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mercredi

Au jardin de Saulx 

Un bon petit groupe aujourd’hui au jardin où certains font des semis d’aubergines et de courgettes dans des petites barquettes et des semis d’haricots et de blette en pleine terre pendant qu’Hager et Zohra éclaircissent les radis et les salades.  On arrose aussi un peu les plants dans la serre qui n’a pas bénéficié de l’orage d’hier soir avant de prendre un bon goûter avec du vrai thé à la menthe préparé par Zohra venue avec ses deux petites filles.

 

 

 

 

 

 

KroniKs des Robinsons de DIE

 

Et oui, vous le saviez peut être: Mélody et Robin sont allés vivre à DIE (Drôme); même que là bas est né leur petit “Lou”.

 

Nos amis se sont également mis à promouvoir… les ateliers de rue. Et donc l’association INTERMEDES Robinson est heureuse de présenter ici , la PREMIERE KRONIK DES ROBINSONS DE DIE

 

Samedi 30 mars 2012,  mon premier atelier de rue accompagné de mon enfant, Lou âgé de 2 mois à Die dans la Drôme.
Pour vous décrire le décor : quelques barres d’immeubles d’ Hlm  coincées entre l’Intermarché et le Lidl où vivent une majorité de familles issue de milieu populaire à la périphérie de cette petite ville de Provence.

 

J’ai rendez vous à 14h30 avec l’autre personne qui anime l’atelier mais je viens avant pour appréhender les lieux. Et j’entends des voix d’enfants s’écrier “C’est quand qu’elle arrive Marianne” . Le message est clair ils nous attendent depuis un moment.
IL fait beau, nous commençons à nous installer sur les nattes et à disposer le matériel afin de confectionner des monstres en tissus.  Deux enfants de 5 ans créent des monstres cyclopes.

 

Pour deux petites filles pousser ma vieille poussette est une activité en soi. Des femmes s’approchent pour voir mon enfant ; le lien se crée.
Une dizaine d’enfants sont présents pour l’atelier. Aux fenêtres quelques têtes apparaîsent, intriguées par ce bruissement inhabituel.  Nous prenons le goûter et nous nous disons au revoir et à la semaine prochaine avec la certitude de passer un agréable moment la prochaine fois.


La réalité frappe de l’extérieur (Kant)

Il faudra bien REQUALIFIER le social car il n’y a pas d’autre issue, si on veut que la vie et la Ville restent possibles. Aujourd’hui certains discours continuent de tourner en creux et en boucle qui se proposent tour à tour de “moderniser”, de “requalifier les parents”, recentrer pour la millième l’école sur les fondamentaux, […]


Il faudra bien REQUALIFIER le social car il n’y a pas d’autre issue, si on veut que la vie et la Ville restent possibles.

Aujourd’hui certains discours continuent de tourner en creux et en boucle qui se proposent tour à tour de “moderniser”, de “requalifier les parents”, recentrer pour la millième l’école sur les fondamentaux, d’adapter les inadaptés, de rendre employable les sans emplois, de vider et de sécuriser les espaces publics…

Des professionnels croient parfois sincèrement que la réalité devrait se conformer aux cadres qu’ils imaginent être celui de leurs métiers ou institutions.

Certains espèrent même encore de mesures sans cesse plus autoritaires, violentes censées “rendre possible leur travail”, mais  … qui ne font pourtant qu’augmenter les problèmes.

On s’imagine toujours que les publics qui ne trouvent plus de place, plus de réponses dans le institutions, n’attendraient qu’un médiateur, ou un censeur.

Nous explorons au contraire une autre voie; le social est possible, il est là tout proche. Il suffit de sortir, “il suffit d’aller vers”, il suffit de construire et de produire avec tous ceux.. sur qui on parle, mais avec qui on ne parle plus.

C’est ce que vérifie par exemple Yuna, stagiaire dans l’association, quand elle crée tour à tour (et en partant des gens) , en deux trois semaines, de nouveaux  ateliers spontanés et partagés de tricot, couture… pétanque et palet breton!

Aujourd’hui réaliser un tel travail, qui permet de créer de la communauté et du lien est un enjeu fondamental, que l’on prenne les problèmes sociaux du point de vue de l’école, de la parentalité ou de la simple prévention. C’est la base, la nécessité.

Le travail social communautaire permet de refonder le travail social en lui redonnant son espace, en refusant son enfermement, sa fragmentation, sa “taylorisation”.

Mais comment le soutenir? Comment le pérenniser?

A Intermèdes Robinson nous sommes très inquiets sur les possibilité d’une action comme la nôtre de tout simplement continuer à exister… demain.

Comment continuer à solliciter des financements précaires de plus en plus faibles à mesure qu’ils deviennent aussi et en même temps de plus en plus ‘tracassiers” et “bureaucratiques”?

La limite du tolérable est ici en effet atteinte quaond on vous demande 5 exemplaires de “36″ documents tous originaux , mais identiques (on les comparera case à case) ; quand on vous demande 10 fois mais dans des tableaux différents les mêmes données; quand on vous demande l’année d’après de rendre compte d’un budget à partir d’un autre modèle budgétaire que celui sur lequel vous aviez sollicité; quand on vous demande de remplir informatiquement des tableaux non modifiables, formatés, non enregistrables… alors que vous travaillez à plusieurs?

Tout est fait pour que par défaut, le projet soit rejeté, sans réponse, négligé, renvoyé.

C’est tout le mouvement de création qui va du Bas vers le Haut qui ets aujourd’hui encore pénalisé.

Comment une association comme la nôtre, peut elle affirmer une identité globale, une unité d’action, quand dans la réalité celle ci est évidente, mais que cette unité ne rentre pas dans une certaine vision fragmentée ou cloisonnée, institutionnelle?

Nous entamons en ce moment un tour de rencontres des partenaires, institutions et collectivités. Nous mettons en partage et proposons des outils de grande créativité: “Crèche très sociale”, “Relais parentaux”, “Ateliers de rue”, “Université populaire de proximité”, “Cafés éducatifs”, ateliers de coproduction.

Il y a peu de temps encore, A Badiou demandait “que peut la pauvre réalité face aux représentations”?

Il semble que les choses changent , la réalité ne peut plus être contenue. Elle est têtue; elle “frappe de l’extérieur”. Il faudra bien y venir. Le plus tôt serait le mieux.

Notre réalité en ce moment, à l’association, c’ets le nombre étonnant de soutiens et d’appuis que nous recevons, c’est la mobilisation des parents, des enfants, mais aussi des bénévoles.

Vendredi, samedi, dimanche…, ça recommence

Et notre réalité du week end, c’est la succession des événements et “moments phares” que les enfants affectionnent particulièrement. Alors comme d’habitude, en rétro action:

Dimanche, notre “bio” dimanche

Soleil, soleil et encore soleil. Une nouvelle famille vient passer le dimanche au terrain, les ados de l’asso se mobilisent, les enfants s’organisent  et nous recevons des visites d’amis. Mais cela n’arrête nullement notre travail car nous détestons être distraits.

Parcelles retournées, pommes de terre plantées, fraisiers déplacés, serre arrosée tandis que les ados défrichent l’autre terrain, celui “des abeillles”, au point qu’ils en cassent les outils.


Bien sûr il y a aussi les jeux, le pique nique,  et toujours le soleil. Et puis , nous allons tous envahir nos amis d’Animakt … pour un “Beau dimanche”.

 Nos SamediS

Le samedi du Carnaval. Et oui, nous sommes de nouveau mobilisés pour le Carnaval de nos voisins de Saulx.

C’est toute une troupe de Robinsons qui envahissent Saulx; vêtus de rouge et de blanc selon leur groupe “d’appartenance”, les Robinsons composent la Batukada pour laquelle ils s’entraînent depuis des mois et patrouillent sur les routes de Saulx.

   Au moment final de regroupement dans le parc, à notre tous nos deux troupes donnent présentation de leur travail. La Batukada cette année changeait de style et jouait avec les rythmes.


Nous arrivons nombreux cet après-midi. Avec ce temps frais le défilé du carnaval nous réchauffe. Au groupe de Batucada s’ajoute des enfants qui sont présents pour la capoeïra. C’est au total un groupe d’une vingtaine de personnes adultes, ados et enfants qui défilent dans les rues de Saulx-les-Chartreux. Avec pour final, une représentation commune batucada et capoeira. Nous dégustons les beignets que nous à cuisiné Patrice et terminons la journée par un goûter à la Barakt d’animakt.

Pour finir cette belle après midi, un  goûter à Animakt …

Et en attendant… à la Villa Saint Martin

Cet après-midi avec moins de chaleur, on n’est pas nombreux car les enfants participent au Carnaval  de Saux-Charteux où ils jouent de la batucada et font de la capuera. Mais on réalise quand même des bons crumbles à l’atelier cuisine, deux chocolats, banane et un à la pomme !  Et d’autres essayent de viser avec précision une planche en bois avec des palets… c’est le palets breton, un jeu typique ! (importé par Yuna)

Vendredi

Au jardin de Chilly

C’est en petit comité que nous nous rendons au terrain de Chilly. De nombreuses visites en cet après-midi. Tout d’abord Anne Laure Jeffrard de la mairie et une artiste d’une compagnie artistique viennent nous présenter le projet de la future exposition sur le thème du jardin qui aura lieu au parc du château. Ensuite, nous recevons Samuel Girard éducateur spécialisé du centre soleil situé à côté du jardin. Il est venu avec un de ses groupes avec en prévision des actions sur le jardin en collaboration.

Atelier de rue à la rocade

Cette après-midi, on se croirait encore en été à la Rocade, le soleil tape ! On se met donc à l’ombre afin que les tous petits puissent s’installer aussi sur les tapis. Tout autour, assis dans l’herbe, de nombreuses mamans discutent pendant que certaines, un peu plus loin, jouent à la pétanque, tournoi animé par Sylvie qui compte et affiche les points !

A la Soirée conviviale

Ce soir, la cuisine africaine est à l’honneur ! Parallèlement, on s’exprime sur le thème de la famille en écrivant ou en dessinant sur une grande toile avec des feutres et des pastels ! Même les adultes y trouvent une petite place pour écrire un petit mot… Puis, en fin de soirée, la salle se transforme en cinéma et on regarde, tous ensemble, les vidéos réalisées par Sileks sur le projet « Art en Caravane » à Massy et au quartier et la vidéo réalisé par Emilie sur la capoeira au château de Buno…

Jeudi

A Massy

Aujourd’hui, c’est reparti pour les marionnettes ! Certains commence la fabrication et d’autres les finissent en leurs faisant un corps ou une belle robe afin qu’elles soient prêtent pour leur spectacle toutes ensemble. Les enfants imaginent pleins de façon de faire vivre leurs marionnettes et ils ont plein d’imagination ! On finit par faire un grand jeu tous ensemble où l’on coure, chante et même dance. Après le goûter et pour finir le projet « Art en Caravane »,  nous donnons des photos prises par Animakt et par les enfants aux familles en souvenir !

Au jardin de Saulx

Belle activité au terrain de l’équerre cet après-midi. Tout le monde jardine dans la bonne humeur et le groupe est dynamique. Les activités alternent entre arrosage complet de tous les semis, bêchage, désherbage. On éclaircit les petits plants de radis et en repiquons quelques uns.

Au skate parc

Un bel atelier cet après-midi au skate parc. Les mamans font du tricot, activité animée par Malika, autour d’un thé à la menthe pendant que les enfants s’éclatent sur les tapis autour de parties de mikado et uno !

Mercredi

Au jardin de Saulx

Il était temps d’arroser les pommes de terre, les radis, les fèves, les laitues et autres plants qui ont été mises en terre dernièrement. Puis nous avons pu mettre d’autres semis en terre telles que tomates marmandes et tomates cerises, avant de prendre un goûter bien mérité sous les premiers rayons de soleil ardents de ce début de printemps.

 

A la ludothèque 

Cette après midi à la ludothèque, trois grandes parties de Monopoly simultanées permettent aux enfants, sans se ruiner, d’expérimenter leur lecture et de bien rigoler ! Pendant ce temps, certains enfants, filles et garçons préparent un bon repas pour leurs poupons…  Après un petit gouter, tous ensemble, on sonne la cloche du parc Nativel !

À Moulin Galant

Coloriages et crayonnages puis parties de memory ont permis aux enfants de passer un bon début d’après midi. Juste à coté l’élastique fait son effet et permet à tous de rigoler. Certains devinent les noms d’animaux pendant que d’autre dessinent et lisent de jolis livre. L’après midi se termine doucement, il ne reste plus qu’a prendre la corde pour sautiller avant de prendre un bon gouter bien mérité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     Communiqué:

A l’heure où nous publions ces KroniKs, le camp Rrom de Massy a été “évacué”. Cette décision et cette évacuation se sont déroulés en 24 h 00 sans possibilité de recours suspensif. Nos associations impuissantes sont venues manifester leur amitié aux familles et aux enfants. Nous sommes désemparés et en colère, de cet  ”évènement” qui brise le travail éducatif établi, les projets en cours, les relations de confiance patiemment tissées, la scolarité d’enfants et d’adolescents et qui ne peut que renforcer la précarité et les difficultés vécues par les familles et enfants. Fidèles à nos principes pédagogiques, nous tenterons de rester en lien avec les familles et les enfants , quand ce sera possible.

Du coup, le titre de ces KroniKs, choisi avant ce “désastre”, prend bien entendu, un sens particulier…

 

Nul ne peut ignorer le monde

Nous assistons sans aucun doute à une véritable dégradation de la situation sociale et à une augmentation de l’ensemble des violences. Comment pourrait il en être autrement alors que l’insécurité sociale progresse, que le sentiment d’insécurité est savamment entretenu par les mises en garde continuelles, la vidéosurveillance, l’entretien de la peur? Comment pourrait il en être […]




Nous assistons sans aucun doute à une véritable dégradation de la situation sociale et à une augmentation de l’ensemble des violences. Comment pourrait il en être autrement alors que l’insécurité sociale progresse, que le sentiment d’insécurité est savamment entretenu par les mises en garde continuelles, la vidéosurveillance, l’entretien de la peur?

Comment pourrait il en être autrement alors que les innovations éducatives sont fragilisées, sans cesse remises en cause, que les acteurs eux mêmes sont invités au repli, à la procédure, à la peur du risque?

Comment pourrions nous échapper aux replis claniques et incantations identitaires , alors que le simple vivre ensemble est concrètement rendu impossible jour après jour? Qui peut encore en milieu populaire inviter ses amis, recevoir, se déplacer , disposer de son temps et de sa vie?

Comment même dans la famille pouvoir continuer à faire groupe alors que chaque membre devient un problème et nécessite un statut et un parcours à part?

La précarité partout , tisse sa toile immobilisante. Comme l’explique si bien Furtos, la précarité est autre et pire que la pauvreté. Elle est empêchement de se sentir libre, d’occuper son espace, de disposer de son temps, de se projeter dans l’avenir. Sur les enfants et les jeunes, elle a un effet terrible.

Il existe un remède contre la précarité et celui -ci s’appelle “confiance”; cette confiance qui met en sécurité est une confiance relationnelle. Ce n’est pas une confiance de principe, naïve, mais une confiance qui s’éprouve, dans la réalité, jour après jour.

La pédagogie sociale est une école de cette confiance là ; c’est une guerre contre la précarité , un entraînement à la reprise des seuls pouvoirs qui comptent: ceux de donner, d’être libres et disponibles à la vie.

Dimanches pluriels

Nous n’avons pas un dimanche; nous avcons DES dimanches. Ce pluriel à dimanche assure que le dimanche n’est plus ce jour triste durant lequel “les enfanst s’ennuient”…

A Buno, Robinsons et Rrom’binsons s’étaient réunis avec Vincent et ses amis pour notre première plantation commune de pommes de terre.  Une grande surface , que, en s’y mettant tous, petits et grands, nous avons ensemencée. Et il y en aura d’autres. Nous nous fixons déjà un autre “rendez vous plantation”, à Buno, le 9 avril (lundi de Pâques)

Mais cette plantation était aussi une fête et il y a eu un bel atelier cuisine et même la petite Carolina a distribué des sourires.

PROJET “ABEILLES”

Au “fond de l’église”, les ados et les jeunes de l’association du projet “Abeilles”, une nouvelle fois s’étaient réunis.  Leur travail a duré deux jours, samedi et dimanche et a suivi le programme établi, par Robin: nettoyer, remettre en état les ruches usagées, mettre en état le terrain, déplacer les ruches dans un terrain moins humide… et préparer l’arrivée prochaine de nos nouveaux essaims.

Au delà ce “groupe abeilles” apprend aussi l’auto-organisation et se projette aussi sur son projet de voyage “social” et de découverte d’expériences de “vivre et travailler ensemble”, en Europe.

Chronique du groupe abeilles, par Sarah et Luis

Samedi 24 mars :

Aujourd’hui nous sommes allées à la Mjc de Chilly – Mazarin afin de préparer le week end et discuter du projet.
Le groupe a mis en place une chaîne de communication pour pouvoir toujours rester en contact et s’est donné des responsabilités à effectuer pour le projet, comme par exemple la tenue de 3 cahiers pour les activités (cahier d’apiculture, cahier de suivi des ruches, cahier des chroniques), et se renseigner sur les moyens de financements possibles pour le voyage.
Dans l’après-midi nous sommes montés au terrain des ruches à Saulx Les Chartreux pour pique niquer et commencer à dégager le chemin à l’aide des outils . Nous avons aussi regardé l’état de la ruche et pris connaissance des maladies qui peuvent attaquer les abeilles.
Nous sommes finalement repartis à la Mjc en fin de journée pour faire le point et le bilan

Dimanche 25 mars :

Nous somme arrivés à la MJC de chilly mazarin, et on a commencé le travail. On a préparé et peint les ruches pour pouvoir y implanter les nouveaux  essaims le mois prochain, ce qui nous à pris la matinée. Apres on est partis au terrain de l’Equerre pour déjeuner avec le groupe des jardiniers. On y a récolté du fumier et du terreau pour planter les arbres fruitier. Après avoir bien mangé on est aller au terrain des abeilles.

On a fait des trous pour planter les arbres fruitier et on a fait un feu pour pouvoir désinfecter la ruche qui était malade. Certains ont passés la débroussailleuse dans le chemin et près des arbres pendant ce temps. Le travail nous a bien fatigué mais c’était agréable de passer une belle journée comme celle là sous le soleil.

Dimanche

Un petit après-midi tranquille sous un grand soleil ! Certains arrosent  abondamment tous nos semis de radis, échalotes, oignons…pendant que d’autres peinent à faire un feu pour nos grillades.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les ados du projet abeille nous rejoignent avec Robin et l’on partage, tous ensemble un grand repas. Avant de repartir, ils viennent à bout de la teigne en brulant la cire contaminée des ruches ! Dans l’après midi, on continue à bécher une parcelle et on plante des patates encore sous un grand soleil et nous repartons avec de belles couleurs !

       

Samedi à la Villa Saint Martin

Aujourd’hui, gros atelier et grosse ambiance. Pendant que les marionnettes prennent forme au pied de la caravane, les répétitions de Batucada retentissent au loin dans un joyeux et sonore défilé.

  

L’ensemble des ateliers remporte un franc succès et  les enfants sont nombreux et particulièrement actifs et créatifs.

Vendredi

Au jardin de Chilly

A Chilly aussi le soleil est de la partie. Le groupe est dynamique et la cure de rajeunissement et de nettoyage du jardin  continue. L’arrosage est nécessaire car les plantes ont un fort besoin en eau surtout en début de croissance.

Atelier de rue à la Rocade

Les  enfants sont nombreux et les mamans et les papas aussi. Ces derniers se sont d’ailleurs laissés tenter par le jeu de palets un moment, pendant les femmes discutaient entre elles. Les plus jeunes quand à eux font du vélo, des jeux de sociétés, s’occupent de leur petits frères ou petites sœurs.

 

 

Jeudi

Au jardin de Saulx

C’est sous un beau soleil que se retrouve le groupe d’adultes prêt à en découdre avec le terrain. Bêches, houes et râteaux sont de sortie pour continuer de retourner uen parcelle. On y apporte un peu de terreau.

Un peu de désherbage est également de mise. Nous n’oublions pas d’arroser les nombreux semis aux 4 coins du jardin.

Au skate-park

Le groupe d’enfants et de parents est de plus en plus important de par le beau temps. En rigolant les petits chenapans jouent et de loin regardent leur maman. Chacun alternant les activités et les amusements profite du moment.

A Massy:

L’aventure continue avec Art en caravane. C’est au tour des petits rroms de faire leurs propres marionnettes et d’utiliser leur nez rouge.

 

 

 

 

 

Chacun passe sur la scène improvisée et se présente. La semaine prochaine ce sont les marionnettes qui apparaîtront.

 

 

 

 

Mercredi

Jardin Saulx :

Les premiers  tubercules de pomme de terre ont été semés aujourd’hui, puis arrosés, sans oublier les semis qui se trouvaient déjà en terre.

Une cueillette de jonquilles pour certains enfants avant le goûter. Et nous devons reprendre le trajet du retour avec quelques feuilles d’oseille dans les poches pour donner du courage à ceux qui rentrent à pieds.

   

 

Moulin Galant :

Avec ce beau temps laissons place à la peinture, les rombinsons comme à leur habitude nous surprennent par leurs belles réalisations. Les couleurs se mêlent et s’entremêlent pour un résultat flamboyant !

 

 

Pédagogie sociale , Art du social

Nous sommes souvent confrontés à la difficulté que nous éprouvons à communiquer l’intensité des liens, des relations, et les émotions que nous ressentons face à des moments de partage et de création sociale. Ainsi cette semaine,  nous avons découvert avec enthousiasme les deux clips réalisés par Sileks et Animakt sur notre action commune Art en […]

Nous sommes souvent confrontés à la difficulté que nous éprouvons à communiquer l’intensité des liens, des relations, et les émotions que nous ressentons face à des moments de partage et de création sociale.

Ainsi cette semaine,  nous avons découvert avec enthousiasme les deux clips réalisés par Sileks et Animakt sur notre action commune Art en caravane.

C’est ici:

http://vimeo.com/38357542

Et ici:
http://vimeo.com/38448898

Comment faire comprendre que cette énergie qui sort du court métrage vidéo n’est pas seulement un effet de musique et de montage, mais l’expression juste de relations vraies? Cela, l’image en donne un signe, jamais une preuve et nous devons rapporter le contexte , rappeler la durée, … donner le sens.

Voilà un détour nécessaire, pour rendre compte de choses beaucoup plus simples: toutes ces relations, ces rencontres, se sont déroulées dans l’évidence.  Il y a de la justesse dans les positions, les actions. Être là où il faut et au bon endroit et en rendre compte. Peut être est ce ceci qui serait “le Beau” dans le social? Quand l’éthique rejoint l’esthétique.

Les stagiaires travailleurs sociaux qui œuvrent dans notre association témoignent que cette manière de travailler dehors, sans murs et sans hiérarchie… ce n’est pas travailler sans cadre; que le cadre il est là, il est clair, il fonctionne… comme une pédagogie.

Cette même pédagogie qui permet – étonnamment – que les relations, que les projets, que le mode de travail se perpétue , évolue, que l’organisation apprend encore et toujours , malgré le nécessaire passage des uns et des autres, malgré la précarité imposée.

C’est peut être cela l’art dans le social, cet art de faire avec la violence de l’ordre des choses et d’en faire surgir quelques étincelles de liberté.

 Dimanche au jardin :Une journée bien chargée qui débute par la préparation du feu et du repas. Un peu plus tard nous passons entre quelques goutes et nous commençons à s’attaquer au travail sur le terrain ; arrosage, bêchage, désherbage.

Tous ou presque essayent de mettre la main à la pâte !!

 

 

 

En fin d’apres-midi nous nous dirigeons vers l’association Animakt pour le gouter et pour aider l’équipe à la préparation du prochain festival jeune pousses qu’ils organisent. Nous peignons, nous découpons, nous collons ; place au bricolage

 

Samedi à la Villa Saint Martin

Cet après-midi, on a différents ateliers : Atelier Capoeira, Jeux sur les tapis, Jeux de palets bretons. En même temps, les artistes d’Animakt nous ont présenté l’atelier marionnette et clowneries…et on a même fait ensemble, un petit spectacle devant la caravane qui est désormais très jolie et très colorée.

 

 

 

 

 

 

Vendredi

Au jardin de Chilly

Certains jardinent et d’autres discutent au soleil, Jessica devient photographe pour le groupe. Le printemps semble de retour et chacun s’en réjouit.

En sortant du jardin, nous déposons nos outils au camion, puis nous partons vers le vieux centre de Chilly pour une agréable promenade.  En effet Corentin veut nous montrer le terrain que la commune va nous prêter. Dès l’automne nous y travaillerons pour faire naitre un nouveau verger.

A la rocade

Le grand beau temps, cet après midi, rend agréable le temps sur les tapis à dessiner, colorier et jouer au jeu de la pyramide… Alors que les parents, mais surtout les mamans, sont aussi de sortie sous ce grand soleil ils expérimentent et inaugurent le nouveau jeu de palets breton sur le même principe que la pétanque et autour d’un thé et d’un café…

Jeudi

A Massy

Grande ambiance encore ce matin autour du projet  « Art en caravane ». Mais cette fois, la caravane a cédé la place à deux artistes : Marie et Tonio. Ils font connaissance avec les enfants, en proposant des jeux de ballon, avant de leur proposer de mettre un nez rouge à tour de rôle et de faire le clown. L’excitation est telle que nous ne voyons bientôt plus la différence entre la scène et le public. Nous continuerons ce petit jeu la semaine prochaine car tout le monde n’a pas eu le temps de passer.

 

 

A la fin, Marie leur présente une marionnette pour qui , il faut trouver une chanson, une danse ou un poème pour jeudi prochain. Chacun est mis à contribution, les enfants, les jeunes et les parents, et nous verrons bien…

 

 

 

 

 

Au Skate park 

Un atelier très animé cet après-midi  devant les écoles, c’est sans doute ce beau soleil qui a encouragé les enfants et leurs mamans à rester dehors. Aline et quelques mamans ont confectionné des broches et des bagues en feutre. Yuna et Iasmina proposaient du thé et du café aux adultes aux alentours afin de leur présenter l’association et nos missions. Ensuite elles ont fait passer dans l’atelier des petits questionnaires aux mamans, afin que celles-ci nous disent ce qu’elles souhaitent voir développer dans leur quartier et dans l’association.

 

 

 

 

 

 

Au jardin de Saulx

 

Il fait près de vingt degrés cet après-midi au terrain de l’équerre. Le printemps arrive à grand pas. Nous commençons  cette journée par arroser copieusement les semis et plantations réalisés ces derniers jours (carottes, pois, radis, fèves, fleurs…). Nous continuons de bêcher et retourner un terrain qui ressemble à un vrai champ de patates. Ce terrain accueillera d’ailleurs…des patates.

 

 

 

 

 

Mercredi

A Moulin Galant :

Aujourd’hui encore nous nous sommes installées devant la caravane de Dragui pour notre atelier.Les enfants étaient très nombreux et de très bonne humeur, ils ont construit une tour en kapla ou dessiné avec entrain.Nous sommes repartis du terrain avec de très beaux bouquets de jonquilles préparés par certaines mamans.

 

 

 

 

A la ludothèque :

Un petit groupe dynamique cette après-midi à la ludothèque !

Alors que Lossénie enchaine les parties de baby foot indien où il reste presque toujours le vainqueur, les filles jouent à la dinette et à la poupée. « Prends une photo de moi avec mon bébé » dit Kéliane tout en faisant un grand sourire !

Puis, en fin d’après-midi on prend un bon goûter dans le parc près de la mare en écoutant les canards et un cache-cache démarre !

 

 

 

 

 

 

 

Au jardin de Saulx :

Belle après-midi à l’équerre. Un soleil généreux nous accueille. Nous commençons par arroser les nombreux semis et plants qui ont été effectués la semaine dernière. Puis nous continuons les semis cette fois ci dans des godets. Œillets d’Inde et Tournesols sont semés et placés sous la serre. On termine par un goûter bien mérité.

 

 

 

 

 

 

 

 

A la Batucada

On rentre dans la derrière ligne droite, à toute vapeur vers le carnaval de Saulx les Chartreux. Le groupe de percus continue de répéter les différents breaks, phrases de départ et de fin. On s’entraîne aussi à marcher avec nos instruments tout en jouant.

 

Créer c’est prendre

Nous savons depuis longtemps,  comment toute création provient toujours des minorités, des exclus et des pauvres. Ou qu’elle  provienne directement de ceux-ci, ou que l’on s’en inspire, ou qu’on en marchandise, et “folklorise” l’œuvre. C’est si flagrant dans la musique: blues, rock, jazz, rap, slam, etc Ça l’est toujours dans la culture Hip/Hop, et les arts […]

Nous savons depuis longtemps,  comment toute création provient toujours des minorités, des exclus et des pauvres. Ou qu’elle  provienne directement de ceux-ci, ou que l’on s’en inspire, ou qu’on en marchandise, et “folklorise” l’œuvre.

C’est si flagrant dans la musique: blues, rock, jazz, rap, slam, etc Ça l’est toujours dans la culture Hip/Hop, et les arts de la rue.

Mais ça l’est plus encore pour les arts de la vie: cuisine, langage populaire, vivre ensemble. Aujourd’hui encore les ères de création sociales et culturelles, sont dans nos rues, nos quartiers, dans les camps… et hors des institutions.

La création vient toujours des pauvres, mais ce sont d’autres qui l’exploitent ou leur volent. Les figures populaires, minoritaires deviennent bien souvent des marques de T Shirt.  Regardons le destin du visage de Che , objet de marketing de base, et ordinaire.

Il y a ceux qui créent et ceux qui n’en seront jamais capables:  ceux-là, impuissants à créer,  détournent, exploitent, monopolisent, s’approprient et règlementent la création sociale. Ambigus, ils ont peur du pouvoir de créer et quand ils ne peuvent s’approprier, ils répriment.

Mais les créateurs créent toujours; ils ont toujours un métro, une rame et un temps, d’avance. Ce qui leur manque, ce qui leur a toujours manqué c’est le pouvoir de produire ce qu’ils créent,  de le prendre, de se l’approprier, de s’en saisir, c’est à dire de l’offrir.

Ainsi nos créations communes ne seront jamais “vendues”.   Ne nous méprenons pas, il s’agit ici, de création sociale, conviviale, autant qu’artistique, culturelle de la vie et des champs, autant que culinaire ou festive.

C’est ainsi que dans le Quartier, comme au camp de Massy,  Art en Caravane, fait surgir ses couleurs flamboyantes. C’est ainsi que nos ateliers de sortie d’école “déscolarisent” l’art et la culture; c’est à dire permettent à chacun de se les approprier.

C’est ainsi que nous accompagnons, les enfants, les ados dans des espaces sociaux, des lieux culturels, de leur environnement, non pas pour se cultiver, mais pour reprendre ce qui a été détourné; pour qu’à l’inverse, eux aussi le “reprennent” et s’en inspirent. Nous en ferons ensemble autre chose.

Intermèdes Robinson se spécialise dans le “produire” ce que chacun peut créer , sans exploitation, sans concurrence et sans profit. Il s’agit pour nous de produire une nouvelle dimension des savoirs quotidiens, de vie. Apprendre à cuisiner pour le plus grand nombre; modifier l’environnement commun, changer le regard de tous… Communiquer et dire.

Dimanche au jardin

C’est un groupe d’ados et d’enfants qui se présente au jardin aujourd’hui auquel s’ajouteront des adultes et d’autres enfants ainsi que Rashka. Au programme pendant que les filles préparent le feu pour les grillades, un autre groupe arrose les derniers semis et met en place de nouvelles graines telles que carottes, basilic, poireaux, laitues, radis, petits pois…et du bêchage est effectué en divers endroits. Après le repas les filles décident de réparer et consolider une des balançoires et délimitent un périmètre autour des plantes aromatiques et du carré de muguet.

 

Samedi à la Villa Saint Martin :

Plein d’activités au programme pour cet aprèm, avec un petit rayon de soleil. La caravane Animakt a ravi petits et plus grands, des couleurs dans tous les sens, des bombes, des pochoirs et une caravane transformée !

Des fraises, du thym, du persil, de la menthe font maintenant parties du paysage, les enfants les arroseront au fils des jours.

 

 

 

Le groupe de capoeïristes s’entraine pour le carnaval pendant que d’autres prépare des gâteaux. Puis tout le monde se retrouve sur les tapis pour le gouter.

Au passage, un petit montage photos de notre weekend capoeïra/cirque au château :

http://www.dailymotion.com/Cultures_Robinson#video=xpdum2

 

 

VENDREDI

Au jardin de Saulx

Nous nous rendons au terrain de l’équerre en cette belle après-midi. Le printemps pousse à la porte. On arrose ça et là et semons quelques graines. Un peu de bêchage sur une parcelle afin de mélanger terre végétale, terreau et fumier pour accueillir les futurs légumes.

A la rocade

Les enfants sont nombreux cette après midi mais aussi les parents ! Quelques mamans sont  au tour des tapis et les autres discutent un peu plus loin. Il manquera  juste un petit thé ou café et quelques biscuits pour que les discussions continuent et ne s’arrêtent plus…! Alors que Timothée s’occupe avec attention de la petite India, une grande partie d’Uno et un petit cours de jonglage  sont en cours sous les dernier rayons de soleils de l’après –midi…

Jeudi

Massy

Le projet Art en Caravane continue et les enfants n’en sont que plus motivés ! Place aux lettrages, formes, et couleurs !!! Certains vont même jusqu’à peindre sur le toit ! Chacun leur tour, tour s’exprime artistiquement. Les tapis sont toujours présents, certains y passent un petit moment notamment les adultes.

 

 

 

Skate Park

Comme c’est la rentrée, on reprend nos habitudes à la sortie de l’école et nous installons nos tapis près du skate park.  Et comme il fait beau, nous sommes un bon petit groupe : des mamans, une nounou et des enfants, bien sûr ! Alors que l’hiver avait privé l’atelier bijoux de ses amatrices, le soleil revenu, les voici de retour ! On crée des bagues en feutrine tout en discutant, chacune son style. Les enfants, à côté, sont contents de retrouver  le Uno !

 

 

 

 

Au jardin de Saulx

Belle activité et beau soleil cet après-midi au terrain de l’équerre. Les semis continuent et l’on met en place des petites graines de radis grâce à un semoir. On enrichit ça et là quelques parcelles grâce à du compost qui à mûri depuis l’année dernière.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Mercredi :

Moulin Gallant :

Un petit groupe d’enfants se sont réunis à l’entrée du camp. Le temps n’était pas au beau fixe, néanmoins les jeunes sont plein de vie ; Beaucoup jouent au foot autour des tapis et quelques uns colorient  et écrivent comme à leur habitude. La pluie nous obligea à écourter l’atelier et à se réfugier dans une grande case pour prendre le goûter.

 

 

 

 

 

 

 

 

Au jardin de Saulx:

Cette journée est plutôt maussade voir pluvieuse par moment. Toute la fine équipe s’applique à préparer le terrain pour l’arrivée des beaux jours, on plante des graines pour mettre de la couleur au jardin, et on rajoute de l’engrais.

 

 

 

 

 

“Qui trop embrase mal éteint” (JP Lepri)

  N’est ce pas un peu ce que nous faisons nous, de trop embraser? En tout cas nous espérons bien que nos braises continueront de chauffer, de produire de la lumière, et de se répandre. C’est vrai que le travail en pédagogie sociale est difficile à planifier, à définir, à inscrire dans des ligne sprédéterminées. Alors […]

 

N’est ce pas un peu ce que nous faisons nous, de trop embraser? En tout cas nous espérons bien que nos braises continueront de chauffer, de produire de la lumière, et de se répandre.

C’est vrai que le travail en pédagogie sociale est difficile à planifier, à définir, à inscrire dans des ligne sprédéterminées.

Alors que nous suivons un accompagnement DLA pour réfléchir à la pérennisation de nos activités principales, celles ci ne continuent-elles pas de se développer? C’est bien entendu une difficulté supplémentaire, cette propension de la pédagogie sociale à muter, sauter, se développer. Mais c’ets aussi une forme d’adaptation ultime aux réalités sociales, à notre perception des situations, à la réalité des rencontres.

Cette semaine , “Arts en caravane” a démarré, au camp de Massy et bientôt au  quartier. Le projet se terminera en beauté au “festival jeunes pousses”. Cette semaine, encore, week-end au château de Buno pour les familles.  Et nous réfléchissons à la mise en culture d’un grand terrain au château par notre asso , avec peut être un service civique et un travail régulier… Et la crèche de Longjumeau, du quartier sud, des Robinsons ets toujours en chantier et en négociation… Pour qu’un espoir s’ouvre avec cette crèche dans un quartier qui subit toujours plus toutes les violences économiques et sociales . 

Parfois embraser , évite d’exploser…

Tandis que les “abeilles” vont bientôt se réveiller, qu’un verger va rapidement être mis en chantier. Tandis que nos ateliers de quartier s’étendent en activités, que nous développons les “sorties d’école”.

Tandis que nos adhérents au quartier et ailleurs deviennent de plus en plus “Auteurs” de nos activités , qu’ils prennent des responsabilités , des initiatives.

Nous sommes une association représentée par ses membres; et c’ets pour cela que nos activités se ramifient, constituant un réseau de PARTAGE .

Samedi Dimanche: Week end des Familles, à Buno

Nous étions 12 Robinsons (13 en comptant Vincent, le maître des lieux) pour ce week end Famille. Un week end pour prendre le temps, prendre la distance.

Un week end de visite, de ballades, de cuisine et même  une tentative pour se lancer dans la couture (nous avons étrenné notre toute nouvelle machine à coudre).

Vincent avait réfléchi à ce que nous allions faire au château et cette fois ci, nous avons planté des fruits rouges.

Mais aussi un week end d’échanges, où on se confie, que ce soient les adultes et les enfants (entre 3 et 14 ans).

Dimanche, c’est déjà le temps de revenir. On se met à rêver de séjours plus longs ou plus fréquents!

Dimanche

Nous commençons en petit groupe le travail au jardin.  Par binôme ou trinômes nous entreprenons de faire du feu, de répartir du terreau  et de préparer le repas.  L’après midi s’écourte rapidement car dés 15h30 nous partons pour les beaux dimanches à l’association Animackt. Entre temps les ados nous ont rejoins tandis que Patrice plutôt motivé pour marcher est parti se balader.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SAMEDI

Au Musée d’Orsay

Aujourd’hui nous allons découvrir ce qu’est un musée, ou le redécouvrir….                   Certains des ados du camp de Massy que nous accompagnons aujourd’hui en ont déja visité en Roumanie. Gyku, par exemple, à visité un musée sur les animaux.                 Avec Csilla de l’ASFR nous avons donc emmené neuf jeunes Rroms visiter un de nos plus beaux musées nationaux, le Musée d’Orsay. On regarde d’abord les statuts et structures qui habitent l’allée centrale avant de se dispatcher pour aller voir des toiles : Van Gogh, Seurat, Rousseau. Larissa s’arretera pour dessiner une toile : “la solitude” !    

 

 

 

 

 

 

Il fait faim et nous sortons pique niquer sur les marches avant de rentrer ! La Tour Eiffel, se sera pour la prochaine fois !

 

 

 

 

 

A la Villa Saint Martin

Il y a beaucoup de monde en cet après-midi. En effet, c’est le commencement du projet arts en caravane à la Villa Saint Martin.

Ainsi les enfants se sont pris au jeu de la décoration de la caravane avec Willy. Un autre atelier artistique mêlait peinture corporelle et  chamboule-tout, un atelier créatif était également de la partie avec la confection de colliers et de bracelets de perles. Enfin, une partie de foot fut engagée entre petits et grands.

VENDREDI

Au jardin de Chilly

L’ambiance était bonne aujourd’hui au jardin de Chilly avec les petits comme les grands. Nous avons jardinés tous ensemble puis les enfants sont allés voir les animaux dans le parc voisin.

 

 

 

Nous avons eu la visite de Samuel un futur éducateur de la « résidence soleil» qui va ouvrir à coté du jardin. Il s’git d’un accueil de jour, pour des jeunes adultes handicapés. Samuel venait se renseigner et poser des questions sur nos activités aux jardins. Pour finir l’après-midi Khadi et Corentin ont joué à cache-cache avec leur pull puis nous avons pris un bon gouter.

A la rocade

Cette après-midi, on reprend un peu de jonglage et…

des grandes parties de Puissance Quatre, Uno, Mikado et Brainstorming dans une bonne ambiance ! Des mamans nous rejoignent en fin d’atelier et échange sur leur quotidien.

 

 

 

 

 

 

JEUDI

Massy

Aujourd’hui c’est « l’inauguration » du projet art en caravane, au camp, à Massy.

Ce premier atelier laisse libre court à l’imagination des enfants. Ensemble ils se défoulent et repeignent la petite caravane emmenée. Certains s’essaient à la bombe et au pochoir tandis que d’autres optent pour les pinceaux.

 

La caravane prend vie petit à petit  grâce aux familles qui  mettent la main à la pâte !!!

En parallèle d’autres intervenants préparent quelques vidéos et prennent des photos.

 

 

 

 

 

A la Croix breton

On commence par un cache-cache, puis un chat, avec sur les tapis, quelques petites filles qui tressent des scoubidous. Des enfants de la Villa Saint Martin se mélangent avec ceux de la Croix-Breton pour passer un après-midi sympa.

 

 

Au jardin de Saulx

Cet après-midi nous continuons les travaux d’aménagement du terrain de l’équerre. En effet, nous nous servons des clôtures « ganivelles » récupérées à la Villa Saint Martin pour délimiter une parcelle. Avec, pour projet, de les repeindre pour apporter une touche de couleur au jardin. Ainsi, petits et grands se sont entraidés sur toutes les activités de l’après-midi.

MERCREDI

Au jardin de Saulx


 

 

 

Nous avons le droit à un après-midi printanier. Le soleil généreux est au rendez-vous. Nous effectuons les premières plantations de l’année. Ails, échalotes et oignons sont plantés en prenant soin de lire les instructions de plantation avant. Et tout autour nous enfouissons des bulbes de plusieurs espèces de fleurs.

Nous terminons les plantations en arrosant le tout.

 

A Moulin galant

Une après-midi musclée avec  de la boxe, des dessins à la craie grasse et de nouveaux puzzles.

Borys, ancien permanent de l’association passera une partie de l’atelier avec nous, pour le plaisir des enfants.

 

Avec ce beau temps, il ya beaucoup de monde autour des tapis : des mamans, des papas, des ados  et pleins de bébés !

L’avenir se construit avec ceux qui n’en ont pas (Germain Sahry)

  Tel est l’enseignement de près de trente ans d’expérience de la communauté de Pau Lescar, qu’invitent à débattre nos amis de “Travail social dans la crise” (de Saint Etienne) Et tel est peut être aussi l’espoir qui nous anime à nous qui nous faisons de la bile pour l’avenir de nos actions, de nos […]

 

Tel est l’enseignement de près de trente ans d’expérience de la communauté de Pau Lescar, qu’invitent à débattre nos amis de “Travail social dans la crise” (de Saint Etienne)

Et tel est peut être aussi l’espoir qui nous anime à nous qui nous faisons de la bile pour l’avenir de nos actions, de nos postes emplois tremplins, de nos ateliers…

…Mais aussi qui nous soucions de l’avenir des enfants, des familles,  des jeunes Rroms (une menace d’expulsion encore à Moulin Galant après celle d’Evry et de Viry)

L’avenir s’écrira avec ceux qui sont privés d’avenir. Ceux qui ne peuvent plus faire de projets sont sans doute le meilleur projet que nous puissions avoir.

Ains, nous avons accueilli pendant plusieurs semaines la jeune S… qui se demande où  son avenir peut se situer après son récent déracinement.

Mais nous avons aussi fait la fête , cette semaine ,  à plus de 60 , pour notre soirée conviviale, dont nous avons décidé de faire un temps de partage et de joie… qui se répète , qui tient et qui dure et auquel ont participé comme d’habitude nos amis de Moulin galant.

Alors que de fondations, en fondations, nous récoltons  les désirs et les projets de ceux qui veulent ouvrir des lieux pour habiter le monde (café des enfants, lieu d’accueil parent enfant, crèche des Robinsons, verger partagé, université populaire des parents, université populaire nomade, art en caravannes…) , nous pensons aussi aux semis pour demain:

Confier aux enfants et aux familles les graines de nos prochaines productions, confier à chacun et à tous le soin de faire jaillir…  l’avenir

Samedi:

A la Villa Saint Martin :

Malgré un temps grisonnant et frais les enfants étaient nombreux au rendez-vous et sur les différents ateliers : jeux de société, confection d’un « double crumble », projet peinture, recueil du ressenti des enfants sur les activités précédentes… Tous semblent avoir passé un bon moment, chacun à leur manière.

 

 

 

 

 

 

 

Vendredi:

A la soirée conviviale :

Nous étions environ 60 autour de belles assiettes remplies de bricks au thon, de pastelles et de riz à l’Africaine. Puis nous avons fait place au cours de danse de Mylène qui a eu un grand succès !

 

 

Trop court, difficile de partir mais moments intenses et très bonne ambiance étaient au rendez-vous.

 

 

A la rocade :

Il fait beau, il fait chaud… les enfants nous demandent le ballon pour une partie de foot puis de volley.

 

Pendant ce temps on s’installe sur le tapis et  on joue à différents jeu de société.

 

 

 

JEUDI

Massy :  

Tour géante de kaplas, dessins de monstres et d’animaux sur les ardoises, coloriages et lecture ont fait vivre l’atelier. Pour se défouler nous terminons par l’habituel saut à la corde.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Croix breton :

 

 

 

 

 

 

Avant même que l’on commence l’atelier les enfants  avaient commencé de grands jeux. On a donc joué au volley, au foot, à l’élastique. Puis sur le tapis  c’est avec le Uno et les perles que nous nous sommes amusés.

 

 

 

 

 

 

 

Au jardin de Saulx :

Petits et grands se mélangent en cette après-midi. Nous voulions utiliser la motobineuse mais, à notre grand regret, la courroie nous à lâché.

 

 

Nous prenons alors des bêches pour retourner les parcelles. Nous préparons également des semis de Tomates cerises, les premiers semis de l’année, que nous laissons pour l’instant pousser aux domiciles des jardiniers.

 

 

 

 

 

 

 

MERCREDI

Jardin :

Aujourd’hui, en petit comité mais avec des grands courageux ! Nous avons mis du terreau et du fumier sur les parcelles et commencé à en créer une nouvelle.

Les enfants étaient dynamiques et très motivés tout comme Iasmina, de retour avec nous ! Photos de groupes, batailles dans le terreau puis bon goûter pour finir l’après-midi !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Moulin galant :

 

Après-midi ensoleillée à Corbeil : en chaussettes sur les tapis, les vestes légères, nous nous sommes raconté des histoires de crêpes. Nous avons depuis peu un petit livre où chacun mange sa crêpe à sa manière : le mouton la mange à l’herbe, le renard au lapin et le lapin au sucre !

A côté, les éternels coloriages.

 

 

 

Mais aussi la boxe encadrée par notre coach, Emilie qui devra en découdre avec nos jeunes Rom’binsons.

« Comment rattacher l’Ecole à la vie » demande le Brûleur de Loups. Pour moi, la réponse est bien simple. Je trouve même que la question ne devrait pas être posée ainsi, car c’est avouer implicitement la faillite de l’Ecole si on est obligé de la « rattacher à la vie ».« L’Ecole est isolée dans la vie ». Mais c’est nous qui l’isolons. Il n’y a qu’un moyen de la rattacher à la vie, c’est de faire en sorte de la rattacher à la Vie.

Pourquoi persistons-nous à en faire un anormal lieu de dressage où règne l’autorité souveraine du maître ? Nous continuons à traiter nos enfants comme des machines qu’on nourrit de matières indigestes – et à qui nous ne reconnaissons pas même le droit de se plaindre.L’école n’est pas le lieu où on apprend telles ou telles choses d’un programme défini. L’école doit être l’apprentissage de la vie. Et c’est ce qu’on oublie totalement. On apprend des connaissances à l’enfant : on ne lui dit même pas ce qui sert ou nuit à l’homme son frère ; on ne le prépare pas à vivre en société. Et l’on s’étonne ensuite qu’il soit comme égaré quand l’école le rejette et qu’il ne soit pas sociable (du point de vue d’une société harmonique)

.Comment donner la vie à l’école ! Il faut d’abord nous débarrasser de notre vieux fonds capitaliste. Eh oui ! malgré tout, le capitalisme nous a marqués profondément et, quand nous le critiquons, nous restons capitalistes au fond de nous (…)  

Il faut donc donner la vie à nos enfants. Pour cela, il n’y a qu’un moyen : les faire vivre, non de la vie factice et réglée d’aujourd’hui, mais de leur vie à eux – qui est moins incohérente qu’on le croit. Il faut les faire vivre en république dès l’école (…)  Nous montrerons par ailleurs les résultats de cette Ecole Nouvelle, basée sur la liberté dans le cadre de la communauté, en rendant compte de l’expérience”.

Célestin Freinet . Ecole Emancipée, n°32,

7 mai 1921-rubrique Chacun sa pierre

Précisions de Pascale (qui a découvert ce texte si actuel):

“Où la pépite du texte de Célestin aurait-elle pris plus de sens que dans votre chronique?
En cette fin d’hiver où les catastrophes ne furent vraiment pas “naturelles”,
où la Bête Immonde, plus féconde que jamais, met bas à chaque coin de rue,
vous dessinez pour nous tous sur les trottoirs et dans les sillons buissonniers
un avenir qui a le visage du bonheur. Soyez-en remerciés”.

Pascale Borsi

Une société sans projet assigne chacun à avoir le sien

Nous vivons sous la dictacture des projets ; ceux ci s’imposent dans nos vies et prennent la place des réalités communes.  A l’école, l’émiettement du temps et de la liberté pédagogique  est remplacé par une  interminable litanie de projets individualisés ou personnalisés. Dans le travail social , la règle du financement par projets épuise les […]

Nous vivons sous la dictacture des projets ; ceux ci s’imposent dans nos vies et prennent la place des réalités communes.  A l’école, l’émiettement du temps et de la liberté pédagogique  est remplacé par une  interminable litanie de projets individualisés ou personnalisés.

Dans le travail social , la règle du financement par projets épuise les acteurs et détourne l’énergie du social vers la recherche de subventions.

La LOLF impose partout  sa logique comptable, centrée sur des actions/prestations, au détriment des acteurs.

Le projet se fragmente sans arrêt en nouveaux sous projets, sensés être plus évaluables et le temps se fragmente avec lui.

Plus votre vie se vide, plus vous êtes éloignés de l’emploi, de la culture et de la politique et plus on vous demande vos projets.  Les enfants, eux mêmes, les collégiens s’habituent à rendre compte de leurs projets et objectifs, avant de découvrir la vie.

  Faute de présent, faute d’avenir, il vous reste des projets.

Tout projet vise en général à oublier le problème qui lui donne pourtant tout son sens et qui en constitue son double obscur.

A Robinson, nous nous occupons des problèmes  et nous ne les réduisons pas à des projets.  Les problèmes supposent de la complexité, de la différence, de la divergence.  Ils tendent naturellement à la réflexion, à la dynamique, à l’action.

Nous puisons dans les problèmes,  les mystères nécessaires à la vie quotidienne.. Nous les posons aux enfants, nous les posons aux adultes, nous les posons aux familles. Ainsi chacun est appelé à y prendre part.

Les problèmes convoquent et mobilisent; ils sont l’énergie d’une vie sociale pleine d’imprévus.

Ce qui est beau tout de même, est  de voir comment notre approche permet aux stagiaires, aux nouveaux venus de s’intégrer sans arrête et de poursuivre le mouvement.

Alors que Marine, Emile, et Nicolas approchent de leur fin de stage, nous espérons bien les revoir dans les chantiers, les événements, la vie de l’asso comme la plupart de nos anciens stagiaires.  En attendant Marine et Nicolas ont écrit chacun un article pour le Nouvel Educateur (à paraître)

Salwa (16 ans) et Mariana (15 ans) viennent, elles aussi de terminer leur stage (respectivement de BEP compta et de collège) . Toutes deux sont des anciennes “enfants adhérentes” de l’association, et même de la première pour Salwa.

Au même moment, Jérôme continue de préparer notre action probable dans le cadre des Universités Populaires des Parents, tandis que Adeline (de Chilly) pense rejoindre notre association et que les projets se multiplient: “café des familles,” lieu d’accueil parents/enfants. Nous visitons déjà un futur verger et évoquons de possibles locaux.

Ce dimanche nous étions également dans le remembrement. Tandis qu’un autre groupe de Robinsons faisait son week end “cirque et capoeira” à Buno, 7 autres Robinsons ont entrepris vigoureusement de réunir  les parcelles éparpillées du jardin. Notre but: créer de grandes parcelles, améliorer notre production.

Tout le monde s’y est mis autour des outils et un soleil bien présent nous a fait croire que c’était le Printemps…

DIMANCHE et SAMEDI au château de Buno :

Comme prévu, chacun se réveille à son rythme. Evidemment, ce sont les enfants les premiers debouts et Aline, la dernière… Il faut dire qu’un portable aura sonné à plusieurs reprises dans la chambre au petit matin, l’empêchant de dormir elle et Nico. Merci Adem…

Après avoir trainé, joué au babyfoot, retrainé, on se décide quand même à aller prendre l’air, le ciel est tout bleu !

On passe le petit pont et continue tout droit en montant vers la forêt. Ca rale un peu, mais finalement on passe un bon moment.

 

Retour au bercail vers 13h pour préparer notre purée carottes, pommes de terre. On mange vers 15h au rythme des vacances quoi ! Du coup, Nicolas propose de faire griller les chamallows dans la cheminée au dessert puisque vu l’heure, on sautera le goûter !

Ah que de souvenirs en si peu de temps ! Dianké et Anna se sont fait des moustaches de guimauve en dégustant leur brochettes.

Sophia, elle savoure ce moment se balançant dans le rocking chair…

Il reste à faire un peu de ménage pour laisser notre beau château propre. Chacun met la main à la patte comme pour le reste. 10 minutes avant le départ, quelques enfants dessineront dans l’herbe pour profiter jusqu’au dernier moment de ce lieu magique. “Au revoir Vincent et merci”, “au revoir Mathieu”, “au revoir Anna”, lancent les enfants au membre de la troupe de théâtre. Nous reprenons la route vers de nouvelles aventures….

SAMEDI

Notre week-end tant attendu est enfin arrivé ! Nous avons pris la route avec nos 6 Robinsons, excités comme des puces à l’idée de dormir dans un château; nous n’étions pas encore arrivés qu’ils s’imaginaient déjà dans un château hanté et s’amusaient à se faire peur. Une fois sur place, ils n’en finissaient plus de s’émerveiller : Adem : “c’est trop bien ici”, Théo : “j’aimerais trop habité ici”,Dianké : “je vais acheter ce château”.

En attendant qu’Aline aille chercher “la surprise”, les enfants ont choisi leur chambre au dernier étage de cette demeure du fin fond de l’Essonne. Les enfants jouaient au babyfoot près de la cheminée, quand la surprise a fait son entrée : Passoka, le prof de capoeïra d’Aline est venu jusqu’ici pour leur donner un cours qu’ils ne sont pas près d’oublier !


Après le pique-nique et la balade dans la propriété, une deuxième surprise sur patte est arrivée : Filipe, le copain d’Aline qui s’est joint au groupe pour le cours de capoeïra qui commençait. Même Nico s’y est mis. Et c’est parti pour plus de 2h de cours alternant entre étirements, esquives, coups de pied, roues, mais aussi chant, musique, et enfin, la roda de capoeïra où chacun pourra se servir de ce qu’il aura appris pour jouer contre son adversaire. Erintant mais génial à la fois. !

Chaque enfant a été baptisé par Passoka d’un surnom à la brésilienne comme le veut la coutume : Cabeludo, Perturbado, Coelhinho, Dentinho, Risadinha et Cravinho

Après quoi un petit goûter bien mérité, propice à l’échange entre le prof et ses nouveaux élèves qui lui font une interview. Passoka et Filipe doivent maintenant reprendre le train et les enfants leur font à tous les deux des bisous pour les remercier. “Dommage qu’ils ne puissent pas restés…”

Les grands comme les petits sont ravis de cet échange.

Pendant que les uns vont prendre leur douche dans une grande salle de bain, les autres commencent à éplucher les légumes pour la soupe courgettes/vache qui rit. On prépare aussi une pâte à crêpe !

Pendant que les légumes cuisent, Alex, arrivé entre temps nous présente son spectacle  de feu, au milieu de la nuit. Nous invitons les artistes de la troupe de théâtre, qui sont là en résidence, à y assister. Assis sur un tapis, Théo crie “oooh”, Nadine et Dianké sont hystériques : “AaAaah, IIIiiih”. Il faut dire que c’était magnifique, des bolas et des mèches enflammées virvoltent tout autour d’Alex, qui les manient tout en chorégraphie. Le final en feu d’artifice…

A table !! Notre soupe est délicieuse, veloutée comme il faut. On se régale en l’agrémentant de gruyère rapé et de croutons, pour ensuite dévorer nos crêpes au sucre, confiture, miel ou nutella.

Cette journée bien remplie aurait du se terminer là, avec une veillée dans le calme avant d’aller se coucher. Mais dans l’après-midi, nous apprenons que Leïla, qui devait nous faire le cours de cirque demain, est malade. Du coup, c’est ce soir avec Alex, ou jamais…. On hésite car ça fait beaucoup pour une journée mais ce serait dommage pour les enfants, et puis c’est les vacances; alors on dit OUI !!

Ce sera un cours de jonglage qui clôturera donc cette journée mémorable au château de Buno : notre petit groupe apprend à manipuler une balle en la jetant la coinçant, la bloquant la passant, puis s’essait au rudiment du jonglage et du passing avec un partenaire. Lars, le fils de Nadia, une amie de Vincent participe à l’atelier avec nous.

A la fin, chacun masse le dos de son partenaire, allongé sur le ventre, avec une balle de jonglage, pour un retour au calme avant d’aller se coucher. Ca chatouille et Anna est carrément morte de rire.

Il est maintenant grand temps d’aller au lit et demain, ce sera grasse mat’ car il est minuit !!

Samedi à la villa saint martin

Pour se  réchauffer  on a commencé par une partie de foot filles  contre garçons,  pendant que d’autres  faisaient de la corde à sauter,  les enfants avaient beaucoup d’énergie.

 

 

 

 

Pour l anniversaire de la petite Amira, Anaïs et quelques enfants sont partis lui faire un gâteau.  Pendant ce temps là, tout  le monde  à fait  une partie d’Uno .

 

 

 

 

 

VENDREDI

Au jardin de Saulx

Rebelote ce vendredi après-midi à l’équerre où le passage de la motobineuse dans le jardin est de mise.

On continue de déposer sur les parcelles du terreau, quel travail abattu toute cette semaine ! On pourra penser aux semis et plantations sans dès la semaine prochaine.

 

 

 

 

On en profite aussi pour nettoyer le camion de toute la terre et poussière qui s’y est installée.

 

 

 

 

 

A la rocade

 

 

 

 

 

 

Les enfants étaient  nombreux. Il faisait un peut  froid, mais l’ambiance  était plutôt sympa  il y avait des jeux de société chacun choisissaient son  jeu. La petite Nina racontait des histoires d’autres jouaient aux  cartes et au mikados.

 

 

 

 

 

 

JEUDI

A Massy

Les enfants étaient  nombreux.  Nous avons commencé  l’atelier  avec des jeux de société  et du coloriage.

 

Pour se réchauffer un peu,  on a commencé  à faire de la corde à sauter et après s’être   bien amusés, on a pris le goûter,  les enfants ont  beaucoup d’énergie jusqu’à la fin des ateliers.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au Skatepark

Nous avons commencé  l’atelier par  quelques jeux de société  certains  faisaient de la corde à sauter  d’autres on  jouer au ballon, il y avait un peut plus d’enfant s car le temps c était  radouci. L’ambiance était  sympa.

Peu de temps  après s’être défoulés,  nous avons pris le goûter.

Au jardin de Saulx

La motobineuse est de sortie.

Le temps c’est radoucit nous pouvons donc travailler la terre.

Le terreau ajouté aux différentes parcelles est donc mélangé à la terre végétale et au fumier préalablement incorporé.  Tout ça grâce à la motobineuse et à peu d’huile de coude !


 

 

 

 

 

MERCREDI

Au jardin

Le temps s’est radouci cette semaine, et nous avons le droit à quelques belles éclaircies. Un petit groupe s’occupait de charger les seaux et brouette de terreau et de le disposer ensuite sur les parcelles à l’aide de râteaux. Pendant ce temps quelques enfants se relayaient pour scier une épaisse branche en plusieurs petites bûches.

 

Au Moulin galant

Un petit groupe d’une dizaine d’enfants se hâtent à enfiler les gants de boxe et à se défouler sur le punching-ball. Isabella s’en donne à cœur joie « qui vient se battre avec moi ? Qui ? Qui ?

Vous avez peur de moi mouhahaha !!! ».

 

D’autres ne font pas attention et se concentrent sur leur coloriage.

 

 

 

 

Batucada 

C’est un groupe de musiciens robinsons élargi ce soir car Yasser à pris part au projet.

4 enfants étaient donc présents. Nous avons revus les bases des rythmiques puis nous nous sommes exercés sur différents breaks. Les vitres et murs du conservatoire ont vibrés !!!

 

“La prison c’est dehors” (S. Tomkiewicz)

“La prison c’est dehors“, telle était la fière devise du CFJ de Vitry, au temps de Tomkiewicz. Nous avons pu nous replonger dans l’oeuvre et la pensée de cet auteur lors de notre dernier week end de Chantier de Pédagogie sociale, à Buno. “La prison c’est dehors” et cela nous “parle” encore plus à nous […]

La prison c’est dehors“, telle était la fière devise du CFJ de Vitry, au temps de Tomkiewicz. Nous avons pu nous replonger dans l’oeuvre et la pensée de cet auteur lors de notre dernier week end de Chantier de Pédagogie sociale, à Buno.

“La prison c’est dehors” et cela nous “parle” encore plus à nous qui sommes dehors tout le temps, même par grand froid; car du coup, nous pourrions dire que notre souhait , notre recherche ce serait justement de “libérer dehors”, “d’ouvrir dehors” (comme disaient les enfants des bibliothèques de rue d’ATD)

    

Nous “ouvrons dehors”, nous libérons l’espace, nous autorisons  de l’habiter , de l’investir, de le transformer.

Et nous essaimons sans arrêt de nouveaux ; qu’on en juge!

Partis d’un premier terrain en 2005, nous faisons vivre aujourd’hui, trois terrains et la ville de Chilly nous propose de créer et gérer un nouveau verger en centre ville.

Partis d’un atelier de rue, c’est aujourd’hui 5 ateliers hebdomadaires que nous assurons 52 semaines par an (sans compter nos  autres activités)

De sorte que, nous le constatons, nos actions essaiment, se répandent et donnent des pousses inattendues.

Nous ne savons jamais par avance dans quelle direction celles-ci vont aller; ainsi tout un chacun y trouve une place déterminante.

Nous ne grossissons pas comme les grandes organisations du social; nous ne nous implantons pas, ne nous renfermons pas sur nous. Nous résistons à cette tendance toujours plus forte au regroupement, à la concentration.

A l’inverse de cette “tendance concentrationnaire”, nous créons des ilots, des réseaux, des alliances, des correspondances.

Alors que nous entendons parler de certaines structures sociales  qui “ferment” pour l’hiver bien quelles gèrent des locaux bien chauffés, mais parce que les gens “ne sortiraient plus”,  nous qui sommes dehors , et luttons contre l’enfermement chez soi, nous ne fermerons pas.

La prison c’est dedans aussi, quand chacun est renvoyé chez soi et à soi.

Evadons nous…

Samedi: Formation

C’était la deuxième session de formation “Joomla” de programmation pour notre site Internet, animée par Paul. Merci Paul de ta patience et de ta pédagogie à notre égard.! Avec toi nous devenons ainsi un petit groupe à pouvoir intervenir sur nos ressources Internet qui sont si importantes pour nous.  En attendant nous étions encore 7 à nous former à la gestion de menus et de contenus.

SAMEDI :

A la Villa Saint Martin : 

On essaie comme depuis quelques jours de beaucoup bouger pour ne pas avoir froid : volley-ball, foot, corde à sauter il y en a quand même qui bravent le froid et s’amusent sur le tapis au Sphinx et aux petits chevaux…

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nos petits cuisiniers ont failli en perdre leurs doigts (a cause du froid)  mais ça en valait la peine : les « spritz  gebäck »  était délicieux.

                                                                                                    

VENDREDI

Au salon de l’agriculture et de l’environnement de l’Essonne

Le froid persistant, nous nous dirigeons vers le salon de l’agriculture et de l’environnement de l’Essonne. Situé au grand dôme de Villebon, nous observons de nombreux volatiles de plein de formes et couleurs différentes, des lapins et de nombreux animaux de la ferme. Chaque animal fait parti d’un concours organisé par le salon.

              

Quelques animaux domestiques sont également à l’honneur. Nous discutons au passage avec quelques artisans venus d’un peu partout en France : Pays Basque, Corse, Bretagne, Vendée, bourgogne…

 

 

 

 

 

 

 

Vue d’ensemble du salon au dôme de Villebon (photo à droite)

 

 

A la rocade :

On va bouger … bouger … Eh oui il fait un peu froid (heu très froid en fait)  du  coup on privilégie les activités où il faut beaucoup bouger : le foot et la corde à sauter sont donc à l’honneur.

On a aussi fait un crumble aux pommes pour l’anniversaire de Mamadou …  Happy B-day

 

                  

 

 

 

 

 

JEUDI

Massy :

La matinée commence par un foot entre les caravanes, voir sous les caravanes, où la balle se glisse sans arrêt ! A côté entre les voitures aux capots ouverts et la poignée d’hommes qui s’affairent autour, ou non…, des enfants mettent des couleurs sur leurs coloriages. D’autres montent des tours de kaplas avant de les détruire. Bah oui, c’est bien plus drôle !

                 

Au Skatepark :

Nous avons ramené un ballon de volley, et improvisé une partie à coté des tapis. Yasser nous a appris un jeu de ballon « le taureau » qui nous aura bien fait courir.

Pendant le gouter Léa, et Mathieu les éducateurs d’Alliance Prévention sont passés nous dire bonjour et même faire un peu de corde à sauter !

 

 

 

 

 

 

 

Au jardin de Saulx

Cet après-midi nous décidons de faire un feu pour brûler de nombreuses branches de lierre et de sapin ainsi que quelques bouts de bois inutilisables récupérés aux 4 coins du jardin. La terre étant gelée nous effectuons un grand nettoyage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On nous livre également du terreau qui nous servira aux prochains semis et que l’on pourra disposer sur toutes nos parcelles.

Batucada :

Petit groupe mais grosse ambiance : Sira, Farid et Aline ! Farid s’essaye au tambourine alors que, nous les filles, ont se cramponne à notre cloche et à notre surdo.

On refait les rythmes déjà vus et on en apprend un autre ; après Mozart, du funk !

            

Jardin :

Il fait froid … Il fait froid … Un bon feu pour se réchauffer … Oui oui oUi et  on en profite pour se faire un bon lait au chocolat .

     

Pendant ce temps là quelques uns mettent un peu de peinture sur la table de pique nique.

Moulin galant :

On saute à la corde, on joue au foot, on fait de nouveaux jeux avec un grand élastique. Il fait de plus en plus froid, mais les enfants sont toujours nombreux à venir nous rejoindre, sur les tapis et tout autour.