Reprendre le pouvoir de s’apprendre

“Apprendre”, en Français, est un verbe piégé: on peut en effet apprendre une chose et apprendre à quelqu’un quelque chose;  ce qui correspond , si on y réfléchit, à deux actions quasiment opposées. Nos 2 dernières pagettes    A  titre de comparaison, la langue anglaise possède bien deux verbes distincts pour ces deux actions : […]

“Apprendre”, en Français, est un verbe piégé: on peut en effet apprendre une chose et apprendre à quelqu’un quelque chose;  ce qui correspond , si on y réfléchit, à deux actions quasiment opposées.

Nos 2 dernières pagettes

  

A  titre de comparaison, la langue anglaise possède bien deux verbes distincts pour ces deux actions : to learn et to teach.

Cette confusion a des effets bien dommageables quand elle permet encore et toujours de laisser croire aux enseignants que les enfants auraient appris quelque chose car eux mêmes auraient essayé de le leur enseigner. Cette confusion entre leur travail et celui de l’enfant est dramatique car  au fond elle oblitère ce qu’il en est de l’enfant lui même.

Mais au delà de la confusion, cette diversité de sens nous renseigne sur une autre spoliation. Ces enfants qui ont le devoir d’apprendre, en ont ils encore le pouvoir?

Apprendre (au sens d’enseigner) devient-il toujours davantage, le privilège et le monopole des décideurs et des spécialistes? Est ce que les enfants, les adultes, peuvent s’apprendre entre eux? C’est à dire aussi en restant eux mêmes et ensemble?

Pourrait on imaginer une école où les enfants s’apprennent entre eux? Cette école a existé en France au XIXème siècle, elle était appelée école mutualiste et elle était destinée aux pauvres. Elle a été mise en oeuvre car elle était économique (un seul enseignant pour de très nombreux élèves “qui s’apprennent”) .

Elle a été supprimée car elle était trop efficace: les pauvres apprenaient trop et trop vite et le savoir échappait aux maîtres et aux décideurs politiques. Les pauvres ”prenaient la confiance”, comme on dirait aujourd’hui.

Nous autres, à Robinson, sommes sensibles au destin des idées simples, économiques qui “marchent trop bien” et qui pour cette raison rencontrent de la résistance ou des obstacles.

N’est ce pas ce que nous expérimentons avec les ateliers de rue, cette éducation que les enfants se donnent à eux mêmes dans leur diversité et leur hétérogénéité?  N’est ce pas ce que nous expérimentons, cette efficacité à contacter, fidéliser et accrocher les individus et les familles les plus isolées? N’est ce pas ce que nous vivons, ces liens éducatifs durables et productifs en réalisations et en développement des compétences et de l’autorité des personnes et des groupes?

Pourquoi tant de difficultés à consolider et sécuriser des actions éducatives et sociales qui font leurs preuves?  Serait ce parce que ce qu’elles enseignent serait troublant, contrevenant, contraire aux idées reçues?

Nous expérimentons en effet la richesse d’actions:

– qui se déroulent dans le même milieu, le milieu même des familles, et qui visent à en prendre conscience plutôt qu’à le renier ou à en sortir

– d’actions qui s’appuient sur l’hétérogénéité des âges, des cultures, l’ouverture à l’inattendu

– qui reposent sur le volontariat, la gratuité, l’inconditionnalité de l’accès

– qui ne visent pas à apprendre le respect du savoir, de compétences savantes, d’une culture d’élite… mais qui au contraire visent à développer la confiance en soi , en sa famille, en son groupe. Ce point précisément est particulièrement litigieux quand on constate que l’essentiel de l’effort de l’école des collèges, des actions sociales et éducatives destinées à soutenir ces institutions… vise à “perdre la confiance” , à redouter ses erreurs, à identifier ses manques et ses besoins, et à développer une attitude craintive et servile vis à vis des savoirs.

Nous préférons des situations éducatives et sociales qui permettent aux individus et aux groupes d’oser rêver leurs propres rêves et “non les rêves de ceux qui les ont instruits” (I. Strengers).

On a volé aux enfants, et au peuple le pourvoir de “s’apprendre” disait I. Illitch :

” Le droit d’enseigner une compétence devrait être tout aussi reconnu que celui de la parole”.

Nous souhaitons développer des actions éducatives et sociales qui renoncent à produire de l’échec ; car l’échec est bel et bien produit pour construire une majorité bien pensante et respecteuse de l’ordre établi. Mais l’échec coûte cher et mine les personnes, les groupes et le lien social même.  Il est temps d’y renoncer.

Nous bâtissons des situations éducatives qui ne visent pas à produire  le respect du savoir ou des institutions, mais le respect de soi, de son groupe et de sa capacité à créer ensemble du savoir et des institutions… vivantes.

Nous n’avons pas besoin d’éducation, mais du pouvoir de s’éduquer,  nous ne visons pas les apprentissages mais le pouvoir de s’apprendre.

A Robinson, notre action est mutuelle et repose sur un système vivant (volontaires, bénévoles, permanents, adhérents, sympathisants, visiteurs); elle produit “une prévention qui marche”; “un soutien éducatif qui marche”, “un soutien à la famille et à la parentalité qui marche”, une “insertion sociale et économique” qui soutient efficacement ET DURABLEMENT les personnes.

Alors, quand est ce qu’on diffuse?

 

Dimanche

La journée commença sous le soleil mais très vite la pluie nous a perturbés. Néanmoins, nous avons relativement avancé au jardin. Les garçons se sont occupés de déblayer un passage entre les framboisiers, tandis qu’un autre groupe, entre deux arrosages, s’est occupé de désherber entièrement la serre. Nous avons en fin récolté quelques courgettes que l’on a partagées.

Samedi

A la Villa Saint Martin

La semaine passée, un groupe d’enfants avait nettoyé le camion bleu. L’activité avait plu et Théo pendant le conseil de quartier avait proposé de renouveler l’exercice sur le camion peint. Ce samedi donc, les enfants ont rangé, nettoyé, lavé le camion.

 

D’autres sont restés sur les tapis pour y faire des activités habituelles : peinture, jeux et confection de bijoux ! Khadija avait eu une bonne idée en nous demandant d’acheter une pastèque, que nous avons coupée et partagée à l’heure du goûter.

 

Vendredi :

A la rocade

Nous nous sommes installés sous la pluie en espérant pouvoir faire tout l’atelier. C’est à ce moment que nous avons eu l’idée de nous mettre sous un arbre. Nous avons su nous débrouiller pour l’organisation des tapis et avons commencé diverses activités. Libellule en perle, bracelets/colliers et dessins étaient à l’honneur pendant que les autres enfants jouaient au jeu comme le « touché, coulé » puissance 4, Uno, Dame. Nous avons également rencontré une nouvelle famille qui est venue avec un enfant en bas âge qui a été ravie de son premier atelier. L’atelier s’est donc au final très bien déroulé !

 

 

Au jardin de Chilly

 

On a arrosé  avec nos petits arrosoirs en évitant soigneusement, de donner à boire aux mauvaises herbes. Nous avons continué à tailler les haies et tout ce qui dépassait un peu partout. Nous avons désherbé comme d’habitude et fini par des jeux de raquettes et de diabolos pour se défouler un peu.

 

 

 

 

Jeudi

Au jardin de Saulx

C’est une petite équipe qui se rend au terrain de l’équerre. Au programme, le tuteurage de quelques pieds de tomates. Ensuite nous déposons du BRF autour des framboisiers et de pieds de rhubarbe.

 

Puis nous désherbons une parcelle où l’on retrouve des plants de courgettes et de concombres et cornichons ainsi que quelques pieds de maïs. Enfin nous y mettons du BRF pour éviter que les herbes folles s’y invitent.

 

 

 

La croix Breton :

 

Un groupe de 6 enfants était présent à la croix Breton aujourd’hui. Certains ont joué au Uno comme des « pros » avec notre nouvelle bénévole Anne, tandis que les filles créaient de nouveaux bijoux en perles de rocaille.

Au skate park

Notre petit monde s’est fait attendre parce que le pli n’est pas encore pris de se retrouver ici pendant les vacances. Mais finalement, on s’est retrouvé avec 3 mamans et leurs enfants à jouer et dessiner. On a rappelé nos présences dans le quartier tout l’été et puis on a fini avec notre petit goûter.

 

A Wissous :

Nous avons fait différentes activités aujourd’hui, peinture, puzzle, dessin, scoubidous… les enfants avaient le choix, peut être même un peu trop ; ils ne savaient que choisir !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

D’autant qu’un peu plus loin, les garçons proposent des activités plus physiques ; la brouette, le basket, les pedalos…

 

Mercredi :

A Moulin Galant :

Aujourd’hui un atelier peinture et un atelier scoubidou ont été mis en place au terrain de Moulin galant.

      

Les garçons qui sont venus à la Tour Eiffel le 17 juillet ont fini “leur pagette”, le journal qui raconte leur sortie. Certains enfants se sont amusés à colorier et d’autres ont travaillé l’écriture en français dans leur cahier de vie.

 

Au jardin de Saulx :

Nous étions nombreux aujourd’hui pour aller au jardin !

Nous n’avons pas chômé, nous avons récolté, tomates, haricots, framboises, courgettes. Nous avons été interrompus par la pluie.

Puis Nous avons mis du BRF sur les poireaux et nous en avons profité pour en  planter plus.

Enfin Nous avons aussi tout arrosé, les enfants ont voulu faire de la balançoire. Nous avons gouté puis tout rangé pour partir.

   

 

KroniK des Robinsons de DIE

Aujourd’hui, il y a Sylvaine, la journaliste du journal du Diois. Je prépare le goûter tout en lui expliquant l’atelier.

Ce samedi, je ne verrai que Cassandra, Maëlys, Océane et Sofian.

Comme personne ne m’a aidée à ranger la semaine dernière, j’ai décidé de ne pas sortir beaucoup de matériel : juste les nattes et le goûter. Je regrette vite ce choix. Ça crie et ça se chamaille et je passe beaucoup de temps et d’énergie à modérer.

Heureusement, il y a dans mon sac une guitare prêtée par un copain. Nous jouons à tour de rôle. J’y pense seulement maintenant, nous aurions pu jouer à deux : un qui pose ses doigts sur les cordes et l’autre qui fait la rythmique… ce sera pour la prochaine fois.

J’avais aussi des ballons de baudruche que nous avons gonflés. Un qui s’envole et qui ne tarde pas à péter… et si nous faisions des balles pour jongler ! Je vais chercher le riz qui nous servait pour les maracas et c’est parti. Le riz s’éparpille et nous amène à jouer à la dinette, au restaurant.

Je sens que c’est beaucoup plus difficile pour moi de gérer ce petit groupe de trois fillettes. Comment sortir du duo-duel entre Maëlys qui crie et Cassandra qui se plaint ?

Volonté de Sens contre volonté de puissance (Lepri)

Qu’est ce qui motive l’initiative sociale? Qu’est ce qui donne du sens aux actions associatives? Qu’est ce qui peut nous servir de repère pour distinguer une action sociale d’une simple entreprise? Ce sont là des enjeux d’importance surtout quand il s’agit comme aujourd’hui de discuter des modèles économiques qui en découlent, dans un monde en […]

Qu’est ce qui motive l’initiative sociale? Qu’est ce qui donne du sens aux actions associatives? Qu’est ce qui peut nous servir de repère pour distinguer une action sociale d’une simple entreprise?

Ce sont là des enjeux d’importance surtout quand il s’agit comme aujourd’hui de discuter des modèles économiques qui en découlent, dans un monde en crise.

Commençons par écarter la notion de gratuité et de désintéressement. S’il est une chose que même l’anthropologie du don connaît bien, c’est ceci: il n’existe pas de gratuité. Y compris ce qui se donne, crée de la dette et du lien…

Non ce qui va distinguer sur le terrain une initiative réellement sociale d’une tentative de financer ses propres projets et sa propre entreprise sous couvert associatif, ce sont ces notions de sens et de puissance. L’action réellement sociale vise à produire du sens; le sens de l’action, elle même, mais aussi le sens de tout le contexte.

Celle faussement sociale ne vise qu’une chose, asseoir la puissance et la priorité de celui qui entreprend, sur sa propre initiative et la garder jalousement pour soi, sans jamais la socialiser. Il s’agit d’occuper le terrain, de prendre des places et non pas de créer de la place ou de l’espace.

Le problème vient lorsque des collectivités et institutions ne savent plus faire cette distinction et en viennent, comme un ersatz de politique sociale, à favoriser des structures ou des personnes qui n’ont  d’autre objectif qu’elles mêmes. On détourne alors le sens de l’action associative et on fait profiter de biens publics des initiatives qui ne produisent aucun sens et prennent toute la place.

A Robinson, nous n’avons pas de maîtrise sur ce que deviennent nos actions; nous ne posons aucun copyright et de fait elles se multiplient;   nous ne recherchons aucune puissance à travers elles et de fait, nous ne contrôlons aucun établissement.

Nous sommes du côté de ceux qui servent, pas de ceux qui se servent.

Nous cherchons juste produire, collectivement, jour après jour et semaine après semaine,  du sens social.  Celui ci nous échappe mais en même temps nous permet à tous d’avancer et de comprendre.

Cette même démarche se retrouve sur le plan de l’action individuelle des acteurs sociaux ; le travail éducatif et social chez les Robinsons suppose une bonne dose de “non maîtrise” , de refus de revendiquer trop de programme, distance ou de technicité. Le sens c’est notre essence (au sens de carburant…)

Cette volonté de sens finit toujours par gêner ceux qui recherchent la puissance ;  il n’est pas étonnant dès lors qu’on y trouve tant d’obstacles.  Cette résistance, de l’hostilité parfois peut tout autant provenir de représentants d’institutions, de politiciens avides de contrôle … que parfois aussi de simples professionnels anxieux de perdre une puissance imaginaire (qui pourtant les aliène eux aussi).

Il y a des systèmes que l’on ne peut réformer , ni améliorer. Foucaud expliquait l’impasses d’une ‘humanisation des prisons”; Illich expliquait que la démocratisation de l’Ecole telle qu’elle est est un rêve vain;  :

“Ni dans le Nord, ni dans le Sud, les écoles  n’assurent l’égalité. Au contraire leur existence suffit à décourager les pauvres , à les rendre incapables de prendre en mains leur propre éducation. Dans le monde entier, l’école nuit à l’éducation parce qu’on la considère comme seule capable de s’en charger”.

Et Illich de plaider pour la reconnaissance du droit élémentaire de chacun à enseigner aux autres, droit que nous mettons en pratique et en oeuvre, partout, en Pédagogie Sociale.

Dimanche au jardin de Saulx :

Un groupe à pied, un groupe avec notre beau camion, et en route pour une grande journée au jardin ! Aujourd’hui, les garçons ont eu beaucoup de mal à allumer le feu !

Du coup, pendant ce temps, nous avons commencé à désherber et arracher les pieds des fèves pour laisser la place aux poireaux.                                                                                  Khadi et Claire ont préparé la salade et piqué les saucisses

Dans la serre, les tomates abîmées ont été retirées, les plants attachés à l’armature, puis arrosés.

Après manger, nous avons creusé des sillons pour repiquer les poireaux de la serre sur notre parcelle, dégagée au préalable. Jean-Jacques a pris Alexis sous son aile pour récolter les patates.

Enfin, les plus grands ont enlevé les ronces autour des framboisiers, et Caitlyn  a cueilli les plus beaux des radis.

Samedi 

A la Villa Saint Martin :

C’est le jour du grand nettoyage du camion bleu. Avec Aline, une équipe super, ultra motivée se met au travail ! On frotte, on lave, et on fait tout briller.

Près des tapis Anaïs propose aux enfants de faire un crumble pommes, bananes, nutella. Miam !

Et sur les tapis, les plus grands jouent avec les jouets des plus petits. Le ballon en tissu fini comme ballon de foot.

L’espace d’un espace d’un instant, Corentin se transforme « en pont ». Enola est notre nouvelle responsable pour l’arrosage et l’entretien de nos parcelles et de la menthe !

Vendredi

A la Rocade :

Nous sommes partis en étant sûres de nous retrouvées arrosées, nous avons donc commencé l’atelier par peu d’enfant, et l’orage est arrivé.

Nous nous sommes abrités sous l’arbre, lorsque l’accalmie a alors un peu durer d’autre enfant sont arrivés pour jouer, lire et dessiner.

Tous ça dans une très bonne ambiance les plus grands prenait soin des plus petits, nous avons pu gouter puis nous somme rentrés.

 

Au jardin de Chilly :

Entre les averses qui ne loupent pas quand nous sommes au jardin de Chilly et la chaleur étouffante, l’équipe du jardin à été très efficace !

Nous avons taillé, nettoyé le terrain et cueillis les haricots. La résidence soleil est également venue nous dire bonjour et par la même occasion, récolter différentes variantes de menthes. Nous leur avons offert un accueil fort sympathique malgré le temps qui était contre nous.

Soirée Conviviale :

C’est au jardin que s’est déroulé notre soirée conviviale de ce mois. Dans l’après-midi Anaïs était allée cuisiner chez Zora tandis que Sadio nous préparait un petit festin chez elle.  Au menu donc couscous, thiep, beignets, gâteaux, salades, tartes salées.                                        Théo et son père nous ont ramené une centaine de crêpes que les enfants ont dégusté en dessert.

La soirée était très sympathique, malgré le mauvais temps et l’orage qui grondait ! Heureusement, une bâche était installée et nous avons tous pu manger et discuter ensemble au sec !

Jeudi :

Wissous :

Ce matin, nous avons pu nous installer entre les cabanes et caravanes au milieu du camp. Comme sur l’autre camp, les fleurs en papier crépon avaient bien plu alors on en a refait.

De leur côté, Thibaut et Alexandre ont proposé du badminton, une sorte de baseball avec notre gros ballon, et Anaïs a joué au croque carottes avec les plus mordus.

On a fini par notre grande corde à sauter que nous n’avions pas sortie depuis longtemps !

 

Croix breton :

Un seule enfant nous rejoint aujourd’hui à la Croix Breton aujourd’hui.

Cela ne nous empêche pas de dessiner, et de jouer à la puissance quatre. Nous en avons profité pour beaucoup discuter entre nous et ce fut un atelier très agréable.

 

Skatepark :

Dû au  fort soleil qui nous accompagne depuis le début de semaine nous n’avons pas eu grand monde. Mais nous avons pu discuter, jouer au Uno, au Kapla et au puissance 4.

Nous n’avons pas vu l’heure passer cependant des motos nous ont assourdis pendant tout l’atelier.

Au jardin de Saulx :

C’est sous une forte chaleur que nous nous rendons au terrain de l’équerre cet après-midi. Au programme, un arrosage copieux sur nos parcelles car comme nous, les plantes sont desséchées.

Nous passons la débroussailleuse en certains endroits et disposons du BRF sur une parcelle tout en ayant désherbé au préalable.

Nous récoltons quelques pommes de terre et terminons l’après-midi à l’ombre des arbres.

Pique nique au jardin avec « graine de jardins »

Ce jeudi soir nous accueillons des adhérents de l’association graine de jardins au terrain de l’équerre pour un repas partagé.

Ce pique-nique était organisé dans le cadre des jeudis au jardin.                                            Peu de personnes ont répondu présents mais d’autres personnes nous ont rejoints.                         Il s’agit d’Antoine qui effectue une étude sur la plaine de Saulx et recense tous les terrains maraichers sur la commune de Saulx, actuels ou anciens.                                                           Il en à recensé une centaine. Le repas c’est terminé par un sympathique coucher de soleil.

Mercredi :

Moulin Galant :

Une chaude après-midi comme on les aime !                                                                                        Des petites fleurs, style œillet pour changer de la dernière fois, des jeux à l’élastique,           et des pagettes de nos derniers évènements : la sortie à la tour Eiffel et le bivouac au jardin.  

Et puis, ce fut l’ébullition pour la distribution des photos tant promises !

Au jardin de Saulx :

Nous sommes partis en petit comité au jardin, nous n’avons pas chômé nous avons arrosé une grande partie du jardin, ça a même dérapé sur une petite bataille d’eau !

Puis on a ramassé les récoltes et désherbé.                                                                              Nous avons profité du coin d’ombre pour prendre le gouter puis nous sommes repartis.

 

 

 

 

KroniK des Robinsons de DIE

A notre atelier nous sommes nombreux, dont pas mal d’enfants qui ne partent pas en vacances.
Au programme peindre nos instruments de musique que nous avions confectionnéslors du dernier atelier ( maracas, tambours….). Tout se monde s’active, il y les instruments à peindre seul  et ceux qui demandent un travail de coopération. Un petit groupe joue à construire des personnages en clipo.
J’ai le sentiment que les enfants prennent de plus en plus leur marque. Nous essayons vraiment de réaliser des ateliers où il y aurait un réel apprentissage à l’autonomie.

Association transformatrice de destins

Nous ne semons pas à tout vent, nous semons méthodiquement; nos actions stables, régulières, rencontrent leur public, leur terrain, leur temps.  Il n’est pas étonnant qu’il y ait des effets et cela ne manque pas de se produire. Les adolescents qui ont connu notre association sont nombreux à aspirer aux professions du social; beaucoup reviennent […]

Nous ne semons pas à tout vent, nous semons méthodiquement; nos actions stables, régulières, rencontrent leur public, leur terrain, leur temps.  Il n’est pas étonnant qu’il y ait des effets et cela ne manque pas de se produire.

Les adolescents qui ont connu notre association sont nombreux à aspirer aux professions du social; beaucoup reviennent ou témoignent de ce que l’association leur a permis de trouver , de rencontrer. Ils confient en quoi elle a été importante pour eux; en quoi elle influe leur façon de voir les choses et la vie.

Nous savons aussi par expérience comme il est fréquent que ce soit les enfants ou les adolescents qui nous ont donné le plus “de fil à retordre” qui deviennent par la suite les “supporters” les plus convaincus…

Aucune action, aucune association ne peut renverser l’ordre économique et social, ou surseoir à la violence des inégalités et des discriminations. Mais certaines peuvent donner envie de le faire, peuvent trouver une raison de le faire… voire même une vocation à s’y investir.

Transformer les destins, voilà qui paraît démesurément ambitieux, et pourtant…  c’est peut être le seul domaine où nous autres, acteurs sociaux, pédagogues sociaux, pouvons réellement agir. C’est peut être notre seule liberté.

Cela passe d’abord par la liberté d’expression, puis par l’établissement de relations de confiance, … puis des relations de conscience: de soi, des autres, de nous et de l’environnement.

Enfin, cela passe par l’action partagée, le travail et l’apprentissage de la réalité.

Association transformatrice de destins”, rappelle “l’école transformatrice de destins”, qu’appelait de ses vœux et bâtissait Paul le Bohec, compagnon de Freinet; c’est  dire comment ce thème est inséparable de la Pédagogie Sociale; car il s’agit de transformer et de créer pour cela un “Milieu” éducatif et durable.

« Il est des natures […] rares qui aiment mieux périr que travailler sans joie ; des difficiles, des gens qui ne se contentent pas de peu et qu’un gain abondant ne satisfera pas s’ils ne voient pas le gain des gains dans le travail même. »
Nietzsche, Le Gai savoir

Bivouac et Dimanche au jardin de Saulx :

Ce samedi, nous partons « bivouaquer » au jardin,  avec un petit groupe de jeunes adolescentes. Cinq filles du camp de Moulin Galant et deux du quartier sud de Longjumeau. Le samedi, nous commençons par monter les tentes, et prendre nos aises au jardin. Par la suite nous donnons un autre visage aux chaises et à la table du jardin avec des bombes et des pochoirs.

Nous prenons le temps de préparer le diner ensemble  et faisons cuire le poulet sur le feu. Vient la tombée de la nuit, nous avons juste le temps de faire un petit bac. Les filles s’endorment avec de la musique Tsigane.

 

 

 

Le lendemain, nous partageons le petit déjeuner avant de tout ranger et de laisser le jardin accessible puisque le groupe du dimanche va arriver.

 

 

 

Nous les accueillons et commençons à arroser car la chaleur a rendu le jardin bien sec. Luis, Dylan et Safiatou préparent le feu tandis que les filles préparent la salade. Nous déjeunons, faisons une sieste de 20 min et nous voilà repartis !!! Nous retournons toute une parcelle et nous y plantons des choux. Nous faisons une belle cueillette de courgettes et d’haricots verts.

 

Samedi 

A la Villa Saint Martin :

 

Une petite après-midi tranquille, sur nos tapis. Gabrielle, la maman de Téo, est venue donner un coup de main à Aline et Corentin pour l’atelier. Nous avons fait un peu de jardinage : arrosage, ajout d’un peu de terreau. A côté, Gabrielle a joué avec les garçons aux jeux de société, et Aline a fait un peu de portés acrobatiques.

Vendredi

A la Rocade :

Un temps un peu lourd, mais qui rassemble tout de même de nombreux enfants à la Rocade. Les mamans arrivent au compte goutte. Le groupe grossit peu à peu. Les plus petits s’essaient au coloriage. Les plus grands dessinent des maisons imaginaires.

 

 

 

Au jardin de Chilly :

Enfin un peu de soleil et de chaleur au terrain de Chilly, cela faisait longtemps. Nous en, profitons donc au maximum. Il y a beaucoup d’activités entre la cueillette des framboises, groseilles, haricots verts et oignons. Le désherbage était bien évidemment de la partie, ainsi que l’arrosage car le terrain était très sec. Nous avons également accueilli le groupe de la résidence soleil qui nous à donner un bon coup de main. C’est donc dans la bonne humeur que cet atelier c’est déroulé.

 

 

 

Jeudi :

Wissous :

Aujourd’hui nous étions un petit groupe, sur les tapis. Les enfants ont dessiné, créé des fleurs et joué aux jeux de société. D’autres enfants ont fait du tennis et joué au foot. Après toute ces activité, nous avons pris le goûter que Ricardo a distribué.

 

 

 

Croix breton :

Nous n’étions que trois aujourd’hui. Deux enfants et une permanente ont passés du temps à discuter et à échanger entre deux petits bac et du coloriage.

Skatepark :

Nous sommes partis ravis du temps en pensant être attendu par les enfants. Mais nous avons beaucoup attendu d’avoir du monde aujourd’hui ! Finalement nous avons eu beaucoup de succès  et avons du nous pressé pour prendre le gouter.

 

 

 

Au jardin de Saulx :

Trois enfants et quatre adultes se sont rendus au jardin de l’Equerre aujourd’hui. Nous avons arrosés sous la serre, et déterrer des pommes de terre qui sont très belles cette année ! Après la récolte des haricots verts et des salades, nous avons désherbé une partie de la serre.

 

 

Mercredi :

Moulin Galant :

Les enfants ainsi que certaines mamans viennent parmi nous sur les tapis pour confectionner des fleurs en papiers crépon de toute sorte de couleurs. En parallèle d’autres font de la peinture à l’eau.

 

 

 

Au jardin de Saulx :

Nous sommes partis ravis que le soleil soit enfin de la partie ! Nous étions, néanmoins en petit comité pour ce jardin.  Nous n’avons pas chômé, nous avons traité les pieds de tomates à la bouillie bordelaise, arrosé le jardin, posé du BRF, réparé des outils. Les filles ont vidé puis nettoyé le camion. Nous avons ensuite profité d’un gouter bien mérité puis nous somme rentrés.

 

Mardi :

Sortie Tour Eiffel :

Le soleil était radieux, la chaleur était au rendez vous ; un temps adéquat pour une sortie réussie à Paris !

 

 

 

 

Vers 12h nous voilà partis de Moulin Galant pour prendre le rer direction la capitale. Des enfants Rroms âgés de 7 à 12 ans constituent le groupe. Nous nous rendons au champ de Mars avec le métro pour déjeuner et hop en route … nous montons les très nombreuses marches de la Tour Eiffel pour accéder au deuxième étage.

 

 

 

 

    Chroniques des Robinsons de DIE

Quatorze heures, personne…C’est vrai qu’il fait chaud aujourd’hui. Je sors le matériel quand Cassandra et Maëlys apparaissent. Puis Sofian, et d’autres encore. Souheil s’est fait couper les cheveux, on le reconnait à peine.

Je prépare la colle à papier peint car il y a deux gros bidons à recouvrir de papier.

Inès est venue sans sa sœur Nargis, qui fait le ramadan puisqu’elle a ses règles. Les petites filles disent quelques mots en arabe que je répète, racontent un peu le Maroc…

Finalement, le groupe compte une dizaine de personnes. Alin vient sans sa sœur, et donc sans l’accordéon. Cassandra semble heureuse d’être là mais ne met pas la main à la colle. Elle parle encore de guitare. Je ne dis rien mais n’en pense pas moins… à une contrebassine.

Alin a ramené deux cagettes de courgettes qu’un maraicher avait en trop. Les enfants en ramèneront chez eux à la fin de la séance, et moi aussi !

Ne rien dire que l’on n’ait fait (F. Oury)

Voici une première récolte (Buno, samedi 14/07) Tout le monde connaît cette morale élémentaire, celle des enfants et des éducateurs: “Dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit”. C’est là une base de la parole, une base de langage , une base d’humanité. A Intermèdes Robinson, nous faisons de la théorie par […]

Voici une première récolte (Buno, samedi 14/07)

Tout le monde connaît cette morale élémentaire, celle des enfants et des éducateurs: “Dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit”. C’est là une base de la parole, une base de langage , une base d’humanité.

A Intermèdes Robinson, nous faisons de la théorie par la pratique; nous théorisons nos pratiques et pratiquons nos théoriesqui sont des inventions collectives. D’où les deux livres  que nous publions chez Chronique Sociale : Pédagogie Sociale    (la théorie) et “Des lieux pour habiter le monde” (la pratique)

D’où surtout la régularité et la fiabilité  (sécurité affective) de nos actions, de nos travaux, de nos propositions:  c’est réglé comme un métronome.

“Ne rien dire que l’on n’ait fait” , est un principe qui témoigne de la variété de ce que nous faisons.

Nous  sommes obligés d’en faire des choses (et pas qu’un peu) si on ne veut pas être limités dans ce que nous disons; et c’est ainsi que les “Week-ends Famille” (au château) prennent la suite des “Missions jardins”,… qui s’inspirent des chantiers de pédagogie sociale (bientôt des stages de formation), …qui s’inspirent des rencontres des enfants du quartier et des bidonvilles, …qui reposent sur le  TRAVAIL COMMUNAUTAIRE CONSTANT, qui donne… de l’unité au tout.

“Ne rien faire que l’on n’ait dit “, voilà qui tranche avec la bavarde et grise pédagogie de projets , avec l’accumulation des bons sentiments, des objectifs vertueux et généraux que l’on rencontre partout, qui deviennent l’ordinaire del’action sociale.

Nous  essayons de n’avoir pas  d’objectifs qui portent sur autre chose que sur nous mêmes, ou sur nos propres pratiques.  Nous ne développons pas la solidarité, nous essayons juste d’être plus solidaires; nous ne soutenons pas la parentalité, nous sommes plus familiers; nous ne développons pas le lien social, …nous sommes liés.

Samedi 14 Juillet et Dimanche 15: Week end familles à Buno

Face à un été qualifié de “pourri”, nous avons forcé le temps en notre faveur et il l’a  été; le “Week-end Familles à  Buno” avec les Robinsons et Rrombinsons, a été réussi.

 Nous avons pu tout faire: de la récolte monumentale des patates (distribuée au quartier, comme au camp), en passant par la rivière, le vélo,  et la visite … du Cyclop  (statue/musée monumentale réalisée sur plus de 25 ans par le couple d’artiste Tinguely et Niki de Saint Phalle)

Mais un week-end à Buno, c’ets surtout du décrochage de la vie quotidienne, une aventure ensemble,  un concentré  de partage et de vie communautaire dans le cadre magique du château. C’est une fenêtre sur autre chose.

Oumar (9 ans)  a écrit ce dimanche:

“Qu’est ce que j’aimerais? C’est que l’on voyage à vélo de Longjumeau , à Buno, avec un K Way et un horaire de 11H00 à 20h00. Vincent (lire C partir) pourra prêter les vélos)”

Dimanche au jardin de Saulx :

Nous sommes partis nombreux et enthousiastes aux jardins, il y a même eu un petit groupe à pied !                                                                                                                         Lorsque tout le monde est arrivé nous avons commencé à préparer le déjeuner.                Un petit groupe a entamé le déplacement du BRF.

Puis nous sommes tous passés à table dans la joie et la bonne humeur !!!

Ensuite nous avons effectué divers travaux, BRF et traitement à la bouillie bordelaise sur les pieds de tomates, désherbages, récolte de courgette et réparation de la barrière.

Les enfants  ont même construit une cabane ! Puis nous avons goûté, replié les affaires et sommes partis. pour nous éviter la pluie, le soleil a même fait quelques percées !!!!

 

Vendredi

A la Rocade

On joue entre les gouttes…

Khadidja imite un escargot qui sort sous la pluie. Du coup, on improvise un jeu de mimes avec Aline : flamand rose, otarie, crocodile, tortue… trop drôle !

On fini par être vraiment mouillé alors on remballe pour prendre notre petit goûter.

Au jardin de Chilly

La pluie, la pluie, encore la pluie elle nous accompagne depuis un quelques semaines désormais mais elle ne nous empêche pas d’être actifs sur le terrain.

Nous commençons par récolter de nombreuses framboises et groseilles.                             Ensuite nous désherbons la parcelle réservée aux fruits rouges et y ajoutons du BRF.       De nombreux arbustes sont également taillés ainsi que les haies de Buis délimitant chaque parcelle.

Jeudi :

Wissous :

Nous avons retrouvé « notre petit monde » à Wissous malgré l’expulsion de mercredi matin. En effet, après avoir été voir un terrain près de Clamart, toutes les familles sont revenues s’installer pratiquement au même endroit, juste derrière le chemin bitumé, sur une parcelle gérée par une agence foncière, qui pour l’instant, ne réclame rien.

Nous avons donc fait notre petit atelier comme d’habitude, bien contents de ne pas avoir perdu brusquement contact avec ces familles et enfants avec qui nous sommes maintenant liés.

La croix Breton :

Malgré le temps incertain des enfants nous ont rejoints au quartier de la croix breton. Après un petit atelier dessin pendant lequel les enfants dessinaient la maison de leur rêve, Khadija a sorti le classeur à chanson des robinsons.

L’atelier s’est vite transformé en chorale, nous avons entonné des refrains choisis par les enfants tels que « La souris verte », « Zamina », ou encore « La chanson du petit prince ».

Au skate Park :

C’est le premier jeudi des grandes vacances, mais comme nous sommes en ce moment nombreux dans l’équipe, nous nous sommes dispatchés entre la Croix Breton et le Skate Park. Essai concluant, l’atelier du Skate Park, pendant les vacances, ça marche aussi !

C’est différent de d’habitude car on est un petit groupe. Mais, c’est bien aussi, on discute avec les mamans et on passe des moments privilégiés avec les enfants. La grande Estelle de la Rocade, d’habitude un peu distante, a passé tout l’atelier avec nous.

Au jardin de Saulx :

Quelle activité a l’équerre cet après-midi !!                                                                                  La débroussailleuse est de sortie et les adultes se relaient sur la machine.                         Nous continuons le désherbage et la mise en place de BRF autour de certaines cultures (tomates, courges). Nous récupérons et coupons du bois et terminons par un goûter à l’abri des averses de pluie.

Mercredi :

Moulin Galant :

Il y avait beaucoup d’enfants présents aujourd’hui à Moulin galant et ils avaient de l’énergie à revendre.

Quelques enfants ont un peu chahuté, d’autres plus calmes s’appliquaient à colorier ou dessiner.

Au jardin de Saulx :

Beaucoup de monde au jardin aujourd’hui pour la récolte des pommes de terre.              Nous avons été obligés de faire deux groupes (un à pied et l’autre en camion).

La terre a vite été retournée pour saisir les pommes de terre, quelques enfants ont mis du BRF autour des pieds de tomates, certains ont même eu le temps d’arroser et de cueillir des framboises.

Nous avons ensuite profité d’un gouter à l’ombre des arbres avant de tout ramasser et de repartir. Nous avons distribué la récolte à coté des dazibaos. L’ambiance était bonne, les petits et grands étaient contents de repartir avec les pommes de terre.

Chronique des Robinsons de DIE 

Nous nous installons rapidement et je sors de mon grand sac des canettes vides, des boites de conserve, bouteilles en plastique… et du riz, des lentilles, des haricots secs. Avec ça nous allons faire des maracas. Nous habillons nos instruments avec des revues, des journaux et de la colle à papier peint.
 Et Valérie, maman de Cassandra et Maélys passe en coup de vent pour déposer deux paquets de bonbons que je distribue aussitôt .
Les enfants ont vite compris l’intérêt des percussions et se mettent à l’ouvrage avec entrain. Nous lâchons vite les pinceaux pour tartiner la colle avec les mains, lisser le papier sur la surface pour qu’il adhère bien. Des images apparaissent, disparaissent, recouvertes par d’autres. Les enfants y prêtent beaucoup d’attention.
Nous avons eu la visite de Wim et Aurélie, les animateurs de l’espace jeunes.
Aujourd’hui, personne n’a été désigné responsable du goûter. Ça s’est distribué tout seul après le rangement. Et la semaine prochaine, nous aurons besoin de peinture pour décorer nos instruments.

Etre pauvre , c’est dire OUI quand on pense NON (ATD)

Nous vivons une époque de consensus obligatoire; chacun est censé adhérer à la solution de ses problèmes. L’adhésion, le contrat sont devenus les nouveuax modèles de l’action sociale et même au delà. Ainsi  en Justice, les “prévenus” sont ils parfois encouragés à collaborer à leur propre accusation, en échange de peines plus légères. Dans le travail social, […]


Nous vivons une époque de consensus obligatoire; chacun est censé adhérer à la solution de ses problèmes. L’adhésion, le contrat sont devenus les nouveuax modèles de l’action sociale et même au delà. Ainsi  en Justice, les “prévenus” sont ils parfois encouragés à collaborer à leur propre accusation, en échange de peines plus légères.

Dans le travail social, cette “adhésion” obligatoire y compris  et surtout quand “l’aide” est contrainte peut même servir de mesure ou d’évaluation en la fiabilité et la sécurité que représentent les personnes… du point de vue des institutions.

Il n’est plus permis de ne pas être d’accord quand on fait les choses soit pour votre bien, soit au nom d’un intérêt supérieur.

Ce qui est perdu ici , au passage, c’est la vertu du contradictoire, la valeur du conflit, l’importance de la différence; ce qui permet aux un set aux autres de ne pas rentrer dans l’aveuglement de ce qui les pousse et les agit, parfois même à leur insu.

Etre pauvre c’est ne plus avoir le moyen du conflit, de n’avoir plus le moyen de se passer de l ‘aide qu’on sollicite, de ne pas signer les contrats qu’on vous propose. Etre pauvre,  c’est ne plus avoir les moyens d’être invisible, de cacher ou de dissimuler.

Mais au delà de ces cas extrêmes , ne voyons nous pas comment c’est notre vie quotidienne qui est remplie de cette “injonction de dire oui” et de tolérer, ou d’adhérer à ce qui nous pénalise? Quand on ne nous laisse le choix qu’entre des alternatives qui se ressemblent? Quand nous assigne à un avenir prédit et fermé?

C’est bien nous tous qui avons perdu la faculté de dire Non, par manque d’espoir, par manque de confiance, par résignation, … face à trop d’évidences.

En prenant le temps de rêver de discuter, de se réunir, de se rassembler; en suscitant des espoirs, en montrant que produire, partager et donner sont possibles; que les clotures, les codes, les barrières, les contrôles l’enfermement et le repli sur soi … ne constituent pas le seul avenir de la ville et du vivre ensemble, … nous nous donnons le pouvoir de dire un NON de liberté; nous instruisons le pouvoir de refuser, et de créer d’autres avenirs.

DIMANCHE:  ”Robinsons jamais n’abandonnent”

On nous aurait dit fous; en général dans de telles circonstances les structures de tout type abandonnent ou reportent . C’est que nous avions la météo contre nous, et ce prévu à 8 jours, 7… 3, 2 1 jour et malheureusement …le jour même; c’est que nous étions tous abattus de tant de grisailles et de pluies qui nous frappent tous les jours depuis si longtemps.

Et alors, cette sortie à la mer ? Des familles, des enfants, avec un car entier ? Une REUSSITE à 1 contre 1000

Parce que nous avons refusé de renoncer , parce que nos adhérents savent que nous sommes sérieux, que nous n’abandonnons jamais et viennent quand même, notre sortie de dimanche à TROUVILLE fut un beau et bon moment: de découverte de la mer pour quelques uns  (“Mais il y a  du sel dans l’eau de mer?”, nous demanda C…), parce que cela a donné du temps de dépaysement , de changement, entre soi, dans le grand groupe, en famille, en couples et en amitié.

     

 

Parce qu’on a fait des châteaux, parce que les enfants ont joué des vagues, parce que notre repas partagé que nous craignions trop chiche était (comme toujours) abondant, parce que nous avons profité de la journée et sommes rentrés tard.  Parce que nous avons pris le temps de discuter, de parler de la vie quotidienne, et local, de faire des projets, de mieux nous connaître…NOTRE SORTIE ANNUELLE A LA MER NOUS A MIS LE COEUR AU SOLEIL… dans un été pluvieux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Samedi :

La Villa St Martin :

Nous parlons beaucoup de la météo ces derniers temps, mais nous devons admettre que cela influe sur nos ateliers. Samedi à la Villa Saint Martin plusieurs “sous-ateliers” se sont mis en place.

Un coin lecture, un coin cuisine et un atelier de confection de sablier. En effet, Amira lors du conseil de quartier avait proposé de nous montrer comment on fabriquait des sabliers avec des bouteilles. Le prochain maître du temps lors du conseil de quartier aura donc un nouveau sablier ! Nous avons été interrompus par de fortes averses.

 

 

Après s’être abrités quelques minutes sous nos tapis, nous avons renoncé et encouragé les enfants a finalement rentrer chez eux, car nous étions tous trempés !

 

 

 

Vendredi

A la Rocade

 

Nous n’avons pas eu grand succès aujourd’hui à cause du  temps changeant et surement les vacances.

 

 

 

 

 

 

Les quelques enfants qui sont restés là jouaient au foot. Nous sommes restés jusqu’à ce que l’orage nous surprenne, de fait nous somme rentrés.

 

 

 

La ferme pédagogique

La visite tant attendue a enfin eu lieu ! Rayan, Téo et sa maman Gabrielle sont allés rencontrer Elodie de la ferme du P’tit Brin de Paille avec Aline pour voir comment nos 2 associations pourraient travailler ensemble. Nous avons commencé par une visite de la ferme et de ses habitants à poils et à plumes.

      

Les garçons sont venus avec une liste manuscrite des idées d’échanges et les ont lu tour à tour à Elodie. Gabrielle a elle aussi fait des propositions et il se pourrait que ce premier échange débouche rapidement. Notre prochaine soirée conviviale pourrait se faire avec ou à la ferme !

 

 

 

 

 

 

 

 

Au jardin de Chilly

C’est en nombre conséquent que nous rendons petits et grands au terrain de Chilly. 

Deux habitants de Chilly nous rejoignent ainsi que le groupe de la résidence soleil.

C’est au total un groupe d’une quinzaine de personnes qui ont jardiné. Désherbage, taille, tuteurage, cueillette, et étalage de BRF étaient au programme.

Malheureusement cet enthousiasme fut stoppé par de nombreuses trombes de pluie, et sans interruption.

Ainsi le groupe s’est protégé comme il le pouvait certains dans le cabanon d’autres sous les arbres.

 

Jeudi :

Wissous :

Quelques enfants sont rentrés de Roumanie, du coup, notre groupe est un peu plus conséquent que ces dernières semaines.

 

 

 

 

 

C’est chouette ! On fait plusieurs parties de Uno et de jolis coloriages, pendant que le frisbee nous vole au dessus de la tête.

Des jeunes adultes sont là aussi et dessine avec nous. Par contre, à la fin de l’atelier, un camion est venu déposer une benne devant l’entrée du camp bloquant ainsi l’accès. On ne sait pas qui l’envoie et maintenant les véhicules ne peuvent plus entrer.

 

La croix Breton :

La pluie a malheureusement raccourci notre atelier… Pourtant les enfants étaient là et demandeurs de jeux et de dessins. Les enfants avaient commencé à dessiner sur el thème « les filles ». Nous avons distribué une rapide collation puis les enfants sont repartis chez eux pour s’abriter.

Le Skatepark :

Nous sommes partis en grand nombre pour cet atelliers d’avant vacances malheureusement le temps était contre nous!

Nous avons finalement accueilli peu d’enfants, la plupart nous ont salué mais ils étaient très chargés et sont directement rentré chez eux. 

Jeudi :

Au jardin de Saulx :

Nous accueillons du monde au terrain de nouveau :

Bruno et Nadia qui travaillent pour la centre social de Viry-Châtillon  souhaitent créer un jardin partagé pour leurs adhérents.

Nous avons ainsi échangé sur nos pratiques durant l’atelier tout en jardinant, Jean-Jacques leur faisant la visite.

Pendant ce temps nous avons reçu notre livraison de BRF (Bois raméal fragmenté) que nous avons commencé à étaler en divers endroits et nous avons traité nos plants de tomate à la bouillie bordelaise. Enfin la pluie à annoncé notre départ en fin d’après-midi.

 

Mercredi :

Moulin Galant :

Sortie parc Aline/ Alexandre : pour ma part (Alex), c’est la première fois que je me rends dans le camp de Moulin Galant. Je découvre des enfants dynamiques parlant pour la plupart bien français prêt à s’amuser ! Nous sommes donc allés au parc qui est à coté, histoire de faire une petite sortie (une table de pique nique, quelques jeux s’y trouvaient). Nous avions un groupe de filles très gentilles. Nous avons joué à divers jeux simples et efficaces qui ont fait de cette après midi, un agréable moment !

 

Pendant ce temps, au camp, les enfants ont écrit ou dessiné sur leur cahier de vie. Les filles se sont mis du vernis. Ils ont dessiné sur des feuilles colorées avec des craies grasses. Plusieurs mamans les ont rejoints pour jouer avec leur tous petits sur les tapis.

 

 

Benjamin est venu leur montrer sa pêche du jour !

 

 

A la Ludothèque :

Nous sommes partis en petit comité pour aller à la ludothèque. Les filles étaient contentes de nous voir. Nous avons bien joué à différents jeux de société (Monopoly, pendu, puzzle)

Comme il faisait beau, nous nous sommes installés à l’ombre d’un arbre pour goûter puis nous avons lancé un chat bougie et conclu par des chants.

 

Au jardin de Saulx :

Nous somme partis en petit comité mais un groupe nous a rejoint au terrain. Une fois là bas, nous avons enlevé un cerisier car il bloquait le soleil du poirier.

Ensuite nous avons arrosé le jardin, puis nous avons mis des tuteurs aux tomates.

Enfin nous avons pris le goûter. Pour rentrer, nous nous sommes séparés en deux groupes, l’un à pied (avec Corentin) et l’autre en camion (avec Thibault).

 

 

Chronique des Robinsons de DIE

Vendredi, nous avions  rendez vous pour un repas de quartier; plus de 50 personnes se joignent à cette manifestation. Adultes, enfants, adolescent se mélangent pour PARTAGER pour un beau moment.

Aujourd’hui, j’arrive à deux heures moins cinq. Je suis attendue, comme d’habitude.

“Est-ce que ça va être comme hier ?” me demande Sofian. Le repas de quartier de la veille leur a beaucoup plu, ils en redemandent ! Mais ce n’est pas l’heure du repas, c’est l’heure de l’atelier, nous le savons tous.

Aujourd’hui, les enfants nous installent les nattes sous un autre arbre. Melody n’est pas là, mais deux adultes du quartier, Alin et sa sœur Catherine, qui habitent dans “la tour” sont descendus de leur sixième étage.

Hier pendant le repas, Cassandra refusait toutes mes propositions. Je change de stratégie et lui demande de réfléchir à ce qu’elle veut faire. Du coup, quand je sors les perles, elle se met volontiers à faire un collier, en enfilant les perles sur deux rangs. Elle continue de demander des “jeux de son âge”. Elle finira par faire la course en vélo, qu’Océane chronomètre avec sa montre.


Comme hier soir, Catherine a descendu son accordéon et les enfants s’y mettent à tour de rôle. Un petit groupe se forme autour d’elle. Yasmina arrive presque à jouer la mélodie proposée. Nous sommes sûrs que la prochaine fois, elle y arrivera.

Alin est allé chez lui pour faire des crêpes. Quand il revient, c’est l’heure du goûter et nous nous régalons tous ensemble.

Marianne

 

Quand la ville devient une aire de JE

Kant nous l’avait bien expliqué: le “Je” est le contraire du Moi. Le Moi, embarrasse, préoccupe et encombre. Centré sur lui même, il est menacé par l’isolement d’un côté et “par la série” de l’autre. Notre société , nos médias ne nous invitent ils pas continuellement à cultiver nos “Moi” en série?  : affirmer ses […]

Kant nous l’avait bien expliqué: le “Je” est le contraire du Moi. Le Moi, embarrasse, préoccupe et encombre. Centré sur lui même, il est menacé par l’isolement d’un côté et “par la série” de l’autre.

Notre société , nos médias ne nous invitent ils pas continuellement à cultiver nos “Moi” en série?  : affirmer ses choix de consommation, ses marques, dire qu’on va prendre soin de soi,  façonner son corps,  se gérer soi même… enfermés dans nos “Moi”,  c’est à dire dans les normes.

Le “Je” est tout le contraire: discret, centré sur son agir, sur le “faire”, sur le “dire”, il est tourné vers le Monde.

Le “moi” s’affirme avec des adjectifs, des objectifs, des origines des identités collectives et d’emprunt. Il est défini , réalisé , casé, estampillé, rangé. “Le Je” se développe au contraire vers le devenir, il est mouvant, fluctuant, en transformation. Il se cherche et se découvre lui mêm au détour de la rencontre et de l’agir, en passant par autrui.

 Des “aires de Je” contre  “Désert du Je” 

  En Pédagogie sociale, nous mettons les “moi ” en congé, entre parenthèses, en vacances et nous proposons aux “Je” de prendre toute leur place : expression, prises de parole depuis ce qui nous touche, ce qui nous affecte, nous révolte et nous met en mouvement.

Tel est le programme, tel est le propos des pédagogies sociales et du travail des Robinsons , à Longjumeau. 

Nous faisons de nos ateliers , de nos temps , de nos espaces empruntés seulement à la réalité, à la proximité, à la quotidienneté  des “aires de Je”,  des espaces à prendre pour que le “je” s’exprime et que les murs tombent devant les mots.

Le “Je”  est démuni, c’est pour ça qu’il offre, il est indéterminé, c’est pour ça qu’il change , il n’est pas encombré c’ets pour ça qu’il s’ouvre à autrui.

C’est ainsi que dimanche dernier, Franck poète urbain, adhérent à notre asso a offert ses poèmes à notre assemblée de soirée conviviale (avec fond musical de Luis et Alexandre) et que ses mots d’amour et de colère  ont résonné dans notre groupe. C’est ainsi que notre collectif soutient et affirme le “Je” de ses membres.

Notre livre « DES LIEUX POUR HABITER LE MONDE »    ,  vient de paraître. écrit par les volontaires, adhérents, stagiaires, permanents, adultes, ados, enfants … il est l’expression privilégiée de tous ces “JE” et de ce “NOUS” , inséparables.

Toujours à propos de Kant, Derrida propose un nouvel impératif, celui de l’hospitalité, qui repose sur le “dénuement du Je”

« L’expérience de la pure hospitalité, si elle existe (ce dont je ne suis pas sûr, mais qui est un pôle de référence indispensable) doit partir de rien. On ne doit rien présupposer, de connu, de déterminable ; aucun contrat n’est imposé pour que l’événement pur de l’accueil de l’autre soit possible ». Jacques Derrida

Dimanche :

Jardin de Saulx:

Nous sommes allés au jardin sous un beau soleil, dès le matin; la première mission pour tout le monde était de préparer le repas du midi.

Celui-ci s’est passé dans la bonne humeur et, après, nous avons commencé à jardiner,                   les enfants ont planté des piments et arrosé le jardin et nous avons fini de réparer la serre.

De plus, nous avons planté des fleurs à côté de la table. Pour finir cette journée nous avons pris le goûter à l’ombre.

 

Samedi et dimanche (aussi) : Week end “Abeilles”

Le samedi 30 juin nous avions rendez-vous à 10h devant le local de l’association intermède robinson comme tous les derniers week-ends de fin de mois.

Nous devions “marquer le coup” avant notre voyage, nous avions eu donc l’idée de bivouaquer au jardin des abeilles. Vu que c’est ici que nous devons effectuer un travail d’aménagement du lieu & une formation apiculture. Robin, Luis, Elie, Yann, Farid, Dylan, Mariana, Héloïse & sa correspondante mexicaine ont répondu présent.

Arrivés sur le site, Yann & Dylan ont préparé le feu, accompagné par la suite de Luis & Elie.
Un barbecue de merguez était au rendez-vous pour ce repas entre amis.

Farid, Mariana Héloïse et Montsé ont préparé une salade. Chaque ingrédient était mis dans des assiettes différentes pour permettre à chacun de composer sa salade selon ses gouts.

Après s’être bien rassasiés, nous avons parlé du voyage. Des subventions sont arrivées et devraient nous permettre d’aller à Barcelone, du 25 aout au 2 septembre !

Puis nous avons ouvert les ruches, pour voir leur état de santé. La première, en bonne santé, semblait cependant ne plus avoir de reine (absence de couvain ouvert). Nous lui avons donc transféré un cadre d’œufs pour qu’elle puisse en élever une nouvelle. La deuxième, en excellente santé, avait déjà pratiquement rempli sa hausse de miel, nous lui en avons donc ajouté une deuxième. Dans la dernière se trouve le nouvel essaim que nous avions constitué au printemps, et nous l’avons nourri pour l’aider à se renforcer.

Ensuite nous avons travaillé, certains ont débroussaillé le chemin d’accès au jardin pour permettre l’accessibilité sans difficulté.

Vers 18h nous sommes partis au Château de Vincent, à Buno-Bonnevaux pour y camper.

Le lieu était immense et le château magnifique ! Laurent le président de l’association & Hélène, sa femme, s’y trouvaient également.

L’accueil était très chaleureux, une chorale de musiques diverses était présente et ces personnes nous ont fait une très belle prestation.

Nous avons démarré un feu près de l’endroit où nous avons campé, certains d’entre nous ont fait de la barque et sont tombés dans l’eau, il fallait bien qu’ils puissent se réchauffer !

Nous avons mangé des grillades de légumes, poivrons, oignons, tomates & aubergine à la cendre !

Après s’être restauré on a tous discuté autour du feu parlant de tout et n’importe quoi, puis nous sommes allés nous coucher bien fatigués de notre journée.

Le dimanche nous sommes retournés au terrain des abeilles, où nous avons retrouvé Gabriel et trois de ses amis. Nous leur avons montré les ruches, puis nous nous sommes remis au travail : débroussaillage, aménagement des coins feu et pique-nique, rangement de la remise, arrosage des arbres, constitution d’un stock de bois sec….

Samedi :

A la Villa Saint Martin

Nous avons enfin commencé à travailler sur notre parcelle de jardin. Avec Aline et Patrice, nous avons retourné une première bande de pelouse mais la terre était très dure. On s’est acharné pour pouvoir y replanter de la menthe récupérée de notre jardin de Chilly. A la fin, Jean-Jacques a pointé son nez. En bêchant, nous avons découvert des petits trésors comme une vieille clef et un morceau de vase… De l’autre côté, Gaëlle qui est venue nous rendre visite a jouéavec les enfants sur les tapis. Van Chien a refait ses fameux nems et Iasmina a été un peu partout. Aujourd’hui, elle est venue avec 7 enfants de son camp ! Nous avons fini par l’anniversaire de Keliane : elle a soufflé ses bougies sur les nems !

 

 

 

 

 

 

 

Vendredi :

Au jardin de Chilly:

Corentin est en vacances mais on a bien bossé ! Entre le groupe de la “Résidence Soleil”, nos messieurs habitués du jardin et une nouvelle dame, Danielle, nous avons travaillé la parcelle du potager et celle de la menthe. Tout le monde s’est mis à désherber pour leur donner un nouveau visage et un côté plus « esthétique » en vue de la délégation pour les « villes fleuries » qui doit passer bientôt.

On a semé des radis et des salades avant qu’il soit trop tard et que la saison soit passée !

Pour finir, on a ramassé de la menthe pour samedi à la Villa saint martin, pour « l’atelier nems», et pris des plants pour les repiquer sur notre parcelle.

 

A la rocade:

Aujourd’hui l’atelier s’est déroulé avec  Kardiatou et Alexandre, le duo à très bien fonctionné et les enfants se sont amusés ! Pas beaucoup d’enfants cependant mais une bonne complicité et une bonne ambiance ! le goûter s’est également très bien passer.

Soirée conviviale:

Une soirée conviviale comme on en attendait depuis longtemps: au terrain, en familles en amis, avec un bon repas . Une ambiance de fête de bout en bout; mais nous allons plus loin , dorénavant nos soirées sont des “aires d’expression”. Et ce soir c’était Franck “Phoenix”,  qui a déclamé ses poèmes avec l’accompagnement de Luis et Alexandre. Mais déjà nous avons bien d’autres projets pour mettre en valeur TOUTES NOS CREATIONS

La soirée quant à elle a duré jusqu’à la nuit et dans la joie.

 

Jeudi :

Wissous :

 

 

Le nombre des enfants n’augmente pas à wissous, et  aujourd’hui ils étaient cinq; néanmoins  débordant d’énergie,  Raoul avec sa moto et Ricado avec son vélo ont utilisé quelques plots pour slalomer. Peu après, nous entamons une partie de petits chevaux « cars », tandis qu’alexandre, thibault et fabio font une une construction de kaplas.

 

 

 

 

 

 

Le Skatepark :

Malgré la chaleur et le beau temps, il y a eu un peu moins d’enfants que d’habitude.               

5 groupes d’enfants répartis à diverses taches (coloriages, jeu de société, jeu d’éveil, chansons, kapla etc). Quelques mamans sont restées à l’atelier. La répartition des tapis et l’organisation on fait que cet atelier s’est déroulé dans les règles de l’art.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mercredi :

A la Ludothèque/ Au parc nativel   : Nous nous sommes séparés en deux groupes; un des groupes s’est rendu a la ludothèque, et l’autre, au parc Nativel . Au parc nous avons fait plusieurs jeux et les enfants nous on ensuite demandé de faire un mini concours de théâtre. Le tout s’est déroulé dans une très bonne ambiance et les enfants étaient ravis.


 

 

 

Moulin Galant :

Notre petit groupe s’est élargi au fur et à mesure. Les filles se sont verni les ongles des mains et des pieds, quelques uns ont découvert le jeu des petits chevaux, revisité façon « cars », le dessin animé. A côté, les enfants ont fait un puzzle de chien. Des tous petits étaient la aussi à graviter autour du tapis avec leur maman ou leur grand frère.

Nous avons aussi aidé à remplir le dossier d’inscription au collège d’un des enfants.

 

 

 

 

 

 

 

Au jardin de Saulx :

Nous sommes allés au jardin sous un temps chaud et lourd. Nous comme mission de récolter des salades, de fèves, de rhubarbe et du désherbage. De plus nous sommes partis chercher du bois dans le bois d’à côté, pour le barbecue. Un élève EFPP est venu avec nous.  Nous terminons la journée par un gouter dans une bonne ambiance.

  KroniKs des Robinsons de DIE

Pour cet atelier je propose de faire des créations composées de différents matériaux. Et, s’ensuivent, sous nos mains, de magnifiques personnages et animaux. Nous arrosons nos plantations qui grandissent dans les bacs. Les enfants préparent le décor pour notre prochain repas de quartier.
Au gouter, nous faisons un « tour de paroles » où chacun est invité a faire part de ” ce que j’ai aimé et ce que je n’ai pas aimé” . C’est agréable de prendre le temps de poser les choses et de faire des propositions. Je prends soin de remercier le groupe de la gentillesse et l’attention portées à mon petit garçon.

A nouveau croire au Monde (Freinet)

  A nouveau croire au Monde  c’est croire qu’il peut y avoir un monde, un tout, un nous. C’est croire qu’il puisse y avoir de la cohérence, de la continuité. C’est croire qu’il puisse y a voir du lien, de la relation, et que toutes choses ne sont pas sérielles, clivées, coupées, atomisées, enfermées, individualisées. […]

 

A nouveau croire au Monde  c’est croire qu’il peut y avoir un monde, un tout, un nous. C’est croire qu’il puisse y avoir de la cohérence, de la continuité.

C’est croire qu’il puisse y a voir du lien, de la relation, et que toutes choses ne sont pas sérielles, clivées, coupées, atomisées, enfermées, individualisées.

A nouveau croire au monde, c’est croire à nouveau,  quand on ne peut plus croire à rien; ni aux lendemains qui chantent, ni parfois aux lendemains tout court.

A nouveau croire au Monde c’est parier qu’il y a de la place pour tout le monde dans ce monde là. “Un Monde sans place pour tout le monde est il encore un Monde”?, demande Guillaume Le Blanc. Et on devrait ajouter “de quelle place parle-t-on?

Une place pour chacun devrait être le contraire de chacun à sa place. Une place libre, contre une place unique …

Les refus de droits, la misère cachée des enfants, la citoyenneté déniée des précaires, voilà autant de trous dans le monde.

Un Monde qui n’est plus un monde est immonde.

A nouveau croire au Monde, enfin c’est se lancer dans le Monde, sortir, occuper,vivre et habiter les espaces publics, permettre la communauté, s’offrir l’inouï de la durée.

A nouveau croire au Monde, c’est voir que la vie peut y naître et prendre le Monde pour Chantier.

Dimanche: Au terrain de l’Equerre

Sans illusion, il a plus quasiment continûment toute cette jourée; mais nous sommes peu sensibles à ces aléas, car bien organisés et la pluie  n’a pas suffi à nous décourager. La saison est là: nous devons faire avec.

Et nous étions nombreux comme un jour de soleil S’il était plus difficile de faire le feu c’est avec plus de joie que nous en avons mangé nos merguez et en attendant nous avons tous  rapporté pour nous , nos proches et plus encore pour distribuer autour de nous, cerises, framboises,  salades et quelques carottes.


La serre se consolide, nous réorganisons le coin feu; nous continuons de planter…

Samedi :

La Villa St Martin :

Aujourd’hui avec la sortie au cirque, nous n’étions que 5 à l’atelier de rue.

Cependant tout s’est très bien déroulé, Corentin s’occupait de l’atelier « réparation pancarte » pendant que Iasmina jouait avec les enfants sur les tapis. Le soleil nous à donné envie de jouer au jeu du sud,  et nous avons sorti le jeu de pétanque.

Le conseil de quartier s’est bien passé et pas mal de projets autour du vélo en sont sortis.

 

 

 

 

 

 

 

Au festival Hip Cirque Hop du Plus Petit Cirque du Monde

Avec notre camionnette bleue, on est parti avec des enfants et des ados pour redécouvrir ce festival organisé tous les ans. Au programme, Slack line, danse contact, parkours pour jouer au Yamakasi. Et puis, on a assisté aux spectacles des jeunes de l’école de cirque :trapèzes, équilibres, corde, jonglage. Tout ça était très chouette mais malheureusement, il a fallu rentrer !

  

 

 

 

 

 

 

Vendredi

Jardin de Saulx :

  

L’entreprise Hamerson nous a rendu visite aujourd’hui. Dans le cadre de leur « journée communautaire » ils sont venus à vingt nous aider au jardin de l’équerre. Ils ont été très productifs et nous avons pu échanger avec eux sur nos missions et action. Jean-Jacques et Yann étaient là pour encadrer certains d’entre eux dans une activité spécifique. Merci à eux pour ce coup de main, car le jardin a bien bougé aujourd’hui, et tout ce travail a été accompli dans une très bonne ambiance.

A la Rocade

Nous somme partis nombreux à l’atelier mais il n’y avait pas grand monde car il avait la fête de l’école a coté, ce qui a permis a de nombreux enfants en bas âge d’être sur les tapis.

 

 

Nous avons pris le gouter sur  l’herbe, nous avons aussi pu  discuter avec les mamans présente. Le tout s’est déroulé dans une bonne ambiance.

 

Jeudi :

Wissous :

Beaucoup d’agitation de la part de certains garçons qui au final ont réussi à s’amuser avec les kaplas, la corde, les pédaliers et bien sûr différents jeux de société ! il commençait à sacrément pleuvoir au goûter, du coup les enfants ont emmené le reste chez eux pour le manger.

 

La croix Breton :

Huit enfants et une maman nous ont rejoint aujourd’hui au quartier de la Croix breton. Les enfants sont essentiellement fait des coloriages, et des jeux. Bahia et Yasmin ont confectionné des colliers pour les responsables du gouter. Nous avions emmené une bâche qui a permis d’agrandir l’espace d’accueil et de jeux des enfants.

Le Skatepark :

Nous somme partis nombreux à l’atelier et heureusement car il y avait du monde à l’atelier pour certains enfants c’était le dernier atelier avant leur vacances.

Cet atelier s’est déroulé dans une très bonne ambiance même si parfois les enfants se marchaient un peu dessus le ciel clément nous a permis de gouter tranquillement.

 

Au jardin de Chilly

Changement de programme cette semaine puisque nous allons au jardin de Chilly le jeudi, car nous recevons des volontaires pour défricher le terrain de l’équerre le lendemain. Nous nous divisons en plusieurs groupes. Certains récoltent des fruits rouges, d’autres désherbent de nombreux chardons. On taille également quelques arbustes mais toutes ces activités sont interrompues par un violent orage et nous nous réfugions à l’étroit dans la petite cabane qui nous sert de remise.  Finalement quelques rayons de soleil nous accompagne sur la fin de l’après-midi. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mercredi :

Moulin Galant :

C’était une petite après-midi ensoleillée à Moulin Galant avec de multiples activités. Nous nous sommes installés à l’ombre car le soleil tapait fort. Les enfants ont colorié, dessiné à la craie grasse, joué au Uno, ou encore organisé eux même une partie de policiers contre voleurs !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A la Ludothèque : 

 

Nous partons à 14h30 direction la ludothèque avec 3 enfants, notre goûter et notre bonne humeur. Nous avons joué à des jeux de société comme la sardine, coco crazy, uno et même au jeu du restaurant où Kardiatou et moi-même en étions clients.

 

Nous sommes par la suite allés dans le parc prendre le goûter ainsi que dans les jeux qui s’y trouvent. Ce fut une agréable après-midi rempli de sourires.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au jardin de Saulx :

C’est sous un beau soleil que nous arrivons au terrain de l’équerre cet après-midi. Nous avons fait l’inventaire des outils pour la journée de vendredi avec l’entreprise. De plus les enfants ont cueilli des framboises et arrosé sous la serre. Nous terminons la journée par un goûter à l’ombre des arbres.

 

 

 

 

 

 

Hip cirque Europ’ :

Petite sortie entre filles malgré quelques erreurs d’orientation nous somme enfin arrivées au lieu de la répétition, après un pique-nique rapide, nous avons filé rencontrer et voir les artistes à l’œuvre. Les filles ont beaucoup aimé certains numéros et pas d’autres tout ça dans un presque silence. Puis nous avons goûté toujours avec ce soleil qui nous a suivies pendant la journée.

 

 

 

 

 

 

 

Chroniques DIEOISES

Nous sommes en famille ce samedi ( Lou est présent et la petite soeur de robin vient nous donner un coup de main ). Pour  cet atelier Robin propose de réinvestir les bacs pour y planter menthe, piments, poivrons. Tout le monde à l’oeuvre pour ce chantier. Il nous reste pour la prochaine fois encore bein d’autres bacs. D’autres enfants jouent à quelques jeux. Il fait beau et c’est très agréable et puis ça échange dans le groupe des choses de la vie quotidienne.

Cette fois ci pas de photo, on espère la prochaine fois…

Prendre la jeunesse pour norme, et les jeunes pour ennemis…

La société excelle à plonger tout un chacun dans l’assignation perpétuelle à la jeunesse, la réactivité, la rapidité, l’adaptabilité … et au même moment, à  désigner les adolescents et les jeunes comme porteurs de tous les dangers.  Et pour dire honnêtement… les institutions aussi. Il n’y a pas si longtemps dans un bulletin municipal,  on […]

La société excelle à plonger tout un chacun dans l’assignation perpétuelle à la jeunesse, la réactivité, la rapidité, l’adaptabilité … et au même moment, à  désigner les adolescents et les jeunes comme porteurs de tous les dangers.

 Et pour dire honnêtement… les institutions aussi.

Il n’y a pas si longtemps dans un bulletin municipal,  on pouvait lire sur une double page, à gauche, un article annonçant des séjours et des animations alléchantes pour les “seniors”, en les encourageant à penser à leur santé, leurs loisirs et leurs droits… et à droite l’annonce d’un “stage citoyen pour les jeunes” dont le programme est édifiant: visite d’un tribunal, visite du commissariat, de la police municipale, etc.

Au delà même du côté absurde, voire risible de la chose, comment ne pas voir ici la trace d’une tendance bien plus profonde:

Les jeunes et particulièrement les adolescents d’aujourd’hui n’ont jamais connu autant de ruptures, de précarité, de mise à la rue, d’orientations “bidon” qui les mènent au découragement et à la déscolarisation.

“les conditions  de vie des jeunes se dégradent et le taux de pauvreté est en progression. 19% des jeunes hommes et 22% des femmes vivaient en dessous du seuil de pauvreté” (ASH du 15.06.2012)

L’abandon qu’ils vivent est parfois le fait de leur famille mais celui qu’ils ressentent le plus douloureusement est celui des institutions … à commencer par celles qui étaient faites pour les accueillir: collège, centres sociaux, maisons des jeunes.

Contrairement à ce que disent de nombreux spécialistes médiatiques , les adolescents que nous découvrons aujourd’hui n’ont pas été particulièrement des enfants gâtés  et probablement pas des enfants rois.

Ces collégiens et jeunes ont au contraire, pour la plupart d’entre eux, grandi dans un climat de réaction  et de clôture des institutions; ils ont connu une école qui abandonnait la démarche des matières d’éveil, , les valeurs d’épanouissement et qui ne parlait plus  que de règles, sanctions et “retour aux apprentissages fondamentaux”; une école par ailleurs marquée par la clôture vis à vis des familles , du milieu, du quartier, sous le règne symbolique  d’un éternel plan “Vigipirate”.

Et les jeunes et les enfants  sont les premiers à être victimes de la pauvreté et de la précarité  (la pauvreté touche 1,5 millions des moins de 20 ans, en France selon l’INSEE)

A Intermèdes Robinson,  nous proposons aux adolescents d’occuper et de prendre une place parmi nous,  qui ne sera pas remise en cause, qui ne sera pas soumise à des conditions, qui ne sera pas soumise à des contrats, qui n’exige d’eux aucun projet… Une place , pour eux, pour chacun, voilà tout… Et c’est tout un programme.

Dimanche au jardin de Saulx :

 

La journée commence par un beau soleil, ce qui donne clairement la pêche pour démarrer la journée ! un peu inquiet du désistement de certaines familles pour causes diverses, nous nous retrouvons finalement avec un bon petit nombre de personnes toutes motivées pour planter les petits pois, récupérer des salades/cerises et bien évidemment désherber la serre.

En parallèle, la recherche du petit bois pour le feu nous font découvrir… des framboises (ce qui motive encore plus les papilles gustatives). Le repas se passe dans la bonne humeur avec toutes sortes de friandises, un barbecue du tonnerre ainsi qu’une salade qu’on préparé les filles.

Samedi

La Villa St Martin :

Nous étions très nombreux à nous retrouver aujourd’hui, malgré un temps pluvieux, et  Laurent nous a même fait l’honneur de sa présence aux ateliers :

 

 

 

 


Entre les jeux de société et les coloriages, les sauts à la corde et les tire-à-la-corde, les sauts à l’élastique, une troupe de 6 filles nous a présenté une comédie musicale qu’elles ont entièrement écrite et mise en scène ensemble, et qu’elles nous représenteront à la rentrée de Septembre avec la troupe d’auteurs et de comédiennes au complet, on a hâte !

 

 

 

 

 

Sortie à la maison des métallos :

Ce samedi, un groupe de Rrom’binsons sont partis arpenter les rues du 11iem arrondissement de Paris pour se rendre à la maison des metallos. Pour cela, nous avons pris les transports en communs, pour certains c’étaient une première !

Nous étions présents pour assister à la pièce de théâtre burlesque “Michto” jouée par des enfants. Ces derniers jouaient justement des contes évoquant la vie des rroms ou des gens du voyages. Nos petits rrom’binsons se sont ainsi reconnu dans certaines scènes, et ont pu apprécié la musique tzigane qui est la leur.

 

 

 

 

 

 

Au goûter, c’est grec pour les rroms !

 

Au jardin de Saulx

Cet après-midi un petit groupe d’adultes était présent au terrain  afin de remettre la serre en état. Nous avons utilisé de nouvelles techniques pour la réparer et la remettre en place. Nous espérons désormais ne plus la voir bouger.

 Vendredi

A la Rocade

                         Les enfants que nous avons l’habitude de voir n’étaient pas tous présents. Nous avions apporté un tapis en plus pour agrandir « l’espace petite enfance».

En effet, le vendredi les bébés aiment aussi venir jouer avec les Robinsons.

 

Les grands ont fait des coloriages, des constructions de kaplas, des tournois de puissances 4 et de la pétanque.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jardin de Saulx:

Une fois n’est pas coutume, nous nous rendons au terrain de l’équerre en ce vendredi après-midi. En effet, nous recevons des responsables de l’entreprise dont les salariés viendront défricher nos terrains.

 

En attendant nous avons terminé de déplacer le fumier, qui désormais attendra l’automne avant d’être utilisé. Nous continuons également le désherbage des plantations. Nous avons donc accueillis les responsables de l’entreprise et leur avons montré le terrain de l’équerre ainsi que le terrain des abeilles, théâtre de la future mission défrichage.

Jeudi :wissous :

Six enfants étaient présents. Ce petit nombre nous a permis de proposer du maquillage et que chacun puisse en profiter;

 

 

 

 

 

nous avons eu des pirates, un tigre, des soldats, une princesse…

 

 

 

 

En parallèle le croque carottes était de retour.  

La croix Breton :

Une petite dizaine d’enfants nous ont retrouvé pour dessiner à la craie et aux crayons.

                            

Nous manquions quelque peu de jeux mais l’ambiance ne fut pas pour autant morose bien au contraire les sourires s’affichaient sur les visages.

Le Skatepark :

Beaucoup d’enfants à l’atelier aujourd’hui et notamment des tout-petits.

Corentin et les personnes étant allées au jardin cet après-midi nous ont amené des salades et des radis. Toutes les mamans présentes ont partagé et sont donc reparties avec des sacs de légumes.

Certains ont fait des jeux, d’autres des dessins et d’autres encore des fabrications en papier (avions, enveloppes…).

Les mamans étaient également présentes et installées juste derrière nous. Elles ont discuté pendant toute la durée des jeux

 

 

 

 

 

Au jardin de Saulx :

Nous sommes allés au jardin enthousiastes, la bonne ambiance nous as permis de nous mettre au travail rapidement.

Il y avait tant de choses à faire, cueillir les cerises, arracher les mauvaises herbes, ramasser les salades avant qu’elles ne fleurissent, mettre le fumier du bon coté de la clôture.

Nous avons formé deux groupes, les garçons ce sont attaqué au fumier et les filles a la cueillette, au ramassage et au désherbage.

 

Nous avons enfin soufflé autour d’un goûter convivial rythmé par le conditionnement des récoltes.

 

Mercredi :

Moulin Galant :

Nous avons ramené du maquillage et du vernis pour le plus grand plaisir des enfants qui avaient du mal à attendre leur tour.

Certains ont patienté en faisant quelques coloriages, ou lisant un petit livre. Avec des plus grands nous avons fait de l’écriture sur leurs cahiers personnels nouvellement distribués.

A la Ludothèque :

Aujourd’hui, ce n’était pas possible d’aller à la ludothèque car il y avait un centre de loisir qui occupait les lieux, faisant « contre mauvaise fortune, bon cœur”,  nous sommes allés dans le parc, heureusement que le soleil était de la partie.

Du coup nous avons organisé de grands jeux, le béret, chat bougie, un concours de danse, et après tout ça nous avons enfin goûté.

Les enfants étaient ravis de jouer ils nous ont même demandé de ne plus aller à la ludothèque et de ne faire que des jeux.

 

 

 

 

Au jardin de Saulx :

C’est sous un beau soleil que nous arrivons au terrain de l’équerre cet après-midi.             

L’écurie de Saulx les Chartreux  nous a livré du fumier ce matin donc nous nous attelons à le déplacer dans notre terrain mais il faudra continuer demain. Un petit groupe part récolter quelques cerises et, sur le terrain, des petits pois. L’arrosage de la serre est également au programme.

 

 

Nous terminons la journée par un goûter à l’ombre des arbres.

 

 

 

 

 

Chroniques extraordinaires et extra locales

  Vous aviez entendu parler des ateliers de Saint Etienne, et ceux de DIE tiennent dans ces KroniKs leur propre propre Chronique hebdomadaire (voir ci dessous)

   Mais aujourd’hui nous rendons compte du démarrage d’un nouvel atelier, d’une nouvelle aventure:

  

Chronique DIEoise

En arrivant, j’aperçois sur ma droite un adulte habillé de blanc entouré de deux silhouettes d’enfants. C’est Valérie, la maman de Cassandra et Maélys. Elle va passer l’après-midi avec nous.

D’abord sortir le matériel : ses deux filles connaissent la musique et la mettent au diapason. Les nattes, les caisses avec les jeux et les livres, la caisse de pelotes de laine, sans oublier le carton de couture. Des crayons de couleur ? Oui, on emmène tout, et le goûter par-dessus le marché.

Mais en présence de cette femme, l’atmosphère est toute différente. Au début, elle rabroue ses filles et je suis un peu tendue, un peu peinée de voir Cassandra jouer à “celle-qui-ne-sait-rien-faire” pour ensuite se retirer dans son coin. Il faudra un peu de temps pour que nos présences s’habituent les unes aux autres.

Naïssa est là aujourd’hui et je lui donne une photo prise par Melody le jour où nous avons cousu une robe. Oui, Naïssa se rappelle , elle est heureuse de ce souvenir et de ce petit cadeau.

Nathalie est venue pour continuer sa broderie. Sans sa petite sœur. Elle fait preuve de beaucoup de patience et de curiosité, me sollicite plus que d’habitude. Je me sens les nerfs à fleur de peau, je sais que je ne verrai sans doute plus cette petite fille qui déménage très bientôt.
Aujourd’hui Melody n’est pas là, il n’y a qu’un seul pôle et tout le monde s’agglutine sur la même natte. C’est dense.
Comme Valérie et Sofian, Rania continue un pompon. On en finit un de temps en temps. Sa sœur aimerait coudre un pull pour son nounours. Ibtissam l’imite en tous points, jusqu’à la couleur de la broderie d’encolure. Rania s’y met aussi et fait une robe avec beaucoup d’application.
Yanis vient avec Rayan. Ils n’intègrent pas le groupe mais tournent autour en cherchant des noises. Ils veulent jouer les durs. Rayan tient des propos incohérents où se mélangent son oncle, le drogue et je ne sais quoi d’autre. Par la négociation, je les invite à rejoindre le groupe et c’est assez facile puisque Yanis nous connait.

L’important n ‘est pas de transmettre mais de PRODUIRE

  Et c’est d’abord vrai pour le SAVOIR; à force de vouloir absolument le transmettre à ceux que nous avons désignés comme en ayant le plus besoin, qu’avons nous fait pour LE PRODUIRE? Il faut bien le reconnaître: nos quartiers sont encore la scène d’une vision à la fois élitiste et misérabiliste de la Culture et […]

 

Et c’est d’abord vrai pour le SAVOIR; à force de vouloir absolument le transmettre à ceux que nous avons désignés comme en ayant le plus besoin, qu’avons nous fait pour LE PRODUIRE?

Il faut bien le reconnaître: nos quartiers sont encore la scène d’une vision à la fois élitiste et misérabiliste de la Culture et des savoirs qu’il faudrait transmettre à des personnes défavorisées par leurs conditions, leur histoire et leurs “cultures d’origine” .

Combien d’acteurs sont encore agis par cette vision péjorative de leur public et de leur travail?  Combien d’acteurs éducatifs et sociaux ne sont pas encore auteurs (c’est à dire producteurs) de leur activité?

En Pédagogie Freinet, en Pédagogie Sociale nous partageons cette intuition que la capacité de produire le savoir devrait l’emporter sur la capacité de l’assimiler. Mieux,, nous savons comment l’assimilation, qu’elle soit culturelle ou cognitive, abîme la capacité de produire et de créer.

“La mauvaise tentation de l’école , c’est de sortir l’enfant de son histoire, de sa communauté, de son être incarné pour le laisser suspendu dans une sorte de culture savante, commune et vulgarisée, qui lui restera de toute façon extérieeure et fera de lui un être évanescent” , écrivait Simone Weil dans l’Enracinement.

Parce que l’école est si rarement (et peut-être de moins en moins)  le lieu où l’enfant conquiert la possibilité de créer et de produire des connaissances, nous avons choisi “la friche” et les espaces publics parfois délaissés pour nous y consacrer.

Dans les ateliers , depuis les tapis d’éveil pour les jeunes enfants, en passant par les inventions de jeux, la production culinaire ou de spectacles en tous genres , “nos”  enfants produisent.

On leur tend un cahier, on leur tend une page blanche, mais aussi une écoute, une relation, une attention à ce qu’ils font. C’est en réalisant ce qu’ils font que, le plus simplement du monde, ils découvrent aussi qui ils sont, et nous aussi.

Samedi et Dimanche Chantier Pédagogie sociale

C’est bien là le projet de nos Chantiers de Pédagogie Sociale (en lien avec le Mouvement Freinet) et ce week end à Buno, nous étions justement réunis pour préparer un dossier “pédagogie sociale” mais aussi notre premier stage de formation “pédagogie sociale” qui se tiendra à Buno les 29 et 30 aout.

Un Chantier de deux jours qui inclut comme il se doit toute la dimension de la vie quotidienne, mais aussi le travail (ultime désherbage des plants de patates) et la pratique: démonstration de paella de rue.

 

 

 

Dimanche

Aux Jardins de Saulx


D’après la météo, il aurait du pleuvoir mais à part un léger vent frais, il n’en était rien. Nous commençons par nous occuper du feu et pendant ce temps un autre groupe s’occupe de planter des tomates. Une mission désherbage est également mise en place.

L’après midi est consacrée au débroussaillage et à la plantation de maïs bio. Enfin nous partons en promenade récolter des cerises ainsi que des salades, des fraises, du romarin et de l’oseille !

 

Samedi :

La Villa St Martin :

Khadija a ramené un nouveau jeu qui a enchanté les enfants : il s’agissait d’imiter le son des animaux puis de les mimer. Et finalement ce n’est pas si facile d’imiter un serpent ou un lion ! 

A l’atelier cuisine, la recette du jour était le crumble aux pommes et aux fraises du jardin, un vrai délice !

Sortie dans le 13iem Arrondissement de paris : 

Pour ceux qui ne connaissent pas, le 13iem arrondissement de Paris est l’un des quartier chinois de Paris. Ce samedi, Van chien et Anaïs ont accompagné un petit groupe d’enfants pour leur faire découvrir. Nous avons pris le tram à porte d’orléan jusqu’à porte d’Ivry puis nous avons arpenter quelques peu de quartier à pied. Les enfants ont voulu faire du shopping et rentrer dans les magasins de souvenirs vietnamiens. Nous avons ensuite été faire des courses dans les supermarchés chinois pour notre repas du midi. Nous avons ainsi déguster des nems, du riz cantonnais, des beignets de crevettes, des bouchés… le tout à l’aide de baguettes pour les plus courageux ! 

Nous avons consacré le reste de la journée à visiter le centre culturel Vietnamien dans lequel nous avons pu voir le filage d’un spectacle qui devait s’effectuer le soir. Des adultes et des enfants y présentaient toute sorte d’art vietnamien (danse, chant…)

 

 

 

 

 

 

 

Vendredi

Jardin de Chilly :

La pluie ne nous a pas empêché de travailler aujourd’hui à Chilly. Accompagné de cinq adultes de la résidence Soleil, nous avons récoltés des fraises.

Nos visiteurs en ont rapporté avec eux pour leur atelier cuisine du lundi. Le reste servira à faire un crumble avec les enfants à l’atelier de rue du samedi.

Nous avons aussi plantés des carottes. Puis, Corentin en débroussaillant les framboisiers à déloger par mégarde un nid d’oiseau.

 

A la Rocade

Quand nous sortons, le ciel est bleu, sans nuage.

Mais le vent qui souffle nous envoie un gros cumulonimbus noir qui nous arrose quelques instants au début de l’atelier.

Après ça, le soleil brille et nous permet de jouer tous ensemble.

On dessine aussi à la craie grasse… des poissons, des personnages et des couleurs.

A la fin du goûter, faute de casse-noix, on casse  nos noisettes avec les boules de pétanque !

 

Jeudi :

Wissous :

Comme la semaine dernière, les enfants sont peu nombreux.

Néanmoins ce petit groupe nous permet d’avoir des moments plus privilégiés avec chacun d’entre eux, en racontant une histoire, en faisant une structure de kaplas, en s’amusant sur le pédalier ou encore en dessinant.


La croix Breton :

Six enfants nous ont rejoints aujourd’hui au quartier de la Croix Breton.

L’atelier a débuté par une partie de petits chevaux qui a vite laissé place aux coloriages.

La pluie n’a pas découragé les enfants  qui sont restés prendre le gouter avec nous. Ils ont bien fait car après quelques goutes de pluie, le soleil est revenu ! L’atelier s’est terminé par des courses de vitesse, apparemment les enfants avaient besoin de se défouler.

Le Skatepark :

Les robinsons arrivent au compte goutte, mais le groupe finit par être relativement important.

Les tout petits s’essayent à la construction et regardent les illustrations des livres en écoutant la lecture de certains encadrants.

L’atelier se termine lorsque la tempête s’est levée et tout s’est envolé.

 

 

 

Au jardin de Saulx

Nous devions nous rendre au “Café Curieux”, mais finalement, changement de dernière minute, nous sommes allés au terrain de l’équerre.

Il manque de bois au terrain pour faire du feu, de ce fait nous avons débité plusieurs bûches et les avons mises à l’abri sous la serre.

Le paillage à l’aide des herbes coupées était également au programme. Nous avons également taillés les buissons au tour de la table de pique-nique pour pouvoir y circuler plus facilement. Enfin, et c’est là l’essentiel, nous avons de nouveau échappé à la pluie.

Mercredi :

Moulin Galant :

Aujourd’hui six enfants sont partis avec Aline et Jessica à la base de loisir nautique proche du terrain pour faire des jeux en plein air.

Pour les autres enfants, des ateliers dessins et lecture ont été proposé sur les tapis. Les histoires de princesses étaient réclamées par les enfants.

Certains ont joué avec des petits pédalos ou avec des cordes à sauter que nous avions ramenées.

A la Ludothèque :

Nous sommes partis en petit comité de fille pour la ludothèque. Elles y ont joué à différents jeux.

Nous avons profité à maximum de l’intérieur car nous avions peur de la pluie, nous avons donc pris en vitesse le gouter, rejoint par des ados.

Puis nous avons joué à chat perché puis nous somme rentré.

Au jardin de Saulx :

Nous sommes partis au jardin avec un petit groupe d’enfant, malgré le temps maussade, nous avons cueilli des cerises.

 

Nous avons pris du matériel cassé et en mauvais état pour le mettre aux encombrants.

Le goûter c’est bien passer dans une bonne ambiance.

 

 

Chroniques Dioises

Aujourd’hui, nous sommes nombreux : une bonne quinzaine d’enfants, Fatna et sa sœur Malika, Anne la maman de Maël, la maman de Cassandra et Maélys qui passe leur faire un petit coucou…
Nous sortons la peinture, les pompons et les broderies, les livres et les jeux.
Cassandra qui a voulu emporter sa broderie chez elle la semaine dernière, revient sans son ouvrage aujourd’hui. Je ne suis pas très étonnée, ce n’est pas la première fois que ça arrive.

Nous construisons ensemble un nouveau projet pendant que Maël et Nathalie poursuivent ce qu’ils avaient commencé.
Rania, qui vient pour la première fois, veut faire un pompon et Fatna lui montre comment faire. Un peu plus tard, elle commencera elle aussi une broderie, imitée par Souheil.
Pendant ce temps, Melody sort des grandes feuilles de papier et propose “expression libre” en peinture.
Sofian, sept ans, fait la lecture à deux petits.
Alexandre, le grand frère de Nathalie, approche avec Alexia, la petite sœur sauvage. Malgré sa peur, elle arrive à rester dans le groupe. Nathalie, qui habite dans l’immeuble qui va être démoli prochainement, parle du déménagement prévu le 25 juin. Elle donne des informations plus précises que la semaine dernière : elle va habiter près de la piscine et près de la Drôme.
Mehdi organise un jeu, un parcours qui donne droit à des points, soigneusement notés sur une feuille de papier. Le goûter sera distribué avec un peu plus tard que d’habitude pour que tous ceux qui le veulent puissent participer. (Tiens, je devais être occupée ailleurs, je n’ai pas fait le parcours, moi !)
C’est Sofian qui est responsable du goûter aujourd’hui. Je lui rappelle gentiment qu’il ne peut pas manger un carreau de chocolat à chaque fois qu’il en donne un à ses camarades… il a très faim car il est tard.
Melody parle de “bleu hamac” avec Malika, mère de trois enfants. Cette dernière semble penser qu’elle n’a pas grand-chose à y faire puisqu’elle en a déjà trois. Je lui fais remarquer que cette expérience peut servir aux autres.
Il règne dans cet atelier une ambiance chaleureuse et bienveillante. On n’a pas envie de partir…

Défendre la communauté contre la liquidation de toute communauté

  L’éducation  au collectif et par le collectif est devenue si rare , que nous ne parlons plus que d’objectifs éducatifs individualisés, de l’école pour chacun contre l’école de tous, des évaluations “personnalisées” qui “suivent” et poursuivent les personnes toute leur vie. L’éducation au collectif est devenue si rare que les institutions ne connaissent que […]

 

L’éducation  au collectif et par le collectif est devenue si rare , que nous ne parlons plus que d’objectifs éducatifs individualisés, de l’école pour chacun contre l’école de tous, des évaluations “personnalisées” qui “suivent” et poursuivent les personnes toute leur vie.

L’éducation au collectif est devenue si rare que les institutions ne connaissent que les clients, les usagés, les “inscrits”, les prescrits (et les proscrits) mais certainement jamais les groupes devenus synonymes de désordre, danger et de contestations.

L’éducation au collectif et par le collectif est devenue si rare, que les enfants acquièrent rarement le pouvoir dejouer spontanément des jeux de grand groupe et à règles; et que les adultes ont aouvent perdu à leur insu tout espoir d’une organisation collective (repas de quartier, de voisinage, …) réussie.

On a si bien intégré les valeurs marchandes et individuelles qu’ils sont nombreux ceux qui par désespérance cherchent leur salut individuel contre tous les autres et à commencer par les plus proches, leurs voisins et leurs pairs. Nous avons appelé “pédagogie noire”  cette persistance , cette tendance à postuler a priori l’échec nécessaire ou iénvitable de toute entreprise, et de tout espoir collectif.

Cette “pédagogie noire” a souvent bien   travaillé; c’est celle qui est à l’oeuvre derrière les pratiques politiques et sociales du clientélisme (“Venez donc me voir à mon bureau”), de la perpétuelle division entre les “bons” et les mauvais: bons précaires, mauvais précaores, bons pauvres et mauvais pauvres, bon Rroms et mauvais Rroms, etc.

C’est en antidote à cette pédagogie noire, que la Pédagogie sociale ets necéssaire et réinstalle partout où elle passe les confiances et les relations nécessaires et fondamentales, vitales entre individus et collectivités.

Pour nous le collectif est important au point que nous l’appelons communauté et que nous en faisons la relation et le travail quotidien. Nous savons et nous expérimentons (comme lors de la, dernière soirée conviviale/fête des voisins)  la puissance du groupe et du collectif à renaître de leurs cendres, à pouvoir s’affirmer et se reconstruire à tout moment, sans finalité, sans calcul, par la convialité, par  ”la révélation  fulgurante du pouvoir d’être ensemble” (Julius Van Daal).

Un pouvoir qui de tout temps de carnaval en charivari a su poser la question du retournement social, de l’inversion des places et des statuts et  à la suspension même provisoire “de la violence de l’ordre des choses”.

“C’est le combat d’une communauté contre les liquidateurs de toute communauté . Les aspirations égalitaires des joyeux compères et commères se jouent des principes de l’individualisme marchand et de son arsenal juridique , qui ne laissent aux pauvres, d’autre liberté que celle de se vendre à l’encan”.

A Intermèdes Robinson, nous favorisons l’expérience pour les enfants, les familles, les adultes des charivaris nécessaires: transformer le quotidien, habiter l’espace public, compter sur le groupe, occuper différentes places dans un collectif, s’enrichir et s’affirmer des identités groupales.

Dimanche au jardin de Saulx :

Au fil de la journée, notre groupe s’est agrandi. Au complet, nous étions 11 dont une famille, 2 messieurs, 2 ados et 3 enfants. L’allumage du feu a été très laborieux, tout était humide et nous avons manqué de petit bois. Mais, au bout du compte nous avons tout de même réussi à faire griller nos saucisses. Nous les avons mangées accompagnées d’une salade composée, de carottes râpées, de chips et d’un dessert aux fraises.

Le temps gris jusque dans le milieu de l’après-midi, nous a tout de même permis de travailler. Nous avons commencé par remettre notre pauvre serre en place, car avec l’orage de cette nuit, elle était toute de travers et des poches d’eau énormes s’étaient formées sur le dessus.

 

 

 

 

 

 

Après quoi, nous nous sommes répartis les taches : ramassage du mobilier cassé pour les prochains encombrants, désherbage en masse, au grand damne des plus jeunes, arrachage des orties qui étouffaient nos framboisiers, et débroussaillage pour retracer un peu l’allée et les chemins enfouis sous les hautes herbes.

      

Nous sommes partis du jardin plus tôt pour aller voir un spectacle de cirque cambodgien au parc de la mairie de Saulx à l’occasion « des Beaux Dimanches ». Un spectacle de cirque

moderne avec mise en scène, accros, souplesse, peinture et bonne humeur, bref un spectacle vraiment chouette. Pour-Jean Jacques, peut-être le meilleur qu’il ait vu à Animakt !

Par contre, nous avons à nouveau été victime de vandalisme au jardin : en arrivant, nous avons trouvé la barrière d’entrée cassée ! C’était pourtant si simple de passer par-dessus comme d’habitude…

Samedi :

La Villa St Martin

C’est en petit comité mais sous un soleil radieux que s’est déroulé l’atelier de cet après-midi. La peinture est de sortie pour le plus grand plaisir de nombre d’enfants qui s’empressent de se saisir des pinceaux et des éponges pour laisser s’exprimer leur âme d’artiste, tandis que d’autres se concentrent sur des jeux de sociétés.

         

D’autres encore, un peu plus loin, jouent au ballon. Un bel après-midi qui s’est agréablement terminé par une courte séance de Capoeïra, suivi d’un conseil de quartier riche et animé et enfin, d’un bon goûter.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vendredi

Soirée conviviale :

Il y avait beaucoup de monde à la villa saint Martin ce soir ! Les Robinsons se sont joints au 3F et à la fête des voisins pour une soirée très animée. Malgré la cohue du barbecue, l’ambiance était conviviale.

Beaucoup de personnes ont ramené quelque chose à partager : un peu de couscous, des beignets africains, du dombré des Antilles, des tartes, des gâteaux etc. Cindy était de retour et a enchanté les petits mais aussi certains grands avec une heure de zumba.

 

    

 

 

Au jardin de Chilly

Le soleil est un peu moins présent cet après-midi, mais la température est idéale pour jardiner. Chacun vague à ses occupations. Un binôme se forme pour arroser les plantes et cueillir les premières fraises de la saison. Les autres désherbent les allées et les parcelles et mènent la vie dure aux pissenlits et « herbes folles ». Nous taillons également quelques arbustes. Toutes ses activités se déroulement au son de la Batucada, un groupe s’exerçant à proximité du potager.

A la Rocade

Les craies grasses sont de sortie avec leurs jolies couleurs vives. On fabrique des grenouilles et des avions en papier pour les décorer.

 

Les tout petits sur leur tapis, jouent avec notre pâte à modeler,” faite maison”,  et des gros legos. Et les mikados géants, petit à petit, sont ramassés par les plus patients.

 

 

De nouveaux papiers d’adhésion sont distribués et en partant, on se dit à tout à l’heure pour la soirée conviviale, associée ce mois-ci, avec la Fête des Voisins.

   

 

Jeudi :

Au camp rom de Wissous :

Aujourd’hui c’est le calme plat sur le camp ; il manque des caravanes, et surtout beaucoup d’enfants. Le peu de parents présents nous précisent qu’un grand nombre d’entre eux sont repartis en Roumanie ou partis faire la manche.

 

 

 

 

 

Par conséquent trois enfants participent à l’atelier, avec trois parents. On colorie, on fabrique des porte clé en scoubidous, on lit puis on termine l’atelier en sautant à la corde.

 

 

 

Au jardin de Saulx

Quelle activité encore cette après-midi à l’équerre. La débroussailleuse est de sortie et Jean-Jacques se lance avec la machine dans le jardin est dégageant les sentiers et les abords des parcelles.

Nous récupérons l’herbe fraichement coupée pour la disposée entre les rangs de légumes ce qui nous évitera d’avoir à désherber.

     

Enfin l’arrosage, le désherbage et le bêchage sont au programme ainsi que la plantation de jeunes plants de tomates.

 

La maçonnerie est également à l’honneur afin de commencer les réparations de notre serre.

 

 

 

 

La Croix Breton :

Nous avons profité de notre effectif plus conséquent pour réinvestir ce quartier.

Étant donné que c’était une première, hors vacances scolaire nous n’avons eu que 4 enfants, mais nous avons réussit à bien s’amuser autour de coloriages au soleil.

Nous avons pris un gouter tardif et donc rapide car les enfants ne voulaient pas rentrer!!

Très bon moment passé avec les enfants qui étaient content de nous trouver !

Le Skatepark :

Les enfants sont en forme, les cris surgissent de tous les côtés. Chacun trouve sa place sur le tapis pour commencer une activité. Pour le goûter, nous sommes moins nombreux, certains petits robinsons sont partis au skatepark.

    

Ce petit groupe permet à certains enfants de s’exprimer : Hamed rêve de prendre des milliers de goûter !

 

Mercredi :

Moulin Galant :

Aujourd’hui nous avons démarré l’atelier par une petite mise au point pour revenir sur les événements précédents. Puis nous avons proposé aux enfants de faire des coloriages et du pédalier. Cela nous a permis de tous bien rigoler. Une petite partie de policier voleur c’est mise en place.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons fini par jouer tous à la corde sous le beau ciel ensoleillé. Et pour finir le goûter c’est très bien passé !

   

 

A la Ludothèque :

Nous sommes venus, enthousiastes,  avec un grand nombre d’enfants, majoritairement des filles.

Nous avons fait un petit rappel des règles de sécurité puis, du fait de notre grand nombre,  nous avons été obligé de faire deux groupes, un à la ludothèque et un à la bibliothèque. A la ludothèque il y a eu des jeux de société mais aussi des jeux de constructions.

 

A la bibliothèque, des filles ont mis en place un petit théâtre.

Nous sommes ensuite installés dans le parc pour gouter puis pour que les enfants puissent se défouler. Ils se sont lancés dans des jeux de poursuite et dans la réalisation d’une chorégraphie.

 

 

 

 

 

Au jardin de Saulx

Une belle équipe de jardiniers est présente cet après-midi à l’Equerre. Tout le monde est très dynamique. Nous commençons par arroser toutes les plantes du jardin et de la serre.

   

Ensuite plusieurs activités sont menées : plantations d’œillets d’Inde et de plants de tomates, semis de potirons et poivrons et cueillette.

 

 

 

 

 

 

 

KroniKs DIOISES

Aujourd’hui, j’arrive à 13h30 et Cassandra me saute dessus. Pas le temps de préparer quoi que ce soit…
Océane n’est pas loin et nous rejoint dans l’appart de l’ESC. Tout de suite, elle prend une natte et ressort d’un pas décidé. Je mets les broderies de la semaine dernière dans le bac avec le matériel des pompons et Cassandra part avec.

Naïssa arrive et voit la peinture. Ça lui fait très envie. Il n’y a pas trop de vent aujourd’hui, j’accepte de sortir la peinture et Naïssa remplit un seau d’eau pendant que je prépare le reste…
Quand j’arrive dehors, les enfants ont tout installé à l’ombre des arbres. Nous pouvons démarrer. Nathalie et sa petite sœur Alixia, qui est particulièrement sauvage, s’approchent plus facilement que la semaine dernière. Maël veut lui aussi faire de la broderie. Nathalie l’imite pendant que Naïssa et Maelys peignent sur des feuilles de papier.
Aujourd’hui, je suis la seule adulte, et les enfants se gèrent un peu plus eux-mêmes. Ça se passe sans trop d’anicroches. J’interviens seulement quand ils commencent à se lancer des piques pour calmer le jeu et ils comprennent aussitôt qu’on n’est pas là pour se prendre la tête.
Maël brode un “C cool” avec deux boutons pour les deux o. Il a trouvé ça tout seul, y compris comment coudre les boutons. Sa mère passe dans le coin et raconte qu’il y a longtemps qu’il demande à faire de la couture. C’est donc un vieux rêve qui se réalise. Je dois avouer que je biche comme un vieux pou…
La peinture prend de plus en plus de place. On se couvre les mains de gouache que l’on pose sur les Tshirts qu’on a mis pour protéger nos vêtements. On peint des cailloux de toutes les couleurs. On fait des mélanges sur les prospectus trouvés dans la pelouse.
Quentin s’approche pour la première fois. Il joue les grands, les durs, et me propose son aide. Il a l’air passionné de jeux vidéo et d’armes.
Yanis fait une courte apparition.
Lubna arrive quand nous avons rangé avec sa maman qui apprécie beaucoup cet atelier “parce qu’ici, y a jamais rien…”. Nous verrons probablement la petite Lubna la semaine prochaine.
Le rangement a pris plus de temps que d’habitude : après les jeux de couleurs, il faut faire la vaisselle.  Au moment du nettoyage, j’ai passé du temps avec Maelys, couverte de peinture, à la laver. J’ai du mal de dire ça avec des mots, mais j’ai senti qu’elle ne connaissait pas la douceur, c’était un chouette moment pour nous deux. Après la séance, je la raccompagne, elle et sa sœur, officiellement pour expliquer que nous avons fait de la peinture, c’est pour ça qu’il y a quelques taches sur les vêtements. Mais aussi pour établir, à petites touches, un lien avec cette femme que je sens en souffrance