La vraie sécurité vient de la vie, pas du contrôle

Nous, à Intermèdes Robinson, mais aussi dans toutes les pratiques de pédagogie sociale, nous savons COMMENT  la véritable sécurité se construit non par la surveillance, mais par la vie, par l’initiative, par la participation et l’expression de tous. Nous savons comment les enfants accompagnés, éduqués, accueillis, encouragés se mettent naturellement en sécurité; nous savons à l’inverse comment […]

Nous, à Intermèdes Robinson, mais aussi dans toutes les pratiques de pédagogie sociale, nous savons COMMENT  la véritable sécurité se construit non par la surveillance, mais par la vie, par l’initiative, par la participation et l’expression de tous.

Nous savons comment les enfants accompagnés, éduqués, accueillis, encouragés se mettent naturellement en sécurité; nous savons à l’inverse comment les pratiques de repérage,  de contrôle qui tendent à rendre l’espace transparent, à le vider de toute manifestation de vie, n’aboutissent qu’à accroître la précarité et la vulnérabilité de chacun.

La véritable logique du contrôle , du repérage précoce, de la vidéosurveillance et du quadrillage repose sur le mythe de “l’ennemi intérieur” (Rigouste). Il conviendrait de séparer le bon grain de l’ivraie . Le but est d’opposer les voisins d’en face, les jeunes et les moins jeunes, les pauvres et les moins pauvres, les plus précaires et ceux qui craignent de le devenir.

Le but est d’épuiser toute possibilité de rencontre, d’organisation et donc aussi de toute conscience de qui on est , de ce qu’on fait là, et de ce que l’on peut faire. Le but est d’habituer chacun à l’idée que son environnement est dangereux, que l’ennemi se cache derrière le voisin. Le but est d’installer une dépendance vis à vis de qui prétend apporter la sécurité.

Bien entendu c’est sans fin, plus le sécuritaire augmente, plus les peurs sociales s’intensifient, qui viennent le renforcer. Ainsi le Sécuritaire, en manquant sa cible, se nourrit il lui même et l’Ennemi intérieur , mythifié se trouve t il grandi, par sa propre inconsistance

A Intermèdes Robinson, nous pratiquons une pédagogie de faible coût social et de riches interactions; quand on sait qu’une caméra de vidéosurveillance revient globalement quand on prend en compte tous ses coûts directs et indirects entre 15 000 et 20 000 euros, ( Source : la Gazette de Communes) 

… on se dit que le coût d’une caméra en moins, c’est peut être  ce qu’il manque  juste comme engagement pour compléter le financement et l’ouverture … de la crèche du quartier sud.

En Pédagogie Sociale, nous comprenons le sens véritable de cette passion du contrôle, de la discrimination, du repérage…

En général, on veut se donner les apparences du pouvoir quand on n’en a plus, ni sur soi, ni sur son environnement. Quand on ne sait plus rien créer, fonder, tenir ou transmettre, on se crispe sur les signes extérieur de la souveraineté: on parade, on interdit, on décrète, on condamne, on maîtrise l’opinion, on embellit même parfois les façades, les trottoir… Mais on ne crée rien.

Et nous voyons que les instances les plus autoritaires, les plus cramponnées au contrôle et à la maîtrise sont justement celles qui ne créent… rien. Pire elles avancent comme des progrès la destruction des collectifs créatifs, des friches productrices, la création des autres.

Ainsi ce déballage de contrôle ne vient il signer que la perte de nos véritables pouvoirs d’humains de créer, de travailler; pouvoirs de citoyens de modifier et transformer les ordres injustes.

Et on se met à rêver pour 2012 de créativité sociale d’investissements humains, de création et d’ouverture de crèche sociale, d’université populaire nomade,de création de travail pour les plus démunis, d’investissement sur la confiance.  Mais ne rêvons plus! Faisons le !

Dimanche :

Nous ne sommes pas très nombreux mais les ados se joignent à nous pour la matinée et le repas, le temps de préparer le feu et d’étaler un peu de fumier sur le terrain. Un peu plus tard, Hélène, Laurent et Paul arrivent pour nous aider à remettre la toile de la serre qui s’était envolée suite à la tempête (comme ne témoigne la photo). C’est maintenant chose faite.

 

 

 

 

 

 

La journée se poursuit à Palaiseau à la fête conviviale organisée par l’ASEFRR où nous avons pu croiser plusieurs familles Rroms de Massy. Beaucoup de petits spectacles étaient prévus, musiciens du camp de massy, enfants, et un magicien se sont mis en scène.

Samedi à la Villa Saint Martin :

Premier atelier à la VSM pour cette nouvelle année où les enfants sont toujours aussi nombreux  au rendez-vous, mais également  les parents qui nous ont rejoint pour célébrer la victoire de l’association à son procès. L’occasion de partager la galette des rois tous ensemble en cette période d’épiphanie.

 

 

 

 

 

Avant ce goûter convivial de nombreuses activités étaient programmées notamment la confection de couronnes de rois et reines, un peu de danse, du foot, une gamelle pour se réchauffer, et un atelier cuisine. Les Robinsons journalistes quand  eux ont rédigé journal sur leur  sortie à la Cité des sciences de cette semaine.

 

 

 

 

Nous avons également beaucoup échangé avec les enfants pendant le conseil de quartier sur la question des caméras qui viennent d’être installées dans le quartier ; est ce que ça les rassure ? Est ce qu’au contraire ça les dérange ? Pourquoi ?

 

Il est important de laisser la parole aux enfants, de leur permettre de parler de leur territoire, de leur propre quartier, de les rendre acteurs de celui-ci.

VENDREDI

Au jardin de chilly :

C’était une fraiche mais très belle après-midi  au jardin de Chilly. Franck taille les haies, Marine bêche, Corentin et Jean-Jacques offrent une coupe d’hiver aux arbres et arbustes, tandis que Jessica cueille des aromates (menthe, thym, romarin, sauge et persil).

           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous en avons fait des bouquets, et nous les avons distribués , le lendemain, à la Villa Saint Martin lors de la dégustation de la galette des rois avec les familles du quartier.

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A la rocade :

Nous avions apporté la corde russe. Tous les plus grands se sont amusés à sauter les uns après les autres, en même temps ou de manière éliminatoire. Un peu plus loin, l’atelier cirque continue et les jeux sur les tapis également.

      

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une maman joue aux loups avec ses enfants pendant qu’une nounou surveille le bébé qui s’éloigne un peu trop des tapis.

 

JEUDI

Au camp Rrom de Massy :

Il pleuvait  et il y avait  beaucoup de vent mais cela ne nous a pas empêché de faire quelques coloriages , des jeux de société et un peu de sport pour se réchauffer   avant de prendre un bon goûter.

         

 

 

 

 

 

 

Au skate parc.

Il y avait beaucoup de vent du coup les enfants ne sont pas restés longtemps. On a  distribué quelques Flyers aux mamans et aux enfants  pour les inviter à notre galette des rois de samedi.  Nous avons également croisé deux éducateurs du club de  prévention de Longjumeau, nous nous rencontrerons bientôt pour nous présenter plus longuement.

Au jardin de saulx

Nous sommes peu nombreux cet après-midi à braver les averses mêlées aux fortes rafales de vent. La serre ayant un peu bouger nous décidons de la remettre.

Après l’avoir réinstallée, la toile finit par se décrocher entièrement de son armature.

MERCREDI

Cité des sciences.

Après un long trajet en bus, RER puis metro, aujourd’hui à la cité des sciences, on a découvert plein de choses. Il y avait différents espaces : dans le jardin on a pu voir de jolies papillons, des chrysalides, une grande fourmilière et tout plein d’autres choses ; Un autre espace dédiée  à l’eau ou l’on s’est bien amusée.

 

A travers différents jeux on a pu découvrir le corps humain : son origine et son fonctionnement.On a aussi découvert le fonctionnement d’un studio tv et fait une petite visite de l’aquarium.

A Moulin Galant :

Malgré le froid, une quinzaine de petits Rroms nous ont rejoints sur les tapis. Nous avons du mal à trouver un emplacement sur le camp qui soit à minima protégé de la boue.

Anaïs a organisé un pendu pour que les enfants s’entrainent à écrire en français et nous avons amené de la peinture et des pastels gras pour qu’ils dessinent et laissent libre court à leur imagination.

Au jardin de saulx :

Au programme cet après-midi, quelques travaux de remise en état de la serre du fait de l’eau qui y a formé des poches. Ainsi que de la récolte de navets, de radis noirs et de salades. Sans oublier de préparer une nouvelle parcelle de terrain pour nos prochaines semences en y retournant la terre et y épandant du fumier.

La Batukada :

C’est reparti pour une nouvelle saison de Batukada organisée par Animakt. Farid, Mariam et Sirra forment le groupe des robinsons dont l’objectif sera une représentation lors du carnaval de Saulx, fin mars.

Pour cette première session, chaque apprenti musicien s’essaye à la majorité des instruments composant un orchestre de batukada : Surdo, caisse claire, cloches et petites percussions.

 

 

 

S’unir ou Subir

Le procès que nous avons gagné nous donne à tous dans l’association la preuve que nous pouvons gagner quand nous nous unissons, quand nous nous associons. Durant les dix huit mois du procès les soutiens étaient partout. Les enfants, les familles , les parents étaient, là nombreux, avec nous. Nous étions au sens propre une […]

Le procès que nous avons gagné nous donne à tous dans l’association la preuve que nous pouvons gagner quand nous nous unissons, quand nous nous associons. Durant les dix huit mois du procès les soutiens étaient partout. Les enfants, les familles , les parents étaient, là nombreux, avec nous. Nous étions au sens propre une association.

 

Le terme association est devenu comme un objet familier qu’on oublie de regarder. Et de même on regarde de moins également ce qu’il peut bien vouloir fondamentalement signifier.

Comment ne pas s’étonner de voir combien le terme est déformé , dans l’usage que certaines collectivités en font, quand elles font des associations locales de simples auxiliaires pour leurs propres projets, ou quand elles leur passent littéralement des commandes en échange de services minimaux.

Nous sommes également surpris par certaines cultures locales qui consistent à laisser croire aux gens que la forme associative peut leur permettre de promouvoir et rémunérer leurs propres activités , en bénéficiant d’espaces et de lieux ouverts en théorie aux associations comme des centres sociaux. On fera ainsi d’une pierre deux coups en s’assurant le service ou la loyauté de ces personnes tout en laissant croire à l’existence d’une vie associative, réellement absente et aux antipodes de ces caricatures.

Il existe un usage politique des associations,

qui dénature le mot et en fait perdre le sens.

A Intermèdes Robinson, nous souhaitons que l’association soit la base même de nos activités ; nous voulons que l’association ne soit pas une dénomination, mais un processus, toujours  en cours .

Quand les enfant se réunissent au Conseil démocratique des enfants du quartier, c’est une association en cours. Quand les enfants préparent ensemble un gâteau, rédigent une pagette (journal en une page), font un reportage, ils le font en association.

Au jardin quand chacun cultive une terre commune dont les fruits seront partagés entre tous , c’est une association.

Quand notre association réalise toutes ses actions et ses activités, sans bénéficier d’un local mis à disposition de celles ci qui soit dédié, quand le volontariat et le bénévolat composent plus de cinquante pour cent de son activité… c’est une association.

Samedi :

A la Villa Saint Martin

Il pleut, il mouille c’est la fête à la grenouille ! Pour ce 31 décembre, on était là à sauter à la corde, à faire de la capoeïra, à se maquiller ou à jouer au foot. Et pour finir un conseil de quartier à l’initiative des enfants !

 

On a donc fini l’année en beauté et on a à peine senti les gouttes !

 

Vendredi

Au jardin de Chilly :

Nous avons planté 3 kiwis aujourd’hui, un mâle et deux femelles. En espérant que cela portera ses fruits ! Jean Frédérique une fois encore s’est appliqué à retourner la terre, et Franck a taillé les haies.

 

La rocade :

Nos habitués étaient au rdv pour participer à l’atelier de réalisation balles de jonglage. D’autres préfèrent les jeux plus traditionnels tel que le uno. Les mamans sont arrivées peu avant la fin, la pluie les avaient dissuadée de sortir plut tôt.

 

Jeudi :

A Massy

A Massy, ce matin, nous avons décoré le sapin dessiné sur notre grande ardoise Véléda, construit une Tour Eiffel en Kapla, joué au Memory des animaux et appris quelques uns de leur noms en français et en roumain. J’ai retenu le chat : “pissicat” !

 

 

Nous avions aussi emmené le maquillage car à la soirée de Noël, nos petits Rrom’binsons avaient adoré.


A la Croix Breton

Nous avons attendu longtemps cette après midi avant que des enfants nous rejoignent. Nous avons essayé d’en appeler quelques uns mais beaucoup d’entre eux étaient déjà occupés. Au bout de trois quart d’heure trois petits Robinsons ont finalement montré le bout de leur nez.

 

 

 

 

Au jardin de Saulx

Un groupe composé d’enfants et d’adultes s’active sur le terrain de l’équerre. Nous continuons la préparation des terres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mercredi :

Moulin Galant :

Nous proposons de nouveau des jeux autour de la langue française ; dessiner c’est gagner, le pendu. Les enfants s‘appliquent à faire deviner leur mot. D’autres retiennent au maximum les images retournées du memory .

 

 

 

 

 

Au jardin de Saulx :

La grisaille prédomine en cette journée à l’équerre. L e temps se rafraichit, nous décidons donc de parer certains arbres et arbustes d’un voile d’hivernage qui va permettre aux plantes de passer l’hiver au chaud ! Il nous reste des branches de sapin de la soirée conviviale et les robinsons les utilisent pour décorer du terrain.

 

La créativité, c’est uniquement ce qui peut se définir
et se justifier comme science de la liberté.

JOSEPH BEUYS   

“La terre ne se laisse pas faire” (Anne Marie)

Anne Marie Bourbonnais, des enfants potiers de Saint Amand, du Chantier de Pédagogie sociale aussi, a invité les enfants de Robinson à en faire l’expérience: “La terre ne se laisse pas faire”; elle est matière, elle résiste et c’est cette consistance, cette résistance , qui permet de faire d’agir et de créer. A Intermèdes Robinson, […]

Anne Marie Bourbonnais, des enfants potiers de Saint Amand, du Chantier de Pédagogie sociale aussi, a invité les enfants de Robinson à en faire l’expérience: “La terre ne se laisse pas faire”; elle est matière, elle résiste et c’est cette consistance, cette résistance , qui permet de faire d’agir et de créer.

A Intermèdes Robinson, nous sommes près de la matière, des éléments, jamais loin de la pluie et de la boue, mais aussi les mains pleines de couleurs et la tête dans le vent.

Nous nous confrontons à la réalité et nous agissons sur elle.

Nous vivons une époque où une des pires difficultés de la jeunesse en particulier (et des gens en général) est ce tiraillement entre une faculté infinie de désirer (grâce en particulier aux technologies) … et une assignation à l’impuissance à agir  et à faire. Un certain ordre sanitaire et sécuritaire voudrait bien nous voir inactifs, soumis, bien rangés, bien calmes, aussi peu “habitants” que possible, aussi peu vivants qu’il se peut.

   Les enfants comme la matière, ne se laissent pas faire…

  Et notre association non plus ne se laisse pas faire puisqu’elle vient de remporter le procès injuste que lui faisait indirectement le syndic de la copropriété où nous louons notre local. Les enfants étaient mis en cause bien entendu. Et nous y voyons plus clairs. Nous avons gagné. Comme l’écrit notre ami Frédéric:

“Cette victoire juridique est aussi une victoire morale et sociale;

celle du bien commun et du lieu partagé. La revanche du local sur le locatif”.

Nous le disons et le répétons: nous sommes la seule association d’habitants de Longjumeau et du quartier à agir régulièrement dans les espaces publics du quartier et dans l’inconditionnalité. Comment se fait il que nous n’ayons pas de local? Comment se fait il que le Centre Social (par exemple) ne nous accueille pas?

A l’Assemblée générale préparatoire qui s’est tenue ce mercredi dernier CA SE VOYAIT AUSSI QUE NOUS NE NOUS LAISSONS PAS FAIRE:

Plus de 120 personnes et TANT D’AMIS , venus pour l’assemblée générale préparatoire mais aussi POUR LA FÊTE QUI S’EN EST SUIVIE Tant de familles du quartier, des enfants aussi; mais aussi nos amis de Moulin Galant et de Massy venus en nombre , partager cette fête avec nous.

Grande Fête , Grand REPAS PARTAGE et PREPARE PAR NOS ADHERENTS

Pour une convivialité, une vie partagée, des rencontres qui durent, des liens qui s’installent.

 

 

… Et il y avait un spectacle aussi:

 

Vendredi

La rocade :

Ce soir au programme, confection de balles de jonglage, de colliers et de bracelets. A côté les plus petits jouent sur le tapis d’éveil, alors que leurs mamans et nounous discutent à côté.  Notre dernier chocolat chaud avant Noël et on est parti !

Au jardin de Chilly :

Les feuilles sont ramassées en nombre cet après-midi, cela faisait 15 jours que nous n’étions pas revenus au terrain de Chilly. On ramasse quelques écriteaux ça et là dans le jardin et l’on termine par un peu de taille et de bêchage.

Jeudi :

 A la Croix Breton

Comme pour chaque jeudi pendant les vacances, nous avons fait l’atelier à la Croix Breton. Trois enfants de Bel Air et de la Villa Saint Martin étaient présents ainsi que d’autres enfants qui n’ont pas l’habitude de venir. Finalement un petit groupe qui s’agrandit petit à petit. A la fin trois mamans se sont même jointes à nous !

 

Au jardin de Saulx

Belle après-midi à l’équerre où le temps c’est radouci pour notre plus grand bonheur. Vacances oblige, petits et grands s’associent au jardin sur différentes activités. Un atelier taille et sciage de bois est à l’honneur ainsi qu’un autre destiné à la préparation du sol pour l’hiver. Enfin Patrice nous montre une nouvelle technique pour ouvrir les noix grâce à un sécateur et fait preuve d’une belle adresse.

  

 

Mercredi

Notre soirée conviviale à la salle Anne Franck :

Une petite danse :

Des photos en pagailles, des plats aux saveurs d’ Afrique,des Antilles, du sri Lanka des couleurs, des sourires, des visages maquillés, de la danse, des enfants qui courent partout, le spectacle de petite pomme, tout ça au son de la musique de José, notre DJ local.

Une très belle fête de partage qui a réuni notre public de Longjumeau, les rom’binsons de Moulin Galant et pour la première fois les rom’binson de Massy !

 

 

 

 

Moulin Galant :

Difficile de trouver un emplacement sur lequel s’installer pour  l’atelier. Le camp est recouvert de boue, et  certains habitants n’acceptent pas que nous fassions les activités devant chez eux car leur bébé dort. Une fois le lieu trouvé, nous proposons un « dessiner c’est gagner », le jeu de palets et les coloriages.

 

 

Au jardin de Saulx :

Cet après-midi c’est en petit groupe que nous arrivons au terrain de l’équerre. Nous coupons quelques branches de Houx pour décorer la salle pour la soirée de noël qui a lieu ce soir. Nous récupérons au passage aussi des branches de Sapin. Nous effectuons quelques petites réparations sur la serre.

 

 

 

Pour une écologie sociale

La Pédagogie sociale, au fond , ne serait elle pas une écologie sociale? C’est à dire une écologie qui prendrait le social comme véritable coeur et non pas une quelconque attitude à la mode?  (un simple voeu pieux, un supplément d’âme). Nous sommes heureux à ce sujet d’avoir obtenu du Conseil Général le label Agenda XXI […]

La Pédagogie sociale, au fond , ne serait elle pas une écologie sociale? C’est à dire une écologie qui prendrait le social comme véritable coeur et non pas une quelconque attitude à la mode?  (un simple voeu pieux, un supplément d’âme). Nous sommes heureux à ce sujet d’avoir obtenu du Conseil Général le label Agenda XXI  2012 pour notre action (nous sommes les seuls , à Longjumeau).

Que serait une écologie sociale? Ce serait celle qui donnerait lieu à une Education Durable, comme celle qu’on réfléchit et définit aux chantiers de

Pédagogie Sociale , à Buno

.

Nous, nous voudrions une écologie qui se donnerait comme objectif la transformation de l’environnement pour en faire un milieu humain, dense, habitable, convivial,  social, riche et juste.

En effet, nous ne sommes pas là pour préserver mais pour changer les choses, nous ne sommes pas là pour sanctuariser, mais pour habiter, vivre et produire.

Nous observons que ce qui détruit l’environnement est en lien direct avec l’individualisation, l’augmentation des solitudes, le chacun chez soi, l’invasion des techniques de surveillance et de contrôle.

Nous observons comme Ivan  Illich que les outils qui ont été créés et que nous avons laissé nous échapper produisent  de plus en plus d’échecs, et de misère et qu’il est temps d’interrompre cette course folle.

En banlieue, nous savons combien  les voies de communication sont des obstacles, comment l’école rend ignorant, comment l’évolution de l’emploi fait le chômage, comment  les moyens de communication cachent la solitude,  comment le travail social s’éloigne de son public. Nous observons comment le développement des outils de contrôle et de sécurité masquent l’insécurité sociale qui augmente et rejettent dans la marginalité de plus en plus de jeunes.

Une société conviviale, disait Illich , passe par la nécessité de reprendre le contrôle sur nos vies, sur nos outils. Il s’agit d’empowerment, de travail collectif.

C’est ce que nous visons, en permettant aux enfants de se regrouper, de s’organiser et de réaliser des projets  qui toujours s’ouvrent aux autres et reviennent sur le quartier sous forme d’animation et de partage. Le Conseil des enfants du quartier va envoyer un groupe visiter l’expo sur le corps humain de la Cité des Sciences et en même temps il s’agira à la fois de rapporter des réponses aux questions que se pose le groupe, mais aussi de profiter de cette sortie pour retourner visiter et rencontrer  Le Cafezoide de Paris   et ses enfants. Tout cela, bien entendu,  sera raconté dans nos pagettes…

Et justement une fête, notre fête elle va avoir lieu ce prochain mercredi 21.12; elle fera suite à notre assemblée générale ordinaire  qui verra le renouvellement (et on l’espère bien ) le doublement de nos instances car nous avons besoin d’être forts.

Samedi :

A la Villa Saint Martin

Nous avons commencé notre atelier sous un ciel clément et nous sommes tout de suite mis à faire des mobiles et des sablés de Noël. La pluie arrivant en averse, nous avons rangé la déco pour se mettre au hip hop et se remuer un peu. Après quoi quelques coups de pied  pour la capoeïra mais avec un petit goût de trop peu…. Au conseil de quartier, nous avons parlé de notre soirée de Noël de mercredi prochain, et de notre sortie à la Cité des sciences en perspective…

 

 

 

 

 

 

 

 

Vendredi

Au jardin de Saulx :

Une fois n’est pas coutume, nous nous rendons au terrain de l’équerre cet après-midi. La tempête qui a soufflé la nuit passée à laissé des traces. La serre a un peu souffert des forts vents de la veille et nous décidons donc de la remettre en place.  D’autre part le bêchage et désherbage est toujours de la partie et nous continuons de scier le précieux bois.

 

 

 

 

 

La rocade :

La compagnie  Brougnac devait venir  jouer  une pièce de théâtre à la Rocade pendant l’atelier. Cependant le temps pluvieux de cette après midi  et le vent glacial obligea les artistes à l’annuler. Nous avons  fait notre atelier en essayant de construire des balles de jonglages et de jouer à quelques jeux de société mais le froid fit fuir notre public très rapidement, même le chocolat chaud n’a pas suffit à les retenir !

 

 

 

 

 

 

 

Jeudi :

Massy :

Ce matin, Emilie stagiaire éducatrice spécialisée est malade. Nous nous sommes alors retrouvées à deux pour l’atelier. En arrivant, aucun enfant n’était dehors, le camp était désert ! Nous sommes allées à leur rencontre et avons frappé à la porte de la case de Florentina. Celle-ci se réveillait. Elle sortit avec son frère et sa sœur peu de temps après. Le bruit des enfants attirant la foule ; plusieurs enfants nous ont rejoints. Certains ont fait du memory en demandant le nom des animaux sur les cartes, d’autres ont préféré colorier avant d’aller sauter à la corde.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au Skate Park :

Ce soir nous avons pris plaisir malgré le froid à jouer à nos jeux préférés. A côté, Chedia, une maman a repris le travail minutieux d’enfiler et d’entrelacer de toutes petites perles pour faire un collier pour sa fille Houyem. C’est bien la plus courageuse, les autres mamans ont déserté. Pendant ce temps ses 3 enfants jouaient sur les tapis. La semaine prochaine, toute cette petite famille devrait nous rejoindre sur notre atelier des vacances à la Croix Breton, ils habitent juste à côté !

 

 

 

 

 

 

Mercredi :

Moulin Galant :

 

Le camp était recouvert de boue ;  difficile pour nous de nous installer au sol. De plus, les températures diminuent, nous avions décidé de faire notre atelier au parc. Le grand près du camp était fermé à cause des rafales de vents trop importantes.  Nous nous sommes donc réfugiés dans le plus petit. Les enfants se sont défoulés sur le punch in ball, sur les différents jeux du parc et sur les quelques jeux collectifs auxquels nous avons joué.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au jardin de Saulx :

Un fort vent et un temps frais nous accueille à l’équerre cet après-midi. Nous profitons de cette demi-journée au jardin pour nettoyer le camion de fond en comble. Balais, brosses et éponges sont nos armes pour essayer de faire briller l’intérieur du camion. Chaque enfant s’active en musique dans le camion. Nous terminons l’après-midi d’un goûter suivi d’une cueillette des légumes encore présents au terrain : salades, choux, navets et radis noir sont récoltés par les enfants.

 

 

 

 

 

Si vous n’êtes pas contents, vous n’avez qu’à écrire

  “Je n’écris pas, je m’écris”, comme le dit si bien Grand Corps Malade; écrire c’est  prendre le pouvoir sur sa vie et c’ets pour cela que l’écriture est centrale en Pédagogie Freinet ou en Pédagogie Sociale Aussi écrivons nous tellement: ces KroniKs, tant de projets, et tous les mails autour; mais les enfants écrivent […]

 

“Je n’écris pas, je m’écris”, comme le dit si bien Grand Corps Malade; écrire c’est  prendre le pouvoir sur sa vie et c’ets pour cela que l’écriture est centrale en Pédagogie Freinet ou en Pédagogie Sociale

Aussi écrivons nous tellement: ces KroniKs, tant de projets, et tous les mails autour; mais les enfants écrivent aussi: Dazibaos, comptes rendus de conseils des enfants du quartier.

Et puis à présent, la Correspondance, entre les enfants du Quartier Sud et nos amis  du quartier Baubrun de Saint-Etienne (également en ateliers de rue).

Et puis ils écrivent des “Pagettes” (voir ici sur le site des CREPSC des exemples de pagettes)   , petits journaux en une page, ou sur des photos ou des affiches qu’ils offrent aux anciens stagiaires, histoire de rester …inoubliables.

Et Petit Momo écrit aussi, lui qui a du mal à l’école; sauf que là, c’est plus pour l’école, il écrit pour lui et puis il écrit pour nous et pour les autres aussi. et cela, bien sûr a plus de valeur.

Et nous écrivons aussi SUR notre travail et notre pratique: “pédagogie Sociale”,

( le livre )   , est paru ce mois ci aux éditions Chronique Sociale et expose le sbases théoriques de nos démarches; il sera bientôt suivi d’un autre livre écrit collectivement autour de notre association par tous: “Pratiques en Pédagogie sociale” (ce sera également aux éditions Chronique Sociale).

On écrit pour s’exprimer, pour exister, c’est entendu. Mais on écrit surtout pour CRIER , pour parler plus loin que le bruit ambiant, témoigner du vrai dans un flot de manipulations et d’idées toutes faites.

Nous écrivons pour PENSER par nous mêmes et non pas avec les débats imposés autour de l’insécurité.

Nous voyons bien comment souffrent les quartiers, quelle pression pèse sur ses habitants, comment la peur encourage les replis sur soi, les votes de désespoir. A qui profite donc toute cette peur?

Nous préférons cultiver la confiance. Alors oui, les voitures brûlent et rebrûlent de plus belle à Longjumeau, mais nos ateliers brûlent, eux aussi de toute leur créativité.  Nous entretenons nous une ambiance de  foyer, de feu de cuisine,  et de la chaleur humaine.

Ce que nous avons écrit, nous le faisons et les projets sortent de terre: ce samedi, ce dimanche, avec Robin a démarré le projet “Abeilles” des ados de Robinson. Il s’agit d’adapter le terrain  du Fonds de l’Eglise, situé au coeur d’un espace naturel totalement à l’abandon, … à l’accueil de trois nouvelles ruches.

Un groupe d’adolescents se forme avec Robin pour réaliser les travaux nécessaires, mais aussi acquérir les compétences apicoles utiles. Ce samedi, ce dimanche, c’était le point de départ pour ce groupe d’une dizaine de jeunes, qui partent pour une aventure dont la conclusion cet été sera un voyage de découverte en commun.

Acquérir les pouvoirs utiles. C’était aussi pour cette raison que ce samedi, les membres du Bureau , du CA, des permanents et stagiaires étaient réunis pour une journée  de formation animée par Paul (“notre” webmaistre) ; l’objectif: apprendre à créer, entretenir et faire vivre des sites. Notre salle de réunion était transformée pour l’occasion en salle informatique.

Une semaine riche de toute façon: notre association a été représentée en différents endroits comme vendredi au Conseil Générale, où notre association a reçu le label “Agenda XXI de l’Essonne- Développement durable” (seule structure associative de Longjumeau à recevoir ce label).

“(…)  je me suis surpris a écrire afin de supporter la vie.
Trop de “moi” dans mes écrits
peut etre que je n’écris plus, je m’écris…
J’abandonne mon etre a mes lettres
car l’écriture sans ame n’est que lettre…
Je n’écris pas que pour m’oublier
parfois,j’écris pour qu’ils ne puissent jamais oublier (…).”

(Kery James/Grand Corps Malade:  “J’écris”)

Dimanche:

Tout le groupe “Abeilles” est présent pour la seconde étape du weeck end: terminer de nettoyer les cadres usagés, les désinfecter à la flamme, reconstituer les ruches; les peindre. Mariana, Heloise, Yann, Luis, Sarah, Morgane, Stephie, aménagent un véritable atelier et mènent à bien leur mission.

Samedi:

Groupe Abeilles:

Le groupe “Abeilles” s’est réuni autour de Robin pour cette première journée de mission. D’abord discussion autour de l’organisation de la mission, du projet pour nos ados longjumellois, accueillis au Centre Social (de Chilly) .

 

Puis sur, le terrain (au “Fond de l’église”) : récupération des ruches usagées ou stockées sur place. Déjà on commence à les débarrasser de leur cire. Ce travail se poursuivra avec le renfort de Jean Jacques sur l’autre terrain : “L’équerre”. Là le feu aidera nos Robinsons à décrocher cire et alvéoles.

Groupe “Autoformation” site web

Ce même samedi, autour de Paul, on se forme à de nouveaux outils Internet et de communication. Une formation partagée, à la journée, pleine de bonne humeur , mais également très “pro” (Merci, Paul!)

Samedi :

Villa st martin

Les enfants ont pu alterner sauts à la corde,  capoëra, danse hip hop, coloriages et dessins.  Le froid s’est très vite installé, les activités physiques ont donc eu beaucoup de succès.

Vendredi :

Au jardin de Chilly

Chacun s’occupe d’une activité en particulier, parfois en binôme. Un atelier taille d’arbustes est au programme, du bêchage est également de mise ainsi que du désherbage. Nous discutons également avec les jardiniers de la mairie de plusieurs techniques de jardinage, de l’histoire du jardin, nous apprenons notamment que le jardin potager de Chilly existe depuis 9 ans.

A la Rocade

Quelques petits temps de lecture, quelques chamailleries autour des mikados, quelques rires autour de la tour, et des cris d’un  bébé, qui cherche à parler. Avant que la nuit tombe l’atelier cirque fait surface.

 

Jeudi :

A Massy :

L’atelier  décoration de noël continue à Massy, les enfants collent et recollent les boules de cotillons pour embellir leurs dessins. D’autres continuent les jeux de société, et les kaplas.

Au skatepark :

Des traits de craies (disparaissant à l’eau) se dessinent sous les mains des enfants. Tous s’attèlent à lancer une trace sur le goudron autour de l’atelier. Le gris se fait doucement envahir par différentes couleurs pastel.

Les mamans ne souhaitent pas rester longtemps, certaines veulent simplement rentrer chez elles, d’autres ont des réunions avec un professeur des écoles ou encore vont inscrire leur enfant à la maison de quartier. Nous sommes en petit comité.

Au jardin de Saulx

La pluie s’arrête que nous mettons les pieds au terrain de l’équerre et elle revient une fois que nous repartons du jardin, la chance est avec nous. Le travail de préparation du sol continue sur une autre parcelle, les enfants ayant commencé cette activité la veille. On s’occupe également de tailler un arbre qui à pris de l’ampleur et d’en scier quelques branches. L’après-midi se termine par un partage de la récolte de salades.

Mercredi :

Matin :

Rina et Mohammed sont venus recopier la lettre que l’association va envoyé à une association « l’amicale laïque de Saint Etienne » afin d’entretenir une correspondance.

Moulin Gallant :

Le temps ne motive pas les enfants à sortir, beaucoup d’entre eux sont restés au chaud, soit par désir ou parce les parents ne voulaient qu’ils attrapent froid. Pourtant les températures ne sont pas si basses que l’année dernière. Pour les plus courageux, nous proposons un petit atelier coloriage/dessins de noël  qui servira à décorer la salle de notre prochaine soirée conviviale.

Jardin de Saulx :

C’est en petit nombre que les robinsons arrivent au terrain de l’équerre cet après-midi. Nous continuons notre travail de préparation du sol très important pour le printemps prochain et effectuons quelques travaux de taille. Le goûter se prend sous la serre car les averses de pluie sont de plus en plus importantes.

 

Créer l’abondance

Créer l’abondance c’est le point de départ en pédagogie sociale; nous partons d’un désert, nous partons d’une absence , nous partons d’un vide, et nous amenons du plein: de la présence, du temps, de la durée, du matériel, du pouvoir de faire et d’agir sur son environnement. Oeuvre collective du chantier de Pédagogie à Buno, […]

Créer l’abondance c’est le point de départ en pédagogie sociale; nous partons d’un désert, nous partons d’une absence , nous partons d’un vide, et nous amenons du plein: de la présence, du temps, de la durée, du matériel, du pouvoir de faire et d’agir sur son environnement.

Oeuvre collective du chantier de Pédagogie à Buno, dimanche 4

En pédagogie sociale, nous sommes toujours dans le paradoxe d’apporter des moyens très simples, de mettre en oeuvre une action peu coûteuse… et le luxe qu’elle représente, et la valeur qu’elle prend pour ceux qui s’en saisissent.

Créer l’abondance c’est garantir à chacun, qu’il ne manquera pas, qu’il ne sera pas lésé, pas frustré. C’est lutter contre la violence interne des groupes,  si on considère comme Sartre que cette violence procède d’une pénurie organisée, et libérer ainsi les groupes pour de nouvelles luttges.

Créer l’abondance c’est avant tout affirmer une vérité qui claque: l’abondance est possible, la crise est une construction économico- politique, l’élitisme et  la compétition n’ont rien de naturel! La coopération est bien plus évidente.

A Robinson, cette abondance nous la créons dans tous les ateliers de rue , mais aussi par les marchés gratuits,  les soirées conviviales où nous nous régalons,  les fruits, légumes et le miel partagés et donnés du jardin.

Nous créons l’abondance, en accueillant tous ceux qui viennent, en permettant à chacun d’accéder au matériel et aux outils nécessaires pour donner.

L’abondance renverse les réflexes défensifs, modifie les comportements et invitent  au pouvoir de donner, “à son tour”.

Ainsi cette semaine, notre association a tellement reçu de soutiens en tous genres. C’est incroyable tout ce que Intermèdes a pu recevoir comme dons, témoignages, soutiens, qui s’étendent de plus en plus en plus loin.

Cela  a commencé, ce  vendredi soir avec la soirée “La poésie pour soutenir l’associatif”, à l’EFPP (école de travail social, agréé par la Région Ile de France).  Cette école organisait cette soirée au cours de laquelle, le poète, psychanalyste Jean Pierre Bigeault a dédicacé et présenté son recueil de poèmes “Notre jardin”, dédié, publié et vendu au profit intégral de notre association.

Ce vendredi 02.12, près de 80 personnes sont venues participer à cette soirée, à l’EFPP (Paris VIème)  et autour de notre asso; il y a eu tellement de dons: Hacène qui est venu jouer du Houde, Naomi, jeune violoncelliste, qui s’est accordée avec lui et a accompagné la soirée avec délicatesse et émotion; Raïssa Bedjaoui metteure  en scène du Théâtre Fauve, l’EFPP qui nous soutient également (en étant partenaire de notre “Forum Innov’Action petite enfance”,  de Saulx les Chartreux des 20 et 21.01) a orchestré les lectures d’extraits de poèmes, et tant de gens sont venus écouter la présentation de notre association, de ses activités, de ses projets , mais aussi des contraintes et des obstacles qu’elle rencontre .

Les permanents, les volontaires, les membres du Bureau étaient là également pour témoigner. Tant  de soutiens et d’émotions se sont manifestées ainsi que du désir d’agir, de soutenir à tous les niveaux notre mode d’intervention. Sans aucun doute, il y aura des suites.

Et ce samedi, ce dimanche , c’était le week-end de Pédagogie sociale au Château de Buno; une occasion de se retrouver une fois de plus à 16 de nos différentes structures, de nos différentes places, de nos différentes activités pour réfléchir ensemble sur les bases de la Pédagogie sociale:  Nous avons repris les bases de la pédagogie Korczak, mais cela a aussi été un temps de production: atelier cuisine pour grand collectif (produire la nourriture pour deux jours , atelier “terre” pour composer une oeuvre collective et éphémère en “colombins”).

Qu’on se le dise, nos chantiers de pédagogie sociale s’organisent, prennent leur temps, s’étalent sur tout un week-end et nous nous installons toujours plus dans le fier et beau château de Buno (encore une abondance qui nous est offerte et que nous offrons à notre tour).

Dimanche

Au jardin de Saulx

C’est un petit groupe qui se retrouve au terrain de l’équerre aujourd’hui. Le temps gris et parfois pluvieux  n’entame pas la motivation et l’enthousiasme des Robinsons.  Pendant la préparation du feu, certains s’occupent de couper du bois,  récupéré à la Villa Saint Martin, tandis que d’autres commencent à bêcher une parcelle. Nous terminons durant l’après-midi le bêchage de la parcelle tout en ayant pris soin d’y ajouter du fumier. Nous terminons l’après-midi par une visite du marché d’artisanat qui à pris place dans la « Barakt » d’Animakt.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Samedi :

Villa st martin

Malgré la pluie, les enfants nous ont rejoint à la villa saint Martin pour jouer. Pas de cuisine ni de danse aujourd’hui, mais du frisbee, et de la corde à sauter ! Pendant le Conseil de Quartier, les enfants ont reparlé du Louvre et de ce qu’ils y avaient vu. Puis nous avons commencé à écrire une lettre pour entamer une correspondance avec les enfants de Saint Etienne. Les enfants ont souhaité dans cette lettre se présenter,  dire où ils habitent et expliquer ce qu’ils font en ateliers de rue avec l’association Intermèdes.

 

 

 

 

 

 

 

Vendredi :

Au jardin de Chilly

Comme il y a eu de gros coups de vents hier, des feuilles mortes se sont répandue un peu partout au terrain de Chilly, mais Jean Frédéric  s’en charge et a nettoyé l’intégralité du jardin! Il commence à faire vraiment froid; nous travaillons d’autant plus pour nous réchauffer.

 

 

 

 

 

 

 

A la Rocade

3, 4 tapis, des nouveaux jeux, des balles de jonglage à confectionner et voilà encore un bel atelier !

Pendant que les nounous et mamans sont assises avec les plus petits, nous nous affairons à enfiler nos petits baluchons de sable dans les ballons de baudruche pour fabriquer de jolis balles multicolores !

 

 

 

 

 

Jeudi :

A Massy, au camp       


Nous avons découvert notre nouveau jeu de Memory et un puzzle de princesse, pendant qu’à côté on écrivait quelques lignes, lisait et coloriait nos premiers sapins de Noël. Nous avons aussi eu la visite de Csilla de l’ASFR qui a adoré nos tapis !

 

 

 

 

Au skatepark

     Malheureusement aujourd’hui le vent a découragé beaucoup de Robinsons à s’installer pour jouer sur les tapis. Certains courageux sont tout de même restés  pour colorier, et tester les jeux nouvellement acquis de l’association.

    Au jardin de Saulx

Le grand nettoyage automnal se poursuit à l’équerre. En effet, nous continuons le désherbage et nettoyage de la serre commencé par les enfants ce mercredi. Toutes les plantes sont enlevées hormi le persil et la menthe. A l’extérieur on continue de bêcher et désherber une parcelle dans la bonne humeur malgré la pluie qui nous accompagne durant une majeure partie de l’après-midi.

 

Mercredi :

Moulin Gallant :

   L’équipe d’Animakt est venue exposer les photos des familles Rroms prises au mois de Mai dernier. Les photos sous format A2, étaient accrochées sur un fil avec des pinces à linge autour des caravanes. Les habitants du camp pouvaient ainsi admirer leurs enfants, leurs parents, leurs ami(e)… Les photographies disparaissaient petit à petit, chacun s’emparaient d’une photo. Au même moment les enfants jouaient avec le mémory des animaux, coloriaient leur dessin ou faisaient des constructions de kaplas.

 

 

 

 

 

Jardin de Saulx :

Une belle journée d’automne ensoleillée pendant laquelle nous avons pu dégager les herbes folles autour des pieds de vigne déjà en place au jardin, et en planter deux nouveaux. Aussi nous en avons profité pour retirer de la serre les plants de légumes devenu improductifs pendant la période hivernale.

 

 

 

 

 

 

 

Extrait de l’allocution de M Jean Pierre Bigeault poète et psychanalyste lors de la soirée “poésie”, en soutien à notre association Intermèdes, à Paris, le 02.12:

…C’est pourquoi il m’a semblé que la poésie avait sa place dans les moyens de l’association Intermèdes-Robinson. La poésie ne contribue à la dignité de l’homme qu’en rendant à son langage cette forme de fantaisie qui permet à la pensée de se ressourcer dans le plaisir des mots, ces mots qui furent aussi, dans les temps lointains, des sons et des dessins comme ceux dont les enfants et les artistes continuent de se servir “pour vivre ici”, selon le mot du grand poète Paul Eluard.  

L’association Intermèdes-Robinson, n’en déplaise aux idéologues et aux sermonneurs, est à mes yeux une aventure de liberté que son esprit et son mode d’action rapprochent de ce qu’on appelait, à l’époque de la guerre, la “poésie engagée”.”



 

 

 

Le temps pour agir

Nous  avons souvent souligné combien et comment le travail en pédagogie sociale modifiait la relation au temps dans les relations éducatives et produisait un effet de concentration; les relations, la confiance s’établissent plus rapidement comme également les changements . Pourtant le travail de rue est rempli de contraintes. Comment faire un projet, travailler ensemble, alors […]

Nous  avons souvent souligné combien et comment le travail en pédagogie sociale modifiait la relation au temps dans les relations éducatives et produisait un effet de concentration; les relations, la confiance s’établissent plus rapidement comme également les changements .


Pourtant le travail de rue est rempli de contraintes. Comment faire un projet, travailler ensemble, alors que nous ne savons jamais quand nous nous retrouverons?

C’est là où le groupe et la collectivité prennent tout leur sens; si nous n’envisagions les relations éducatives que de façon duelle,  nous devrions projeter des temps énormes et nous serions dès lors a la merci de toutes les ruptures qui émaillent les relations éducatives y compris dans les institutions classiques.

Nos projets éducatifs s’appuient  sur la communauté: dans nos ateliers de rue, comme d’ailleurs au sein d’une classe coopérative, les différents aspects de la relation éducative se déploient de façon simultanée.


  Ainsi au cours même d’un atelier cuisine, le petit groupe des enfants qui s’emploie à produire un journal d’une page  (communément appelé “pagette”) peut, en cooperant, réaliser en même temps les textes, les photos, les illustrations, les corrections et même (si nous sommes sufisamment bien equipés) la composition, la  mise en page,  l’impression et la diffusion.  Nous faisons de même avec le jounal mural (le Dazibo)
 En Pédagogie sociale, le temps est tourné vers l’action et c’est l’action même qui crée le temps.

C’est parce que nous agissons ensemble que nous trouvons le temps, que notre nombre augmente le temps , que l’envie de participer est suscitée sur un objet, concret, actuel , “vrai”.

   Par ailleurs cette action quand elle se déroule peut déplier en meme temps tous les temps qui y sont liés: le temps pour faire, le temps pour parler, mais aussi le temps pour dire et faire savoir se développent ensemble, un peu comme ces KroniKs qui disent et se font en meme temps.

Ce sont les action, le travail qui donnent le temps; celui ci n’est limité ni par une structure, ni par un contrat , ni par des contraintes.  C’est du possible
  
 Cette semaine a bien illustré ce principe avec deux premiers numéros de pagettes, réalisées par les enfants. L’une a rendu compte de la sortie des enfants au Louvre et a été écrite a la fois en Francais et en Roumain

   La seconde a rendu compte de l’atelier cuisine et de fabrication de nems, qui était encadré par Van Chien, spécialiste du jour.

 

Samedi :

A la Villa Saint Martin 

Il faisait très  frais aujourd’hui à la VSM  que dis je FROIDDDD !!!!!  Les activités permettent à tous de se réchauffer comme ils peuvent grâce notamment à l’atelier danse menée par Léa et le foot avec Corentin. Juste à coté nos petits Pâtissiers nous faisait de délicieux petits sablés au coco, chocolat  ou miel que nous avons dégusté au gouter …

Vendredi:

Soirée conviviale 

C’est en petit comité que cette soirée se déroule. Placé sous le signe du conte et du rythme africain . Nous avons dégusté les plats préparés par plusieurs mamans du quartier et également Patrice, notre chef cuisinier du moment.

 

 

La rocade

La nuit s’installe de plus en plus tôt, pourtant les enfants restent pour la plus part jusqu’à la fin de l’atelier. Beaucoup passent leur temps en coloriant, pendant que d’autres enfants en jouant avec les personnages du jeu mickey.

 

Au jardin de Chilly :

Un vrai temps d’automne à Chilly ou grisaille et bruine se succèdent. Nous avons au menu du jour du bêchage, de la taille, du désherbage et un peu de nettoyage par ci par là. En accord avec le jardinier de la commune qui s’occupe du jardin nous récoltons des navets, des carottes, des blettes, du céleri-branche et des poireaux. Certains de ces légumes serviront à l’élaboration de plats pour la soirée conviviale.

 

Jeudi:

Au skate Park :

Ce soir à la sortie de l’école sous la lumière du réverbère, nous avons découvert nos nouveaux jeux de société. Les mamans, de leur côté,  ont commencé un nouveau type de collier, tout en minutie.

Au jardin

Un groupe plutôt nombreux débarque sur le terrain de l’équerre en cette fraiche après-midi. Un nouveau venu nous accompagner au jardin il s’agit de Jean Frédéric. Victoire ! la deuxième balançoire est installée avec succès. Un binôme cueille plusieurs nèfles avec lesquelles on pourra faire de la confiture. Nous nous attaquons aussi à une nouvelle parcelle en la désherbant et la bêchant. Nous terminons l’après-midi en se réchauffant grâce à quelques tasses de thé.

 

 

 

 

 

A Massy 

Il faisait un peu froid mais qu’a cela ne tienne, rien ne nous empêchera de jouer au « croque carotte » ou au « pic pirate ». Aujourd’hui on fait aussi travailler nos méninges : rien de mieux pour cela qu’un sodoku version couleur que l’on a fabriqué. OUhhhhh on commence à grelotter, allez on bouge un peu pour se réchauffer : une petite course, un peu de corde à sauter et un bon chocolat chaud.

Mercredi :

 

A Moulin Galant 

Aujourd’hui à Moulin Galant, les petits Rom’binsons ont confectionné un journal sur la sortie fait au Louvre en début de mois, journal que nous allons par la suite imprimer et distribuer à tous les habitants du camp la semaine prochaine. Les enfants ont également dessiné et colorié, tandis que d’autres travaillaient l’écriture et les chiffres sur de  petites ardoises.

 

Mercredi :

Au jardin de saulx : Sofia et Emilie ont fini de réparer la serre et sont ensuite venus nous aider à creuser trois grands trous pour planter un cerisier, un prunier et un Figuier : Espérons qu’ils Poussent  bien !!!

« Offrir l’espace qu’on n’a pas et ce faisant, trouver sa place » (B. Collot)

Un des principes de la résilience consiste en cette hypothétique capacité que peuvent conquérir certains êtres de donner ce qu’ils n’ont pas reçu et ce faisant de le trouver eux mêmes (ou presque). Je ne sais pas comment cette conception peut ou pourrait s’étendre aux groupes et aux organisations, mais ce qui est sûr c’est que […]

Un des principes de la résilience consiste en cette hypothétique capacité que peuvent conquérir certains êtres de donner ce qu’ils n’ont pas reçu et ce faisant de le trouver eux mêmes (ou presque). Je ne sais pas comment cette conception peut ou pourrait s’étendre aux groupes et aux organisations, mais ce qui est sûr c’est que notre association développe un savoir faire certain pour offrir les moyens qui nous font tant défaut.

Ainsi dans les espaces collectifs, en bas d’immeuble nous trouvons ensemble de la place , beaucoup de place pour nos activités toujours maintenues et sans cesse renouvelées;  de la place pour la capoeira, la batucada, la cuisine de rue, la danse de rue. Mais aussi de l’espace pour inviter les visiteurs, les stagiaires, les bénévoles, les amis de partout, les enfants des camps.

Cette place que nous n’avons pas reçue et que nous créons nous l’offrons à tous ceux qui ne trouvent pas de place et pour toutes les activités humaines, conviviales sociales, qui elles aussi n’ont plus de lieu.

Cette place que nous n’avons pas reçue et qui manque tant alors que des locaux sont inoccupés et fermés un peu partout, devient une place que nous créons  et qui s’étend petit à petit,  en tournant autour (comme un escargot) tout autour de notre lieu de présence.  Du quartier, nous passons aux villes voisines, avec nos terrains fleuris et cultivés, si beaux en cette saison; de la périphérie, nous passons à Paris, et aux visites que nous effectuons avec ados, familles et enfants à Traces, Saint Amand ou aux séjours à Buno.

Nous augmentons l’espace quand il fait défaut.   Le temps c’est la même chose; nul n’en manque autant que celui à qui ne peut plus ni produire, ni travailler . Le temps est comprimé pour celui qui doit passer sa vie à organiser une vie quotidienne compliquée quand elle n’est plus scandée ou socialisée, qu’il se déroule et qu’il s’échappe…

Nous créons alors du temps en créant des événements, en instituant des rencontres, en donnant du temps.

Et ce temps qu’on donne sans compter,  largement, tout le temps… et bien ce temps c’est celui qui nous manque tellement et dont nous sommes tant privés. Privés de temps avec seulement  trois  postes de permanents dont le financement à l’avenir nous inquiète (et deux cent adhérents); privés de temps quand autant nous est enlevé pour seulement justifier de notre action, rédiger constamment les projets, les bilans, les contraintes  infinies.  Autant de temps enlevé à l’action, autant de temps confisqué.

C’est parce que nous n’avons pas de lieu que nous pouvons accueillir,

C’est parce que nous n’avons pas de temps que nous pouvons durer.

Or cette semaine encore nous nous nous sommes donnés et nous avons donné le luxe de nouveaux espaces et de nouveaux temps; nous les avons créés ces espaces et ces temps, en LES DONNANT A NOS AMIS, en les recevant des enfants.

Dimanche :

Pour notre dimanche au jardin au cœur de l’automne, nous avons accueilli Dawa, qui habite Athis Mons depuis 3 ans mais est originaire du Tibet.

Les hommes n’ont qu’à bien se tenir parce que Dawa, la terre, ça l’a connaît !! Et le feu aussi d’ailleurs ; c’est elle qui s’est occupée de l’allumer pour cuire nos merguez !

 

 

 

Alan n’était pas venu au jardin depuis un moment et en a bien profité avec ses copains Robinsons ; on a retourné et mis du fumier sur plusieurs parcelles, planté des chrysanthèmes, ramassé du bois et des légumes. Aline s’est battue pour remettre une des balançoires et c’était pas de la tarte !!

Samedi:

A la Villa Saint Martin : 

Cet après-midi, on a fait  différents ateliers : Atelier de danse, atelier de Capoeira, des jeux sur les tapis et une partie de football.

En particulier, un atelier de cuisine asiatique où on a fait des Nems.

 

On a préparé beaucoup d’ingrédients (poulet, soja, œufs, vermicelles, champignons noir et carottes…) on a coupé des carottes, des champignons noir  et ensuite, on les a mélangé, on a roulé des Nems avec des Galettes de riz. Finalement, on  les  a cuits avec le feu du cuiseur.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le conseil de quartier était très dense cet après-midi !

Vendredi

Au jardin de Chilly :

Belle après-midi au jardin de Chilly. Nous plantons de nombreux chrysanthèmes pour ajouter de la couleur aux teintes automnales dont se pare le jardin en cette période.

D’autre part les travaux d’entretien et notamment la taille des arbustes sont au programme, un peu de désherbage ça et là et nous commençons à retourner et préparer la parcelle qui fera office de potager l’année prochaine.

La rocade :

Tyson et Divine se sont joints à nous avec leur maman. Isabelle, une autre maman  a joué avec les garçons aux anneaux de cirque. Aline faisaient tourner les assiettes chinoises des plus petits, Anaïs et Sandra ont joué aux petits chevaux avec d’autres. Les grands ont emprunté la boîte des livres pour jouer avec leurs toupies. Et comme ça, on a joué jusqu’à la tombée de la nuit !

 

Jeudi :

Au skate Park :

Ce soir pas de bijoux car nous ne sommes que deux et les enfants sont nombreux en cette douce soirée d’automne. « Est-ce que ton personnage est un monstre ? » me demande Yasmine avec qui je joue au « qui est-ce ». A côté, on ne sait quoi choisir : les cartes, les bonhommes, les livres ?! Alors on sort tout en même temps !

Au jardin de saulx

Le temps c’est radouci !  Présents en petit nombre, les jardiniers continuent lme travail de préparation du sol pour l’hiver, en incorporant du fumier sur une parcelle. Automne oblige, nous balayons quelques feuilles sur les allées principales du jardin. Au passage nous récoltons quelques poireaux.

A Massy :

Ce matin, on nous propose de nous installer sous la véranda mais on préfèrera rester dehors pour que tous les enfants nous voient et aient accès à nos tapis. C’est un peu la folie autour des jeux de société et on se dit qu’il faudrait peut-être en changer un peu. A côté les éternels coloriages de princesses rivalisent avec les super héros. Florentina me montre le cahier qu’elle fait le mercredi avec Marie Hélène de l’ASFR et celui de vendredi avec Csilla. Comme ça, avec le notre, elle a un cahier pour tous les ateliers !

Mercredi :

A Moulin Galant :

CA y’est le froid s’est bel et bien installé. Malgré tout, les enfants restent nombreux à participer à l’atelier. Un groupe reste sur le tapis à colorier, à jouer, et à faire des petits exercices de français pendant qu’un autre joue au fresbee.

Au gouter, les enfants se réchauffent avec un chocolat chaud. A côté, des papas construisent une case dans laquelle nous serons apparemment conviés.

Au jardin de saulx :

Quel froid de canard cet après-midi ! Pour se réchauffer, on continue le travail de préparation du terrain pour l’hiver  et les futures récoltes. Une équipe de robinsons jardiniers retourne une parcelle, désherbe, puis y dépose du fumier. Pendant ce temps, une autre partie de l’équipe cueille quelques légumes résistants à la fraicheur automnale tels que poivrons, poireaux et oseille. On taille également quelques fleurs de lavande fanées

 

 

 

 

 

 

 

Le Social, entre le centre et le milieu

Avec nos partenaires du Centre Social (de Chilly) nous contribuons à essaimer les initiatives éducatives et sociales. N’est il pas question avec les parents de cette ville… de mettre en place des ateliers de rue? Les idées poussent, germent, en ce vent d’automne et se déplacent. Le Social ne peut pas s’enfermer dans un Centre […]

Avec nos partenaires du Centre Social (de Chilly) nous contribuons à essaimer les initiatives éducatives et sociales. N’est il pas question avec les parents de cette ville… de mettre en place des ateliers de rue?

Les idées poussent, germent, en ce vent d’automne et se déplacent.

Le Social ne peut pas s’enfermer dans un Centre fût il social ou maison de quartier. Sinon il  jaunit et périclite; le Social circule, naît dans les interstices, les friches. Il jaillit des bidonvilles, pousse dans les jardins des terrains vagues, surgit des cages d’escalier.

Il est là le Social qui vit; il n’est pas dans les lignes programmatiques, il n’est pas dans les maisons de quartier…

Nous déplaçons le Social du Centre vers le Milieu, le milieu social, le milieu urbain, le milieu économique. Le milieu, est justement ce mi-lieu, ce lieu à mi chemin entre soi et les autres, affectif et social, individuel et collectif… 

Il y a bien ainsi une Ôtreville, une autre ville, une ville inetersticielle qui est CREEE et PRODUITE par ceux là même,  qui ne peuvent pas ou plus consommer la VILLE INSTALLEE.

Et du coup dans notre association, les idées jaillissent, s’enchaînent mais aussi se rejoignent et se renforcent. Il faudra bien inventer d’autres crèches, si les crèches  ne peuvent plus naître , faute de capacité des institutions à les faire vivre; il faudra bien une autre université populaire (qui ne soit seulement un ensemble de conférences à auditeurs libres) qui soit une université de la parole et de la pensée nomade, entre les âges, les cultures, dans la rue et les quartiers.

Il faudra bien que cela naisse , que cela jaillisse après l’hiver car toutes les chapes du monde ne peuvent rien contre une idée qui court.

Alors en attendant, nous avons des bourgeons: nos ateliers de rue accueillent pour de vrai la petite enfance, librement; les ateliers dans les camps amènent des activités éducatives à ceux qui ne peuvent y accéder,  nos “enfants journalistes” parcourent la banlieue et Paris pour rapporter des idées et des amis. Des réseaux se tissent et il est même question de “Correspondance” (au sens fort de ce mot dans la pédagogie Freinet) entre enfants du quartier sud et de Beaubrun (Saint Etienne).

Intermèdes lance aussi son Forum Innov’Action de l’accueil en petite enfance qui aura lieu les 20 et 21 Janvier avec les soutiens et interventions de M le Pr Hubert Montagner, de F Jesu, de l’EFPP, …    Innovation et Action: ce n’est qu’un début.

Samedi :

* A la Villa Saint Martin : 

Bonne Nouvelle, tous nos potirons sont partis, nous les avons distribués dans le quartier aux parents et enfants juste après avoir été nettoyés et découpés par nos marmitons ^^   Juste à coté s’entrainaient les capoerïstes  pendant que les plus petits dessinaient  sur nos tapis.

 

 

 

 

 

* BATTLE INTERNATIONAL DE MASSY :

Ce samedi, nous voilà partis avec sept enfants, Souad et Anaïs pour aller admirer le battle International de Massy. Un spectacle vraiment impressionnant qui a épaté tous nos petits Robinsons. La prestation alternait battle (deux breakeurs ou breakeuses dansent chacun leur tour dans un cercle puis le jury décide du meilleur d’entre eux) , free style (tous les breakeurs et breakeuses s’affrontent à tour de rôle dans le cercle de manière aléatoire sans jury) et show (représentation d’une chorégraphie d’un groupe  de danseurs/euses et breakeurs/euses de toutes origines). Cet évènement était organisé par l’association Humanitariat en soutient à la Somalie. Contre trois denrées, une personne pouvait accéder au battle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jeudi :

* A Massy :

Temps frais, kapla avec Corentin, croque carotte et pique pirate avec Emilie, coloriages et apprentissage des chiffres avec Aline. Et pour finir notre éternel saut à la corde pour se réchauffer. Puis nous goûtâmes sous le saule.

 

 

 

 

 

 

 

 

* Au jardin de saulx :

Le temps se réchauffe en cet après-midi et nous profitons de belles éclaircies. Nous continuons la préparation du sol pour l’hiver et les futures plantations. On retourne une parcelle et nous y apportons du fumier qui aura le temps de se décomposer et enrichir la terre durant tout l’hiver. Entre quelques gorgées de thé, nous récoltons un peu de salade, quelques poireaux et navets.

* Au skate Park :

Comme promis nous avons apporté de la laine afin que des enfants puissent faire des pompons, d’autres ont préféré les jeux que l’on a l’habitude d’apporter. L’atelier s’est un peu écourté lorsque le froid s’est installé. Les familles sont parties plus vite, nous n’étions alors qu’un petit nombre au gouter.

Mercredi :

A la mjc de Chilly Mazarin :

  Ce mercredi nous choisissons d’emmener tout un groupe d’enfants rom’s à l’exposition de  la MJC de Chilly Mazarin afin  qu’ils puissent voir et constater que leurs œuvres sont aussi exposées. Après cette petite visite, les enfants laissent parler leur créativité autour d’un atelier poterie animé par Stéphanie.

 

* Au jardin de saulx :

Bel après-midi au terrain de l’équerre. Nous décidons de commencer à réinstaller la balançoire à la demande de tous les robinsons présents cet après-midi. D’autre part, un petit groupe se charge de recoudre la serre sur laquelle il y avait une brèche. Un peu de récolte est également au programme notamment des poivrons, aubergines, framboises et feuilles d’oseille.

Mon identité grandit sans cesse (Dub. Inc)

C’est à partir de l’attachement à la terre, au quartier, au local, que nous posons la question de l’individuel et du collectif. Nous sortons de l’abstraction, des identités “hors sol”, infligées ou revendiquées pour découvrir et se découvrir avec un espace en commun. C’est dans cet espace que nous aménageons les rencontres, que nous développons […]


C’est à partir de l’attachement à la terre, au quartier, au local, que nous posons la question de l’individuel et du collectif. Nous sortons de l’abstraction, des identités “hors sol”, infligées ou revendiquées pour découvrir et se découvrir avec un espace en commun.

C’est dans cet espace que nous aménageons les rencontres, que nous développons les activités d’expression, que nous nouons nos alliances. Cette semaine a été ainsi  particulièrement riche en implantations et en excursions

Implantation: les Robinsons exposent leur art de la rue au Centre Social de Chilly. Ont aini été accrochés oeuvres collectives et personnelles, sur tous supports, produites dans les espaces publics. Peintures, pastels, encre, etc. mais aussi petits objets, bijoux fabriqués dans nos ateliers et des photos. L’extérieur du Centre social (DE CHILLY) a aussi été colonisé: pour un temps, nos “Dazibaos”, nos affiches de rue ont été regroupées, autour de nos totems.


Excursion: ce samedi un groupe d’enfants du quartier et des Rrom’binsons ont annexé Le Louvre ; visite guidée, les enfant sont découvert les oeuvres et sur leurs petits cahiers de dessin, ont glané des idées. Paris était pour eux, pour de vrai, pour une fois…

Implantations et excursions, ainsi se répandent et se mélangent les cultures, au jardin, comme en Ville. Nous apprenons à Robinson à dire “Nous”.

Dimanche:

Jardin de l’équerre

Encore une journée bien remplie, nous avons commencé par désherber, retourner la terre et épandre du fumier au jardin avant de passer à table bien tardivement car l’humidité nous empêchait d’allumer le feu correctement.

Un peu plus tard, nous nous sommes rendu à l’association Animakt comme tous les premiers dimanches du mois. Cette fois, c’est la Cie Taf-Taf qui était sur scène. Elle nous a présenté leur tout dernier spectacle en cours  “Ainsi parlaient les hérissons”. Les 15 Robinsons ont particulièrement apprécié cette représentation où se mêlaient imaginaire, humour, acrobaties, poésie, dérision de la société, ode au partage et à la rencontre.

Samedi:

A la Villa Saint Martin

Un après-midi très doux  mais aussi très calme. Comme si l’atmosphère automnale nous donnait envie d’hiberner ; sur les tapis en tout cas où les perles s’enfilent doucement pour former de jolis colliers et bracelets. A côté par contre, on se remue !  Certains jouent au frisbee et au foot tandis que nos petits cuisiniers s’affairent autour de la découpe des potirons.

Louvre:

Aujourd’hui, un petit groupe d’enfants de Moulin Galant et de Longjumeau sont partis à Paris à la découverte du musée du Louvre. Comme il ne pleuvait pas, nous avons marché le long de la rue Rivoli pour rejoindre le musée et nous avons pique-niqué dans le jardin des Tuileries.

Puis nous avons retrouvé notre guide pour une visite sur le thème « Qu’est-ce qu’un musée ? ».  Les enfants avaient chacun un cahier à dessin, ainsi ils ont pu au fur et à mesure de la visite dessiner ce qui leur plaisait et noter le nom des œuvres et salles du musée : La cour de Khorsabad, la salle de Napoleon III, des sculptures, des tableaux, des bijoux etc.  Ce qui leur fera un souvenir en image de cette journée riche et bien remplie!

Vendredi :

La rocade

Aline a repris son atelier cirque  qui en a intéressé plus d’un. Une maman s’y est même essayée tout en encourageant son enfant. D’autres, entre elles, jouaient à des jeux de société sur le tapis, et certaines au contraire observaient de loin le déroulement  de cet atelier.

Des enfants préféraient dessiner et colorier.

 


Au jardin de Chilly

Tout le monde se met rapidement à jardiner et de manière très efficace. Cet après-midi ça bosse dur au terrain de Chilly ! Entre travaux de taille (arbustes, fleurs, aromatiques), arrachage de pissenlits, désherbage, balayage et ramassage des feuilles. Autant d’activités nécessaires au jardin durant l’automne et tout ça dans la bonne humeur ! Martin vient nous rendre une petite visite au terrain et nous annonce qu’il viendra prochainement au terrain de Saulx.

Jeudi:

Le vernissage

Nous n’étions pas très nombreux à cette occasion mais quelques parents se sont déplacés afin de voir les œuvres de leurs petits artistes. Nous avons partagé un moment  en grignotant quelques préparations que la MJC  nous avait gentiment confectionnés.  De nombreuses œuvres des enfants étaient exposées :  peintures, dessins, pastels, objets en terre ainsi que des bijoux réalisés par des mamans.

Au skate Park

C’est un  temps pluvieux qui nous attendait, même si nous avons su  passer entre les gouttes le temps de confectionner quelques bijoux pour les mamans et de faire quelques parties d’Uno et croque carottes pour les enfants. L’atelier fut riche mais court, mais rien n’est perdu, la suite au prochain épisode.

Au jardin des ruches

Cet après-midi, direction le terrain du fond de l’église. Le temps est gris et pluvieux, donc nous ne dérangerons pas les abeilles. On continue alors le débroussaillage du terrain et accédons aux derniers fruitiers situés tout au fond. Au passage, nous en profitons pour récolter quelques pommes encore nombreuses dans le verger.

Jeudi:

A Massy

Nous sommes encore passés entre les gouttes ; de la pluie sur la route, mais peu pendant l’atelier. Du coup, nous avons pu regarder nos petits livres pour redécouvrir la texture des animaux : les doux, les râpeux, ceux qui chatouillent…. Nos coloriages et nos jeux à côté. Puis la corde à sauter qui fit revenir la pluie mais elle ne dura pas et le goûter se prit au sec.

Mercredi :

Au jardin de saulx

Une fois n’est pas coutume, les enfants reprennent l’école ce mercredi. Nous partons donc à pied en petit comité au terrain. Nous ramassons du bois sur notre chemin, puis nous commençons par récolter quelques légumes (poivrons, poireaux, mâche…). Nous nous attaquons à une parcelle en y retournant la terre grâce aux bêches et grelinettes, afin de la préparer pour l’hiver.

A moulin Galant

Une belle après-midi avec des températures très douces mais un sol détrempé par les pluies de la veille…. Un petit groupe s’est tout de même présenté à nous pour  colorier le beau petit poisson Némo avec ses gros yeux. A coté le pirate dans son tonneau saute car il n’aime pas qu’on le pique avec nos épées ! Seuls les initiés comprendront….