Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin

La plupart du temps on prend le problème à l’envers: on part de l’individu pour penser le groupe. On pense à l’enfant qui naît, puis on envisage sa socialisation. Dans une telle perspective, le groupe, la collectivité ne sont que violence et on survalorise la relation à deux.

De là toute l’importance et l’immense responsabilité et servitude qu’on confère aux mères; de là tous les modèles utopiques que nous pouvons avoir de l’Education en général.

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Rousseau ne pouvait pas envisager l’éducation autrement que comme un accompagnement, une relation à deux , en quelque sorte, centrée sur l’individu. Avons nous aujourd’hui d’autres modèles?

De là vient qu’en théorie, l’enfant serait au centre du système éducatif, comme au coeur de l’éducation qui lui est apportée. Comment comprendre alors qu’il y ait de plus en plus de normes? Que l’individualisation est souvent un asservissement? Que la responsabilisation tourne si souvent à l’abandon?

Nous avons pris le problème à l’envers. Il ne peut y avoir d’individu sans société pour le produite; il ne peut y avoir de moi qui ne vienne pas d’un nous. Il ne peut pas y avoir de personne sans un collectif et en quelque sorte « à l’intérieur ».

la Pédagogie Freinet, la Pédagogie sociale en général, constituent la seule approche qui rende compte de ces réalités. L’individualisation est ultramoderne solitude et renvoie chacun à l’impuissance et à l’assujettissement aux programme,s aux projets, aux contrats qui ont été pensés hors de lui.

L’accompagnement à deux, n’est pas un chemin de roses, mais se mue facilement dans ce que Meirieu appelle « l’enfer binaire »: le face à face, l’affrontement, la domination, l’asservissement.

En pédagogie Freinet, le collectif et le « Faire ensemble » sont le recours. recours contre la solitude, mais aussi contre les normes sociales qui nous assaillent , nous anéantissent et que nous ne pouvons dépasser que dans l’expérience collective.

Le collectif n’est pas l’ennemi de la personne, il est sa source et son  énergie.

Mais pour qu’il y ait collectif, il faut qu’il y ait intervention, rupture, Acte Pédagogique. Cela ne se fait pas tout seul; cela ne se prescrit pas, même au nom de l’empowerment .

Cela s’institue, dans une présence incongrue, inattendue, forte et répétée. Ce sont de telles présences qui sont la base même de nos ateliers de rue.

Ce sont de tels actes pédagogiques qui permettent de passer de l’individu à la personne,  et du groupe informel au collectif.

Tout seul on va plus vite, mais la question c’est « vers où? car nous n’avons créé ni les routes, ni les cartes.

Ensemble, du moins , on se repère et qu’on aille loin ou près, on va quelque part.

SAMEDI à la Villa Saint Martin :

Aujourd’hui il y avait beaucoup de personnes sur les ateliers, des jeunes et des parents, à profiter de la diversité de ce qui était proposé : une tente pour la petite enfance, un atelier pour la cuisine, un atelier de cappoeira, un atelier de jeux pour les plus grands, un atelier pour le street philo.

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Un atelier de percussions qui permettait aux habitants de voir ce temps maussade d’un autre œil. Quelle ambiance !!!

 

 

 

Nous avons préparé un gâteau au chocolat où régnait l’envie de la dégustation du goûter.

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L’atelier graff était très animé et les enfants ont apprécié graffer les dazibaos qui nous serviront pour plus tard dont pour le street philo. Un atelier foot a apporté beaucoup d’animations dans le quartier et d’énergie aux jeunes du quartier.

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Le « Street philo » a commencé dans la tente prévue pour ça puis dehors, permettant aux autres jeunes de pouvoir apporter leur avis en rajoutant leurs quelques mots sur le dazibao qui fut accroché autour d’un arbre situé près de l’atelier de la Villa St Martin.

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Nous avons tout particulièrement apprécié le goûter d’aujourd’hui !! A bientôt et bonne année !!

VENDREDI :

 

Au jardin :

Cet après-midi au terrain sous un beau soleil c’est le temps du bricolage. De nouvelles chaises sont arrivées au terrain mais il faut bricoler les assises à l’aide de planches. Nous avons out le matériel nécessaire à ces réalisations. Les enfants sont aidés par les adultes dans les différentes phases de construction.

Quelques branches des pommiers et poiriers sont coupés, surtout les rejets situés au pied des arbres qui font office de « tire-sève ». Le reste de la taille s’effectuera durant le mois de Février.

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Nous terminons l’après-midi en ajoutant du grillage à l’entrée de notre terrain côté chemin. Nous installons une seconde rangée de grillage à petites mailles où chacun y trouve son rôle.

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Une belle après-midi sous le soleil et une température douce pour la saison.

 

A La rocade :

Il fait moins froid aujourd’hui, un vent doux souffle sur la Rocade. A notre arrivée, les aucun enfant n’est encore là, mais dès que nous commençons à installer, les premiers enfants arrivent déjà, parmi eux une fratrie de trois accompagnés par leur père.

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Nous proposons une chaise musicale à la quelle tous les enfants présents adhèrent. La compétition commence avec la chanson « Papaouté » interprété par Rude, Abdel, Anna,Florian et Rachida. Chaque enfant qui était éliminé rejoignait tout de la chorale… Nous avons fait  quatre parties.

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Après la chaise musicale, nous avons fait une partie de foot. Ensuite, nous avons fait un « Ninja » pendant que d’autres étaient en train de faire un « chat et la souris ». Puis finalement, tout le monde s’est mis au « Ninja » et la compétition a été rude.

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L’atelier s’est terminé par le goûter.

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A Champlan :

Aujourd’hui nous arrivons les bras chargés de vêtements, chaussures et jouets à distribuer aux habitant-e-s. Nous entamons un tour des différents terrains. Raul et Ricardo viennent à notre rencontre. Nous prenons le temps de discuter avec leur maman du déroulement des prochains ateliers. Puis nous nous rendons au terrain d’en face. Nous ne connaissons pas les gens mais sommes extrêmement bien reçu !

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Nous sommes invitées à entrer chez la Michaela et Florin, qui nous accueillent avec du café et des gâteau. Nous discutons beaucoup avec eux et leur famille. Tous et toutes semblent très content-e-s de pouvoir participer aux ateliers.

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Nous faisons la connaissance des enfants : deux toutes belles Maria, Ionut, Denice, et un tout petit bout de chou d’à peine deux semaines qui sommeil sur le canapé. Il règne une ambiance fort chaleureuse. Un vrai grand moment de partage, de sourires et de convivialités. Nous expliquons que nous viendrons désormais tous les samedis de 14h30 à 16h30. Nous nous quittons un peu à contrecœur, mais  nous donnons rendez-vous la semaine prochaine. Nous finissons notre tour des terrains par le troisième afin de leur annoncer également la nouvelle.

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Nous avons à présent grand hâte de débuté pour de bons les ateliers !

A la semaine prochaine pour de nouvelles, toutes belles aventures ! Pupics.

Jeudi :

Villebon Atelier Français :  

Souad, Iasmina et Soazic sont allées à Villebon pour sensibiliser les adultes du camp suite à leur demande d’avoir un atelier qui leur permette de parler en français. Nous nous en avons profité pour souhaiter une très bonne année 2014 à tout le monde en leur disant « la multi ani ».

Au jardin :

Bonne année à tous ! Aujourd’hui c’est le premier rendez-vous au terrain de l’année 2014.

Reprise en douceur cet après-midi. Nous avons récupérer une des anciennes roues du DAEv afin d’en retirer le pneu pour remplacer une des balançoires. Malheureusement nous n’arrivons pas à dégonfler le pneu. Nous essayons de le crever en faisant un petit trou, mais la crevaison est lente.

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Nous ressaierons demain. En attendant nous avons balayé les feuilles puis les avons disposés autour de nos arbres fruitiers pour réalisé une sorte de paillage, ils passeront ainsi l’hiver au chaud.

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Nous terminons la journée atour d’un thé chaud et profitons des derniers rayons de soleil.

Au skate-park :

Aujourd’hui le soleil est avec nous et doucement nous nous installons. Très rapidement nous nous mettons à jouer au « Triomino », ce jeu qui paraît simple ne l’ai finalement pas tant que ça. Il demande patience et concentration mais nous y arrivons finalement. A côté, Florian et Nessrine se racontent l’histoire du « loup qui voulait changer de couleur ». Nessrine se met ensuite à colorier.

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Puis sous l’impulsion de Rachida, tout le monde se met à jouer à chat. Bilal, lui, fait quelques acrobaties et nous montre ses diverses prouesses, roues, grands écarts, … Il est vraiment très doué et souhaite transmettre ses savoirs.

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Aujourd’hui  une nouvelle maman nous a rejoint, avec ses deux enfants Cassandra et Hemrey. Soizic prend le temps de discuter avec elle autour d’un petit thé. Cette maman dit vouloir revenir demain avec ses enfants

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A la Croix-Breton :

C’est dans la fraicheur de cette année naissante que débute notre premier atelier de la croix breton. Nous débutons l’atelier part le désormais culte « jeu du ninja » qui consiste à essayer chacun son tour de toucher les mains de son adversaire en un seul mouvement. Les enfants sont d’ailleurs souvent plus forts que les adultes à ce jeu !

Nous enchainons avec  une partie de Uno. Nous avions prévue de faire un atelier graff avec une maman du quartier, elle n’est finalement pas au rendez vous. Qu’à cela ne tienne, nous le faisons avec les enfants présents.

Losseni veut souhaiter la bonne année au quartier de la part de robinson, avec un feu d’artifice ! Après quelques essaies pour apprendre à tenir la bombe, faire du remplissage, tirer des traits fins, nous nous lançons !

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Pendant ce temps, sur le tapis, on se lance dans des dessins abstraits avec rude, un atelier résolument artistique !

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Le temps file, et il est déjà l’heure du goûter ! Un chocolat et quelques photos plus tard, il est déjà l’heure de rentré.

 

Faire pour, faire avec , faire ensemble

Les 3 types de pédagogie envisagent différemment leurs bénéficiaires. Pour la pédagogie traditionnelle, l’usager est un objet, un « agent », un simple bénéficiaire des actions qui sont pensées en dehors de lui. Il est l’objet de l’activité et du soin qui lui sont destinés, même si ces activités et ces soins sont individualisés à son endroit.

Pour les pédagogies nouvelles, cet usager est un peu plus représenté: le voilà « acteur », sujet si on veut. Par l’activité, ce « sujet » incorpore, assimile; il co-construit lui même ses propres apprentissages et changements.  Il n’est plus le simple bénéficiaire de programmes qui lui sont destinés. Au contraire, on compte sur son propre pouvoir de réflexion et d’adaptation, pour produire lui même les changements nécessaires.  Par contre, nous le savons, « l’acteur », que ce soit au théâtre ou dans la vie,  est rarement le producteur de son propre texte, de sa mise en scène. Il n’a la maîtrise en quelque sorte que de son interprétation.

C’est pourquoi la Pédagogie sociale a l’ambition d’inviter chaque sujet à « monter encore d’un cran ». D’acteur, il s’agit de devenir par la suite « auteur » de soi même, de ses actes, de son expression, de sa propre vie. L’auteur a de l’autorité par définition. Il est appelé à penser, décider et agir en son nom propre. Il est surtout appelé à lui aussi changer les choses, rompre avec ce qui était prévu, produire du nouveau.

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Il en est de même avec la question de la participation, et du travail , que celui ci soit de développement social local, ou communautaire.  On peut, en Travail Social , comme en éducation spécialisée, « faire pour », « faire avec », et « faire ensemble ». Ces 3 niveaux correspondent également aux trois types de pédagogie déjà décrits.

« Faire pour » c’est ce qu’on voit si souvent; c’est le triste constat des actions de participation dites citoyennes ou démocratiques, où on invite les usagers, les habitants, le public , à assister, acquiescer (en donnant son avis ou pas, peu importe) au spectacle de ce qui est déjà décidé, déjà fait, déjà pensé et clos.

Plaçons dans cette catégorie ces conseils de classe , d’école, de quartier , d’établissement, de vie sociale (etc.) sans pouvoir, sans autonomie, sans pensée, sans motivation intrinsèque , qui n’existent que par la volonté de ceux qui les convoquent. Faire pour c’est le face à face du professionnel et de l’usager , de celui qui détient tous les critères de l’action, qui décide des objectif comme des modalités d’évaluation, … face à celui qui est censé agir, parcourir et réaliser les changements intimés.

« Faire avec »

En réaction face aux insuffisances démocratiques, comme humaines, de cette tendance si répandue (dont la pratique envahissante du vote , comme du choix sont une autre modalité d’exercice), on a heureusement développé toute les  pratiques dites « participatives », actives, celles où les gens sont censés être acteurs . On proposera alors au public de prendre une part aussi active que possible, mais toujours pour réaliser ce qui se fait, ce qui convient, ce qui est prescrit. On pourra même à l’occasion fustiger le manque d’enthousiasme, de certains ou de la plupart; on pourra tenir le compte des apports des uns et des autres, et faire l’apologie de l’implication des uns et des autres… vis à vis de ce qui leur échappe encore et toujours.

« Faire ensemble »

En Pédagogie sociale, contrairement à ces deux tendances, nous promouvons un « faire ensemble » qui diffère.

Faire ensemble, c’est ne pas savoir à l’avance où on va exactement, ni,comment on va faire,

Faire ensemble ce n’est même pas forcément viser un objectif précis. En pédagogie sociale, le travail se suffit à lui même à la fois comme but et comme activité . Il n’y a pas d’itinéraire dont le parcours ne serait connu que par le professionnel, pas d’objectif inamovible qui s’imposerait à l’un comme à l’autre.

Enfin en pédagogie sociale , « faire ensemble », c’est aussi faire un ensemble, produire de l’ensemble et rendre possible le fait d’être, ici et maintenant, ni face à face , ni côte à côte, mais ENSEMBLE.

ENSEMBLE C’EST TOUT, ENSEMBLE C’EST BEAUCOUP! Surtout quand cet ensemble est improbable; quand tout a été fait, dit et prédit pour nous opposer les uns aux autres,  Quand tout a été fait pour séparer le travail du professionnel, de celui de l’usager; quand tout a été fait pour les opposer.

ENSEMBLE C’EST FOU, quand l’image même de l’usager du travail social se détériore, quand le professionnel prend parfois peur de lui ressembler un jour et redoute à raison, sa précarité.

ENSEMBLE C’EST RISQUE quand on demande à l’acteur social de plus en plus d’autonomie, de validité , de la distance , de l’éloignement et qu’au même moment, on stigmatise la dépendance , l’invalidité, et le manque de distance de l’usager.

Parce que le professionnel ment quand il dit qu’il travaille avec les usagers, avec les parents , les habitants, alors qu’en réalité lui seul « travaille » (au sens où il est employé et payé pour le faire), en Pédagogie Sociale, nous nous proposons de créer un véritable travail que nous ferions ensemble.

C’est pourquoi tous nos ateliers, à Robinson sont quelque part des activités de production et de travail: jardinage communautaire, petit artisanat , mais aussi production artistique sur tous supports , et toujours en collectif. A Robinson nous produisons ensemble par le travail,des objets de toute nature qui ont une réelle valeur sociale.

Petits et grands, nous travaillons ensemble, à une autre conception du Travail, du Social… du Travail Social.

 

Dimanche au jardin

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Ce fut le dernier jardin de l’année et nous l’avons fini en beauté !

2 mamans, 1 mamie, 1 papi, 2 jeunes adultes, et 6 enfants !

Autrement dit Mounira et Zohra, une autre Zohra, Jean Jacques, Farid et Nadia, Rania, Farid, Dabi, Corentin, Mohammed et Khadidja, et de l’équipe Donya, moi et aussi mon petit Fofinho !

Soit 14 humains et un bulldog français !

Les enfants ont adoré jouer avec le chien et même ceux qui en avaient peur, ne l’ont pas laché de la journée. Fofinho, comme les enfants se sont apprivoisés mutuellement.

On n’a pas arrêté; de travailler, de manger et de rigoler !

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Le soleil était avec nous et sous ses rayons, nous avons ramassé tous les navets et fait place neuve. Avec les enfants, nous avons été très efficaces, et dans l’après-midi, l’ancienne parcelle aux navets, étaient déjà recouverte de fumier pour passer l’hiver au chaud !

La serre, quand à elle, démunie de ses derniers radis dans la matinée, a aussi été désherbée. Ne reste que les pieds de basilic, sauvés in extremis par mamie Zohra, et celui de persil, dont les feuilles persistent encore.

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La « nouvelle Zohra » est hyper motivée. Après, nos soirée et nos ateliers, elle découvre aujourd’hui avec son fils, notre jardin et est très enthousiaste. Elle me raconte que ça fait 16 ans qu’elle n’a pas travaillé la terre, depuis qu’elle a quitté la Tunisie où elle avait un jardin.

Elle n’attend pas une minute et après s’être appropriée le lieu, elle allume le feu et retrouve rapidemment les gestes qu’elle a l’habitude de faire au pays. Elle fait cuire les merguez, fait rechauffer la soupe, préparée par l’autre Zohra et prépare le thé avec son amie Mounira.

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Au gré, de la journée, elle me lance :

« Je vais ramener des graines du bled. »

« Au printemps, on va faire pousser plein de légumes ! »

« La prochaine fois, moi et Mounira, on va préparer un couscous sur place ! ».

– Ah bon , vous pourriez faire ça ?! Mais ça prendrait pas trop de temps ? je demande.

– Non, non 2 heures à peu près.

– Ce serait vraiment chouette, allez on le fait !! »

Elle propose qu’elles se mettent à plusieurs pour acheter de la viande, qu’on utilise les légumes fraîchement cueillis et qu’elles cuisinent ensemble et sur place, au lieu de préparer chacune de leur côté.

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Je la plébiscite !!! Elle respire, cuisine et jardine communautaire !!!

En attendant ces futurs repas au jardin, nous apprécions tout de même goulûment celui d’aujourd’hui : bricks au thon et au fromage de notre nouvelle Zohra, soupe magique avec navets et poireaux du jardin mais aussi d’autres légumes et épices, de notre autre Zohra, salade de mâche, tomates et navets des robinsons, sans oublier les merguez et saucisses grillées ! Le tout accompagné de thé à la menthe, cuit dans les braises. En dessert, bananes et compotes, puis nous retroussons nos manches pour nous remettre au travail.

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En plus de nos travaux de jardinage, nous avons aujourd’hui, comme mission de nettoyer les 3 bâches des tentes du DAEV, que nous utilisons pour nos ateliers de rue.

Gros boulot mais la mission est accomplie; les bâches sont lavées puis séchées !

En bonus, nous avons déposé le vieux pneu du DAEV pour en faire une balançoire et rapporté des chaises et une planche pour faire une table; trouvailles du groupe venus à pied.

Quand vient l’heure de partir, nous en avons plein les bottes mais nous sommes heureux ! Spéciale dédicace à Zohra et ses bottes fluos !!!!

SAMEDI à la Villa Saint Martin :

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Aujourd’hui malgré le temps nombreux sont les enfants à venir jouer avec nous. Dans la tente petite enfance, Imane, Cassandra,Yasmine, Amanie, Nessrine, Sophia, Iasmina et Souad se lancent dans une grande partie de collin -maillard. Nous les entendons rire à gorge déployée.

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Dans la tente des grands Sarah, Jessica, Afssatou, Katchouri et Charlotte jouent au pérudo. Nous n’avons pas les bonnes règles du jeu mais nous en inventons de nouvelles et nous amusons bien. Pendant ce temps un autre petit groupe joue à l’éternel « devine-tête ».

DSCN8112Izabella nous fait bien rire, voulant nous aider elle finit par nous donner les réponses sans même s’en rendre compte.

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A l’extérieur, Aline, Katchouri, Sarah, Afssatou, Sophia et Mohammed font de la capoeira, malgré la pluie.

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Aux fourneaux, Abdel et Donya acompagnés de Kéliane et de quelques enfants nous confectionnent une très bonne galette des rois. Ce n’est pas encore l’épiphanie mais c’est toujours bon une galette des rois ! Plein d’enfant repartent d’ailleurs avec la recette.

 

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Bonnes fêtes de fin d’année à tous et à toutes et rendez-vous l’année prochaine pour de nouvelles aventures !

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Pupics !

VENDREDI :

A Champlan Nouvel atelier :

Privés de notre atelier, tout juste mis en place sur le camp de Ris Orangis, ses habitants privés de leur baraque de fortune, pour tenter leur « fortune » ailleurs, nous tentons de notre côté, de ne pas nous laisser abatre et de lancer un autre atelier, à Champlan, cette fois.

Il s’agit de quelques familles de Wissous, que nous connaissons bien, et qui se sont installées depuis l’expulsion sur 2 petits terrains entre champs et bois, d’un côté et de l’autre de la route. Nous sommes restés en contact, depuis l’expulsion en septembre, en faisant participer les enfants à nos ateliers à Longjumeau mais aussi à quelques sorties.

Aujourd’hui, nous réfléchissons à venir régulièrement sur le site pour réunir les enfants, y compris les 2 frères Raoul et Ricardo, que nous avons beaucoup de mal à toucher ces derniers temps. Aux abords, du premier campement, nous sommes accueillis par Ionut, qui nous présente sa « nouvelle femme », avec qui il élève son bébé. Au loin, Ricardo et son frère !!  « Qu’est ce que tu es grand, Raoul !! »

Il n’y a là, que quelques cabanes, avec, au milieu, une place sur laquelle, nous verrions bien nos tapis. Une jeune femme est là avec sa petite et une jeune fille. Nous leur expliquons la raison de notre visite, que nous allons voir les familles, de l’autre côté de la route, et que nous revenons pour boire un chocolat chaud et manger un morceau de gâteau ensemble. De l’autre côté, il y a Lili et ses enfants Rebecca et Ionut mais aussi, Anna, Florentin et Iasmina. Nous sommes accueillis par les grands parents, adorables, qui nous proposent déjà, d’utiliser leur cabane en cas de mauvais temps. Il y aussi 2 nouveaux nés, à poils : 2 petits chiots d’à peine 2 mois ! Un frère et une sœur, un pour chaque famille, pas de jaloux ! J’emmène Max, le petit mâle, à l’abri sous mon manteau pour le montrer aux enfants de l’autre côté. Surprise; Madalin est là-bas, il s’est construit une cabane pour se rapprocher de son futur travail avec nos partenaires d’Animakt, mais il reste encore à renforcer le toit et à installer un poêle. Nous prenons notre petite collation tous ensemble et distribuons des peluches pour Noël aux enfants. Nous reviendrons vendredi prochain pour un premier atelier et déciderons ensuite si ce jour convient.

En partant, nous apercevons une autre rangée de cabanes au fond d’un champ, un peu plus loin. Les familles nous accueillent chaleureusement et nous devrions pouvoir accueillir leurs enfants avec les autres, la semaine prochaine. Au total, une quinzaine d’enfants !

Au jardin :

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Le vent se lève cet après-midi. Qu’importe, nous allons au terrain de l’équerre. Nous nous retrouvons pour le dernier terrain de l’année !!

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On débute par arracher tous les petits radis plantés à l’extérieur qui ne se sont pas développés et qui ne pousseront pas durant l’hiver. Nous désherbons le terrain, puis nous y ajoutons du fumier. Tout le monde s’y met. Une petite équipe harnache la serre car nous subissons quelques belles rafales de vent.

Quelques grosses bûches de bois sont à couper. Nous faisons le tour du terrain pour ramasser les branches cassées et tombées durant les forts vents de noël.

Nous nous mettons à l’abri sous la serre pour prendre le goûter, à l’abri des rafales.

A La rocade : 

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En ce vendredi 27 décembre, la tempête Dirk fait des siennes aussi sur l’atelier des Robinsons. Pas de gros dégât comme dans le sud du pays, mais nous avons bien harnaché et ouvert les tentes de part et d’autre, pour laisser entrer et sortir le vent.

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Pendant que certains jouent à chat, on se lit une histoire dans la tente des petits, avec Iasmina. Des mamans que nous n’avions pas vu depuis quelques temps viennent s’essayer à tricoter. Je leur montre comment monter des mailles. Heureusement, qu’elles n’en demandent pas plus car je débute aussi !!

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Le petit Sofiane, qui s’est essayé au tricot la veille, sur l’atelier du skate park, en redemande ! Lui qui est toujours très dynamique, est posé et concentré sur ses mailles. Je suis scotchée ! Sa maman a décroché, cette semaine, et préfère jouer au devine-tête sous la tente. Une petite partie de « Double » pour finir, et c’est déjà, l’heure du goûter !!

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Jeudi :

Au jardin :

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En l’absence de Corentin, les petites mains du jardin ne chôment pas. On cueille les derniers poireaux, de toute façon, ils ne poussent plus. Leur temps est révolu, il est temps de faire place neuve. Nous cueillons aussi des navets, des gros, des biscornus, il y en aura pour tous les goûts.

Le soleil brille, ça fait du bien pour le moral ! En plus des adultes, Jessica et Eric, les enfants qui sont en vacances, sont ravis de retrouver le jardin.

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On profite souvent de l’hiver pour bricoler ou ranger. Aujourd’hui, on s’occupe de la serre. On essaye d’y mettre un peu d’ordre : les arrosoirs d’un côté, avec les pots, les gants de l’autre. On trouve aussi, une place pour les bottes, qu’on prend bien soin de retourner pour ne pas qu’elles prennent l’eau. Il faut dire que notre serre a beaucoup souffert des intempéries et il y a des fuites.

Nous prenons notre goûter bien mérité : des cookies, accompagnés d’un thé très chaud, puis nous nous partageons navets et poireaux.

Au skate-park :

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A notre arrivée personne n’est encore là mais très rapidement Nesrine arrive et s’atèle au coloriage d’un sapin de noël.

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Des mamans arrivent également et l’atelier tricot peu enfin débuter. Charlotte apprend alors grâce à elles à monter ses premières mailles. Youssef a aussi envie d’apprendre et c’est Marion qui l’aide à commencer. Au gré des discussions et de fils en aiguilles les ouvrages prennent forme. C’est un vrai bon moment de transmission de savoir.

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Un autre petit groupe se réunit pour jouer au « Triomino », au « Mémory » et au « Verger » qui a toujours autant de succès. Tout le monde s’amuse bien.

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A la fin de l’atelier tout le monde se réunit autour d’un bon thé chaud et de quelques gâteaux. Se goûter se déroule calmement mais bien froidement !

 

Croix Breton 

C’est un jolie soleil qui nous accueil aujourd’hui a la Croix-Breton. C’est les vacances et pas mal d’enfants sont partis.
Aujourd’hui nous avons prévu de la peinture à la bombe afin de réaliser les fonds de nos Dazibao,mais avant toutes choses il est important de se retrouver et de s’accueillir mutuellement.
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Rude nous propose de jouer au Ninja ! Ce jeu consiste a essayé de toucher la main de son voisin tout en adoptant les poses les plus folles ! Nous somme rejoins par Sara,Khadija et leur mamans qui sont ravi de nous retrouver ici pendant les vacances.
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Nous passons un bon moment ensemble avec les enfants,très intriguer par la peinture à la bombe elle se laisse volontiers tenter !
Sara de son côté fait des coloriages et préfère rester plutôt sur un coin plus calme. Nous nous rassemblons ensuite afin de ranger l’atelier tous ensemble et de prendre ensuite le goûter. Nous nous donnons rendez vous le lendemain à la Rocade ou le samedi à la Villa Saint Martin!
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Nous, on doit et eux, ils peuvent

« Tu comprends , quand j’arrive au travail certains matins, avec tous les soucis que j’ai dans la tête, je ne me sens pas capable de travailler avec les enfants. Et puis je me dis que si je reste comme ça , les enfants n’auront pas envie de jouer avec moi, alors, je les vois et je change ».

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Ainsi parle Iasmina, 19 ans et pédagogue sociale à l’association Intermèdes Robinson; elle exprime en trois phrases ce que certaines formations du travail social échouent à transmettre en 3 ans: la capacité de se décentrer, la nécessité d’une dissymétrie dans la relation éducative pour que celle ci porte du changement.

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« Nous on doit et eux ils peuvent », disait Borys, quand il était apprenti dans notre association, à 17 ans (il est aujourd’hui membre de notre Bureau) , pour expliquer cette dissymétrie aux stagiaires travailleurs sociaux et leur expliquer la nécessité de la régularité sans faille de nos actions.

Nous on doit. L’engagement est une rupture. Il tranche avec le sus et coutumes de la vie de tous les jours. Il rompt la longue chaîne des comportements attendus, la litanie de l’ordre ordinaire, de la violence ambiante et prévisible. L’engagement tranche. Il est un début.

Eux ils peuvent. C’est bien parce que certains doivent que d’autres peuvent. Le seul vrai pouvoir qui compte , qui change quelque chose à l’ordre des choses, le pouvoir social, ne naît d’aucune disposition « naturelle », d’aucun don spontané. Il ne doit rien à la nature. Il est purement humain.

Paulo  Freire disait qu’il aimait être humain, car il ajoutait que être humain c’était pouvoir le meilleur comme le pire, la barbarie comme l’humanité , l’exploitation comme le don, l’inattendu , comme l’enfermement. Il aimait être humain justement à cause de ce possible,  de ce « non acquis « , de ce « non certain ».

Pouvoir c’est ne pas être tenu. Souvent les destinataires des actions de pédagogie sociale peuvent défaillir, venir à manquer . Ils vérifient qu’ils n’ont ni contrat, ni contraintes. Ils vérifient la solidité du « hors cadre ».

Mais quand ils viennent c’est pour eux mêmes; c’est pour rejoindre tous les autres . Ils ne viennent pas parce qu’ils peuvent, mais pour pouvoir.

A Robinson, nous voulons que les enfants aient encore longtemps l’envie de jouer et de travailler avec nous (et les adultes aussi).

Nous aimons qu’ils puissent et qu’ils aient du pouvoir.

la dissymétrie , n’empêche pas la proximité; « le maître doit être un grand camarade », disait Freinet , résumant en une expression,  cette inégalité des places et cette proximité des liens.

Parfois on trouve cette inégalité, cette dissymétrie offensante pour l’acteur social. Comment pourrait il supporter , devrait il supporter qu’on ne lui rende pas immédiatement ici , ce qu’il donne à l’autre?  Nous sommes tellement habitués à voir la vie comme un contrat, que nous ne supportons plus les contraintes non compensées tout de suite.

On traite alors celui qui n’égalise pas, ne « rend » pas, d’assisté et l’acteur social est soupçonné de complaisance, amateurisme, bêtise et complicité.

Comment expliquer que ce pouvoir qu’on donne à l’autre par la dissymétrie est aussi le sien? Comment expliquer qu’il nous concerne, et qu’en lui se constitue le pouvoir du social, qui inspire toutes nos actions?

L’association Intermèdes Robinson vous souhaite de belles fêtes de fin d’année et une belle année à venir:

Cartedevoeux

 

DIMANCHE à Saulx les Chartreux, Noël Solidaire avec l’association Animakt:

En amont de cette grande journée, nous avons organisé les menus et repas du midi et du soir avec des mamans de notre association : Anna et Sadio ont cuisiné chez elles, la veille pour nous confectionner le repas du midi : Anna a préparé une grande salade arménienne, des petits pains fourrés au fromage, à la pomme de terre ou à la viande, des cupcakes violets et roses, et pour les recettes maliennes : des pastels, des beignets à la fleur d’oranger et en plus de tout ça, des quiches !

Encore une belle expérience et journée de partage avec nos amis d’Animakt :
Au programme, des ateliers : cirque avec pyramides, boule et fil d’équilibre, couture pour confectionner des jolis sacs, cuisine pour faire des gâteaux au chocolat pour le goûter, peintures et fresques avec le célèbre Willy, musique avec Murielle mais aussi, en passant : le spectacle d’objets avec Marie et ses marionnettes, un moment pour se déguiser aussi et se prendre en photo. Ça nous fera à chacun de jolis souvenirs car nous repartirons tous avec des clichés.

Après le repas, Mourad, le conteur de l’Ôtre ville, nous raconte une histoire comme il sait si bien le faire.

Enfin d’après midi, nous nous retrouvons dans la cours de la Barakt pour engloutir les succulents gâteaux au chocolat, puis dans la salle de spectacle pour assister aux restitutions et spectacles des différents ateliers. Tout était chouette et la salle remplie de rires !
Après quoi, nous avons assisté au concert spectacle de Murielle et de sa troupe, puis au spectacle hilarant de 2 compères acrobates ! Morts de rires !

Au milieu de toute cette agitation et de ces moments partagés, les mamans des Robinsons se sont aussi créées leur espace. Toute la journée, Loulou, Chantal, Monique, Rabia, Mounira et Zohra cuisineront ensemble couscous traditionnel, tajine tunisien et tarte au citron pour tous nous régaler au dîner !

C’était vraiment une belle journée. BRAVO A TOUS ET A TOUTES d’y avoir contribué !!!

HIP HIP HIP HOURA POUR LES MAMANS CUISINIERES !!

Photos de Sileks.

Samedi à Longjumeau : http://www.flickr.com/photos/alexisnys/sets/72157639006173115/

Dimanche à Saulx : http://www.flickr.com/photos/alexisnys/sets/72157639009612273/

SAMEDI à la Villa Saint Martin :

Le vent s’est levé sur le quartier. Madalin, notre ancien collègue en service civique, est venu avec ses futurs collègues, l’équipe d’Animakt pour agrémenter notre atelier, de cirque et de musique. Mireille, qui est déjà venue mercredi sur le camp de Villebon, avec ses instruments originaux, est de retour !SAMSUNG CAMERA PICTURES

WP_20131221_004WP_20131221_017Et avec elle, Greg et son acolyte proposent du jonglage, au sens large : bâton du diable, diabolos et balle, mais aussi de l’équilibre sur boule et sur fil. Comme les enfants, je suis toute contente, de monter dessus, et cela me rappelle une autre époque de ma vie…. Du coup, j’aide les enfants à monter sur cette énorme boule rouge et à tenir en équilibre, en faisant le mouvement tic tac avec les pieds.

SAMSUNG CAMERA PICTURESA côté, un gâteau marbré se prépare avec Donya, sa mère et sa tante. La tente des jeux de société va bon train et les enfants s’éclatent au devine-tête avec Corentin et Florian.

WP_20131221_016Marion, propose aux enfants de nous refaire un bâton de parole pour notre conseil de quartier. Il est superbe ! Avec de la feutrine, des feuilles d’arbres, des perles, du fil de fer de couleurs, du papier crépon, du Posca et autres merveilles.

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Au Conseil de quartier, les enfants proposent de faire un tournoi de foot samedi prochain, et un circuit vélo, le suivant. On les motive pour que ce soit eux, qui organisent. Ils vont constituer des équipes et nous apporter une liste vendredi avec le noms des enfants, les règles et ce dont ils auraient besoin : Adem et Arnaud sont sur le coup !!

VENDREDI :

Au rucher :

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Nous nous retrouvons cet après-midi au départ de Longjumeau en direction du terrain du fond de l’église à Saulx. Les ruches montraient des signes de faiblesse on décide alors d’y faire un tour.

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Nous nous préparons donc en mettant les combinaisons puis nous ouvrons les ruches très rapidement pour que le froid ne s’installe pas à l’intérieur. Malheureusement une d’entre elles à péri, mais difficile de savoir ce qui a pu se passer. Quand à l’autre nous la nourrissons pour qu’elle puisse passer l’hiver plus confortablement.

Ensuite nous essayons de retrouver le moral, nous défrichons notre terrain, certains enlèvent les ronces pour que l’on puisse circuler plus facilement sur le terrain. On coupe également du bois suite aux nombreuses branches cassées.

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Nous terminons par un thé pris au soleil qui est quand même assez généreux cet après-midi.

A la Rocade :

C’est les vacances et les enfants sont tous très contents. Les quelques rayons de soleil suffisent a nous donner le sourire !  Une partie de foot s’improvise sur la Rocade, tout le monde y va de son meilleur tir !

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Les enfants proposent ensuite une partie de balle aux prisonniers afin de se réchauffer un peu plus. A côté, des parties du Saboteur s’organise dans la tente avec Maria et Nicolas. Ils sont très vite rejoints par Marion Hafsatou et Sara qui se lance dans une partie de Perudo.

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Dans la tente petite enfance c’est la dinette qui est à l’honneur. Melvin et Adam préparent de supers petits plats à Souad et se régalent tous ensemble..

Aline accompagné de Rachida, Stéphanie et d’autres mamans font un atelier couture tout en discutant. Il est déjà l’heure de goûter et tut le monde se retrouve sur la bâche au centre. Nous nous disons à très vite !!!

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JEUDI :

Villebon Atelier Français :

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Aujourd’hui il est difficile de constituer un groupe pour l’atelier car les mamans ne sont pas disponibles. Les délais des OQTF dernièrement distribués (obligation de quitter le territoire français) arrivant à leur terme, beaucoup de familles sont sur le départ et c’est triste. C’est aussi l’occasion de faire la connaissance de Catalin qui fait le traducteur pour faciliter la conversation avec Florina.

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Les enfants répondent tout de même présent pour se réchauffer autour d’un bon thé chaud. Ils nous montrent qu’ils ont bien retenu les mots de vocabulaire de la semaine passée comme « cuillère » ou « chocolat ». Chuchanu nous chante une chanson en Roumain et on improvise un bœuf de « percu on the table » avec Yocif.

On a également eu le plaisir de rencontrer Gabriella qui parle déjà un peu français et est très motivée pour participer aux prochains ateliers.

Au jardin :

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Nous arrivons au terrain avec un beau soleil, parfait pour se motiver à jardiner.

Nous continuons le travail entamé ces dernières semaines, c’est-à-dire d’ajouter du fumier à nos parcelles. Un groupe charge les brouettes, d’autres les transportent puis une personne l’étale sur le terrain. Aussi nous augmentons la surface de la parcelle qui cette année avait « accueilli » les patates ». On grignote du terrain en s’aidant de houes, râteaux et fourches.

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Un peu de bois est coupé ainsi que plusieurs branches, nous avons terminé de disposer du fumier sur tout le terrain. Ne reste plus qu’à attendre que le fumier se décompose puis nous passerons la motobineuse sur l’intégralité de nos parcelles afin d’accueillir nos futurs semis.

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Au skate-park :

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Il fait moins froid ces jours-ci mais c’est tout de même humide. Mais une fois installée sur les tapis, j’oublie un peu le froid. J’ai apporté des aiguilles et de la laine car Stéphanie, qui apprend à tricoter, nous a proposé de nous apprendre à son tour. C’est chouette ; nous avions déjà fait ça, avec une autre maman, Malika, mais entre temps, j’ai tout oublié ! Même les enfants, Sira et Khadidja essayent. Stéphanie a beaucoup de patience et montre et remontre…

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Rachida a presque réussi à monter une belle rangée de maille. La suite, au prochain épisode, peut-être demain, Car Stéphanie, est enceinte de 7 mois et doit se reposer.

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A côté, une belle partie de Blokus et donc de stratégie durera une bonne partie de l’atelier.

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Eta, sortie de sa poussette, passe de bras en bras. Ses grandes sœurs jouent sur le tapis ou aux alentours avec les autres enfants.

Nicolas et Florian emmènent les garçons jouer au ballon sur le terrain à côté.

Enfin, on se réuni pour prendre le goûter.

A la Croix Breton :

IMG_2483 IMG_2485 
C’est un joli soleil qui nous accueille aujourd’hui a la Croix-Breton. C’est les vacances et pas mal d’enfants sont partis. Nous avons prévu de la peinture à la bombe afin de réaliser les fonds de nos Dazibao, mais avant toutes choses il est important de se retrouver et de s’accueillir IMG_2490mutuellement. Rude nous propose de jouer au Ninja ! Ce jeu consiste a essayé de toucher la main de son voisin tout en adoptant les poses les plus folles ! Nous somme rejoins par Sara,Khadija et leur mamans qui sont ravies de nous retrouver ici pendant les vacances. Nous passons un bon moment ensemble avec les enfants,très intrigués par la peinture à la bombe, elles se laissent volontiers tenter !
Sara de son côté fait des coloriages et préfère rester plutôt sur un coin plus calme. Nous nous rassemblons ensuite afin de ranger l’atelier tous ensemble et de prendre ensuite le goûter. Nous nous donnons rendez vous le lendemain à la Rocade ou le samedi à la Villa Saint Martin !IMG_2492

MERCREDI :

Ludothèque :

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Cette après midi a bel air, nous sortons notre billard pour la second fois, et le succés est au rendez vous ! Les enfants se ruent dessus, et après avoir appris a bien tenir la canne, les parties s’enchainent sans discontinuer. Le jeu de mikado géant marche bien également.

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Des enfants jouent aux echecs, certains maitrisent maintenant bien les règles, et expliquent aux autres sans l’aide d’adultes. Un peu plus tard on lance une partie de Molki, et on fait du Parkour avec Jessie, Mayssa, et Axel.

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On se dit que la semaine prochaine, on fera une vidéo comme les pros ! C’est déjà la fin de l’atelier, et l’heure du gouter qui approche. Maroua et Nesrine sont responsable du gouter, nous dégustons un chocolat chaud, et l’atelier se termine dans la joie et la bonne humeur.

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Projet ados à la MJC :

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Cet après-midi nous nous réunissons à la MJC centre social de Chilly avec un groupe d’ados. C’est un groupe de 7 jeunes prêt à participer au projet ados pour l’année 2014.

Cet après-midi était l’occasion pour tout le monde de se rencontrer et de connaitre le contenu du projet. Deux anciens participants étaient présents et on pu partager leurs souvenirs de l’année précédente et expliquer comment c’était déroulé le voyage de l’année dernière qui aura lieu au même endroit cette année, à Vaunières, dans les Hautes-Alpes.

Nous avons également débuté la création de notre logo qui pourra être développé sur des t-shirts et des stickers. Chaque participant à pu proposer un dessin, que nous regrouperons pour produire notre logo.

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A Villebon :

Nos petits loulous nous attendent comme d’habitude. Aujourd’hui, nos amis d’Animakt sont de retour avec Mireille pour proposer un atelier de musique et de rythme, en parallèle de nos ateliers périscolaires.

Mais avant tout cela, nous faisons une ronde pour suivre les gestes et bruits que Mireille nous propose, un peu comme un chef et son orchestre !

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Après quoi, elle joue un rythme sur lequel, nous dansons, puis lorsqu’elle s’arrête, plus personne ne doit bouger un cil et faire la statue.

Après ce temps tous ensemble, Mireille et ses acolytes prennent un petit groupe d’enfants et sortent de drôles d’instruments de musique et font un concert, assis sur des valises au pied d’une fresque et d’ours polaires graffés sur le mur.

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De notre côté, nous ressortons nos puzzles de sapin de Noël, commencés la semaine dernière. Pour la plupart, ils ont déjà été découpés et collés. Il reste maintenant à les colorier.

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Les petits, colorient des dessins plus simples, avec moins de détails et s’efforcent d’apprendre les couleurs, et de ne pas dépasser les contours.

Un bel atelier avec de jolis sons et de jolis couleurs !

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Ce n'est pas se soumettre que de croire au possible

Le travail auprès des enfants et familles frappées de précarité nous oblige à mettre en oeuvre des actions sans statuts, sans structures, sans conforts et avec peu de soutiens.

Est ce alors accepter l’inacceptable que de travailler dans la rue, travailler l’hiver, travailler auprès des familles perpétuellement déstabilisées et désorganisées par al violence économique, sociale et même administrative?

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Est il anormal de faire un atelier d’éveil en pied d’immeuble et dans le froid? Est il préjudiciable d’accueillir ceux qui ne le sont plus? Est il anormal de mettre en oeuvre l’école hors de l’école, le social en dehors de ses structures, l’éducation et l’animation en dehors de ses dispositifs trop fermés?

Est ce se soumettre que d’accepter la réalité, de la reconnaître, de l’analyser, et d’en témoigner?

Une tradition bien implantée dans le secteur social et l’éducation voudrait faire apparaître comme courageuses des attitudes invariantes de refus . Il nous faudrait refuser ce qui n’est pas légitime. Résister ce serait fuir la réalité quand celle ci n’est plus en adéquation avec ce que l’on nous a enseigné.

Tournant le dos à ce qui se joue et ce qui se passe, il conviendrait de croire encore un petit peu à la vertu des principes et aux déclarations incantatoires.

Celui qui agit sur le terrain , sur une fraction de possible peut alors soit être critiqué, soit être tenu pour quantité dérisoire. Qu’est ce que sont que ces gouttes d’eau, ces grains  de sable?

La boucle est ainsi bouclée quand on accuse l’acteur social de complicité vis à vis d’une réalité avec laquelle il est seul à lutter.

Voilà que ceux qui croient aux grands idéaux n’ont aucune confiance dans l’action, aucun espoir dans ce qui advient, aucun courage pour entreprendre quand l’entreprise n’est pas garantie par l’Etat.

Curieusement cet acteur de terrain, pourtant en prise avec une réalité dont lui seul prend la mesure va être considéré comme un naïf, un ignorant. Les vrais savants, les vrais chercheurs, les spécialistes et décideurs, ne vont pas si bas. Ils ne font que se copier, se citer, et se soutenir les uns les autres , pour se conforter.

A l’inverse , l’acteur, l’auteur social, conscient de lui même , comme  de l’ordre des choses , pour démuni, et fragile qu’il paraisse a pris la terre comme socle, la réalité comme garantie, et pour toute évaluation, il a quelque chose d’inouï: un impact, des effets dans l’ici et maintenant, des trajectoires de vie irrémédiablement et visiblement modifiées; des effets sans délai ; qui ne sont pas de littérature.

Une modification de la réalité aussi infime soit elle, est porteuse de Kairos et s’attaque au Chaos du monde . Elle est à la fois un témoignage, une réussite immédiate, une réaction en chaîne, une pensée en acte, qui se transmet.

A Robinson, nous connaissons le temps et les saisons. Nous ne sommes jamais surpris ni par la pluie, ni par les obstacles incessants. Nous ne sommes pas découragés de rester en bas: c’est là que ça se passe.

Samedi à la Villa St Martin :

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Nous nous retrouvons cet après-midi autour du DAEV pour mettre en place l’atelier du samedi à la VSM. Le temps s’est radouci.

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Pendant ce temps une petite équipe de jardiniers nettoie les bacs de plantes. On enlève les feuilles, on nettoie les arbustes, on arrache les vieux plants de tomates. Les bacs font peau neuve. Les tentes sont déployées, les ateliers sont prêts il n’y a plus qu’à démarrer ! Nous n’avions pas prévu d’atelier cuisine, puis l’on nous ramène des pommes et des nèfles du terrain de l’équerre. C’est alors parti pour la confection d’une compote !

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Dans une tente des parties de jeux de 7 familles, devine-tête et une tentative sur le jeu du saboteur sont proposées. La tente petite enfance est également investie. Un château de cubes en bois est notamment réalisé.

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Un match de foot est également engagé, les capitaines d’équipe composent deux équipes mixtes et la partie fut équilibrée.

Enfin après notre traditionnel conseil de quartier, le goûter est pris tout en dégustant la fameuse compote élaborée par nos robinsons et Augustin Brutus, membre de IND-Inde, venu lancer une coopération entre nos deux associations.

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VENDREDI :

A Ris Orangis :

Vendredi dernier, nous sommes allés à la rencontre des familles des 3 camps roms, situés les uns en face des autres, près de l’autoroute à Ris Orangis, pour proposer un atelier éducatif à leurs enfants. C’était un peu trop tôt pour lancer des activités le jour même, il fallait d’abord prendre contact et tomber d’accord sur le lieu où rassembler les enfants des 3 camps, et au départ, c’était pas gagné. Mais nous sommes repartis après un petit goûter, contents : les parents sont d’accord pour que les enfants viennent sur le petit camp de Virgil !

SAMSUNG CAMERA PICTURESAujourd’hui, c’était donc la première. Après avoir fait le tour des 3 camps, nous avons fait des jeux de ballon pour apprendre à se connaître : «  Bonjour, je m’appelle Denisa », « comment tu t’appelles ? ».

 

 

Après ça, nous nous attablons et proposons aux enfants de décorer des dessins de boules de Noël. Nous sommes ravis, car les enfants s’appliquent et malgré qu’ils n’ont pas tous été à l’école, ils se débrouillent tous plutôt bien. Nous n’avons que le temps de colorier mais, nous découperons et accrocherons un petit bolduc vendredi prochain.

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Seule Izabela, la plus grande ira jusqu’au bout et sa boule servira justement de modèle au groupe. Nous prenons le goûter et distribuons les petits chocolats de la Saint Nicolas que nous avions oublié la dernière fois.

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La rocade:

Brrr, Brrr !!! La brume s’est installée sur le quartier et lorsque nous arrivons à la Rocade, une ambiance mystérieuse plane autour des tentes… En même temps, c’est vendredi 13 !!

SAMSUNG CAMERA PICTURESDes parties de jeux commencent doucement sous la tente. Celle des petits restera déserte, il fait bien trop froid. Nous nous lançons à travers l’aire de jeux pour jouer à chat. Nicolas, qui voudrait s’investir dans l’asso en tant que bénévole est venu découvrir l’atelier du vendredi. Rachida, notre maman « joueuse » ne se fait pas prier pour être le chat.

De leur côté, des grands ont besoin de se défouler et Nicolas jouent au foot avec eux.

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Jardin de Saulx :

L’atmosphère s’est radoucie un peu, le terrain a dégelé en de nombreux endroits. Le sol fume: ce matin nous avons reçu une nouvelle livraison de fumier.

Nous revenons donc cet après-midi, armés de fourches, râteaux et crocs. Quelques pelles sont également nécessaires pour déblayer quelques tas de terre et d’herbe.

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Chacun à son poste ! Des personnes chargent les brouettes, d’autres font les allers-retours entre la parcelle et le tas de fumier. Enfin une personne s’occupe de ratisser et d’étaler le fumier et d’indiquer où en mettre. Ce travail est parfait pour ce genre de météo, nous nous réchauffons et cela nous évite de faire du sur-place.

Le thé chaud est vite avalé tandis que le brouillard tombe d’un coup

C’est donc dans une « purée de pois » que nous quittons le terrain.

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JEUDI :

Villebon : Apprentissage du français :

Aujourd’hui, nous étions très contents de retrouver le camp de Villebon qui n’a finalement pas été expulsé. Un délai a été octroyé jusqu’au 31 mars.

SAMSUNG CAMERA PICTURESPlusieurs mamans étaient au rendez-vous pour notre atelier. Nous avons cuisiné des brochettes de fruits tout en apprenant des phrases, des mots en français. Ainsi, les adultes présents aujourd’hui peuvent maintenant dire en français « c’est une pomme, une banane, je coupe une pomme en petits morceaux, je mélange, du chocolat.»

Les enfants ont, eux aussi, apprécié manger les brochettes de fruits chocolatées.

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Jardin de Saulx :

Gelés, gelés, nous sommes transis de froid. Pour la peine on va continuer notre feu d’hier. Nous l’avons réactivé, et récupérons de nombreuses fougères sèches pour le lancer. Pas besoin de pétrole où autres pour faire un bon feu. Ainsi le jardin est parfaitement nettoyé des branches et bûches qui trainaient à gauche.

De nombreuses tiges de lierre sont brûlées. C’est aussi l’occasion de discuter autour du feu tout en faisant le bilan de cette année au terrain.

Demain une nouvelle livraison de fumier aura lieu au jardin. Ce sera donc la mission de l’après-midi.

Une tasse de thé chaud est bienvenue pour conclure cette après-midi.

Au Skatepark :

SAMSUNG CAMERA PICTURESCe soir au skate-park, nous avons la visite de Fatima et de ses enfants, qui fréquentent d’habitude l’atelier de la Croix-Breton. Mais ce soir, Imen sa fille aînée, n’est pas encore rentrée de sa sortie d’école, du coup toute la petite famille en profite pour jouer avec nous. On sort le jeu « Blokus » et ré-invente les règles, façon Tetris.

SAMSUNG CAMERA PICTURESMais bientôt les enfants demandent à jouer à chat. Et on commence à courir dans tous les sens. Fofinho, le petit bulldog français d’Aline, qui est venu à l’atelier, adore courir et joue à chat avec nous. Les enfants se relaient pour le tenir en laisse et le faire courir. Les mamans discutent tricot car Stéphanie s’y est mis depuis peu et ne s’arrête plus. Du coup, Aline va reprendre ses ateliers adultes en parallèle de celui des enfants le jeudi sur le skate-park. Jeudi prochain ce sera donc tricot !!

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Héloïse travaille une rédaction de français avec Soazic, le tout petit Sidi, dans sa combinaison, marche sur nos tapis et découvre la dînette.

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A la Croix-Breton :

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Aujourd’hui beaucoup d’enfants sont venus sur l’atelier malgré le froid. Srijan a ramené son ballon et on a fait un foot pour se réchauffer avec Sami, Sifax, Iasmina et Marion.

 

 

Quand Anaïs et Océane sont arrivées on a fait une partie de Uno avec Imène. Les enfants avaient envie de faire du cheval sur le dos de Marion qui est sortie épuisée de ces tours de piste.

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Pour le goûter on a partagé un moment super bien que Srijan se soit renversé un peu de chocolat chaud dans l’œil. Avec les gâteaux au chocolat les enfants ont pu goûter la compote de pomme faite avec les pommes du jardin et même en ramener à la maison.

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MERCREDI

A Villebon :

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Les enfants étaient encore très contents de nous voir arriver, même si beaucoup nous ont demandé où était Ramona. Aujourd’hui on a commencé par un jeu collectif, Joëlle et Aline ont tendu une grande corde à sauter et les enfants devaient sauter par-dessus.

Des journalistes de FR3 sont venus filmer le campement et nos activités. Aline et Souad ont été interviewées pour présenter l’association, tout comme Denisa et Alexandro qui a chanté une chanson en français. Pendant que les plus petits jouaient à la dînette ou au loto mémo, les plus grands faisaient un puzzle/ coloriage de Noël . Pour finir, le goûter a été pris dans le calme et la bonne humeur.

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 Pupics !

Jardin de Saulx :

Quelle fraîche après-midi au terrain de l’équerre. Le terrain est gelé, difficile de se réadapter avec ces températures négatives.

Nous décidons donc de faire un grand feu pour nous réchauffer. Mais surtout pour nettoyer le terrain des branches, des bûches et des feuilles. Nous faisons donc un grand tour du terrain pour récupérer les tas d’herbes et de feuilles.

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Le feu a du mal à prendre au début il nous beaucoup de patience avant qu’il démarre. Pendant ce temps nous passons à un peu de récolte, les dernières pommes et quelques pommes. Nous terminons la journée par un goûter autour du feu.

Ludothèque à Bel Air :

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Les enfants ont aimé jouer au billard. Maroy, Miriam, Soazic et  Izabela  ont joué au jeu de dames. ils ont joué à chat. Les enfants ont mis le collier pour servir le goûter.

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Krisis et zone critique

La Pédagogie sociale est une pédagogie de crise; comme la crise, elle met en tension les identités, rend impossible les solutions toutes faites, oblige à penser  du nouveau; Comme la crise, elle semble sans issue, décourage , épuise les énergies … puis surprend.

Comme la crise, elle déséquilibre ce qui l’entoure, est inclassable, se met en difficulté et met en difficulté les modes d’intervention institutionnels.

 

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La Pédagogie sociale met en crise le travail social et ses institutions: elle augmente la tension entre les missions et les procédures; elle amène des distorsions dans la manière de voir et de saisir la réalité. Elle bouscule les idées reçues des travailleurs sociaux. Elle contrevient à la vision institutionnelle: pose des problèmes non seulement éthiques mais liés à l’identité professionnelle elle-même. Elle aboutit à  dramatiser et caricature les positions, et révèle les logiques de fond.

Face à la Pédagogie sociale, toute position institutionnelle doit aller au bout de sa logique. Elle peut alors dévoiler ses absurdités et les motivations parasites (car hors du social) qui la conditionnent .

Cette tension là, les pédagogiques sociaux la vivent au quotidien; elle caractérise les relations paradoxales qu’ils entretiennent avec les institutions. Ils sont, vis à vis d’elles, tantôt décriés, tantôt enviés, tantôt reconnus, parfois mis de côté.

Elle met en crise la vie politique. Avec son « débordement d’énergies », la pédagogie sociale met en relief le vide qui règne dans la vie politique de nos villes, de nos territoires, de notre pays. Par la participation qu’elle met en acte, par la possibilité de mettre en mouvement les groupes et les individus, la Pédagogie Sociale révèle l’impuissance du principe politique de la représentation, de la majorité, de la délégation, de l’éloignement et de la spécialisation de ses élus.

En France pour avoir du pouvoir politique, il faut perdre le pouvoir sur la vie, et la Pédagogie Sociale montre une autre façon, une autre forme de prise de pouvoir démocratique, politique de la vie quotidienne.

Elle met en crise, le savoir universitaire, al recherche classique, la Formation traditionnelle des travailleurs sociaux. La Pédagogie sociale met en oeuvre une formation professionnelle par immersion, apprentissage du risque et de la responsabilité et compagnonnage. Elle met en crise la modalité de constitution du savoir sur le social qui suppose l’éloignement préalable des formateurs, des chercheurs , vis à vis de tout terrain. Elle place en évidence la recherche-action permanente comme coeur de formation des acteurs sociaux. Elle met en évidence et en crise l’inadaptation des filières dites historiques. Elle révèle par la pratique l’absurdité des identités professionnelles bâties sur d’autres temps. Elle décloisonne ce qui sépare le militant, le professionnel , le bénévole et … le bénéficiaire. La Pédagogie sociale ne connaît qu’un intervenant au travail social: l’acteur.

Enfin, la Pédagogie Sociale met en crise le pédagogue social lui même, le pousse dans ses retranchements, le déstabilise, l’emmène dans un  périple où c’est toute la vision qu’on a de la réalité sociale, des institutions qui se trouve révolutionnée.

Elle le place dans une situation où il risque sans arrêt de désespérer des situations bloquées, des impasses, des empêchements d’agir, des barrières contre l’innovation.

Heureusement,  la confirmation de la valeur du travail de la Pédagogie sociale, nous la voyons tous les jours , à Robinson. Et ceux qui viennent rencontrer ce travail, le voient aussi.

La Pédagogie sociale modifie les destins trop tôt tracés; elle réalise des rencontres improbables entre catégories de la population qu’on disait inconciliables; elle suscite des vocations sociales chez ceux que l’on mettrait en marge.  Elle esquisse  une nouvelle manière de faire du social et de la politique.

Véritable pédagogie en temps de crise, la pédagogie sociale sait trouver l’énergie des contraires,  créer du changement à partir des tensions.

SAMEDI :

Notre grande soirée de fin d’année :

Ce samedi était tout d’abord l’occasion de se réunir pour l’AG annuelle de l’association.

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Puis, un groupe de musique Turco-balkanique a ouvert le bal pendant que nous découvrions les mets concoctés par les mamans: Mariam et son poulet yassa, Aminata et son tiep, les feuilles de vigne d’Anna et Souad et les pastels de Sadio et Abdel; un délice !!!

 

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Les enfants accompagnés par Rude et Aline nous ont offert un merveilleux spectacle de percussions et de capoeira. Hafsatou, Sarah et Kachouri ont également réchauffé l’atmosphère en dansant (« Atmosphère atmosphère est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ?« ) sur un air de Charly Black & J. Capri (c’est fini..!)  Un grand bravo à tous et à toutes pour ce beau spectacle ! Et merci !

 

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Une danseuse orientale a ensuite envoûté petits et grands qui se sont joint à elle.

Ce soir étant non seulement la grande fête de fin d’année mais également la toute dernière soirée de Ramona et Madalin. A la fin du spectacle, deux mamans montent alors sur scène pour remercier Ramona et lui offrir un beau bouquet de fleurs. Les enfants se sont alors précipités sur scène pour faire un gros câlin à ramona. Nous avons également fait une ronde folklorique en l’honneur de Madalin. Nous leur avons remis une carte signée et pleine de dessins réalisés par les enfants dans l’après-midi. Ramona quant à elle nous a confectionné un super Dazibao, porteur d’amour, tout à son image. Ils vont nous manquer…

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C’était une super soirée, merci à tous d’être venus si nombreux partager ce beau moment avec nous.

PUPICS !!!

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à la Villa Saint Martin :

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L’atmosphère est plutôt détendue et agréable en cet après-midi. Tout le monde s’atèle aux préparatifs de la fête de ce soir. L’atelier cuisine bat son plein avec aux fourneaux, Cassandra et Izabella et leur gâteau au chocolat géant ; pas besoin de se faire prier pour nettoyer les plats avec les doigts. On coupe ensuite les dernières pommes du verger pour en faire une belle tarte.

Sous la tente « Street philo » on se demande pourquoi l’école est obligatoire, les réflexions des enfants s’ajoutent au dazibao. Un atelier secret s’organise pour offrir de jolis dessins souvenirs à Ramona et Madalin qui passent malheureusement leur dernier jour à nos côtés.

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Les groupes danse, capoeïra et percussion partent répéter avec Aline et Rude et peu d’enfants participent au conseil de quartier auquel nous rejoint, toutefois, Nicolas, étudiant en Sociologie.

VENDREDI :

La rocade :

.L’atelier s’est très bien passé. Nous avons joué à « Chat-orteil », une invention de Rude et quelques enfants de la Croix-Breton. Ici, le chat doit toucher les souris non pas avec sa main mais avec le bout du pied. Étrange mais tout le monde a bien ri.

 

Dans la tente petite enfance, il y avait beaucoup de monde dont deux enfants fascinés par la tortue verte.

Au fourneau, Ramona et quelques enfants confectionnent des quiches salées pour le repas de demain soir.

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Dans la tente des grands, les guirlandes et autres décorations vont bon train, Petits et grands viennent se joindre aux préparatifs, celui qui sait transmet aux nouveaux arrivants. Ça sent bon le partage et la convivialité !

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La nuit tombée, la lune pointe le bout de son nez et nous nous réunissons tous autour du goûter. Ce soir c’est le dernier atelier de Ramona, elle l’annonce aux enfants. Tout le monde scande son nom, « Ramona ! Ramona ! Ramona ! » Que d’émotions… Ramona va sacrément nous manquer !

Jardin de Saulx :

WP_20131206_015Il fait froid en ce début d’après-midi. Mais le soleil est lui bien présent. Une journée « bûcheronnage » est au programme. Mais pour débuter nous dégageons l’entrée du terrain pour pouvoir ouvrir le portail avec plus facilité.

Ensuite nous nous attaquons à de vieux arbres envahis par le lierre. Nous nous relayons pour abattre un vieil arbre, à l’aide de scies et haches. Voila du bois en conséquence pour l’hiver et les barbecues du dimanche. Demain nous aurons de bonnes courbatures mais nous sommes fiers du travail accompli. L’arbre abattu laissera sa place à un noisetier qui bénéficiera de plus de lumière.

 

 

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JEUDI :

Villebon : Apprentissage du français :

Aujourd’hui le beau temps était de la partie malgré le froid.

SAMSUNG CAMERA PICTURESNous avons commencé par réchauffer les enfants et les adultes avec de la tisane et du café. Puis, l’atelier a commencé uniquement avec les adultes avec un petit jeu de présentation sur les prénoms et le traditionnel « bonjour, je m’appelle …, bonjour … » en nous lançant une pelote de laine. Puis, nous avons repris nos étiquettes sur les notions autour de la pharmacie « Bonjour, j’ai mal aux oreilles… » que nous avions affiché pour les aider pour produire de petits sketchs qui nous ont permis de bien rire !

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Le jeu de cartes de 7 familles nous a aussi permis d’apprendre les différents termes français pour désigner les membres d’une famille et d’attirer de nouvelles personnes.

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Nous avons ensuite laissé une feuille de papier pour permettre aux personnes qui le souhaitaient d’avoir une trace écrite et une traduction roumaine des phrases vues aujourd’hui. Très belle matinée !!

Jardin de Saulx :

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Belle après-midi au terrain de l’équerre nous arrivons sous le soleil. Il fait plutôt bon. Quelques enfants sont présents, ils n’ont pas école aujourd’hui.

Plusieurs activités sont au programme : on débute par tailler les framboises, on veut de nombreux fruits l’année prochaine. De plus, nous utilisons les nouveaux outils achetés la veille. Un nouveau seau est accroché au puits, ce sera bien plus pratique que l’arrosoir et le seau est plus petit que le précédent, ce sera plus facile de tirer de l’eau pour les enfants.

Quelques arbustes sont taillés puis les branches sont coupées afin d’avoir du petit bois. Nous ramassons des feuilles et les regroupions en grands tas. Certains les balayent d’autres ramassent, enfin nous les chargeons dans les brouettes, un véritable travail d’équipe.

Le goûter est pris dans la bonne humeur et au soleil !

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Au Skatepark :

SAMSUNG CAMERA PICTURESAujourd’hui il y avait beaucoup d’enfants. Nous avons commencé par faire des jeux pour nous réchauffer.  Heloise a proposé le jeu « balle aux prisonniers » et beaucoup d’enfants nous ont rejoints. Nous avons beaucoup joué à ce jeu.  Après ça les enfants ont proposé le jeu « un, deux, trois, soleil ».  A la fin de l’atelier , les enfants avec les mamans ont fait une photo pour le départ de Ramona. C’était super !

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A la Croix-Breton :

Chouette moment à la Croix-Breton, nous avons commencé par un match de foot. Le soleil est parmi nous et ça fait du bien ! Willem drible et ne se laisse pas faire. Et hop petit pont ! Les enfants se font des passes et intègre petit et grands au fur et à mesure de la partie.

Sur les tapis, entre filles, nous préparons la décoration pour la soirée conviviale de samedi. Le vent ne nous aide pas beaucoup mais chacune laisse libre court à sa créativité. Sarah nous confectionne des confettis, tandis que Willem et Iman s’applique à faire des guirlandes.

La nuit tombe bien vite et le froid s’installe mais chacun et chacune se regroupe pour prendre un bon petit goûter. Au menu : chocolat chaud, gâteaux et fruits secs.

 

 

 

 

 

 

 

MERCREDI :

A Villebon :SAMSUNG CAMERA PICTURES

Quelle effervescence cet après-midi ?! De la musique sort de la caravane à côté de notre atelier. Ca donne le ton et l’ambiance mais c’est difficile de s’entendre

 

pour expliquer les règles du poisson-pêcheur ! Des amis de l’association d’Animakt sont venus sur le camp pour découvrir notre atelier pour ensuite proposer quelque

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chose autour du théâtre et de la musique. Elles ont joués aux poissons-pêcheurs, fait des cartes de vœux et des boules de Noël avec nous ; et Murielle, l’une d’entre elle, est venue avec des instruments de musique originaux. Il y avait des tubes à faire tournoyer autour de la tête, une boîte à tonnerre, un balafon et une sorte de pipeau.

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Le tout mélangé, il y a eu de gros moments de chahuts mais aussi des moments très chouettes et ce fut un atelier haut en couleurs. C’était aussi le dernier jour de Ramona et nous l’avons fêté avec la musique ambiante et dansé pour lui dire au revoir après le goûter.

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Jardin de Saulx :

WP_20131204_005Cet après-midi, malgré le temps gris, nous sommes ravis de nous retrouver au terrain. Ce matin avec Théo nous sommes partis acheter de nouveaux outils. Alors il s’agit de les utiliser, voir s’ils sont de bonne qualité.

WP_20131204_012WP_20131204_023Nous avons ramené quelques manches pour réparer les outils, on a affuté les cisailles et sécateurs…

Nous désherbons une parcelle grâce aux nouveaux outils que nous avons achetés. C’est un plaisir de s’en servir. Nous ponçons également quelques meubles et notamment le nouveau banc fabriqué la semaine dernière.

On arrache les plans de poivrons sous la serre qui ne donneront plus rien. Le pneu de la brouette qui était crevé à été remplacé.

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Une journée très agréable où chacun à mis la main à la patte.

Ludothèque à Bel Air :

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Beaucoup de jeunes étaient à l’atelier de la ludothèque aujourd’hui.

Nous nous sommes bien amusés avec le jeu géant de Mikado avec Lucas, Enzo, Decey, Alfonso, Florian … Isabella et Myriam ont travaillé une leçon de Mathématiques tout en s’amusant.

.Nous nous sommes bien réchauffés en jouant au Molky puis au Football avec Souad, Yasmina, Nesrine, Cassandra, Rude, Lucas et Jessy… Abdel et Cassandra se sont une fois de plus perfectionnés en jouant aux échecs. Nous avons adoré jouer au billard hollandais avec Iasmina, Decey, Rude, Abdel et beaucoup d’autres. Notre goûter était un très bon moment car il s’est passé dans la joie et la bonne humeur.

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KroniKs des Robinsons de Grenoble: Madame RUETABAGA 

Pour notre atelier, nous allons faire un gâteau avec les enfants: un gâteau au yaourt, amélioré.

L’atelier de livre poursuit sa belle aventure.

Nous sommes vraiment nombreux aujourd’hui et les enfants s’ habituent à notre présence dans le quartier. J’entends au loin Sabrina dire à Alice: « Melody me connait par coeur » , je le prends comme un cadeau de sa part.
L’aménagement de l’espace et via le support de la carriole favorise la dynamique du groupe. La pâte à modeler plait beaucoup.

Au gouter, nous dégustons notre gâteaux et buvons le thé chaud qui réchauffe un peu les corps en ce mois de décembre.

Faire la Ville ou Faire la guerre

Faire la Ville ou faire la guerre (S. Thierry)

Il n’y a pas d’alternative. Une ville qui n’est pas pour tous n’est à personne et ceux qui en sont expulsés ne sont que les révélateurs de notre propre interdiction d’habiter, de construire , de produire et de faire notre vie là où nous sommes.

Il en est ainsi de même pour la Ville que ce que l’on pouvait dire naguère au sujet du développement économique ou culturel d’un pays: il  n’y pas d’un côté un bon et un mauvais développement, des pays qui accumulent des retards et d’autres qui s’en sortiraient bien. Il n’y a en réalité que du mauvais développement partout quand le développent autorise, crée et augmente partout les poches de misère et de précarisation. On n’a pas alors affaire à la mondialisation, mais à la tiers mondialisation de nos villes, de nos vies et de nos perspectives.

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Il en est de même pour la Ville que ce que les enseignants Freinet savent depuis toujours. Il n’y a pas d’un côté les bons élèves et les mauvais, il n’y a  qu’une école insuffisamment bonne, dès lors qu’elle ne permet pas à tous de progresser non seulement ensemble, mais les uns des autres.

 

Plongés au sein d’une société qui nous infantilise nous sommes sans arrêt tout au long de nos vies exposés à des jugements binaires bon élève/ mauvais élève, adapté/inadapté,  productif /improductif, qui nous égarent , dispersent notre énergie et nous divisent.

Plongés au sein d’une ville qui s’émiette et qui n’est plus une ville, et qu’aucune politique de la Ville à ce jour ne s’est donnée la peine de re-fonder, nous assistons à tous les ravages et à la guerre qui gronde.

 

Comme il y a des matins qui ne sont plus des matins quand ils n’ouvrent aucun espoir ou perspective. Comme il y a des enfances qui ne sont plus des enfances car la réalité envahissante et inquiétante empêche tout imaginaire et tout possible; comme il y a des processus d’insertion qui ne font que désinsérer , des mises à l’abri qui vous mettent à la rue; des accompagnements qui vous laissent tout seuls; alors il y a des villes qui ne sont plus des villes mais des villes fantômes qui continuent de mettre en scène des mots et des fonctions vides de sens.

Il ne peut y avoir de ville que de l’hospitalité disait Derrida; et l’hospitalité ce n’est pas l’accueil, c’est  l’engagement. C’est dire ce qui manque chaque jour davantage dans nos rues et dans nos quartiers.  C’est ce vide , c’est ce manque qui aujourd’hui remplit tous les espaces , empêchant de faire des projets ensemble, d’imaginer un progrès pour tous, de bâtir et de créer.

A Robinson, nous pratiquons l’hospitalité

L’hospitalité ne gagne pas, car elle ne produit pas de perdants.

Elle ne s’enrichit pas car elle crée la richesse; elle  ne se pérennise pas car elle cherche à durer;  elle ne se développe pas, car elle fait grandir; elle ne contrôle rien, car elle met en sécurité; elle n’est pas viable économiquement car elle donne. En un mot , elle n’est pas raisonnable.

 

SAMEDI

Aire de Famille

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Cela fait plusieurs année, à présent que notre association coopère avec le CENTRE SOCIAL (de CHILLY Mazarin) pour organiser des formations et des actions de SOUTIEN A LA PARENTALITE.  Aire de Famille, ce sont des journées d’activité, de travail et de créativité en commun, entre enfants et adultes, dans une atmosphère familiale.

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Ce samedi , nous étions à l’école Pierre et Marie Curie ,  pour une journée de jeux et une « tartiflette de rue, géante ».

Villa St Martin :

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SAM_3878Il y avait beaucoup d’animations sur l’atelier de la VSM aujourd’hui pour préparer le spectacle du 7 Décembre 2013 où il y aura l’AG puis la fête d’hiver.

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Ainsi, il y avait plusieurs ateliers cet après-midi : Capoeîra, musique,SAM_3877 danse, décoration de la salle, street Philo. Beaucoup de nouvelles personnes s’intéressaient à notre ambiance de fête et donc à l’association. L’atelier danse était super; ce qui permet au spectacle d’avancer à grands pas pour la semaine prochaine. Dans l’atelier, nous nous sommes entrainés à faire des coups de pieds puis une « roda » avec les

 

 

percussionnistes de l’atelier de Rude.

SAM_3848Le street philo a accueilli de nouvelles personnes et de tout âge ! Abdel Kader, Décey, Mohamed et Soazic se sont penchés sur plusieurs sujets ; à quoi ça sert de courir après un ballon ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Que veut dire le mot « anti-  constitutionnellement » ? Quels sont les droits des enfants?

Nous avons pu déguster le crumble aux pommes de l’atelier cuisine ! Nous nous sommes régalés !!SAM_3853

 

 

 

 

 

 

 

Au verger :

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Nous allons au verger pour la dernière session de l’année 2013. Au programme de cet après-midi, la confection de boules de graisse pour les oiseaux et du bricolage.

Les boules de graisse sont confectionnées à l’aide de graisse végétale et de graines. Ensuite nous les disposons dans plusieurs mangeoires qui avaient été fabriquées l’hiver dernier. Nous en plaçons également dans quelques arbres.

 

WP_20131130_040Pendant ce temps une petite équipe réuni le matériel nécessaire à la fabrication d’un banc. Il nous manque vraiment de quoi s’assoir au verger. A l’aide de scies, visseuses et mètre les bricoleurs s’attaquent aux planches. Avec quelques rondins le banc prend forme. Un vrai travail d’équipe. C’est un banc robuste que nous créons. Nous pensons donc à en fabriquer un nouveau pour la prochaine fois.

Nous avons quand même un peu jardiné, du désherbage et du paillage. WP_20131130_021Nous
avons également taillé un noisetier afin d’avoir des fruits l’année prochaine.

WP_20131130_037L’atelier fut très agréable, nous avons de plus bénéficié d’un beau soleil par moments.

 

 

VENDREDI

La rocade:

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La nuit est venue vite aujourd’hui, ce qui ne nous a pas empêchés d’être nombreux. Nous avons fait un « chat » pour nous réchauffer et nous avons adoré! SAMSUNGLes enfants ont cuisiné un très bon gâteau au chocolat.

 

Un petit groupe a fait de l’anglais pour connaître certaines notions.

SAMSUNG CAMERA PICTURESDans la tente des grands, nous avons fait des colliers de perle, joué aux dés.

 

 

 

 

 

SAMSUNGAu goûter nous avons pu savourer le gâteau au chocolat et apprécier le chocolat chaud.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jardin de Saulx :

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Le temps un peu gris à l’arrivée au terrain de l’équerre nous rend méfiant mais nous allons profiter du fameux « microclimat » du terrain et la pluie ne viendra pas bouleverser nos plans.

On décide alors de couper un peu de bois, certaines grosses bûches et nousWP_20131129_005 réparons également les scies qui nous mettent en difficulté.

Plus loin, nous grignotons du terrain et agrandissons la parcelle « patates ». A l’aide de houes, bêches, fourches et râteaux, c’est environ 80 cm sur une bande de 50 m qui sont ouverts. WP_20131129_013Il faudra y ajouter du fumier. Mais il y a un hic ! Une souche de belle taille nous encombre. Malgré toutes nos forces nous allons nous casser les dents sur cette souche, il faudra faire avec ou alors trouver une solution pour s’en débarrasser.

Nous avons donc pu nous réchauffer malgré ce temps frais.

 

 

JEUDI

Villebon : Apprentissage du français :

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Aujourd’hui quelques papas étaient au rendez-vous. Nous avons repris les petites fiches que les notions de la pharmacie puis nous avons joué au jeu des sept familles pour apprendre les termes « père, mère, fils, fille, frère, sœur ».

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Nous avons pris le thé et le café ensemble pour se réchauffer et parler en français. « Au revoir » .

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Jardin de Saulx :

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WP_20131128_005Aujourd’hui nous continuons d’étaler le fumier sur nos parcelles. Cette fois ci nous le répartissons sur l’ancienneparcelle des patates. C’est la plus lointaine alors nous nous partageons en petites équipes : les personnes chargées de charger les brouettes, d’autres sont les porteurs et enfin les « ratisseurs » qui s’occupent d’étaler le fumier sur la parcelle. Mais nous épuisons notre stock, il restait pourtant encore du travail, il faudra rappeler le centre équestre de Saulx.

WP_20131128_029Aussi nous désherbons les parcelles, grignotons un peu de terrain à l’aide de houes. La parcelle des courges est ainsi complètement désherbée.

Puis pour se réchauffer encore on coupe un peu de bois, malgré la saison creuse au terrain nous trouvons toujours de quoi s’occuper.

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Une bonne journée pour notre groupe d’adultes.$

Skatepark :

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Aujourd’hui, très peu d’enfants étaient au rendez-vous. Nous avons joué sur l’atelier, puis au jeu de la balle au prisonnier pour nous réchauffer. SAM_3793Plusieurs nouvelles personnes continuent à s’intéresser à notre atelier mais le froid les dissuade de rester longtemps jusqu’au goûter.

 

SAM_3771Nous avons pu nettoyer les dazibaos accrochés sur le grillage, pour informer de la soirée du 7 Décembre 2013, des horaires de jeux.

 

 

 

 

 

Nous nous sommes quittés alors qu’il faisait déjà nuit. Très bonne soirée en SAM_3788perspective !

 

 

 

 

 

 

 

Croix-Breton :

Le ciel et couvert, le vent est froid et nous allons à la croix breton. Quand nous arrivons, il n’y a encore aucun enfant. On se met à faire un foot entre nous quand tout d’un coup nous entendons des cries de joie, nous nous retournons, ça y est : les enfants arrivent en courant. Le temps de se faire la bise, ils se mettent directement au foot sans dire un mot. Il sont contents d’être là.

Puis, les enfants investissent les autres jeux : Mikado, coloriage, jeu de carte et le milkhos. Nouveauté aujourd’hui, nous avons crée un nouveau, une sorte de chat mais que se joue avec les orteils dans un air de jeu et une maison de refuge. Il est très physique mais les enfants adorent bien.

L’atelier s’est terminé par un goûter avec le chocolat chaud.

MERCREDI

Villebon :

A notre arrivée aujourd’hui, certains enfants viennent à notre accueil, il ya beaucoup de nouveaux enfants, certains sont récemment venus de Roumanie.

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Une banderole demandant un terrain locatif est accrochée à l’entrée du campement. Ensuite, une fois à l’intérieur, pendant que nous installions le matériel, Souad fait le tour du campement et ramène certains enfants qui, d’habitude, ne viennent pas. Nous avons donc beaucoup plus de grands que de petits contrairement que d’habitude.

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Nous avons commencé par un jeu collectif comme d’habitude: la balle aux prisonniers. Il y a eu deux équipes, celle des Bleus de Iasmina puis l’équipe des Verts de Rude, les équipes ce sont vites montées. Le jeu a été très intense, des enfants nous ont rejoints.

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Après, nous avons fait du coloriage de noël avec grands et petits. Ils ont commencé à faire des carte de vœux pour les fêtes de fin d’année.

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L’atelier s’est terminé autour d’un goûter conviviale.

 

Jardin de Saulx :

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C’est en petit groupe que nous avançons vers le terrain. Il y a de quoi s’occuper aujourd’hui. Après avoir reçu notre livraison de fumier, il s’agit de continuer le travail des adultes. Nous disposons du fumier sur nos parcelles qui ont été auparavant retournées.

Un sacré travail où chacun y trouve son rôle.

WP_20131127_009De son côté Théo s’attaque ensuite à son projet : la construction d’un banc. Sous les conseils de Madalin, le banc prend forme.

 

 

On pense alors à le poncer, et en faire un nouveau, un peu plus long. Pourquoi WP_20131127_016pas le peindre aussi ! C’est en tout cas plus solide que nos chaises en plastique !

 

 

 

 

Ludothèque à Bel Air:

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Aujourd’hui le soleil était à l’atelier de la ludothèque. Nous étions peu à 14h30 mais au fur et à mesure de l’après-midi nous avons pu voir des nouvelles familles s’approcher de notre atelier avec des jeunes de 5 ans qui étaient, au début de l’atelier, au niveau des Toboggans.

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Nesrine et Soazic sont allées se présenter vers les habitants pour présenter l’association et la soirée du Samedi 7 Décembre 2013 : l’Assemblée générale à 18h à la salle Anne Franck puis la fête d’hiver à 20h à laquelle chacun apporte une boisson.

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Le goûter s’est fait avec le sourire avec un nombre élevé de jeunes.

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Chez Animakt :

Nous sommes invités à nous rendre chez nos amis d’Animakt pour rencontrer Sami. Il nous fait découvrir le « slow motion », en nous filmant en train de faire des grimaces. 

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C’est rigolo, tout est au ralenti et nous découvrons les détails de toutes nos expressions. SAM_3736Cette technique permet de transformer 10 secondes de film en plusieurs minutes et de voir chaque étape du « tirage  de langue » de Keliane ou de la « babine de chameau » de Rayen. Nous improvisons ensuite des mouvements de gym et de capoeïra. Henrick tiendra même la caméra. IMG_1312Au fur et à mesure de l’atelier, nous essayons de reproduire les expressions du visage de l’exposition et de nos camarades sur des feuilles en papier, en insistant sur les plis, la forme des lèvres, du nez, etc.

Belle rencontre avec cet artiste qui expose et présente aussi son travail dimanche. Il a même parlé d’une surprise si on revenait.

 

 

 

 

 

 

 

SAM_3732En attendant, nous avons tout emporté sur une clef USB !SAM_3746

Tes désordres sont des désirs

Les désirs comme les désordres ont ceci en commun qu’ils viennent quasiment toujours bouleverser ce qui était attendu. Tous deux sont porteurs de dissidence, d’incongruité.

Tous deux tombent mal, coûtent cher, et mettent en péril les programmes et tous nos plans d’austérité.

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Aujourd’hui, la présence d’enfants rroms déscolarisés, poussés d’un lieu à l’autre fait désordre; aujourd’hui, les enfants que l’école ne retient plus et qu’elle appelle les décrocheurs font désordre; aujourd’hui, les jeunes des quartiers qui revendiquent et habitent leur espace font désordre. Les adolescents sans avenir, sans espace font désordre tout comme les sans emploi et les familles à la dérive… Que de désordres.

Et qu’en serait il , si plutôt que d’y voir du désordre, nous y voyions du désir?

Et si nous changions de regard sur l’échec  scolaire, par exemple,  et que nous voyions un  grand désir d’éduquer hors les murs et d’école buissonnière?

Et ces bidonvilles qui nous dérangent , et si nous y voyions un désir de cohabiter , de voisinage , d’échanges, de rejoindre une vie urbaine de toute façon à reconstruire?

Et ces enfants et jeunes dans les espaces publics, et si nous y voyions chez eux un désir de partager à la vie économique et sociale, d’être reconnus , respectables, estimés, en un mot, désirés?   Et si nous voyions dans leur installation, leurs efforts de créer d’autres règles, d’autres possibles, un désir de redonner de la vie et de l’importance à leur territoire?

Qu’est ce qui empêche de voir le désir derrière le désordre, d’y sentir un souffle , au moins un élément de vie et qui dérange?

Tes désirs sont désordres: tes désordres sont des désirs.

A  Robinson, nous contribuons à exprimer les désirs qui se tiennent derrière les désordres. En utilisant les langages, la communication, la convivialité , nous permettons à ces désordres d’être reconnus et désirés; nous leur permettons de contribuer à changer les choses , comme tout désordre comme tout désir, devrait le faire.

A l’ordre nous préférons l’organisation, qui est processus vivant, pluriel et qui a à voir avec le social par excellence.

L’organisation  permet au désordre de devenir énergie du désir pour que chacun trouve une place, pour que la vie commune trouve un espace, pour que les mots justes se disent

Nous organisons le désordre pour qu’il devienne Pouvoir. Nous organisons le désir pour qu’il devienne Savoir.

Dimanche

Conseil des Administrateurs

Les Administrateurs de l’association se sont réunis pour la dernière fois en 2013, avant la prochaine Assemblée Générale. Nous remarquons qu’il y a  de plus en plus d’adhérents qui viennent participer au CA et même le rejoindre pour l’année prochaine.

CA Asso

Comme à notre habitude, le CA, mélange aussi les âges.

Samedi:

A la Villa St Martin :

Ce samedi, les activités sont multiples. Un petit coin douillet est installé dans la tente petite enfance, avec des couvertures polaires, que nous avons mises en place cette semaine.  Et c’est une chaude idée !! Véronique, notre nouvelle bénévole est maintenant très à l’aise et papote avec Laurence, qui est venue avec le petit qu’elle garde.

Autour d’elles, on joue à la poupée sans se soucier  du froid.

Du côté des grands, on revoit les règles du « Devine têtes », en mimant les cartes plutôt qu’en posant des questions. Tout le monde rigole. C’est l’éclate !

Une fine équipe part poser les affiches et distribuer les flyers pour notre Assemblée Générale et notre grande soirée annuelle, qui suivra, samedi  7 décembre. C’est fait pour la Villa-Saint-Martin mais il faudra continuer la semaine prochaine sur nos différents ateliers.

Le groupe des Scorpions Crew est là et répète à fond pour préparer  un spectacle justement pour cette grande fête.

Marion est au fourneau avec un petit groupe pour nous concocter encore une superbe compote avec de la poudre d’amande, que nous dégusterons jusqu’à la dernière cuillère !!

Vendredi

La Rocade

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Les conditions climatiques n’étaient pas en notre faveur nez en moins (oh non ! rends le moi !), les enfants accompagnés de leurs parents, étaient au rendez-vous. Les premiers ayant su motiver les derniers,et ce, malgré la rudesse de l’hiver latent de cette fin novembre.

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C’est l’anniversaire de Charlotte aujourd’hui, aussi nous concocte-t-elle avec quelques enfants un délicieux  gâteau au chocolat. Pen.dant se temps un autre groupe confectionne des étiquettes estampillées « Miel de Robinson » pour notre production apicole.

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On joue au chat famille, on fait de la gymnastique, puis c’est déjà l’heure du goûter ! On chante un joyeux anniversaire pour Charlotte et on mange le gâteau !

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Jardin de Saulx

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Corentin est en weekend, c’est donc Aline qui prend le volant du camion pour emmener la petite troupe au jardin. Il y a J.J, Franck, Eric et bien sûr Jessica. Ce matin, le fumier a été livré sur le terrain et la mission de cet après-midi, est de le rependre sur les parcelles mises à nu pour l’hiver.

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L’ambiance est très chaleureuse malgré l’air glacé et le vent tout aussi froid. Franck et Jessica sont en pleine représentation de théâtre et rient à gorge déployée. Nous mettons du cœur à l’ouvrage et recouvrirons ainsi de fumier, la petite parcelle à gauche de la serre, près du portail, et la grande devant, où se trouvaient les citrouilles. Du bon boulot en une après-midi !

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Jeudi

Villebon

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C’est un peu difficile de se lancer en ce début d’après-midi. Il fait froid et malgré la présence de Ramona pour sensibiliser en Roumain, à notre apprentissage du français, les candidats ne se pressent pas. Les enfants, eux, sont bien là et réclament du thé. En fait, depuis 2 semaines, on apporte de l’infusion pour tous à la place du thé, comme ça nous pouvons en donner aux enfants.

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Nous avons décidé de travailler sur la convivialité autour d’un café ou d’un thé. Nous sommes donc venues avec  des images et leur légende, que nous nous passons et lisons ensemble : le thé, le café, des gâteaux, ou encore du sucre, du miel, du lait. Puis, nous nous lançons dans la construction de phrase toujours avec le support de nos petits papiers :

« Veux-tu du café ? Veux-tu du thé avec du lait ? »

« Je bois du café avec mes amis, avec ma famille. »

« Nous buvons du thé avec des gâteaux. »

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Claudia, la fille de Miwara, que nous avions eu à la première séance est très enthousiaste et très contente de cette première séance. Les jeunes Alex et Benji participent aussi et devraient être là la prochaine fois. Le rendez-vous est pris aussi avec le fils de Claudia.

Les débuts furent difficiles mais finalement un petit groupe fluctuant aura tourné durant l’atelier. Des papas aussi passeront un peu de temps avec nous.

Pour la prochaine fois, ils nous faudrait trouver un lieu, à l’abri du froid, dans une cabane se serait chouette. En tout cas, le rendez-vous est pris !!

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La Croix Breton

Malgré le froid et la pluie, beaucoup d’enfants étaient présents. Avec joie et bonne humeur on a commencé par un petit ballon- prisonnier qui a attiré encore d’autres enfants. A l’issue de ce jeu nous avons entrepris un foot à la demande des garçons, et on a constitué deux équipes mixtes.

Pendant ce temps,  un petit  groupe sur les tapis s’affaire autour des coloriages et des boites de feutres, dessin, coloriages, on travaille avec les éléments … La pluie ! « Ca fait des paillettes sur mon dessin ! » ! On utilise ce medium tomber du ciel, et on en découvre les propriétés, et les différentes utilisations : pour faires des paillettes, laisser la pluie tomber sur votre coloriage, pour faire du remplissage, badigeonnez votre feuille copieusement (de préférence en s’en mettant plein les mains !).

La  nuit tombe sur la Croix Breton, et le chocolat est le bienvenue pour réchauffer et conclure cet atelier sportif et colorer.

Skate Parc

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En attendant les enfants, nous sautons sur place pour nous réchauffer, les températures ont vraiment chuté en quelques jours et ça caille. Malgré tout, ils arrivent et nous continuons à sauter sur place avec eux.

Il y aura bien une tentative de dinette et de jeu avec nos nouvelles petites poupées mais très vite, les tapis seront abandonnés au profit de jeux qui bougent.

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De la neige fondue commence à tomber alors que nous commençons le jeu de l’épervier :

« – Où sont les cerfs ?

–          Dans la forêt !

–          Qu’est ce qu’ils y font ?

–          Ils y travaillent…. »

C’était une proposition  d’Héloïse et elle a mis du cœur à l’ouvrage, s’élançant après les cerfs égarés. Cela vaudra une belle gamelle à Rachida, une maman, qui joue avec nous et qui en tentant de s’échapper, glissera sur le sol mouillé. Elle se relèvera sans trop de mal mais tombera un peu plus tard en jouant à chat ! « Stop, Rachida, ça suffit ! Tu vas finir par vraiment te faire mal ! »

Le temps se dégradant pendant l’épervier, nous nous abriterons sous le porche de l’école pour prendre le goûter.

En parallèle des cerfs, Florian, notre nouveau stagiaire éducateur spécialisé, joue au basket avec les garçons qui n’attendaient que ça !!

Jardin De Saulx

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Pour se réchauffer en cette fraiche après-midi rien de tel qu’un peu de travail physique. En effet, il est difficile de rester sur place sans bouger.

Nous avons ramené la motobineuse qui n’en fait un peu qu’à sa tête. Parfois elle fonctionne au car de tour puis après elle cale au bout de 20 secondes. Au final elle finit par bien fonctionner une fois le moteur « réchauffé ».

Pour continuer à se réchauffer nous trouver quelques grosses branches de bois mort à scier, histoire de ne pas sentir le froid et surtout de faire des réserves de bois. Cela permet également de nettoyer l’arbre.

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Quelques outils sont également réparés, à l’abri sous la serre afin d’éviter les bourrasques de vent.

Nous terminons la journée par un thé chaud revigorant.

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Mercredi: Ludothèque

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La grisaille automnale de cette après midi n’entame en rien la détermination de nos robinsons. Un petit groupe se niche rapidement sous les couvertures, et nous entamons une partie de « jeu des échelles et des serpents ».

Après quelques parties nous passons au billard hollandais, doté récemment de 8 nouveaux palets flambant neufs pour 8 fois plus de plaisir! Une partie de morpion autonome débute juste à coté, puis de mikado. La pluie commence à tomber, et avec le froid.

Ne tenant plus en place, nous décidons de jouer à chat perché, puis à la demande collective au béret.  Quelques flocons de neige tombent pour fondre presque instantanément. Le vent qui nous perce nous pousse vers le thermos de chocolat chaud et accompagné de son gouter.

C’est l’heure de rentrer… Et de se réchauffer !

Jardin de Saulx

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Fraiche après-midi au terrain de l’équerre. Nous nous y rendons en petit groupe.

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Aujourd’hui nous allons bricoler. Nous trouvons une table à retaper. Munis d’une visseuse, de scies et de quelques planches, les enfants vont se relayer sur les différents outils. Un atelier découpe, puis l’atelier vissage.

Nous nous mettons à l’abri car la pluie fait son apparition pour ne plus nous quitter de l’après-midi.

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Ainsi nous prenons le goûter à l’abri et nous nous servons de notre nouvelle table. Quelques petits travaux seront à ajouter pour la finaliser.

Villebon

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L’atelier d’aujourd’hui s’est très bien déroulé. Malgré le vent, la pluie et le froid les enfants mais aussi les plus grands étaient au rendez vous. C’était la première à l’usine Galland pour Florian, que les enfants ont très vite adopté.

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Nous avons débuté l’atelier par un grand jeu avec les petits et les grands : un béret.  Les enfants ont beaucoup  apprécié même si  ce n’était pas évident pour les plus petits car il fallait retenir un numéro puis courir à l’appel de ce dernier chercher un objet et le ramener dans son camp sans se faire toucher.

 

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Après cela nous nous sommes divisés en deux groupes les grands et les petits. Les petits ont commencé par faire des dessins à la craie sur le sol puis sont allés s’installés autour des tables faire des exercices de tracé : faire des rond, colorier sans dépasser.

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Les grands ont colorié des lettres puis ont formés leur prénoms avec. Après le découpage elles ont été collées puis plastifiées. Enfin le froid devenant difficilement supportable,  nous avons prit notre gouter.

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KroniKs des Robinsons de Grenoble: Madame RUETABAGA

Atelier de rue.
Il fait bien froid à  Grenoble. Nous décidons de nous installer sous les coursives pour nous abriter du vent et c’est intéressant car les gens osent plus facilement venir nous voir.

Rond RuetGre

Alice est là pour réaliser le livre en tissu d’anatomie avec Sabrina. Pendant ce temps, Gaby joue avec Mohamed au UNO. Nous  installons notre petit salon de thé, à l’aide de nos caisses. C’est un moment agréable où les langues se délient. Riad s’autorise à nous parler de son enfance. Puis, Natacha impulse une belle énergie en nous motivant à participer à des jeux tels que : chat câlins, dauphin dauphine.

Instituer, institutionnaliser désinstituer

La Pédagogie sociale pose la question d’une institution qui ne soit pas institutionnalisation.  Chaque jour, à chaque instant, dans les pratiques éducatives de rue, ce qui est en jeu, c’est à la fois de ne pas être prisonnier d’une institution, mais aussi notre capacité,  notre propre pouvoir d’instituer.

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Ce qui est attendu de nous en, effet c’est à la fois de pouvoir faire rupture, de créer et de durer.

Faire rupture: en pédagogie sociale, il s’agit de rompre , d’interrompre l’ordre en cours; amener de la différence; changer la qualité de l’environnement ambiant. Nos tapis, notre matériel, notre accueil, nos sourires, notre installation, tout fait rupture au coeur de nos ateliers.  Nous amenons un temps qui ne sera pas comme les autres, un lieu qui s’en différencie.

Créer, innover:  car cette rupture ne se nourrit que de l’appel et de l’invitation à créer ensemble. Tout y passe de la cuisine, à la danse, à la capoeira , l’artisanat, le jardinage … tout est prétexte à créer ensemble. Car la création est le processus par lequel l’individu se relie au collectif, l’artiste au public, l’acteur à son environnement, l’idée à la matière.

Durer:  car seul ce qui dure permet le changement; on ne change pas pour un instant, un événement, une blague, une simple promesse. Nos fêtes ne sont pas sans lendemain, car nous inscrivons les lendemains dans quelque chose qui dure, se renouvelle se répète.

Toute la difficulté, toute la technique  consiste alors à instituer SANS INSTITUTIONNALISER. Nous avons besoin toujours de faire un nouvel atelier, de réaliser les idées de notre public; de montrer le chemin, de rompre; de rendre possible…

Mais nous ne pouvons pas institutionnaliser car sinon, nous nous fermerions immédiatement à tout hasard, à tout et à tous ceux qui arrivent. Nous raterions littéralement ce qui mérite d’être vécu dans ce que nous mettons en oeuvre.

Nous ne pouvons pas institutionnaliser car alors on s’épuise. Institutionnaliser c’est rentrer dans une litanie de « on ne peut pas », « on ne peut plus », « on en fait trop », une avalanche de « il faut » qui attaquent chacun de nos « on peut ».

Sauter d’une idée à l’autre, allier une personne aux autres, construire du neuf avec la rencontre de deux improbables, ramener sans arrêt au coeur de nos activités tout ce que nous réinventons sans cesse. Constituer et tenir notre « ronde », notre cercle, nos conseils, nos ateliers, sans se perdre dans le labyrinthe des accompagnements , ou l’océan de l’accès aux droits…

Telle est la Pédagogie Sociale.

Dans l’air du temps, dira-t-on? Ne connaissons nous pas l’ère de la DESINSTITUTIONNALISATION? N’est il pas question partout de fermer, regrouper, « inclure » et dissoudre toute différence dans un tissus social standardisé?

Non, non et non, INSTITUER lutte contre cette pseudo désinstitutionnalisation qui préserve les cadres étouffants, et empêche toute créativité sociale.

Cette DESINSTITUTIONNALISATION -là, (en réalité, désinstitution), enferme chacun dans sa faillite personnelle, ou la gestion d’hypothétiques capitaux de santé, de scolarité, de jeunesse, … Cette désinstitution là, INSTITUTIONNALISE en réalité tout notre environnement, faisant de la vie et de la société  l’institution grise et triste de tous nos espoirs perdus.

De même que la mondialité lutte contre la mondialisation qui détruit et aplatit toutes les différences , empêchant la possibilité même d’une interculturalité vivante et produit racisme et stéréotypes,

De même que la véritable autonomie prise comme puissance de vie et capacité d’agir, s’oppose au culte de l’autonomie d’indépendance qui répand partout la précarité, l’incapacité de se lier et attaque la relation au social, …

De même nous revendiquons ici  et maintenant et partout où le désert désinstitué a produit ses ravages sur tous les territoires de l’ennui, de la précarité et du désespoir , le POUVOIR ET LA JOIE D’INSTITUER POUR TOUS.

Dimanche: BUNO pour tous

10 Robinsons sont allés en camion pour terminer leur petite maison. Vous savez? Le cabanon, la cabane que nous avions patiemment montée.

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Il lui manquait sa couverture à cette cabane. Il était temps, l’hiver venant, de mettre en place cet élément.

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Ainsi fut fait et plus encore: un repas joyeux et même pour le groupe des filles enchantées, une séance d’entraînement théâtre avec Cécile (dont on reparlera et qui reviendra)

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Samedi  : Villa Saint-Martin

Le froid était au rendez-vous aujourd’hui.

Nous étions, une fois de plus, réchauffés par les rythmes endiablés de l’atelier de Rude, la chaleur permettant de faire cuire les châtaignes puis la compte de l’atelier cuisine.

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L’atelier de Street Philo a proposé plusieurs questions dont « Pourquoi rigole-t-on ? » qui a amené à répondre « car on est heureux, on exprime des sentiments, on est joyeux… »

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Le Conseil de quartier nous a tous permis de savoir à nouveau que la soirée conviviale ne sera pas comme tous les mois, le dernier Vendredi de chaque mois, mais le Samedi 7 Décembre 2013.

Le goûter s’est fait dans le froid mais dans la bonne humeur.

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Rocade :

 

 

Il est 14h30, on arrive à la Rocade, le vent souffle fort et les enfants sont encore a l’école.

Pendant que nous nous installons, Afsatou et Diade nous rejoignent. Elles nous aides a installer puis jouent a la corde a sauter avec Ramona et Maria.

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Ensuite, elles jouent au jeu du fruit avec Iasmina.

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Nous avons reçu aujourd’hui la visite de Cécile  et Emilie sa fille.  Cécile, qui fait du théâtre, nous a proposé plusieurs jeux : la bataille des mots, le rire et  le cri de la troupe. Les enfants ont beaucoup aimé, ils se sont bien prêtés aux jeux.

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Ensuite nous avons joué au chat et a la souri.

L’atelier se terminé par un goûter.

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Au terrain des ruches :

Cet après-midi nous nous rendons au terrain du « fond de l’église » pour y ramasser des pommes, ce serait dommage de les perdre.

Les pommes sont nombreuses, nous en ramassons 3 sacs pleins, rouges, jaunes et vertes. Elles seront distribuées aux familles, utilisées sur nos ateliers de cuisine de rue…

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Le temps est frais alors pour nous réchauffer un peu on décide de couper un peu de bois. Les arbres qui se sont abattus sur le terrain. Scies, hâches et gros sécateurs sont utilisés pour débiter l’arbre. Le bois pourra être utilisé pour les feux au terrain de l’équerre.

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Nous rentrons alors au camion avec les bras chargés de sacs de pommes.

Jeudi

Au jardin de Saulx :

Nous l’échappons belle, le ciel bleu et le soleil pointent à  l’horizon pour notre arrivée au terrain. Nous avons apporté la motobineuse avec nous. Nous l’utilisons sur notre parcelle qui, auparavant, « accueillait » les potirons. Le terrain est meuble et la motobineuse circule avec facilité sur la parcelle.

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On décide également d’aller renflouer notre réserve de bois pour l’hiver. On en récupère dans le bois à proximité du jardin. Plusieurs branches grandes et moyennes sont ainsi sorties du bois. Nous allons ensuite les débiter en bûches qui seront stockées à l’abri.

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Chacun participe à ce chantier à l’aide de scies, de sécateurs et bien sûr d’huile de coude.

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 On n’oublie pas nos cultures et nous en profitons pour récolter quelques navets.

Thé et chocolat chaud sont vite avalés puis nous partons du terrain alors que la pluie fait son retour.

Skate park :

Le ciel est très couvert. A peine installé, une grosse averse greleuse s’abat sur le skate park, ce qui nous contraint de ranger le tapis que nous avons installé. Mais, rien ne décourage les enfants, certains arrivent même pendant qu’il pleut.

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Les enfants demandent un jeu qui bouge, une parmi eux propose le béret.

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Les équipes sont vite constituées et le béret est lancé.

Tout au long du jeu, les équipes se renforcent avec d’autres enfants qui arrivent, une maman se propose même d’intégrer le jeu. Ensuite, nous avons fait un « Un-Deux-Trois Soleil ».

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L’atelier s’est clôturé par un goûter autour d’un thé et un chocolat.

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La Croix Breton :

Malgré le froid et la pluie, Souad, Anais, Soazic, Mohamed Amine, Srijean, Marion et Ayoub ont commencé l’atelier en jouant au football puis des jeux comme le mikado géant, le perudo. La nuit est arrivée assez rapidement ce qui n’a pas empêché les enfants de rester goûter et de repartir avec le sourire.

 

Apprentissage du français avec les mamans :

Madalina étant en Roumanie, Aline et Soazic ont retrouvé Florina qui avait participé au premier atelier la semaine passée et qui avait retenu d’une manière remarquable les quelques mots français en lien avec la « pharmacie ». (« Bonjour. J’ai mal à la tête/aux oreilles/à la gorge/au ventre… Merci. Au revoir.)

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Nous avons profité du petit moment « thé/café » pour apprendre des nouveaux mots comme « un morceau de sucre, une cuillère ». Les petits étaient moins nombreux que le jeudi dernier mais ceux qui étaient présents ont pu profiter de la chaleur de la tisane et certaines notions françaises qu’ils ont pu apprendre.

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Mercredi :

Ludothèque à Bel Air:

Le ciel est bleu et un air calme souffle sur bel air quand nous arrivons. Le temps de s’installer, Jessy et Axel nous rejoignent.

Nous commençons par des jeux de société mais, très vite, les garçons disent qu’il fait froid et décident de jouer au Molkky se avant de se lancer au foot.

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Les filles, quant à elles, jouent aux échecs et au jeu de dame. Entre temps, Souad est allée dans le quartier, avec le mégaphone, inviter les enfants qui veulent bien venir aux ateliers. Ca a marché… !

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Vers la fin de l’atelier, nous avons fait une compétition de pétanque avec des supporters super électriques qui nous ont encouragés et nous ont fait oublier le froid. Et puis, le goûter avec un bon chocolat, a clôturé l’atelier.

Au jardin de Saulx :

C’est en petit comité que nous arrivons au terrain cet après-midi.

Le temps est frais mais ensoleillé et nous profitons donc de ses rayons bienvenus.

On décide d’éclaircir nos rangs de navets car ils sont trop denses et ne peuvent pas se développer suffisamment. Au passage on en récolte quelques uns qui ont déjà bien poussés.

Puis nous continuons notre session récolte en allant se balader du côté des pommiers. La majorité des pommes sont tombées au sol mais elles sont comestibles et donc on en remplit un grand seau. Des jaunes, des vertes, des rouges, elles sont toute succulentes.

On observe tout de même qu’il reste peu de pommes, on en voit quasiment plus dans les arbres, mais la production cette année aura été exceptionnelle comme pour la majorité des fruits, notre taille de cet hiver s’est avérée bénéfique également.

A Villebon :

Aujourd’hui il faisait très beau et les enfants étaient très contents de notre arrivée. Ils nous ont souhaité la bienvenue avec de nombreux câlins.

SAM_3489Ramona et Aline ont fait un tour pour inviter tous les enfants présents à l’atelier. On a commencé par jouer au jeu du facteur et pour cela, nous avons d’abord fait une grande ronde en nous tenant par la main. C’était l’occasion d’évoquer les jours de la semaine « le facteur n’est pas passé, lundi, mardi, mercredi… ».

Ensuite les plus grands ont fini de colorier et de coller les lettres de leurs prénoms. Larissa et Rebecca ont pu ramener leur œuvre enfin terminée.

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Sonia elle, s’est entrainée avec beaucoup de patience à faire des boucles dans un exercice d’écriture pendant que les plus petits d’entre eux faisaient de la peinture.

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Les garçons ont également voulu y participer et étaient fiers de nous montrer qu’ils savaient peindre des voitures.

Aujourd’hui c’était l’anniversaire de Florina, elle nous a offert des canettes de coca et on a profité du goûter pour lui chanter un « joyeux anniversaire ». Cette fois c’est Denisa et Rebecca qui ont servi le chocolat chaud, les gâteaux et les fruits aux enfants.

On a aussi appris avec regret le retour imminent de Madalina, Bibi et Mario en Roumanie et avons pris des photos souvenir ensemble.

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KroniKs des Robinsons de GRENOBLE: Madame RUETABAGA

Nous sortons la carriole à bricoles  et nous proposons de un atelier de peinture libre, à côté sur notre grand tableau s’organise les jeux du pendu et Pictionnnary.

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Alice commence avec trois enfants à fabriquer des histoires pour en faire par la suite des livres en tissus. Je propose de faire des jeux coopératifs pour se réchauffer un peu le corps.
Il y a comme d’habitude une bonne ambiance. Quelques personnes nous posent des questions sur les activités de la journée.

Un terrain qui pense

Dans le social, dans l’éducation, un  mouvement d’universitarisation semble ne connaître aucune limite. L’instituer autrefois formé post bac avec 3 ans de formation professionnelle, doit être aujourd’hui titulaire d’un M2, sans formation professionnelle digne de ce nom.


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Le travailleur social doté d’un nouveau « référentiel de compétences »  s’est vu lui aussi confronté et opposé au niveau universitaire.  Au cours de sa formation, le voilà appelé « étudiant » et menant souvent un double cursus vers une licence.

L’accroissement de l’influence des études sur mode universitaire, et tout autour le déferlement continuel d’approches, de théories et de concepts , semble ne connaître aucune fin.

Mais pour autant, ce mouvement dissimule mal la persistance des schémas tout faits.  L’élévation théorique du niveau de ces acteurs n’entame en général en rien, les représentations des métiers, les préjugés sociaux, les idées toutes faites.

Comme l’a montré A. Antibi , l’enseignant, au plus fort de son savoir, tend inévitablement  à se représenter n’importe quel groupe comme divisé en 3 catégories: les bons, les moyens, les mauvais et épuisera ainsi sa science dans cette impasse,…

De même, les acteurs sociaux que nous sommes, quelle que soit l’insistance et l’importance que nous portons au terrain, nous imaginons toujours que la théorie viendra d’ailleurs, du plus haut, de la Science, des méthodes, théories et procédures qui en découlent.

Peut on penser le terrain sans le perdre? Peut on s’échapper de cette « malédiction du « Care », qui attribue les plus mauvaises place sociales à ceux dont l’activité sera consacrée, au « bas de l’échelle », aux soins et aux « métiers de la souillure »?

L’impasse est pourtant la même de l’autre côté de la lorgnette, du côté de ceux qui se sont élevés contre le terrain, et même chez ceux qui l’ayant connu, n’ont pu s’élever qu’en le reniant progressivement.  Ceux-là pourront ils produire de la théorie qui soit dynamique? Un savoir quelque peu opérationnel? Un concept qui donne sens et pouvoir d’agir? Ils semblent tous bien en panne de ce côté là.

La séparation du terrain et de la pensée, semble ainsi constituer cet invariant qui ne se fonde que sur le clivage qui l’opère. Une séparation, qui rend stérile le travail qui s’opère de chaque côté. Mais  cette séparation rend d’autres services.

Séparer le terrain de la pensée c’est s’assurer à la fois que le Monde restera strictement hiérarchisé, la société clivée et immobile et en même temps s’assurer que ceux qui pensent et ceux qui cherchent soient déconnectés de toute réalité.

Il ne s’agit pas seulement d’une opposition de type « Bas contre Haut »; il s’agit au contraire de voir et de comprendre que le Bas n’est pas que le lieu de l’injustice, mais qu’il est la base, le terrain même. C’est de la terre et du terrain que proviennent tout ce qui est vivant et tout ce qui est nouveau. On comprend ce besoin de le cultiver agressivement, de limiter ce qui pousse, d’assécher les sols ou de l’ignorer et le laisser en friche, que ce soit du côté des savoirs ou des cultures.

En Pédagogie sociale, en Pédagogie tout court, ce que nous recherchons, c’est un terrain  qui pense, c’est un dire un terrain qui produit, qui se produit et qui se pense lui même.

Penser depuis le terrain, les problèmes qui se posent à nous, à la société ou au Monde, c’est enfin sortir de l’opinion, du préjugé , du stéréotype, du débat surgelé, et enraciné notre pensée.

Si l’enfermement dans sa petite place, tout autant que le survol théorique produisent sans doute beaucoup de bêtise, il en va tout autrement quand il s’agit d’enracinement et de culture.

Penser depuis le terrain ce n’est pas penser depuis l’individu basique et sériel, et la petite case qu’on nous a faite, mais c’est penser depuis une réalité, un milieu dans lequel on s’implique. C’est autrement moins abstrait, autrement plus complexe. C’est un vaccin contre la connerie.

A Robinson, le Terrain, nous le prenons au sens propre , comme un terrain qui salit, auquel on s’allie, que l’on cultive, que l’on habite et que l’on soigne. C’est un terrain urbain, fait de vague et de friches, d’espaces surveillés, contrôlés et asséchés que nous détournons. Ce sont des terres agricoles que nous cultivons.

Dans tous les cas ce qui compte c’est que le terrain soit fécond, qu’il produise et qu’il porte des fruits.

Samedi à la Villa Saint Martin :

Cet après –midi s’est bien passé malgré la pluie. Soazic a continué son atelier « street philo ».

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Les enfants  étaient très contents de cet atelier parce qu’on répondait à leur question : <<Qu’est-ce que l’ambition ? Qu’est-ce- que le métier de puéricultrice ? Qu’est ce qu’une onomatopée ? A quoi sert le président ? »

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Nous  avons réparé le DAEV. Dans la tente de  la petite enfance on a joué  à des jeux  de société. Ensuite nous avons discuté au Conseil des enfants puis avons pris le goûter chaud.

Au jardin de Saulx pour une séance de grimpette :

Nous voulions organiser une séance de grimpette dans les arbres avec Gurvan depuis longtemps. IMG_20131109_145225

Cet ami de l’association est donc venu avec cordes et baudrier et même une slack line pour installer tout ça au jardin de Saulx. Oui, mais voilà, la pluie nous y attendait mais nous ne pouvions plus reculer maintenant que tout le monde était là; Gurvan venant de Champigny et certains enfants de Corbeil. C’était dur de se motiver car dès le début nous étions tous trempés et donc congelés. Mais une fois la slak line installée, les enfants ont oublié la pluie et on découvert cette discipline avec plaisir.

IMG_20131109_160722Pendant qu’un enfant était sur la sangle et cherchait son équilibre, un autre lui tenait la main pour l’aider : un bel exemple de coopération. Nous avons tenté de lâcher son partenaire et de faire quelques pas seul. Pas facile du tout. Ca tangue beaucoup !

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Puis, on a même tenté un demi tour au milieu de la sangle et on a rit, beaucoup ! Pendant ce temps, Gurvan installait les cordes dans notre châtaignier. Nous avons fait une petite pause dans la serre pour prendre un chocolat chaud et réchauffer nos doigts rougis par le froid.
Puis a tour de rôle, chacun a entrepris de grimper jusqu’à la première haute branche de l’arbre, le long d’une corde, et en mettant son pied dans un petit lasso fixée a la corde, pour y prendre appui et se hisser. Gurvan sourira sûrement en lisant cette description mais je n’ai pas retenu les mots techniques ! En tout cas‚ ce n’était pas une mince affaire, surtout quand on a les doigts glacés qui font mal et qu’il continue a pleuvoir. Mais nos Robinsons sont très courageux et on tous réussi a grimper un peu. Certaines même en redemandaient. Bravo à Cassi, les 2 Larissa, Denis, Henrick et Elizabeth et merci beaucoup à Gurvan !!

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Vendredi

Rocade


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Cet après –midi s’est très bien passé.

 

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Nous avons joué au basket.

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Dans la tente des grands il y a avait beaucoup de jeux. Soazic et Aline sont allées à la rencontre des  personnes avec des flyers pour présenter l’association. Nous avons pris le goûter tous ensemble et nous nous sommes réchauffés en buvant du thé et du chocolat.

 

Mjc centre social de Chilly

Nous allons au centre social de Chilly-Mazarin cet après-midi. L’objectif est de terminer la mise en pot de notre miel.

Le temps n’est pas terrible mais nous serons à l’abri. Nous sommes bien accueillis par l’équipe de la MJC et l’on nous sert cafés et thés pour démarrer la journée.

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Puis nous démarrons l’activité dans une salle mise à notre disposition. Certains remplissent les pots, d’autres les fermes avec les capsules puis nous les rinçons pour éviter que les pots collent aux mains.

Un véritable travail d’équipe !!

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C’est au total 20 grands pots et 46 petits qui seront remplis. Si l’on ajoute ceux qui avaient été déjà remplis il y a quelques semaines on arrive à un total de 130 pots de miel petits et grands.

Nous en laissons quelques uns pour l’équipe de la MJC centre social puis repartons avec la satisfaction du devoir accompli.

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Jeudi

Croix breton

Cet après midi nous nous retrouvons avec un un grand groupe à la Croix breton. Siphax accompagné de sa maman et son petit frère est le premier arrivé sur l’atelier. Il nous aide à dessiner a l’aide de craies en spray ,une marelle géante.IMG_0688

Il est très rapidement rejoint d’autres enfants qui s’empresse d’investir les tapis afin de jouer. Uno et Mikado géant reçoive beaucoup de succès.

Petits et grands se retrouve pour jouer.IMG_0701

Nous faisons ensuite la connaissance d’un monsieur de la résidence,qui accompagne ses petits-enfants sur l’atelier. Nous discutons un peu,et nous avons même le droit en cadeau à une bouteille d’huile d’olive du Portugal concocté par ses soins. Après une grande partie de chat-balle nous nous retrouvons sur le tapis afin de prendre le goûter et déguster ensemble un bon chocolat chaud!

Au jardin de Saulx :

Cet après-midi nous recevons des personnes travaillant pour un centre social d’Athis-Mons. Ils souhaitent mettre en place un jardin partagé à proximité de leur centre.

On fait donc le tour du terrain avec eux puis nous démarrons le jardinage. On va désherber une grande partie de la parcelle où nous avions nos potirons.

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Nous observons aussi que quelques courgettes poussent encore et quelques fleurs s’épanouissent également profitant du retour d’un temps doux.

On répare également quelques outils sous la serre puis nous repartons sous la pluie à laquelle nous avions échapper durant l’après-midi.

Skate park :

Aujourd’hui ,des enfants ont lu des histoires de Tchoupi et de Blanche Neige. SAMSUNG CAMERA PICTURES 

Les enfants ont joué au Blokus, mémory. SAMSUNG CAMERA PICTURES

Les petits ont joué avec la dinette et les grands ont joué avec le ballon. Il y avait peu d’enfants.

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Nous nous sommes réchauffés avec du café et du chocolat assis. SAMSUNG CAMERA PICTURES

                                          C’était une joyeuse après-midi.

Apprentissage du français avec les mamans :

Aujourd’hui, Aline et Soazic sont allées à Villebon pour commencer un nouvel atelier avec les mamans <<Apprentissage du français>>. Il y avait trois mamans : Madalina,Florina et Minora.

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On commencé par un jeu de ballon où il fallait se présenter en disant en français « Bonjour, je m’appelle… »

SAM_3351A l’aide d’images, nous avons appris à dire l’endroit du corps où nous avions mal « j’ai mal … à la gorge ». Cet atelier était uniquement pour les adultes ce qui fut compliqué à comprendre pour les enfants au début de l’atelier.

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Ce fut une réussite car les mamans étaient sans cesse en demande d’apprendre de nouveaux mots français.Vivement Jeudi prochain de 13h à14h30 !

 

 

 

 

 

Mercredi :

Ludothèque à Bel Air:

Il n’y a pas un chat quand on arrive ou presque ; Il y a Axel et Jessy dans un arbre. SAMSUNG CAMERA PICTURESPendant que Maria et Charlotte installent nos grands jeux, je pars faire le tour du quartier pour ameuter les troupes. SAMSUNG CAMERA PICTURES

Au skate park, je trouve Chek, Stan et Eliot qui nous suivent et nos petits ouistitis descendent et viennent aussi. Le Puissance 4 géant et le Twister seront les jeux phare de l’après-midi. Entre deux, on joue à la pétanque, en compagnie d’un monsieur qui s’y connait mais ne peut qu’observer car il est blessé : « il faut viser un peu quand même !» chek tire des boulets de canon vers le ciel : « doucement mon loulou, essaye de lancer plutôt devant toi. »

La pluie nous surprend et nous allons nous abriter sous le porche en face, puis nous finissons l’atelier par une partie de Twister tous ensemble.SAMSUNG CAMERA PICTURES

C’est un peu la torture ce jeu : rester en équilibre dans une position bizarre, le plus longtemps possible. Mais c’est rigolo et tout le monde y prend part.

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Au jardin de Saulx :

Le temps s’est radouci mais la pluie pointe le bout de son nez.

 Les enfants bricoleurs continuent le travail entrepris dimanche, ils extraient des planches de palettes pour la fabrication d’un banc. WP_20131106_004Armés de scies, tournevis, marteaux…ils occupent chacun un poste stratégique. On travaille également sur la table à fau, Madalin souhaite la décorer un peu, on trouve des morceaux de carrelage en jetant de nombreuses choses inutiles, ce mercredi c’est jour des encombrants. WP_20131106_006D’ailleurs le camion est complètement rempli de ces choses inutiles, bouts de grillages, pots cassés, jeux abimés…WP_20131106_018

On récolte quelques poireaux au passage, que l’on partage à la fin de l’atelier. Les enfants terminent par une partie « d’aqua-batterie » !

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A Villebon :

Aujourd’hui, nous avons commencé par un jeu collectif qui s’appelle « un, deux, trois soleil ». 20131106_142120

Les enfants étaient contents de notre jeu collectif. On a joué un nouveau jeu <<poisson pécheur>>. On a fait deux groupes, un pour les petits et un pour les grands.  Les petits ont fait des coloriages et les grands avaient des lettres àIMG_0645 découper. IMG_0646

Nous avons mangé au goûter  des gâteaux au chocolat et des fruits secs. Beaucoup d’enfants ont aidé à ranger et des livres ont été distribués. On a fini notre super atelier.

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Loris. Malaguzzi : l’enfant est fait de 100
« L’enfant
est fait de cent.
L’enfant a
une centaine de langues
une centaine de mains
une centaine de pensées
une centaine de façons de penser
de jouer, de parler.
Une centaine, toujours une centaine de
des moyens d’écoute
de s’émerveiller de l’amour
une centaine de joies
pour le chant et la compréhension
une centaine de mondes
à découvrir
une centaine de mondes
à inventer
une centaine de mondes
à rêver.
L’enfant a
une centaine de langues
(Et plusieurs centaines d’autres)

Mais ils en volent 99.

L’école et la culture

séparent la tête du corps.

Ils disent à l’enfant:
de penser sans les mains
de faire sans la tête
d’écouter et de ne pas parler
de comprendre sans joie
d’aimer et d’admirer
seulement à Pâques et à Noël.
Ils disent à l’enfant:
de découvrir le monde déjà là
et de la centaine
ils volent 99.
Ils disent à l’enfant:
que le travail et le jeu
la réalité et la fantasme
la science et l’imagination
le ciel et la terre
la raison et le rêve
sont des choses
qui ne vont pas ensemble.
Et ainsi, ils disent à l’enfant
que les cent ne sont pas là.

L’enfant dit:

Pas du tout. Les cent sont là. »

 KroniKs des Robinsons de GRENOBLE: Madame RUETABAGA

RueTableau

Nous sortons la carriole à bricoles pour l’atelier et il y a aujourd’hui beaucoup de personnes pour animer. Les enfants arrivent progressivement.

Mohamed s’amuse beaucoup à dessiner sur la peinture à tableau de nos caisses. Sabrina arrive avec un tas de choses à raconter car ça fait longtemps que nous ne nous sommes pas vus. Je sors tout le matériel de musique, à côté un petit groupe joue à jungle speed. Alice prend le temps de parler avec une nouvelle maman.

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Pour le goûter, Gaby prend l’initiative de faire un tour de table :  » ce que j’ai aimé et ce que ne n’ai pas aimé ».

La Précarité ne frappe pas au hasard

Pour nous qui la côtoyons tous les jours, qui l’approchons suffisamment pour la ressentir, cela ne fait aucun doute, la précarité ne frappe pas AU hasard.
Elle n est pas l’effet d’une crise qui serait aveugle contre ses victimes, elle n’est pas non plus le fruit d’un simple accident de la vie, « d’un pas de chance » résiduel ou atavique.
Elle frappe, au contraire, justement ceux qui sont désignés tour a tour comme des inassimilables, des rebelles à la modernité, ou aux modèles de vie dominants
Elle frappe les derniers groupes sociaux dans lesquels pourrait encore se développer une velléité d’indépendance, d’identité collective
Elle s’acharne contre les derniers nomades, conte les femmes et les enfants.

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Elle vise a priori tous ceux qui circonviennent a l’image d’autonomie, et qui réinventent des dépendances comme des indépendances heureuses.

Elle colle à ceux qui se permettent de mettre en doute l’école, les frontières, la course a la propriété , comme uniques horizons et qui prouvent au contraire, tous les jours, qu’on peut très bien vive sans tout cela.

Mais sur un autre plan, la précarité ne frappe pas non plus PAR hasard . Constituant un problème aux mille facettes, un labyrinthe a rendre fou celui qui cherche sa sortie, elle vise justement a ceci: canaliser, épuiser l’énergie de qui en hérite . Elle excelle à déposséder chacun de son temps avant de passer à l’expropriation de son espace , puis de sa place dans la société

La Précarité rend de multiples services; elle permet d’occuper, de soustraire, de retrancher à d’enfermer

A l’opposé de la précarité et de ses logiques, la Pédagogie Sociale se propose d’en sortir sans s’y perdre, de s’en émanciper sans la laisser prendre toute la place de la vie.
La pédagogie sociale propose de lutter contre la précarité en s’attaquant à ses non dits, à ses implicites, à ses injonctions: refuser l’individualisation qui crée la solitude, refuser l’isolement au nom de l’autonomie, refuser le silence au nom de la fierté blessée.

La Pédagogie Sociale s’attaque aux racines de la précarité. Il s’agit de: privilégier la capacité de produire plutôt que le seul emploi, la solidarité plutôt que la concurrence, de s’affirmer plutôt que de se dissimuler ou de se nier.

la véritable précarité réside dans l’impossibilité d’affirmer un ordre alternatif à la hiérarchie qu’elle annonce qu’elle impose et qui nous opprime
Elle réside dans la misère de celui ou celle qui, en en étant la victime, reprend a son compte le système de valeurs , et les logiques qui ont conduit à son propre sacrifice.

Prendre une once de distance critique, fonder ici un groupe, là un atelier, se permettre d’agir contre l’idée qu’il ne faut surtout jamais rien tenter, donner, ni oser; tout cela, c’est déjà en finir avec elle ou en tout cas avec ce qui est le plus violent en elle.

Peut être restera-t-il en effet la question de la pauvreté, mais au sein de celle-ci, au moins, on peut encore réaliser et créer ses propres circuits, ses propres organisations, sa propre logique et sa propre stratégie

La pauvreté contrairement à la précarité, n’empêche pas de se saisir à la fois comme groupe et comme personne, elle n entraîne pas l’anomie ou le déni.
Elle redonne du pouvoir d’agir.

Dimanche au jardin de Saulx :

SAMSUNG CAMERA PICTURESBrrrrr le temps est très frais en ce début de journée. Le soleil est présent mais il a de la peine à nous réchauffer.
Nous partons donc au terrain et commençons par le feu qui nous servira à cuire nos grillades. Cela permet également à tout le monde de se réchauffer.
On fait un peu de place dans un coin du jardin pour y planter des bulbes. Les garçons commencent à découper et extraire des planches des palettes pour fabriquer un banc.
Après la pause déjeuner bien méritée, vient le temps des chantiers !!

SAMSUNG CAMERA PICTURESLe premier objectif est de retaper la table à feu. Avec un mélange composé de sable de terre et de paille, un véritable travail de maçonnerie est effectué pour un superbe rendu. Notre table à feu fait peau neuve !

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A la suite de cette activité nous avons un nouveau chantier en vue. Refixer du grillage à l’entrée du terrain côté chemin. Nous enlevons tout le vieux grillage qui s’était détaché et nous en fixons un nouveau. Pour cela, nous avons auparavant défriché tout le terrain autour puis nous nous sommes débarrassés du vieux grillage à l’aide de pinces coupantes. Nous sommes tous ravis de ce super travail, et nous terminons la journée autour d’un chocolat ou d’un thé chaud.

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Samedi à la Villa Saint Martin :

Atelier dynamique cet après midi. Comme d’habitude, beaucoup d’enfants sont déjà là, certains nous attendent particulièrement.

 

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Plusieurs activités sont au programme : l’atelier musical est installé sur de grands tapis. Les enfants se prennent au jeu à l’aide de plusieurs instruments, sous l’orchestration de Rude. Danses et chansons se mêleront avec la musique dans la joie et la bonne humeur.

Nous avons sorti le cuiseur à bois, et, après avoir ramassé de nombreuses

châtaignes durant la semaine, nous allons les griller. Pour cela plusieurs étapes. On débute par lancer le feu puis nous ouvrons légèrement les châtaignes à l’aide de couteaux. Enfin vient le temps de la cuisson puis de la dégustation pendant le goûter.

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Nos tentes sont également investies par les enfants, petits et grands. Un bel atelier d’automne !

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JEUDI :

Au Parc de Sceaux :
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Il fait un peu froid ce matin. Mieux valait se couvrir; même si le soleil est là, ses rayons ne nous réchauffe pas. Iasmina et moi attendons notre petit groupe à la gare de Massy-Palaiseau pour aller au parc de Sceaux. Rebecca est déjà là, mais pas son frère; apparemment le petit Ionut n’a pas eu envie de venir.
Nous attendons une famille; les enfants viennent avec leur père mais ils sont en retard. Lorsqu’ils arrivent, le papa est hors de lui, il vient de se prendre une amende dans le bus pour toute la famille et en veut à la Terre entière; il veut rentrer à l’hôtel.
« Après la pluie, le beau temps ! » Le papa s’est calmé et après ce départ chaotique, nous nous mettons enfin en route pour le parc ! Ca valait le coup, quand nous arrivons là-bas, le soleil brille et nous réchauffe ! Le parc est magnifique avec ses couleurs d’automne, son bassin et ses fontaines ! On ne tardera pas à sortir l’appareil photo pour prendre de beaux clichés.
SAMSUNG CAMERA PICTURESJ’installe ensuite un petit tapis en face du bassin pour jouer à Croque Carotte avec » Amador et Roberto. Je ne les avais pas vu depuis avant l’expulsion et profite de leur petite voix guillerette. Roberto, qui ne voulait pas me dire bonjour en début de journée, ne me quittera plus ! Les grandes; Rebecca et Florentina, qui ne s’étaient pas vues depuis l’expulsion sont aussi très contentes de se retrouver. Elles jouent au Penduro avec Iasmina. C’est bientôt l’heure de manger et nous nous préparons des sandwiches jambon-mayo pour accompagner nos quelques chips, babibels, compotes et gâteaux. Après quoi, chacun essaye un peu ma trottinette, même le papa ! Nous faisons encore de jolies photos avant de prendre le chemin du retour. Les garçons et Andrea me tiennent par la main à tour de rôle, jusqu’à la gare. Ils sont contents de leur journée, nous avons bien fait d’insister pour qu’ils viennent ! Au final, c’était un bon moment, les enfants en ont profité; c’est le principal !
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Au jardin de Saulx :

Si l’automne continue comme ça, on signe tout de suite. Le soleil est encore radieux mais le temps devient grisonnant en fin d’atelier.

Mais en arrivant au terrain nous avons une mauvaise surprise, la toile de la serre s’est envolée en partie et s’est déchirée car les vents ont été violents dernièrement. Nous commençons donc par réparer et ré harnacher la toile, tout un programme…

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Aujourd’hui nous programmons une grande séance de nettoyage du terrain où nous ramassons tous les tas d’herbe éparpillés aux 4 coins du terrain.

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Nous vidons également le tas de bois sous la petite tente pour le mettre sous la serre. On récupère des grandes plaques de cartons humide que nous disposons sur une parcelle. Cela permet d’éviter la repousse de l’herbe car le carton étouffe les tentatives de pousse.

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Skate park :

IMG0125APetit groupe, qui s’agrandit au fur et à mesure de l’après-midi. Nous dessinons des masques d’Halloween. Le papa d’Abdel et Amin vient avec ses garçons. Nous le voyons rarement mais là sa femme est sur le point d’accoucher, alors il est là. Ca nous donne, l’occasion de discuter un peu.

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A côté, on joue au Memory pour finir l’atelier. Samira, EJE en formation, vient voir nos ateliers pour peut-être faire son stage avec nous. Nous allons faire un tour à la Croix Breton pour lui montrer comment ça se passe aussi de l’autre côté.

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La Croix Breton :

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Bel après midi malgré un peu de froid. Quelques enfants étaient déjà avant notre arrivée, ils nous attendaient.

Au programme aujourd’hui, musique, jeu de société, coloriage et foot. Au début de l’atelier, les enfants ont beaucoup investi le coin musique, excepté trois qui s’étaient tout  de suite mis au coloriage. On nous entendait à l’entrée du quartier.

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Nous avons eu la visite de quelques « morts vivants » nous rappelant que ‘était Halloween. L’un deux nous a fait une chorée de monstre.

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MERCREDI :

Ludothèque à Bel Air:

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C’est super, on bénéficie d’un beau soleil pour démarrer la ludothèque à Bel-Air. Les tapis sont disposés au sol et deux jeux sont pris « d’assault », le perudo et le blokus. Les enfants tournent sur les deux jeux, qui demandent bluff, réflexion et concentration.

Plusieurs parties d’échec sont également lancées sur les conseils de Madalin.

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Quelques passes et enfin un concours de jongles sont également au programme ainsi qu’un 1,2,3 soleil !

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Le goûter est le bienvenue puis on se dépêche, on enchaîne cet atelier par un autre qui aura lieu à Chilly.

Fête de la citrouille

S’il y a bien un légume de saison à choisir, c’est la citrouille ou potiron.

Une association de Chilly-Mazarin à donc pris l’initiative de proposer « la fête de la citrouille » ! Nous nous rendons donc dans une école avec un groupe de Longjumeau, avec le camion du jardin emplit de potirons et le DAEV avec sa précieuse cuisine.

Les enfants nous aident à installer et nous nous rendons compte qu’il y a un monde fous, plus d’une centaine de personnes sont là pour fêter halloween. Après une chasse aux bonbons, deux ateliers autour des citrouilles sont proposées. Tout d’abord la sculpture et la confection de lanternes puis la confection d’une soupe de citrouilles. Les familles présentes se pressent autour des deux ateliers pour creuser les citrouilles « Made In Robinson ! »

La fête se termine par une « boum » dans une salle de l’école !

A Villebon :

Où sont les cerfs ? Dans la forêt ! Qu’est ce qu’ils y font ? Ils y travaillent ! A quel métier ? Au charpentier ! Faut-il les tuer ? OUI !!!! On commence par ce jeu, appris il y a quinze jours, toujours avec autant d’enthousiasme.

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Après quoi, les grands continuent de colorier les lettres de leurs prénoms, qu’ils découperont ensuite, pour les coller sur un carton de couleurs.

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De leur côté, les petits sont très nombreux et jouent au loto des animaux, des fruits, des transports et des numéros. Nous avons aussi apporté des puzzles à poignées, adaptés à leurs petites mains ! La petite Madona ne veut pas rester avec ceux de son âge et préfère colorier le « M » de son nom sur mes genoux. Et, elle y arrive très bien !

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Au début de l’atelier, Ramona s’occupe de remplir les adhésions des familles pour notre association. Nous laissons des vêtements avant de partir et comme d’habitude nous avons bien du mal à partir tant les sollicitations sont grandes !

KroniKs des Robinsons de Grenoble: Madame RUETABAGA

Samedi 2 novembre 2013

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Nous sommes présents maintenant le samedi après-midi de 14h à 16h30.
Je suis accompagnée de Galahad, Alice et Gaby, pour mener l’atelier.
Nous proposons de faire des carnets à dessin. Un enfant m’offre son carnet et je suis vraiment touchée car il est magnifique.
Puis, Gaby et Galahad proposent le jeu du béret. Le grand jeu amène une autre dynamique à l’atelier.

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Nous terminons par un gouter qu’avec des produits faits maison (sirop de coquelicot, miel de la Villeneuve et confitures de mûres).